Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Monde - Est-ce une bonne chose de rendre les transports gratuits ? (nov 2017)

    Chateauroux, Niort, Aubagne et aujourdhui Dunkerque. Depuis les années 70, une vingtaine de villes ont décidé de rendre leurs transports publics gratuits. L’objectif : les rendre plus attractifs. Mais alors, pourquoi ne pas généraliser la mesure ? A première vue, elle parait séduisante. Avec la gratuité, les voyageurs prennent davantage les transports en commun et la ville économise sur la fabrication des tickets ou le salaire des contrôleurs. Pourtant, si toutes les villes ne passent pas au gratuit, c’est qu’il y a aussi des inconvénients. D’abord, les transports gratuits ne soient pas si gratuits que ça. Sans billetterie, les villes doivent trouver de l’argent pour entretenir leur réseau. Pour ça, elles comptent sur une taxe demandée aux entreprises, « le versement transport ». Mais comme cette taxe a un plafond, il faut parfois augmenter les impôts locaux, comme la taxe d’habitation ou la taxe foncière, pour compenser le manque à gagner de la gratuité. Autre inconvénient : rendre les transports gratuits ne diminuent pas forcément le nombre de voitures sur les routes. Ce sont en effet souvent les habitués qui prennent encore plus les transports en commun. Les automobilistes eux continuent d’utiliser leur voiture. Finalement, pour rendre les transports gratuits attractifs, il faudrait donner moins envie d’utiliser la voiture. Comment ? En mettant en place des péages urbains, en augmentant le stationnement payant ou en valorisant le covoiturage.

  • Aéroports de Paris : un enjeu de souveraineté démocratique

     Ad astra per aspera. Au lendemain de la validation par le Conseil constitutionnel de la proposition de loi prévoyant l’organisation d’un référendum d’initiative partagée (RIP), la route est encore longue et incertaine pour les opposants à la privatisation des Aéroports de Paris : pour qu’une consultation référendaire se tienne, il faudra remplir la seconde condition ultra-contraignante prévue par la révision constitutionnelle de juillet 2008, après avoir validé la première (réunir 1/5 des parlementaires autour d’une proposition de loi) : rassembler les signatures d’un dixième du corps électoral, soit un peu plus de 4,7 millions d’électeurs, dans un délai de neuf mois. Si le projet va à son terme et qu’un référendum fait échec à la privatisation, les pétitionnaires n’auront peut-être pas gagné le ciel, mais ils auront remporté un pari qu’on disait impossible tant la procédure est complexe. Mieux : ils auront engagé la Nation dans une aventure démocratique inédite.

    Le sujet mérite-t-il un référendum ? Ce sont les citoyens qui le diront bientôt mais, référendum ou pas, privatiser une infrastructure publique de cette importance n’est certainement pas une question secondaire ni seulement technique.

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • France Inter - Le PS a le RIP fier sur ADP, honteux sur l'ISF

    Au PS, on était à deux doigts jeudi de sabrer le champagne après la validation de la première étape du référendum d'initiative partagée sur la privatisation d'ADP par le Conseil Constitutionnel. Mais étrangement plus question de cet autre RIP lancé par le PS sur l'ISF. Il ne manque pourtant que 24 signatures...

    Regain de fierté au PS, le sentiment d'être à nouveau au centre du jeu politique avec la validation par le Conseil Constitutionnel de la première étape du référendum d'initiative partagée sur la privatisation d'Aéroports de Paris.

    Lire la suite
    ________________
    ________________