Progressistes pour le climat - Quelques mots... by fondationjeanjaures
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Libé, Alain Duhamel - La droitisation de la société française
Tout concorde : les résultats électoraux, les sondages, les manifestations, les phénomènes littéraires. 2014 aura été l’année de la droitisation de la société française. Dans les urnes, la gauche s’effondre, la droite résiste, l’extrême droite pavoise. Elections municipales, européennes, législatives partielles, le scénario se déroule implacablement. Jean-Luc Mélenchon stagne, les Verts tiennent, le PS plonge, le centre réapparaît doucement, le FN réussit une percée mémorable et l’UMP tire les marrons du feu. Dans la rue, même phénomène. La CGT s’étiole et ne rassemble que de maigres cortèges, alors que les marcheurs de la Manif pour tous se comptent par centaine de milliers. En librairie, Eric Zemmour règne, explose et culmine.
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Libé - Affaires : François Kalfon surcharge la barque sarkozyste
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Numérique et libre-échange - Fondation Jean-Jaurès
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Observatoire des inégalités - Noël au goût amer pour les catégories populaires
22 décembre 2014 - Noël sera l’occasion d’un immense déballage. Les plus aisés ne connaissent pas la crise, alors qu’une partie de la population décroche. Un contraste de plus en plus saisissant. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait d’Alterecoplus
Y aura-t-il de la neige à Noël ? Les fêtes seront l’occasion d’un immense déballage. Téléphones et tablettes seront des invités de marque. Dès novembre les catalogues de jouet ouvrent le bal. Début décembre, les rues s’illuminent, les « marchés » de Noël s’installent et la chasse aux cadeaux commence. Comment une telle frénésie de consommation est-elle possible, dans un pays frappé de plein fouet par une crise d’une ampleur inégalée, où le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de deux millions depuis 2008 selon Pôle Emploi ?
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Paul Alliès - Jours tranquilles à Solférino: l'édifiante histoire d'un non-débat sur les institutions
Jean-Christophe Cambadélis vient de boucler la feuille de route tracée lors de son arrivée à la tête du PS, en avril dernier: affirmer une direction "virile" capable de protéger l'appareil d'un parti entré dans une des plus graves crises de son histoire. Le Conseil national du 13 décembre a adopté un rapport définissant un "parti 2.0, ouvert à tous les Français et qui sait les associer et les solliciter pleinement dans son fonctionnement" .
La réalité est aux antipodes de ces généreuses perspectives. Malgré les annonces vibrionnantes, l'appareil n'en finit pas de se fermer comme une huitre avant un soir de réveillon. En témoigne très concrètement l'édifiante histoire du débat sur " la réforme des institutions ". On la résume ici telle que vécue en temps réel.
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Les économistes atterrés - Plan Juncker, Loi Macron : dangereux socialement, inefficaces économiquement Rédigé par David Cayla
Tout en espérant que la reprise viendra en 2015, la France et l'Union européenne se sont engagées dans des projets économiques hasardeux... en refusant de tirer les leçons des politiques menées depuis 2010.
Il a suffi que l’INSEE[1] publie une note de conjoncture un peu moins pessimiste que d’habitude pour que la presse, la communauté des éditorialistes et, bien sûr, le gouvernement se félicitent par avance d’une croissance enfin retrouvée. Rien d’extraordinaire, pourtant, dans ces chiffres. L’INSEE prévoit pour la France une croissance de 0,3% aux deux premiers trimestres de l’année 2015. À comparer avec les 0,2% qui étaient prévus l’année dernière à la même époque pour les deux mêmes trimestres de 2014. En fait de croissance, celle-ci a été nulle au premier trimestre 2014 et négative (-0,1%) au deuxième. Comme on le sait, la prévision est un exercice délicat, surtout quand elle concerne l’avenir.
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Libé, Blog l'économie - De la «supériorité» des économistes dans le débat public Par Guillaume Allègre
Vous avez des raisons de ne pas aimer les économistes. C’est ce que nous expliquent Marion Fourcade, Etienne Ollion et Yann Algan dans une excellente étude, The Superiority of Economists, dont les conclusions principales sont reprises dans un billet : « Vous n’aimez pas les économistes ? Vous n’êtes pas les seuls ! ». Les auteurs de l’étude font un portrait peu flatteur des économistes : arrogants, isolés des autres sciences sociales, confortés par leur position dominante dans leur impérialisme économique. L’étude montre aussi que le champ disciplinaire est très hiérarchisé et que le contrôle interne est très fort, ce qui se répercute sur les publications et sur le recrutement des économistes par les départements les plus prestigieux.
Ceci ne serait pas très grave si les économistes n’avaient pas vocation à faire des recommandations de politique publique. D’ailleurs la « supériorité » de l’économie s’appuie en grande partie sur le fait que la discipline a développé des outils permettant l’évaluation quantitative des politiques publiques. L’économie est ainsi, en partie, une science de gouvernement, tandis que les autres sciences sociales ont adopté des postures plus critiques. La conséquence de la hiérarchisation du champ, du contrôle interne et du peu d’appétence pour les postures critiques, est que le débat est désormais pratiquement interdit dans le monde académique en économie (une autre raison pour ne pas aimer les économistes ?).
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Rapport iAGS : "Une Europe divisée et à bout de souffle"
Le rapport indépendant annuel de croissance 2015 - ou iAGS - de l'OFCE, de l'IMK (Dusseldörf)) et de l'ECLM (Copenhague), articule prévisions macroéconomiques et recommandations de politique économique. Présentation par Xavier Ragot, Xavier Timbeau et Jérôme Creel.
Rapport iAGS : "Une Europe divisée et à bout de souffle" from Sciences Po on Vimeo.
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Joffrin sur la croissance : «Quand ça marche, on dit que Hollande n’y est pour rien»
Joffrin sur la croissance : «Quand ça ne marche... by liberation -
Stéphane Le Foll : "Le budget pour l'agriculture biologique est passé de 100 à 160 millions" France Inter