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Terra Nova - "Le temps des remords" par Thierry Pech
"Le temps des remords" par Thierry Pech Revue des idées Le 31/03/2014
Après la déconvenue électorale du Parti socialiste se développe à nouveau à gauche le sentiment d'avoir perdu les classes populaires. La difficulté réside en ce que celles-ci ne recouvrent aujourd'hui pas uniquement les ouvriers mais aussi les immigrés, les jeunes précarisés ou encore les mères isolées. Leurs attentes ne correspondent pas toujours et une seule politique ne suffit donc pas à toucher l'ensemble de ces catégories. Individuellement et collectivement, ils souffrent de ne pouvoir s'inscrire dans un grand récit commun et c'est là d'abord que réside l'échec du gouvernement.
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Déclaration du Gouvernement, portant sur le projet de programme de stabilité pour 2014-2017 - En séance par Public Sénat
Déclaration du Gouvernement, portant sur le... par publicsenat -
Valérie Rabault : «Effectivement, il y a un message très fort…» par RFI
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Pierre Moscovici : "L'enjeu, c'est que la France se redresse" par rtl.fr
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Pierre-Alain Muet, député du Rhône : Pourquoi j'ai décidé de m'abstenir sur le programme de stabilité
J'ai écouté le Premier ministre et reconnais qu'il y a des avancées - modestes - sur le pouvoir d'achat des petites retraites et le maintien du plan de lutte contre la pauvreté. Mais l'économiste que je suis reste en désaccord avec la nouvelle orientation de politique économique que traduit ce programme de stabilité.
Ce désaccord ne porte pas sur la nécessaire réduction des déficits ; j'y souscris ! Mais est-il raisonnable de programmer 41 milliards d'allégements fiscaux sur les entreprises quand nous devons donner priorité à la réduction des déficits ? On peut demander des efforts importants à nos concitoyens quand il s'agit de réduire le déficit et d'arrêter l'hémorragie de la dette. Mais quand ces efforts servent à financer une autre forme de dépense - fiscale cette fois - cela me parait plus discutable. Car les 50 milliards de réduction des dépenses publiques vont servir en grande partie à financer les nouveaux allégements.
Pour les entreprises très fortement impliquées dans l'échange international, un allégement de fiscalité peut conduire assez rapidement à une hausse de l'emploi et de l'investissement, en raison des gains de compétitivité qui en résultent. Mais moins du tiers des allégements concernent les entreprises industrielles. Quant à la grande majorité des autres, elles n'augmenteront l'investissement et l'emploi que si les perspectives de demande s'améliorent. Au moment où l'économie sort péniblement de 3 ans de récession due à l'effondrement de la demande, l'effet dépressif rapide des réductions de dépenses risque de peser sur la reprise.
Mais c'est surtout un tout autre univers politique que dessine ce programme de stabilité. Le chiffrage des 60 propositions de François Hollande sur lequel nous avons été élus représentait « 20 milliards d'euros à l'horizon 2017 ». Certes, il manquait dans le programme présidentiel des mesures sur la compétitivité et elles sont nécessaires, mais est-il raisonnable qu'elles soient presque deux fois supérieures au coût des 60 engagements du Président, au point de bouleverser complètement l'équilibre de notre programme et de devenir l'alpha et l'oméga de la politique économique du gouvernement ? Je ne le pense pas.
Mon abstention n'est pas un vote de défiance à l'égard du Premier ministre ; j'ai voté la confiance sans hésiter et si pour la première fois je n'apporte pas mon suffrage au gouvernement issu de la majorité à laquelle j'appartiens, c'est dans l'espoir de continuer à l'infléchir pour mieux répondre à ce qui reste notre engagement à tous : le redressement dans la justice.
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Le Foll : la majorité "n'est pas menacée"
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Le zapping des questions au gouvernement par Groupe SRC
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Observatoire des inégalités : Les discriminations se portent bien en France
15 avril 2014 - Les discriminations liées à l’origine, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’état de santé ou au handicap restent marquées. Preuve que les politiques engagées depuis le début des années 2000 ne sont pas suffisantes. Il est plus que temps d’agir, relèvent six chercheurs spécialistes des inégalités. Extrait de Mediapart.
Malgré les campagnes d’information, les formations et le renforcement de l’arsenal judiciaire contre les discriminations, le sexe, l’origine, l’orientation sexuelle ou l’état de santé affectent significativement les chances d’obtenir un emploi, un bon salaire ou un logement. Près de 15 ans après le lancement d’une politique de lutte contre les discriminations, un numéro spécial de la revue de l’Insee "Economie et Statistique, Inégalités et discriminations : questions de mesure" [1] vient une nouvelle fois confirmer la persistance des discriminations. Hasard de calendrier, cette parution programmée de longue date intervient dans le contexte d’une résurgence des partis d’extrême droite lors des élections municipales.
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Manuel Valls : "Le plan d'économies est juste et bien calibré" par France Inter
Manuel Valls : "Le plan d'économies est juste... par franceinter -
Interactiv' : Manuel Valls