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  • Le rattrapage après-crise : les illusions perdues [Olivier Passet]

    La crise du COVID-19 nous fait-elle entrer irrémédiablement dans un processus de convalescence qui s’étirera plusieurs années ? La question se pose pour toutes les entreprises. Certes l’année 2020 est compromise en termes de chiffres d’affaires et de résultat. [...]

  • Switch - L’anti-virus intellectuel par Jean-Marie Durand

    Face à la pandémie du coronavirus, une contre-fièvre s’est propagée de manière virale dans le monde de la pensée, pour en faire le diagnostic, traiter ses symptômes et imaginer un remède possible. Depuis le début de la crise, des centaines de textes et d’interventions, issus de tous les champs intellectuels, sont sortis de tous côtés, comme le signe d’un moment décisif de nos sociétés mondialisées, en péril et en quête de nouveaux modèles d’existence.

    C’est à l’aune d’un événement qui sidère, écrase, agite ou terrifie les consciences – un procès inique, un scandale d’Etat, une révolution, un attentat… - que résonnent le plus souvent les voies des intellectuels. L’épidémie du coronavirus est venue cruellement confirmer cette loi d’airain de la vie intellectuelle. Généralement discrètes, silencieuses, ou confinées à l’intérieur de frontières délimitées par les mondes académiques et médiatiques, ces voies souffrent d’un manque d’attention et d’égards de la société dans son ensemble jusqu’à ce que, suite au surgissement de l’improbable dans nos vies, l’urgence de leurs échos s’impose à tous. Comme si nous avions besoin des intellectuels pour, sinon donner du sens à ce qui nous arrive, essayer de penser le présent qui bascule et d’esquisser les contours du monde à venir. Les blessures des sociétés convoquent toujours des pensées, à défaut de pansements.

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  • Ouest France - Coronavirus : Laurent Berger prône un "impôt exceptionnel" pour sortir de la crise

    "Il faut redistribuer les richesses", estime le secrétaire général de la CFDT. 

    Pour sortir de la crise provoquée par l'épidémie de coronavirus, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger suggère "plusieurs pistes pour dégager des marges de manœuvre" dans un entretien publié mardi 21 avril par Ouest-France. "Je pense, notamment, à la création d'un impôt exceptionnel sur des entreprises liées à des secteurs qui n'ont pas été impactés par la crise, voire qui ont réalisé des bénéfices", explique le syndicaliste.

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  • Crise des masques : comment la France a arrêté de se préparer aux épidémies

    « Au début de la crise, le ministère nous a dit qu’ils étaient prêts, qu’il y avait des stocks d’Etat. Mais on a vite réalisé que c’était faux », raconte Jean-Paul Hamon, président de la fédération des médecins de France. Face au manque de masques et à l’ampleur de la crise, le personnel soignant a parfois dû recourir au bricolage pour se protéger le visage. « On a été dépendants de dons de particuliers, d’entreprises. Et l’administration française a été complètement défaillante », insiste M. Hamon.

    Aujourd'hui, de nombreux Français sont même contraints de se fabriquer leurs propres masques en s'inspirant de tutos sur internet. Pourtant, l’Etat français était prêt à faire face à une crise de cette ampleur… en 2009. A l’époque, un milliard de masques de protections et plus de 700 millions de masques FPP2 étaient alors prévus dans les stocks de l’Etat. Mais alors, comment est-on passé d’un tel niveau de précaution à la pénurie qui nous frappe aujourd’hui ? Explications.

  • Les actualités du Covid du 10 au 16 avril

    La Vie des idées - Dossier : Les visages de la pandémie Sortie de confinement, ou la somme de tous les dangers Covid-19 : chronique d’une émergence annoncée, 2

    Expliquant les raisons du confinement par l’insuffisance de la seule distanciation sociale, Ph. Sansonetti pose les conditions nécessaires pour un futur déconfinement – qui ne mettra pas fin aux mesures de distanciation.

    La stratégie initiale « d’écrasement du pic » afin d’étaler la période de progression de l’épidémie de Covid-19 et préserver les systèmes de santé, a initialement reposé sur la mise en place d’une distanciation sociale. Fondée sur le respect des gestes barrières (distances, pas d’embrassade ni de serrage de main) et sur une hygiène stricte préconisant essentiellement le lavage fréquent des mains, elle s’est avérée insuffisante.
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    Le Figaro - Gaël Giraud: «Il est temps de relocaliser et de lancer une réindustrialisation verte de l’économie française»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - L’économiste et directeur de recherche au CNRS nous donne ses pistes pour sortir après le confinement de la plus grave crise économique depuis 1945. Il plaide pour un retour massif de l’Etat dans l’économie et l’annulation d’une partie de notre dette.

    Gaël Giraud est économiste. Ex-économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), professeur à l’Ecole nationale des Ponts Paris Tech, directeur de recherche au CNRS, il est également prêtre jésuite.
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    Le Vent se lève - L’audace de commencer : stratégie pour un autre monde

    « Le jour d’après ne sera pas comme le jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, dans son discours aux Français, le 16 mars dernier. On voudrait y croire. À condition qu’il ne soit pas le jour que nous préparent ceux qui ont démontré leur goût pour la morale des indifférents : il faut que tout change pour que rien ne change. À condition qu’il soit le véritable commencement d’un nouveau siècle, libéré de la force d’inertie vertigineuse provoquée par la soumission de l’avenir à la répétition du présent. À condition qu’il débute « dès maintenant » et que dans le vacarme du moment, nous parvenions à distinguer les paroles salutaires des lieux communs. Stratégie alors pour temps de détresse : 1. Se prémunir contre ceux qui prédisent, un peu trop vite, l’effondrement du capitalisme. 2. Comprendre ce qui nous arrive. 3. Agir pour faire naître l’autre monde.
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    OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible,  , Éloi Laurent

    La crise du Covid-19 n’en est qu’à ses débuts, mais il paraît difficile d’imaginer qu’elle conduise à un « retour à la normale » sur le plan économique. De fait, confinement aidant, les réflexions se multiplient déjà sur le nouveau monde qui pourrait émerger de la conjonction inédite d’une pandémie globale, de la mise aux arrêts de la moitié de l’humanité et du tarissement brutal des flux mondiaux et de l’activité économique. Parmi ces réflexions, dont beaucoup ont été entamées bien avant cette crise, s’impose la nécessité de définir ce qui est vraiment essentiel au bien-être humain : de quoi avons-nous véritablement besoin ? De quoi pouvons-nous dans les faits nous passer ?

    Raisonnons d’abord par l’absurde comme nous invitait à le faire Saint-Simon en 1819. « Supposons que la France perde subitement les Français les plus essentiellement producteurs, ceux qui donnent les produits les plus importants, ceux qui dirigent les travaux les plus utiles à la nation, et qui la rendent productive dans les sciences, dans les arts et métiers, ils sont réellement la fleur de la société française : ils sont de tous les Français les plus utiles à leur pays, ceux qui lui procurent le plus de gloire, qui hâtent le plus sa civilisation ainsi que sa prospérité : la nation deviendrait un corps sans âme à l’instant où elle les perdrait… Il faudrait à la France au moins une génération entière pour réparer ce malheur… ». C’est sur le mode de la parabole, que Saint-Simon tentait ainsi d’expliquer le renversement hiérarchique que le nouveau monde de la révolution industrielle impliquait pour la prospérité du pays, qui pouvait désormais selon lui se passer des classes monarchiques, alors que « les sciences, les arts et métiers » lui étaient devenus essentiels.
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    OFCE - L’essentiel, l’inutile et le nuisible (suite), par Eloi Laurent

    Comment savoir de quoi nous pouvons nous passer tout en continuant à bien vivre ? Pour éclairer cette question délicate l’analyse économique offre un critère central, celui de l’utile, qui renvoie lui-même à deux notions voisines : l’usage et l’utilité.

    Est utile, d’abord et fidèlement à l’étymologie, ce dont les personnes se servent effectivement pour satisfaire leurs besoins. Est donc inutile ce qui, du point de vue humain, ne sert à rien. Amazon a ainsi annoncé le 17 mars que ses entrepôts ne stockeraient désormais plus que des « biens essentiels » jusqu’au 5 avril et les définit de la manière suivante dans le contexte de la crise du Covid-19 : « articles ménagers, produits médicaux et autres denrées très demandées ». L’ambiguïté du critère de l’utile est tangible dans cette définition qui mêle ce qui tient de la première nécessité et ce qui relève du jeu de l’offre et de la demande. Tout en semblant adopter un comportement civique, Amazon s’inscrit également résolument dans une perspective commerciale.
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    Fondation Jean Jaurès - Immersion dans la France confinée : épisode 4, 15/04/2020 Jérôme Fourquet, Marie Gariazzo

    La Fondation a lancé depuis le début du confinement avec Le Point et l’Ifop un dispositif inédit pour suivre un groupe de trente Français – hommes et femmes, âgés de 20 à 75 ans, répartis sur l’ensemble du territoire national – dans leur vie quotidienne, les faire réagir à l’actualité et à l’évolution de la pandémie, et voir comment ils s’organisent dans les multiples aspects de leur vie. Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo livrent ici le quatrième épisode de ce journal de confinement.

    I - « Ce soleil magnifique, c’est une vraie torture »

    Ces derniers jours, les températures montent. Elles sont au-dessus des moyennes saisonnières, pour reprendre les termes consacrés, avec des valeurs dignes d’un mois de juillet. On pourrait voir là un nouveau signe inquiétant du dérèglement climatique mais cela ne fait pas débat. Ce n’est pas le sujet du moment. Dans la France confinée d’avril 2020, le soleil frappe en même temps qu’il accentue les inégalités. Il y a d’un côté tous les « chanceux », avec balcon, terrasse ou jardin, profitant pleinement de ces rayons printaniers qui mettent « du baume au cœur » et « apaisent les tensions ».
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    Marianne - Ambiguïté gouvernementale, liens d'intérêts au sommet de l'Etat : enquête sur la guerre secrète de la chloroquine

    Le Président a rencontré Didier Raoult ce 9 avril, rendant encore un peu plus ambiguë la position de l'Etat à l'égard de la chloroquine. Celle-ci a longtemps oscillé et est toujours déterminée par l'avis d'une commission du Haut Conseil de la Santé publique, dont les liens d’intérêts de son président avec des laboratoires interpellent. Enquête.

    "Une visite surprise et à l'abri des regards", nous dit La Provence. A "l'abri des regards", certes, mais une visite évoquée par tous les médias. Et lourde de sens aussi. Emmanuel Macron s'est rendu à Marseille ce jeudi 9 avril pour rencontrer le professeur Didier Raoult. Celui-ci lui aurait dévoilé une nouvelle étude validant ses intuitions et son protocole de soin. Cette entrevue intervient après des semaines d’atermoiement au sommet de l'Etat. C'est que la position du gouvernement sur la chloroquine, dont l’efficacité médicale n’est pas encore établie selon les méthodes ordinaires des essais cliniques, a fortement évolué avec le temps.
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    France Info - Les Français incités à travailler plus après le coronavirus : Olivier Faure dénonce le "cynisme du Medef"

    Le premier secrétaire du Parti socialiste était l'invité de franceinfo dimanche. Il réagit notamment aux propos du président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui dans un entretien à la presse estime qu'il faudra "travailler un peu plus (...) pour accompagner la reprise économique" du pays.

    Faudra-t-il travailler plus après le confinement ? "Il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire", a estimé Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, dans une interview publiée samedi dans Le Figaro.

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    Entretien avec Auriane Guilbaud
     
    Au moment où la crise du coronavirus conduit à exacerber les concurrences interétatiques et à encourager le repli sur eux-mêmes des États-Nations, quel rôle peuvent jouer les Nations unies, à travers l’Organisation mondiale de la santé ?
     
    Auriane Guilbaud est Maîtresse de conférences en science politique à l’Institut d’Études Européennes de l’Université Paris 8 et chercheuse au Cresppa-LabToP (CNRS, UMR 7217). Ses recherches portent principalement sur la gouvernance mondiale de la santé, les organisations internationales et les négociations multilatérales. Elle a notamment publié Le retour des épidémies (La vie des idées/Puf, avec Philippe Sansonetti) et Business Partners. Firmes privées et gouvernance mondiale de la santé (Presses de Sciences po).
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    Si la crise actuelle est avant tout une crise sanitaire, les décisions politiques prises par le gouvernement français, nécessaires et légitimes pour limiter la hausse du taux de mortalité, vont engendrer une crise économique sans précédent. L’impact du confinement a fait l’objet d’un premier chiffrage par différents organismes (INSEE, OFCE, OCDE), chiffrages qui seront actualisés au fur et à mesure de la publication de nouvelles statistiques, notamment de l’INSEE.

    La publication de l’Indice de Production Industrielle (IPI) donnera une première indication de l’ampleur des conséquences de cette pandémie et des mesures sanitaires sur l’industrie française. Néanmoins, les premières informations portant sur le mois datent du début du confinement ; elles ne seront disponibles que le 10 mai. En attendant cette date, des données en temps réel peuvent être mobilisées afin de calibrer et d’anticiper le choc sur l’industrie.
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    Télérama - Journal d’une confinée, par Cynthia Fleury : “Se saisir du principe de réalité, là se joue la résilience possible”

    Cynthia Fleury, professeure titulaire de la chaire Humanités et santé au Conservatoire national des arts et métiers, tient pour nous son journal du confinement. Jour 23. La philosophe passe en revue les outils et ressources dont dispose la société civile pour ne pas abandonner l’après-crise aux seuls technocrates.

    7-4-20. L’après inspire, ce qui n’est pas étonnant. Nous (la société civile) sommes relativement bons sur la vision, le pourquoi, la dynamique utopique. Le siècle actuel, avec l’intelligence collective, va devoir prouver que le « comment » est également possible, que nous sommes bons également là, et que nous n’avons pas toujours besoin de confier la partie « mécano » aux seuls technocrates.
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    Usbek et Rica - 7 signes de transformation du monde pendant le Covid-19

    Kevin Pujol, auteur pour la newsletter Planet, régulièrement relayée sur Usbek & Rica, revient sur les sept signes de transformations du mois écoulé, tous en lien avec la crise du Covid-19.

    1/ La bataille contre le coronavirus se transforme en lutte de pouvoir géopolitique

    Alors que les États-Unis se retrouvent en première ligne en devenant le nouveau foyer mondial de la pandémie, la Chine a laissé passer l'orage et est en train de récupérer le leadership mondial.

    Elle multiplie l'envoi d'équipements et de staffs médicaux dans les régions les plus touchées (en Italie, en Espagne, etc.) et mène une campagne de relations publiques pour soigner son image. Le bloc européen, lui, se divise et semble incapable d'organiser une réponse collective.
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    France Culture - Boris Cyrulnik : "On est dans la résistance, pas encore dans la résilience"

    JOUR 24 | Neuropsychiatre, conférencier, et auteur, notamment de "La nuit, j'écrirai des soleils", il a étudié les processus de création littéraire à travers les épreuves de vie. Boris Cyrulnik s'inquiète d'une exacerbation des inégalités de résistance psychologique aggravées par les inégalités sociales et culturelles. Pour traverser le confinement, il prône l'entretien des liens avec les proches devenant des "tuteurs de résilience".

  • "La question de la solidarité est fondamentale" - Entretien confiné avec Valérie Masson-Delmotte

    Camille Crosnier s'entretient à distance avec des personnalités scientifiques pour nourrir notre réflexion et construire le fameux "monde d'après". Aujourd'hui, la paléoclimatologue et co-présidente du GIEC Valérie Masson-Delmotte, confinée en famille dans l'Essonne.

  • The Conversation - Le revenu universel inconditionnel plébiscité en Europe 

    Ainsi que les implications de la pandémie de coronavirus deviennent évidentes, de nouveaux appels ont été lancés en faveur d’un revenu de base universel : par des politiciens de droite comme de gauche, des academiques, le pape et même le comité de rédaction du Financial Times. Cette politique garantirait aux individus des paiements réguliers de la part de l’État, quelle que soit leur activité économique.

    Nous avons récemment analysé la faisabilité de la mise en place d’un tel revenu dans les pays de l’Union européenne. Nos conclusions montrent que, bien que des mesures importantes aient été prises, pour que ces politiques soient mises en œuvre avec succès, des changements seraient nécessaires en termes de soutien public, d’alignement institutionnel, de preuve des effets et de clarté de l’objectif politique. La pandémie de Covid-19 pourrait-elle déclencher un tel changement ?

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  •  France Info - "Internet peut redevenir un bien commun si nous nous emparons des outils alternatifs aux Gafam" : entretien avec Maxime Guedj, co-auteur de "Déclic"

    Les Gafam, ces géants d'internet, n'ont jamais eu autant de pouvoir. Comment résister à leur emprise ? Une profusion d'outils alternatifs et de solutions respectueuses existent. Le confinement est le bon moment pour les découvrir.

    Le pouvoir des géants américains Amazon, Facebook, Google, Instagram ou Netflix ne cesse de s'étendre sur nos vies et nos démocraties. Non contents de nous rendre accros et d'exploiter nos données privées en permanence, les Gafam contribuent à la disparition de pans entiers de l'économie.

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  • Activités de services aux entreprises : ceux qui plongent, ceux qui résistent [A.Mirlicourtois]

    Voici un indicateur, simple, pour prendre la pleine mesure de la profondeur de l’impact du Covid-19 sur les secteurs : le rapport entre le nombre de salariés au chômage partiel et le nombre total de salariés. [...]