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  • Marianne - Ambiguïté gouvernementale, liens d'intérêts au sommet de l'Etat : enquête sur la guerre secrète de la chloroquine

    Le Président a rencontré Didier Raoult ce 9 avril, rendant encore un peu plus ambiguë la position de l'Etat à l'égard de la chloroquine. Celle-ci a longtemps oscillé et est toujours déterminée par l'avis d'une commission du Haut Conseil de la Santé publique, dont les liens d’intérêts de son président avec des laboratoires interpellent. Enquête.

    "Une visite surprise et à l'abri des regards", nous dit La Provence. A "l'abri des regards", certes, mais une visite évoquée par tous les médias. Et lourde de sens aussi. Emmanuel Macron s'est rendu à Marseille ce jeudi 9 avril pour rencontrer le professeur Didier Raoult. Celui-ci lui aurait dévoilé une nouvelle étude validant ses intuitions et son protocole de soin. Cette entrevue intervient après des semaines d’atermoiement au sommet de l'Etat. C'est que la position du gouvernement sur la chloroquine, dont l’efficacité médicale n’est pas encore établie selon les méthodes ordinaires des essais cliniques, a fortement évolué avec le temps.

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  • Fondation Jean Jaurès - Immersion dans la France confinée : épisode 4, 15/04/2020 Jérôme Fourquet, Marie Gariazzo

    La Fondation a lancé depuis le début du confinement avec Le Point et l’Ifop un dispositif inédit pour suivre un groupe de trente Français – hommes et femmes, âgés de 20 à 75 ans, répartis sur l’ensemble du territoire national – dans leur vie quotidienne, les faire réagir à l’actualité et à l’évolution de la pandémie, et voir comment ils s’organisent dans les multiples aspects de leur vie. Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo livrent ici le quatrième épisode de ce journal de confinement.

    I - « Ce soleil magnifique, c’est une vraie torture »

    Ces derniers jours, les températures montent. Elles sont au-dessus des moyennes saisonnières, pour reprendre les termes consacrés, avec des valeurs dignes d’un mois de juillet. On pourrait voir là un nouveau signe inquiétant du dérèglement climatique mais cela ne fait pas débat. Ce n’est pas le sujet du moment. Dans la France confinée d’avril 2020, le soleil frappe en même temps qu’il accentue les inégalités. Il y a d’un côté tous les « chanceux », avec balcon, terrasse ou jardin, profitant pleinement de ces rayons printaniers qui mettent « du baume au cœur » et « apaisent les tensions ».

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  • OFCE - Quelle est l’ampleur du ralentissement industriel après 15 jours de confinement ? Une analyse à partir de la consommation d’électricité en France, 10 avril 2020 par Eric Heyer

    La publication de l’Indice de Production Industrielle (IPI) donnera une première indication de l’ampleur des conséquences de cette pandémie et des mesures sanitaires sur l’industrie française. Néanmoins, les premières informations portant sur le mois datent du début du confinement ; elles ne seront disponibles que le 10 mai. En attendant cette date, des données en temps réel peuvent être mobilisées afin de calibrer et d’anticiper le choc sur l’industrie.

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  • Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde

    « Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.

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  • OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible (suite), 7 avril 2020 par Eloi Laurent

    Comment savoir de quoi nous pouvons nous passer tout en continuant à bien vivre ? Pour éclairer cette question délicate l’analyse économique offre un critère central, celui de l’utile, qui renvoie lui-même à deux notions voisines : l’usage et l’utilité.

    Est utile, d’abord et fidèlement à l’étymologie, ce dont les personnes se servent effectivement pour satisfaire leurs besoins. Est donc inutile ce qui, du point de vue humain, ne sert à rien. Amazon a ainsi annoncé le 17 mars que ses entrepôts ne stockeraient désormais plus que des « biens essentiels » jusqu’au 5 avril et les définit de la manière suivante dans le contexte de la crise du Covid-19 : « articles ménagers, produits médicaux et autres denrées très demandées ». L’ambiguïté du critère de l’utile est tangible dans cette définition qui mêle ce qui tient de la première nécessité et ce qui relève du jeu de l’offre et de la demande. Tout en semblant adopter un comportement civique, Amazon s’inscrit également résolument dans une perspective commerciale.

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  • La Vie des idées - L’OMS dans le maelstrom du covid-19

     
    Entretien avec Auriane Guilbaud
     
    Au moment où la crise du coronavirus conduit à exacerber les concurrences interétatiques et à encourager le repli sur eux-mêmes des États-Nations, quel rôle peuvent jouer les Nations unies, à travers l’Organisation mondiale de la santé ?
     
    Auriane Guilbaud est Maîtresse de conférences en science politique à l’Institut d’Études Européennes de l’Université Paris 8 et chercheuse au Cresppa-LabToP (CNRS, UMR 7217). Ses recherches portent principalement sur la gouvernance mondiale de la santé, les organisations internationales et les négociations multilatérales. Elle a notamment publié Le retour des épidémies (La vie des idées/Puf, avec Philippe Sansonetti) et Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (Presses de Sciences po).
     
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  • OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible,  3 avril 2020, Éloi Laurent

    La crise du Covid-19 n’en est qu’à ses débuts, mais il paraît difficile d’imaginer qu’elle conduise à un « retour à la normale » sur le plan économique. De fait, confinement aidant, les réflexions se multiplient déjà sur le nouveau monde qui pourrait émerger de la conjonction inédite d’une pandémie globale, de la mise aux arrêts de la moitié de l’humanité et du tarissement brutal des flux mondiaux et de l’activité économique. Parmi ces réflexions, dont beaucoup ont été entamées bien avant cette crise, s’impose la nécessité de définir ce qui est vraiment essentiel au bien-être humain : de quoi avons-nous véritablement besoin ? De quoi pouvons-nous dans les faits nous passer ?

    Raisonnons d’abord par l’absurde comme nous invitait à le faire Saint-Simon en 1819. « Supposons que la France perde subitement les Français les plus essentiellement producteurs, ceux qui donnent les produits les plus importants, ceux qui dirigent les travaux les plus utiles à la nation, et qui la rendent productive dans les sciences, dans les arts et métiers, ils sont réellement la fleur de la société française : ils sont de tous les Français les plus utiles à leur pays, ceux qui lui procurent le plus de gloire, qui hâtent le plus sa civilisation ainsi que sa prospérité : la nation deviendrait un corps sans âme à l’instant où elle les perdrait… Il faudrait à la France au moins une génération entière pour réparer ce malheur… ». C’est sur le mode de la parabole, que Saint-Simon tentait ainsi d’expliquer le renversement hiérarchique que le nouveau monde de la révolution industrielle impliquait pour la prospérité du pays, qui pouvait désormais selon lui se passer des classes monarchiques, alors que « les sciences, les arts et métiers » lui étaient devenus essentiels.

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  • Gauvain Sers - En Quarantaine

    "En Quarantaine" dispo sur toutes les plateformes ici : https://GauvainSers.lnk.to/EnQuarantaine Les bénéfices de la chanson seront reversés à la Fondation Hôpitaux de France pour venir en aide aux soignants qui travaillent d'arrache-pied et veillent sur nous jour et nuit.

  • 300 Md€ pour sauver l'économie française : comment ça marche ?

    300 milliards d'euros pour sauver l'économie française, c'est le plan présenté par l'État et la Banque publique d'investissement. Mais comment ça marche, concrètement ?

  • Communication virale et confinement : la société nosocomiale [Ghislain Deslandes]

    Nous sommes aujourd’hui à l’âge viral. Il suffit de regarder autour de nous, confinés, cloîtrés, claquemurés, pour s’en persuader. Cette période de confinement est d’autant plus surprenante, insolite presque, que nous appartenons à une société qui au fond n’a jamais autant valorisé l’interaction, le rapport social, le face-à-face, l’intersubjectivité, le contact direct, ou l’interaction fût-elle digitale. [...]

  • France Culture - Boris Cyrulnik : "On est dans la résistance, pas encore dans la résilience"

    JOUR 24 | Neuropsychiatre, conférencier, et auteur, notamment de "La nuit, j'écrirai des soleils", il a étudié les processus de création littéraire à travers les épreuves de vie. Boris Cyrulnik s'inquiète d'une exacerbation des inégalités de résistance psychologique aggravées par les inégalités sociales et culturelles. Pour traverser le confinement, il prône l'entretien des liens avec les proches devenant des "tuteurs de résilience".

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