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  • QAG 9.06 | Olivier Faure

    Lors de la séance de QAG à l'Assemblée nationale de ce mardi 9 juin, Olivier Faure a interrogé le gouvernement sur sa politique en matière de maintien de l'ordre : « Il n'y a pas d'ordre sans justice ».

  • Libé - Déconfinement de la culture, poids et mesures

    Par Christophe Perton, metteur en scène, Compagnie Scènes et Cités , Muriel Mayette-Holtz, comédienne, metteuse en scène, directrice du Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur , Charles Berling, comédien, metteur en scène, directeur de la Scène Nationale Théâtre Liberté / Châteauvallon et Bartabas, Théâtre Equestre Zingaro

     
    Est-ce que l’économie du spectacle vivant, contrainte à un empilement de mesures sanitaires drastiques, peut oser la comparaison de sa survie à celle des transports publics ?

    Tribune. Est-ce parce que le spectacle vivant, qu’il soit théâtre, musique, danse ou cirque, prend racine dans l’irrationnel que s’applique à sa réouverture des règles qui finissent par sembler tout aussi irrationnelles ?

    Est-ce parce que les transports publics sont pragmatiques et rationnels qu’ils échappent à ces mêmes règles, permettant ainsi au secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, de lever en un tournemain les mesures de distanciation pour ce secteur ?

    Est-ce qu’une haute autorité scientifique s’est penchée sur l’exemple du transport aérien qui dès le mois d’avril s’autorisait régulièrement à remplir la jauge complète des sièges étroits de certains de ses vols ?

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  • Le Vent se lève - Pourquoi Bernie Sanders a perdu son pari

    Passé à deux doigts de la nomination en 2016, Bernie Sanders abordait les primaires de 2020 en position de force. À quatre jours du Super Tuesday, les sondages lui promettaient une victoire décisive. Pourtant, c’est Joe Biden qui, en remportant une série d’États dans de très larges proportions, s’est rapidement constitué une avance insurmontable. Comment expliquer cet échec ? La campagne de Bernie Sanders était-elle trop « à gauche », pas assez « populiste » ou bien l’appareil démocrate est-il trop puissant pour être renversé ? Autrement dit, la défaite s’explique-t-elle par des erreurs stratégiques ou par le contexte structurel de cette élection ?

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  • PS - Plan de relance européen | Sylvie Guillaume

    Découvrez le message de Sylvie Guillaume sur la situation européenne actuelle dans lequel elle dénonce les coupes budgétaires auxquelles vont faire face des programmes éducatifs et culturels comme Erasmus+ dans le cadre du plan de relance européen.

  • Institut Rousseau - Profiter de la crise pour réduire durablement nos émissions de CO2

    Au plus fort du confinement, la crise du Covid-19 aura généré une baisse ponctuelle de 17 % des émissions mondiales de CO2, nous ramenant temporairement à notre niveau d’émissions de l’année 2006. La réduction sur l’année entière est attendue autour de – 4 % à – 7 % par rapport à 2019, un chiffre absolument inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pas suffisant cependant pour nous placer sur une trajectoire de neutralité carbone à l’horizon de la seconde moitié du siècle, qui nous commande de réduire nos émissions de 7,6 % chaque année. Devons-nous en conclure que la transition bas carbone est de fait irréaliste et non souhaitable, sauf à vouloir le chômage de masse, la restriction de nos libertés et des milliers de morts ?

    Ce serait faire un redoutable contresens : car s’il est bien deux choses que la crise du Covid-19 doit nous enseigner sur les sujets liés au climat, c’est, d’une part, qu’il n’existe aucune comparaison possible entre la privation de liberté que nous avons subie et la société sobre en carbone qu’il nous faudra bâtir, et, d’autre part, qu’une transition bas carbone réussie nécessitera des transformations profondes de nos systèmes énergétiques et économiques et pas seulement une modification conjoncturelle de nos comportements individuels. La crise du Covid-19 constitue ainsi un moment de bascule : elle doit nous révéler que la neutralité carbone est un impératif physique non négociable, un attracteur autour duquel nos choix collectifs devront désormais graviter. La France a une empreinte carbone importante, une responsabilité historique élevée et les moyens d’agir : elle doit donc être exemplaire aux yeux de l’Europe et du reste du monde. Il est de notre devoir de nous organiser correctement et intelligemment pour faire advenir, en l’espace d’une trentaine d’années, une société française désirable et juste, sobre dans les usages, et libérée de toute forme d’énergie fossile

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  • Switch - Les contre-effets traumatiques du choc pandémique

    Neurologiste et artiste, Jean-François Chermann livre ici ses impressions à propos des conséquences du Covid sur son travail, son état d’esprit et notre société toute entière. Angoissé par le confinement nocturne, il a apprivoisé sa solitude en créant de nouvelles œuvres, confrontant ces dernières à sa propre expérience médicale.

    Nous sommes dans le 15e arrondissement de Paris, à deux pas du Pont Mirabeau où plane le spectre de Guillaume Apollinaire, dans l’un des premiers immeubles Art déco parisiens. On entre d’emblée dans la salle d’attente du neurologiste, dont le mur de gauche est couvert de vinyles de l’époque post-punk comme dans la boutique New Rose des années 1980, rue Pierre Sarrazin près du Couvent des Cordeliers, aujourd’hui disparue. Sur le mur de droite, derrière le divan, trône une carte du monde en pâte à modeler encadrée par des masques de Papouasie.

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  • PS - Meurtre de George Floyd : la lutte contre le racisme et pour la justice est partout le combat de la gauche

    Le Parti socialiste condamne avec vigueur l’acte inhumain et odieux dont a été victime George Floyd.

    Le Parti socialiste condamne avec vigueur l’acte inhumain et odieux dont a été victime George Floyd.

    Ce meurtre pose une nouvelle fois la question de l'exercice de l'autorité par la police aux États-Unis. En État de droit, détenir le monopole de la violence légitime ne doit pas légitimer toutes les violences. Si des avancées ont été accomplies ces dernières années, en particulier dans de nombreuses villes progressistes, il reste encore beaucoup à faire dans un pays marqué par une histoire de ségrégation raciale.

    Le Parti socialiste déplore les violences et les pillages qui n'offrent aucune perspective et, pire, contribuent à décrédibiliser le mouvement, pacifique et juste, né au lendemain de l’homicide de George Floyd.

    Ce meurtre est l'expression du racisme systémique et des profondes inégalités économiques et sociales qui frappent tout particulièrement les Afro-Américains, et qui sont à la source des violences et des divisions de la société américaine.

    Le Parti socialiste apporte son soutien aux Américaines et Américains qui exigent, par des actions pacifiques et de solidarité, que justice soit rendue.

    Ce crime, diffusé dans le monde entier, met Donald Trump face à de grandes responsabilités, celles d’exiger une justice impartiale et d’apaiser le pays. Or, celui-ci ne semble pas en prendre le chemin. Le président américain a minimisé ce crime raciste et opté pour une stratégie de la tension dans l'espoir d'en tirer un bénéfice électoral en novembre prochain. Ce « moi ou le chaos » pourrait bien conduire l'Amérique au précipice.

    Le Parti socialiste se tient au côté des familles endeuillées, des militants antiracistes et des minorités qui subissent la relégation et la violence. Partout, les forces de l'ordre ont le devoir d'être irréprochables et, dans ce domaine, la France a vocation à donner l’exemple.

    La lutte contre le racisme n'est jamais un combat acquis. Il oblige toujours à s'ajuster face à de nouvelles menaces. Partout où il s'exprime, aux États-Unis, en France ou dans n'importe quel pays du monde, le racisme étouffe. Partout où le racisme se manifeste, la gauche est à sa place dans le combat.

  • France Inter - Jacques Toubon, défenseur des droits, réclame "la traçabilité des contrôles d'identité"

    Le défenseur des droits Jacques Toubon est l'invité de Léa Salamé pour la sortie du rapport annuel 2019.

  • Reporterre - « Les lobbies veulent façonner le monde d’après »

    À qui profite la crise sanitaire ? Mercredi 3 juin, les Amis de la Terre et l’Observatoire des multinationales ont publié un rapport édifiant intitulé Lobbying : l’épidémie cachée. Il montre comment, « alors que la situation sanitaire attirait toute l’attention, les industriels et leurs lobbies ont lancé une grande offensive auprès des pouvoirs publics ». Au nom du Covid-19, ils ont ainsi attaqué plusieurs normes environnementales. Malgré le déconfinement, cette bataille est loin d’être terminée : « Ils cherchent désormais à capter la manne publique mobilisée par le gouvernement pour la sortie de crise, et à orienter le contenu des plans de relance, explique Juliette Renaud. Les lobbies veulent façonner le “monde d’après” en fonction de leurs intérêts. » Nous l’avons interviewée.

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  • Reporterre - Pour un plan de sortie de crise écologique, « il faut doubler le nombre de paysans »

    Alors qu’une vingtaine d’associations et syndicats publient un « plan de sortie de crise », Reporterre s’est concentré sur les mesures de reconversion sociale et écologique de la production agricole proposées : alimentation, emploi, rémunération, installation, libre-échange…

    Mardi 26 mai, vingt organisations associatives et syndicales [1] ont publié un plan de sortie de crise. Dans ce document, elles défendent 34 mesures pour répondre aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés après la pandémie de Covid-19. Le plan vise à « faire la démonstration qu’il y a des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire, et que ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables, à condition que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement ».

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