Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Nouveau Magazine Littéraire - Viktor Orban, les raisons d'un succès

    Le Fidesz — formation d’extrême droite menée par le premier ministre Viktor Orban — a largement remporté les élections législatives en Hongrie, le 8 avril dernier. Comment expliquer un tel triomphe ? Analyse de Pierre Verluise, docteur en géopolitique à l’Université de Paris IV – Sorbonne.

    Dès 2011, il était possible de se demander si une « démocrature » se mettait en place en Hongrie, un an après la victoire du Fidesz aux législatives d’avril 2010. Dès 2012, les tensions entre l’Union européenne et le Premier ministre hongrois étaient manifestes. Quelques estocades sur des points techniques plus que politiques n’ont pas suffit à le ramener sur le chemin de l’Etat de droit. En s’écartant inéluctablement des valeurs de l’Union européenne telles qu’elles sont définies dans l’article 2 du traité sur l’UE, Viktor Orban a brillamment remporté – pour la troisième fois consécutive – les élections législatives du 8 avril 2018. Auréolé d’un taux de participation élevé, il fait un bras d’honneur à tous les promoteurs des valeurs de l’UE. Sauf imprévu, il pourrait être à la tête du gouvernement jusqu’en 2022. 

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Un peu d'histoire - Les femmes dans la vie civique en 1944 (INA)

    En partie grâce à leur engagement dans la Résistance pendant l'Occupation, les Françaises ont obtenu le droit de vote et d'éligibilité le 21 avril 1944. Après la Libération, les femmes occupent leur place dans les troupes alliées, ont accès aux magistratures électives, et font leur entrée dans la sphère politique. Ainsi quatre femmes jurés siègent à la Cour de justice de Paris, des femmes sont devenues maire, et l'Union des femmes françaises, issue des Comités féminins de la Résistance, tient son premier grand meeting.

  • Fondation Jean Jaurès - Réforme institutionnelle : débat ou postures ? Émeric Bréhier

    Émeric Bréhier revient sur les annonces récentes faites par le Premier ministre concernant la future réforme constitutionelle. Pour lui, si l’on peut émettre une critique à ce stade, c’est la faiblesse des propositions quant à l’organisation du travail parlementaire. 

    Le gouvernement a donc abattu – en partie ? – ses cartes. Il n’y eut en réalité guère de surprises à l’écoute de l’intervention du Premier ministre Édouard Philippe. Il n’y en eut guère plus à la lecture du projet transmis au Conseil d’État. On retrouve les termes usités par le président de la République à maintes et maintes reprises afin de caractériser la démarche institutionnelle qui est la sienne : modernisation, efficacité, meilleure représentation. Nulle surprise non plus quant aux trois textes qui seront prochainement présentés : le premier d’ordre constitutionnel, le deuxième organique et le troisième ordinaire.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Réaction d’Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, suite à l’examen du projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie »

    Le titre du projet de loi « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile le effectif et une intégration réussie » présentait l’ambition d’un équilibre qu’il n’a jamais eu, ni trouvé dans le débat parlementaire.

    Pour la première fois, sur un projet de loi ayant pour objet l’immigration, un gouvernement obtient sur certains articles la neutralité ou le soutien de l’extrême droite.

    Le projet revient ainsi sur les conditions d’accès au droit d’asile, le droit au juge, le respect des droits de la défense. Il contrevient aux droits de l’enfant en doublant la durée de leur présence dans les centres de rétention administrative (CRA) dont ils devraient être exclus.

    Contraires aux convictions de très nombreux parlementaires, y compris dans les rangs de la majorité, le Gouvernement a eu pour unique obsession le verrouillage de sa propre majorité. Maniant la carotte et le bâton, l’exécutif a fini par céder sur le délit de solidarité pour mieux menacer d’exclusion ceux qui s’opposeraient au texte.

    Ce texte, loin de répondre aux situations humaines des réfugiés, ne répond pas d’avantage à l’exigence de régulation du système d’asile. Il se limite à donner des gages à une opinion publique inquiète parce que livrée aux préjugés et sans repères.

    C’est en réalité la politique européenne de l’asile qui est à revoir. Ce sont aujourd’hui les accords de Dublin et du Touquet  qu’il faut remettre à plat pour leur substituer un véritable droit d’asile européen qui oriente avec intelligence et humanité les réfugiés sur les territoires où leur intégration est la plus plausible.

    C’est ce projet là que les Socialistes continueront de porter en France comme à l’échelon européen.

  • Le Monde - Transparency International dresse un bilan d’un an de présidence d’Emmanuel Macron

    L’ONG met en cause les « avancées insuffisantes » du gouvernement sur l’éthique et la transparence de la vie publique.

    Un an après le premier tour d’une élection présidentielle de 2017, Marc-André Feffer, président de Transparency International appelle, dans le rapport publié dimanche 22 avril, à ne pas se contenter de la loi de confiance dans la vie politique et à « replacer ces questions en haut de l’agenda politique ». L’ONG évoque notamment « un chantier au point mort » sur le financement de la vie politique, « parent pauvre » des réformes sur la transparence.
     
    Si elle salue la suppression de la réserve parlementaire et l’encadrement des frais de mandats, Transparency appelle à « renforcer les dispositifs de contrôle et d’audit interne à l’Assemblée nationale et au Sénat » et à « inclure des membres indépendants dans les commissions chargées d’apurer les comptes ».

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________