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  • Revue de presse du 19 au 25 février

    CONFIANCE

    Fondation Jean Jaurès - En qu(o)i les Français ont-ils confiance ? Baromètre 2021

    Cette année encore, la Fondation Jean-Jaurès est partenaire du Baromètre de la confiance politique. Entre pessimisme, peur des conséquences économiques de la crise et regain de confiance dans les institutions, les résultats de cette vague 12 montrent l’impact majeur de la crise sanitaire sur les attitudes des Français. Antoine Bristielle livre pour la Fondation son analyse de cette enquête réalisée par OpinionWay.

    PS

    Les Echos - Les socialistes font pression pour un « minimum jeunesse »

    Le PS, qui veut faire de la jeunesse un marqueur politique, repart à la charge, ce jeudi, avec ses propositions de revenu de base et de dotation universelle à partir de 18 ans. Il exhorte l'exécutif d'étendre le RSA aux jeunes, au moins pendant la crise.

    Le texte n'a pas la moindre chance d'être adopté ; il a été rejeté par la majorité la semaine dernière en commission à l'Assemblée. Mais pour les socialistes, sonner une nouvelle fois la charge ce jeudi, à l'occasion de leur niche parlementaire, sur leur proposition de loi pour un « minimum jeunesse », baptisée aide individuelle à l'émancipation solidaire (Ailes), n'est pas dénué d'intérêt. C'est une manière de maintenir la pression sur Emmanuel Macron . Et une tentative de faire de la jeunesse un marqueur politique. « L'accompagnement des jeunes à l'entrée de la vie active, la solidarité avec les jeunes qui sont si éprouvés dans la crise sanitaire, sera une priorité des socialistes pour le quinquennat à venir », promet Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

    Le Monde - Najat Vallaud-Belkacem prône l’union de la gauche, y compris avec la France insoumise

    A l’occasion des élections régionales, l’ex-ministre socialiste, pour qui la division de la gauche est « suicidaire », souhaite « construire une coalition » dans la perspective de la présidentielle de 2022.

    L’heure semble être à la cohésion d’une large gauche pour Najat Vallaud-Belkacem. Dans un entretien au Journal du dimanche du 21 février, l’ex-ministre socialiste vise les régionales du mois de juin 2021 comme premier point fort d’entente.

    « Je voudrais que ces élections soient le laboratoire de l’union » de la gauche pour la présidentielle, affirme Mme Vallaud-Belkacem, directrice France de l’ONG ONE depuis un an.

    Le Parisien - Violences sexuelles sur mineurs : un vote unanime des députés

    L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi PS renforçant la protection des mineurs contre les violences et crimes sexuels.

    Face à la récente mobilisation contre l’inceste après le témoignage choc de Camille Kouchner qui a libéré la parole, la proposition de loi présentée par la députée socialiste Isabelle Santiago arrivait à point nommé. Le texte renforce la protection des mineurs contre les violences et crimes sexuels, en fixant à 15 ans le seuil du non-consentement, 18 ans en cas d’inceste. Il a été adopté jeudi en première lecture à l’Assemblée nationale par 125 voix pour et deux abstentions.

    BFM - Régionales: en Auvergne-Rhône-Alpes, EELV et PS se disputent leurs alliés écologistes

    En Auvergne-Rhône-Alpes, EELV et PS se disputent leurs partenaires, alors qu'une union au premier tour des régionales semble mal engagée.

    Cap21 d'un côté, Génération Écologie de l'autre: en Auvergne-Rhône-Alpes, EELV et PS se disputent leurs partenaires, alors qu'une union au premier tour des régionales semble mal engagée.

    Vendredi, Cap21 - mouvement de Corinne Lepage - et l'Alliance écologiste indépendante ont annoncé localement qu'ils s'alliaient aux socialistes pour le scrutin de juin.

    LES REVES

    Fondation Jean Jaurès - Recul des rêves politiques, réveil des rêves religieux : que faire ?

    I - Le recul des rêves politiques

    Depuis le milieu du XVIIIe siècle et jusqu’à la fin du XXe, période couvrant la naissance puis le déclin de l’ère industrielle, l’Europe, les États-Unis et leurs « colonies » ont connu la confrontation entre un monde patronal, détenteur des moyens de production et d’échange, et un prolétariat, voué à exécuter les décisions des patrons. Recherche du profit maximal à court terme pour les premiers, luttes pour la reconnaissance de droits pour les seconds : telles étaient les caractéristiques d’un système dit « capitaliste », marqué par la « lutte des classes ».

    PIB

    La Vie des idées - De quoi le PIB est la mesure et comment le dépasser

    Faut-il se débarrasser du Produit intérieur brut (PIB) qui guide actuellement les politiques publiques ? D. Blanchet et M. Fleurbaey invitent à d’abord clarifier l’articulation entre les notions de production, de revenu et de bien-être pour mieux voir comment compléter la comptabilité nationale.

    Aussi clivants que puissent être les débats sur la pertinence du Produit intérieur brut (PIB) et son rôle dans l’orientation des politiques économiques, il y a au moins un point de consensus qui en émerge, le fait qu’il n’est pas un indicateur de bien-être. Qu’il ignore de nombreux déterminants du bien-être et puisse valoriser certains facteurs de mal-être sont les deux principaux reproches que lui font ses détracteurs. Il peut s’agir d’éléments de bien ou de mal-être courants comme la façon dont ce revenu courant est distribué et l’ensemble des déterminants non-monétaires de la qualité de vie. Il peut aussi s’agir de contributions potentielles au mal-être futur, tout ce qui gonfle le PIB d’aujourd’hui et dont les effets négatifs ne se feront sentir qu’à terme, avec les interrogations qui en découlent quant à la soutenabilité de notre mode de vie. Ces critiques peuvent être qualifiées de consensuelles parce qu’elles sont également admises par les avocats du PIB. Assumer ces limites est même une de leurs façons de le défendre en rappelant qu’il n’a jamais prétendu représenter le bien-être et encore moins sa soutenabilité, et que c’est donc un mauvais procès de lui reprocher de ne mesurer ni l’un ni l’autre.

    JUSTICE FISCALE

    Marianne - Exclusif : les propositions de l'institut Rousseau pour relancer le débat sur la justice fiscale

    Pour redonner ses lettres de noblesse au débat sur la fiscalité en France, l’institut Rousseau propose une réforme radicale du système d’imposition sur le revenu, détaillée dans une note dont "Marianne" se fait l’écho. Un nouveau système simplifié et qui serait réellement progressif. Pour que l'impôt redevienne un instrument représentant véritablement le peuple.

    « Illisible », « injuste », « confiscatoire ». Alors qu’il reste l’outil de solidarité le plus efficace dans nos démocraties, l’impôt cristallise pourtant chaque année toujours davantage d’aigreurs. En France, l’épisode des gilets jaunes, où une augmentation de la taxe sur les carburants fut l’étincelle de la révolte, l’a démontré. Attaqué ces dernières décennies par un discours dominant économiquement libéral qui prône – et obtient – sans cesse la baisse de la fiscalité, le consentement à l’impôt est en péril.

    Institut Rousseau - Utiliser l’impôt abc pour une réforme d’ampleur en faveur de la justice fiscale

    CULTURE

    RTBF - Coronavirus : Les lieux culturels sont les lieux publics où le risque de contamination est le plus faible, selon une étude allemande

    Dans une nouvelle étude, l’Institut Hermann-Rietschel de Berlin s’est employé à quantifier et comparer les risques de contamination par aérosols (microgouttelettes en suspension dans l’air) dans les différents lieux publics. Ses conclusions sont édifiantes : les théâtres, salles de concert et musées respectant les consignes sanitaires habituelles apparaissent comme les lieux les plus sûrs de la liste. À titre de comparaison, même avec port du masque, le risque est double dans les supermarchés, triple dans les bureaux en openspace occupés à 20%, et multiplié par 6 dans les écoles secondaires à moitié remplies.

    HANDICAP

    Observatoire des inégalités - Handicap : un manque indigne de données

    Points de vue 16 février 2021

    L’État français produit trop peu et trop rarement de données statistiques sur les personnes en situation de handicap. Un manquement indigne dénoncé par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités et Pascale Ribes, présidente d’APF France Handicap.

    La France est pleine de bonnes intentions vis-à-vis des personnes en situation de handicap, « des citoyens qui ont droit à une vie de dignité, une vie de liberté, une vie comme les autres au milieu des autres », comme le soulignait le président de la République le 11 février 2020. Que sait-on au fond de ces personnes dont le nombre approche six millions, si l’on ne prend en compte que les 15-64 ans [1] ? Et que sait-on des inégalités qu’elles subissent tous les jours par rapport au reste de la population ? Comme souvent dans notre pays, le contraste est immense entre les discours généreux et les moyens que l’on se donne pour connaître réellement les faits.

    DECARBONATION

    The Conversation - Décarbonation de l’économie : les défis de l’industrie lourde

    En septembre dernier, le gouvernement a dévoilé les grandes mesures de son plan de relance de 100 milliards d’euros. Sur cette enveloppe totale, 40 milliards sont dédiés à la réindustrialisation de la France, dont une partie doit contribuer à la mise en œuvre de la Stratégie nationale bas carbone. Les résultats prometteurs du fonds dédié à la décarbonation de l’industrie ont d’ailleurs été dévoilés le 17 décembre. Cette actualité très stimulante nous invite à réfléchir aux grands enjeux de ce secteur.

  • OFCE - Le niveau du PIB est plus important que son taux de croissance  par Éric Heyer

    Le 27 janvier 2021, auditionné par la Commission des finances du Sénat, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a indiqué que le scénario d’une croissance à 6 % en 2021, hypothèse retenue pour le budget 2021, « n’est plus le plus probable » et qu’« il s’éloigne à mesure que la situation sanitaire reste préoccupante ».

    Si envisager une révision à la baisse de la croissance constitue une mauvaise nouvelle en soi, il convient toutefois de la relativiser.

    Pour interpréter correctement les conséquences d’une éventuelle révision à la baisse de la croissance en 2021, il convient :

    • de rappeler la définition de la croissance : il s’agit de l’évolution en pourcentage du PIB en euros constants anticipée en 2021 par rapport à son niveau observé en 2020. Cette croissance est calculée en moyenne sur l’ensemble de l’année ;
    • d’indiquer que c’est le niveau du PIB, et non son taux de croissance, qui est déterminant pour évaluer notamment les recettes des administrations publiques ou estimer le besoin de main-d’œuvre des entreprises et par là prévoir le niveau du solde public ou du chômage ;
    • de démarrer par l’analyse du dénominateur, à savoir le niveau du PIB en 2020, et de le comparer notamment avec celui anticipé lors de l’élaboration du budget 2021 (PLFR IV).

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  • Les forces et les défaillances de l'Etat révélées par la crise [Olivier Passet]

    La crise constitue un extraordinaire révélateur des forces et des failles de l’État. L’urgence l’a replacé au cœur du jeu, dynamitant les dogmes. Et Face à un choc qui menaçait décimer les entreprises, de faire exploser le chômage et de plonger massivement la population dans la pauvreté, l’État a relevé le défi de la stabilisation économique. [...]

  • Non Fiction - L’assimilation, concept et projet à réhabiliter ?

    Au cœur des débats de société d’aujourd’hui sans toujours être nommée ou assumée, l’assimilation mérite un éclairage historique.

    La loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques, la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, ainsi que le projet de loi « confortant les principes républicains » (ex-loi contre le « séparatisme »), en vote début 2021… toutes sont des lois d’assimilation, nous dit Raphaël Doan dans Le rêve de l’assimilation : elles visent à réduire par le droit et donc la contrainte des mœurs (port du voile, polygamie) considérées comme contraires à la norme, c’est-à-dire aux mœurs majoritaires de la société française. Mais des lois d’assimilation qui ne s’assument pas, tant le concept d’assimilation semble aujourd’hui dépassé, peuvent difficilement être traduites dans les faits. De quel droit la majorité peut-elle demander à l’autre de renoncer à ses spécificités culturelles ? D’autres termes, de sens différents bien qu’a priori proches, lui sont préférés : intégration, insertion, inclusion. La promotion de la diversité aurait les faveurs de la société et des politiques. L’assimilation n’a pourtant pas disparu du droit français, ainsi dans le Code civil « Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française » (art. 21-24).

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  • Le Vent se lève -  Ali Laïdi : « Le but de la réflexion sur la guerre économique, c’est un objectif d’écologie humaine »

    Journaliste pour France 24 où il anime l’émission le Journal de l’Intelligence économique, chercheur associé à l’IRIS, docteur en sciences politiques et membre fondateur de l’École de pensée sur la guerre économique, Ali Laïdi a publié plusieurs ouvrages consacrés aux guerres économiques dont l’Histoire mondiale de la guerre économique. En 2019, il a publié Le Droit, nouvelle arme de guerre économique : comment les États-Unis déstabilisent les entreprises européennes chez Actes Sud, dans lequel le journaliste et chercheur revient sur le développement de l’extraterritorialité du droit américain au moyen de luttes contre la corruption et visant à empêcher de commercer avec des régimes hostiles aux États-Unis comme Cuba ou l’Iran. Dans cet entretien best-of, réalisé en novembre 2019, nous avons souhaité revenir avec Ali Laïdi sur la situation géopolitique en matière de guerre économique ainsi que sur la stratégie de la France en la matière.

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  • Terra Nova - Pour une autre stratégie de lutte contre le Covid à l’école

    Les écoles jouent un rôle dans la diffusion de l’épidémie. Dans la situation épidémiologique alarmante qui s’annonce, et face aux aggravations qu’amèneront selon toute probabilité les semaines à venir, les décisions qui les concernent doivent être prises de façon raisonnée. L’invocation de valeurs et de grands principes ne suffit pas. Seule la reconnaissance de la réalité du risque permettra d’élaborer une stratégie de prévention adaptée, nourrie du savoir-faire de la santé publique, capable de guider les décisions et de donner aux enfants et aux adolescents l’écoute et l’attention qu’ils méritent. Il faut désormais sortir d’une logique centrée sur la toute-puissance d’un protocole abstrait, au profit d’une stratégie globale de prévention mobilisant, au cœur de l’effort national solidaire, l’ensemble de la communauté éducative. Mélanie Heard, responsable du pôle santé de Terra Nova fait ici plusieurs propositions pour une autre stratégie de lutte contre le Covid à l'école.

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  • Les économistes aterrés - Un plein-emploi de qualité est possible ! le 3 mars à 20h

    La réduction du chômage faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. On se souvient aussi qu’en 1993, François Mitterrand affirmait : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé. » Force est de constater que les politiques suivies avec constance et obstination en France depuis trois décennies, comme dans à peu près toute l’Europe, n’ont abouti qu’à l’installation dans la durée du chômage de masse et de la précarité du travail. Ces politiques se caractérisent par une aggravation des différentes formes de flexibilité, une multiplication des contrats atypiques et des  emplois à temps partiels, responsables de l’aggravation de la pauvreté au travail. 

    Alors, si on n’avait pas tout essayé ? Le fait est que des politiques alternatives existent, qui seraient porteuses de créations d’emplois stables et correctement rémunérés. 

    La réduction du temps de travail (RTT) est l’une d’entre elles. A l'heure où des responsables politiques expliquent qu’il faudrait travailler plus (pour le même salaire), on se rappellera que les 35 heures, avec toutes leurs limites, sont la politique qui a créé le plus d’emplois en France. La réduction (défensive) du travail a permis d’amortir le choc de la pandémie sur l’emploi. Historiquement, le progrès social est toujours passé par une baisse du temps de travail. Renouer avec ce mouvement est nécessaire pour éviter que la période post-Covid soit un désastre pour l’emploi, et pour bifurquer vers une société égalitaire et soutenable. C’est aussi un moyen de restaurer une norme d’emploi à temps plein et de résister aux inégalités dont est porteur le temps partiel, notamment à l’encontre des femmes. 

    L’emploi garanti, ou "Etat employeur en dernier ressort" est également une politique possible. Elle consiste à proposer à tous les chômeurs des  emplois définis localement et démocratiquement, en lien avec les compétences des chômeurs, pour répondre à des besoins sociaux non satisfaits. L’idée est de prendre au sérieux le droit à l'emploi prévu par la constitution. 

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, se proposent de répondre à  la crise écologique, sociale et économique.Intervenant.es : 

    Michel Husson,  membre des économistes atterrés et du conseil scientifique d’Attac.

    Dany Lang, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignant-chercheur, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN). 

    Stéphanie Treillet, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignante-chercheure, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN).

  • Brut - Le gouvernement en fait-il assez pour le climat ?

    Le gouvernement en fait-il assez pour le climat ? Le cabinet Carbone 4 a passé au crible les mesures prises et annoncées par le gouvernement.

  • Tribune de Lyon - Menu sans viande dans les cantines à Lyon : pour François Hollande, « ça ne peut pas durer »

    L'ancien président de la République François Hollande était ce mardi matin en visite aux Petites Cantines rue de la Charité (Lyon 2e), pour affirmer son soutien au réseau non lucratif de cantines de quartier solidaires, participatives et à prix libre de Diane Dupré La Tour et Étienne Thouvenot. Ou plutôt celui de sa Fondation, La France s’engage, qui épaulera à hauteur de 300 000 euros sur trois ans le développement de ces cuisines un peu partout en France. 

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  • Marianne - Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande" : 32 linguistes listent les défauts de l’écriture inclusive

    "Outre ses défauts fonctionnels, l’écriture inclusive pose des problèmes à ceux qui ont des difficultés d’apprentissage et, en réalité, à tous les francophones soudain privés de règles et livrés à un arbitraire moral." Bien que favorables à la féminisation de la langue, plusieurs linguistes estiment l'écriture inclusive profondément problématique.

    Présentée par ses promoteurs comme un progrès social, l’écriture inclusive n’a paradoxalement guère été abordée sur le plan scientifique, la linguistique se tenant en retrait des débats médiatiques. Derrière le souci d'une représentation équitable des femmes et des hommes dans le discours, l’inclusivisme désire cependant imposer des pratiques relevant d’un militantisme ostentatoire sans autre effet social que de produire des clivages inédits.

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  • Jean-François Kahn - Sur l’émergence d’une gauche néo-réactionnaire et néoraciste

    Une certaine gauche en arriverait-elle à préconiser une forme d'apartheid inversé?

    On a constaté, depuis une vingtaine d'années, un glissement d'une mouvance, originellement sociale-démocrate, vers des positions sociales-libérales qui, en vérité, étaient plus libérales que sociales.

    Ainsi en fut-il, en France, de tous ces socialistes qui ont rejoint le mouvement "En Marche" d'Emmanuel Macron.

    Mais on peut aujourd'hui se poser cette question: ne découvre-t-on pas, avec effarement, que, depuis quelques années, au sein de la gauche et surtout de l'extrême gauche, a émergé une sensibilité qu'on serait en droit de qualifier de néo-réactionnaire, néo-maccarthyste et de néo-cléricale, pour ne pas dire de néo-raciste?

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