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  • Fondation Jean Jaurès - "Disputes" : les débats de juin

    Trois essais et des coups de coeur font l'objet de ce nouvel opus de l'émission "Disputes". Une heure de débats en ligne, dédiée à l’actualité éditoriale des idées, et imaginée par la Fondation Jean-Jaurès, l’université Paris Diderot, Slate.fr et le Panorama des idées.

    Pour ce second numéro, les « disputeurs » évoquent :
    - Migrants et réfugiés de Claire Rodier (La Découverte)
    - La politique de l'inimitié d'Achile Mbembe (La Découverte)
    - Le dernier qui s'en va éteint la lumière de Paul Jorion (Fayard)

  • Fondation Jean Jaurès - Disputes : l'émission de l'actualité des essais

    La Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec l’université Paris Diderot, Slate.fr et le Panorama des idées, lance en ligne une nouvelle émission, "Disputes", dédiée à l’actualité éditoriale des idées. Un débat en profondeur sur trois essais et des coups de coeur.

  • Observatoire des inégalités - De moins en moins de jeunes sans diplôme

    15 juillet 2016 - 9,3 % des 18-24 ans ont quitté l’école avec, au maximum, le brevet. Ils étaient 41 % en 1978. Article extrait du Centre d’observation de la société.


    En 1978, 41 % des jeunes de 18 à 24 ans avaient quitté le système scolaire avec au mieux le brevet de fin de troisième et ne suivaient aucune formation. Ils sont qualifiés par le ministère de l’Éducation nationale de « sortants précoces » (voir la définition en encadré). Depuis, la proportion a été divisée par quatre et s’établit à 9,3 % en 2015 selon les données publiées par Eurostat. Cela représente environ 80 000 jeunes par an.
    Si l’on observe les évolution de longue période, l’élévation du niveau de qualification de la population et la diminution de la part des peu diplômés sont nettes. La description souvent faite d’un système scolaire produisant de l’échec en masse est trompeuse. Parmi les 9,3 % de sortants précoces, une partie a continué au lycée sans obtenir le bac. La population d’illettrés parmi les jeunes est inférieure à 5 %

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  • L'Observatoire des inégalités - Les dix quartiers prioritaires les plus pauvres de France

    19 juillet 2016 - Les quartiers les plus en difficulté affichent des taux de pauvreté supérieurs à 70 %. Près de deux fois plus que dans l’ensemble des quartiers prioritaires de la ville et cinq fois plus que la moyenne nationale. Notre classement des dix quartiers prioritaires les plus pauvres de France.


    Avec un taux de pauvreté de 87 % [1], le quartier « Résidence Sociale Nicéa » à Nice est le plus pauvre des quartiers prioritaires de France, suivi du quartier « Jeanne D’Arc – Clisson » dans le 13e arrondissement de Paris avec un taux de 74,8 % et « Pous Du Plan », situé à Carpentras dans le Vaucluse, avec un taux de 72,1 %, selon les données 2012 de l’Insee. Ces taux de pauvreté sont sans commune mesure avec la moyenne des quartiers les plus en difficulté [2] (42 %), dont le niveau est déjà considérable.

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  • Slate - Pour survivre, la gauche devrait-elle abandonner le progrès?

    La gauche reste accrochée au progrès. Mais le progrès qu’elle plébiscite est celui de la technologie et des machines, le tout au service des élites. C’est en tout cas ce que tentent de prouver les deux livres à contre-courant «Le Progrès sans le peuple» et «Le Progrès m’a tuer».

    Le philosophe Régis Debray se plaît souvent à rappeler un dialogue entre deux artistes du XIXe siècle, Honoré Daumier et Jean-Auguste-Dominique Ingres: alors que le premier lance doctement qu’«il faut être de son temps», le second répond: «Mais si l’époque a tort?» Cette conversation illustre très bien la complexité du débat sur le progrès. «Il faut être absolument moderne», écrivait Arthur Rimbaud dans Une saison en enfer. Mais qu’est-ce garantit que la modernité est nécessairement bonne? La gauche est aujourd’hui face à ce dilemme.

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  • La Règle du Jeu - Terrorisme islamiste : rester unis et lucides - Séminaire RDJ Janvier 2015

    Terrorisme islamiste : rester unis et lucides
    Séminaire RDJ du 18 janvier 2015
    Débat animé par Alexis Lacroix
    Avec : Waleed Al-Husseini, Bernard Schalscha, Meïr Waintrater, Michaël Bar-Zvi, Isabelle Kersimon

  • Le Figaro - Laurent Bouvet : l'islamisme, la gauche et le complexe colonial

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans un entretien fleuve, Laurent Bouvet décrypte les origines et les rouages de l'islamo-gauchisme. A la recherche d'un nouveau prolétariat, cette gauche aveuglée voit dans les islamistes des damnés de la terre à défendre.
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    Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.


    FIGAROVOX. - Comment expliquez-vous la difficulté d'une partie des intellectuels de gauche à penser l'islamisme voire simplement à prononcer son nom? La communauté musulmane est-elle devenue le nouveau prolétariat d'une certaine gauche?

    Il y a sans doute plusieurs explications possibles à ce qui est chez certains intellectuels, journalistes, chercheurs… de l'aveuglement, plus ou moins volontaire, et chez d'autres, peu nombreux en fait, un choix déterminé, politique voire idéologique. Je privilégierai ici comme explication structurelle ce que l'on pourrait nommer le complexe colonial.

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  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE
     
    Promenade des anglais, Nice, Marc Chagallpierre-emmanuel guigo,rocard,macron,valls,hollande,cambadelis,benoit hamon,christian paul,laurent baumel,ps,parti socialiste,politique,actualite
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    C’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...
     
    La France gangrenée par l’islamisme, Par André GERIN, Député-maire honoraire de Vénissieux,Septembre 2015
     
    En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.

    ANALYSES

    David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…

    Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.
     
     
    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Télérama - Yves Sintomer : “La démocratie devient un spectacle, pendant que l'essentiel se déroule en coulisses”

    Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.

    FRONDEURS

     
    Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.

    Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?

    Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.

     
    Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

    L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.

    Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?

    Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.

    Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?

    Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.

    Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.

    BUDGET

     
    Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.
     
    FRANCE
     
     
    Les dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au ­premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.
     
    BAP
     
     
    INTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".
     
    PS
     
    11 juillet 2016

    Ce week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.

    MACRON

    Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
    Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».

    M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.

    Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".

    Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017

    Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».

    Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.

    La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !

    A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.

    ROCARD
     
    Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Bordeaux

    Dans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».

    Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.

    Libé - Rocard l’intellectuel, Par Pierre-Emmanuel Guigo, enseignant à Sciences-Po Paris, responsable de l'Association Michel-Rocard et auteur d’une thèse sur la communication de Michel Rocard

    Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui

    L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste

    LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".

  • Terra Nova - Brexit : les opportunités d'une Europe sans Royaume-Uni

    Après le référendum de 24 juin 2016 où les Britanniques se sont prononcés pour une sortie de l'Union Européenne, Pénélope Debreu analyse les défis qui, après ce vote, émergent pour le Royaume-Uni et l'Union Européenne.

    Synthèse

    Le référendum britannique est un choc : comment ce pays a-t-il pu voter contre ses intérêts ? Au-delà de la stupeur et de l'incompréhension, il nous faut identifier les défis qui, après le vote, émergent pour le Royaume-Uni et l’Union européenne.

    Le premier enjeu est la crise profonde, sociale, politique et constitutionnelle, que traverse le Royaume-Uni, comme bon nombre de pays européens. Comme d'autres avant lui, ce vote exprime un choix du repli et de la fermeture. Partout en Europe, la crainte de l'ouverture est à l’œuvre, y compris en France. S’il est une leçon à retenir de ce vote britannique, c’est que l'Union européenne devient la victime expiatoire de cette profonde crise du politique. Or adhérer à l’idée européenne, c’est plus que jamais partager les valeurs d’une société ouverte et universaliste, respectueuse des histoires et identités différentes.

    Le deuxième enjeu est l'avenir de la relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Ici, il s'agira d'une négociation entre des intérêts britanniques et européens plus ou moins convergents. Mais une chose est sûre : les options pour le Royaume-Uni sont très limitées. Quel que soit le modèle choisi, le retour à une certaine souveraineté est incompatible avec des concessions européennes. Inversement, toute tentative de préserver certains éléments de l’acquis passera par un renoncement douloureux aux mensonges colportés pendant la campagne du référendum.

    Le troisième enjeu est celui de l'avenir de l'Union européenne à 27. A l’approche du soixantième anniversaire du Traité de Rome en mars 2017, l’heure est venue, enfin et même dans des circonstances dramatiques, de porter le regard sur les soixante prochaines années. S'atteler aux défis du XXIème siècle, c'est donner à l'Union européenne le projet de réguler la mondialisation car seul le poids d’une Europe unie et renforcée dans ses moyens d’action peut réussir à en faire changer le cours.

    Pour cela, l’Union Européenne doit répondre à quatre crises : la crise de gouvernance économique européenne et l'absence de contrôle du capitalisme financier mondial ; la crise des ressources naturelles et l’urgence de la transition énergétique ; la crise de la protection et de la gestion des frontières, qui met en exergue l’absence de politique migratoire commune ; et enfin, les menaces pour la sécurité intérieure, comme la menace terroriste mondiale, contre lesquelles les moyens nationaux sont structurellement insuffisants.

    Si ce débat stratégique n'est pas mené au plus vite, ou s'il échoue, alors devront être envisagées de nouvelles formes d'intégration différenciée. Pour sauver l’essentiel, l’Europe aurait alors à réduire son périmètre, au moins temporairement, ceux qui le souhaitent participant à des coopérations renforcées pour gérer ensemble leur énergie, leurs frontières et donc l’immigration, et leur sécurité intérieure.

    C’est à ces arbitrages existentiels que doivent désormais procéder les dirigeants européens. Et c’est à y prendre part activement, courageusement, que devra s’atteler le prochain président de la République française. C'est donc de candidats profondément ambitieux et réformateurs pour la France et pour l'Europe dont la campagne présidentielle de 2017 aura besoin. Se présenter au suffrage des électeurs en laissant croire que les enjeux d'avenir pour la France et l’Europe sont différents relèverait de la même supercherie dramatique que celle qui a mené au Brexit.

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  • Polémique attentat de Nice : Benoit Hamon (PS) demande que l'on "reprenne de la hauteur"


    Polémique attentat de Nice : Benoit Hamon (PS... par FranceInfo