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  • Le Grand Face-à-Face : après le sommet de Davos, un nouvel ordre mondial serait-il en train d’émerger ?

    Ali Baddou, Natacha Polony, Raphaël Glucksmann et Nicolas Baverez

     
  • PS - Fonction publique : le contre-sens et le mépris du gouvernement

    Au lendemain de mouvements sociaux dans les prisons, les Ehpad, la justice et à l’Université qui ont dénoncé des manques d’effectifs, le gouvernement annonce la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires. Le Parti socialiste déplore la surdité de l’exécutif et sa réponse totalement hors-sujet aux revendications des  fonctionnaires.

    Ces annonces s’ajoutent à la liste, déjà longue, des mesures qui frappent les fonctionnaires  depuis le début du quinquennat : gel du point d’indice, suppression des emplois aidés ; rétablissement du jour de carence ; report de la mise en œuvre du protocole PPCR ; non-compensation de la hausse de la CSG. Le Parti socialiste demande au gouvernement de mettre un terme au mépris avec lequel il traite les agents qui servent l’intérêt général au quotidien.

    Si la fonction publique a besoin d’être réformée, cela ne peut pas se faire n’importe comment, ni sans respect et dialogue. Les agents ont montré depuis plusieurs années leur capacité à faire des efforts pour faire évoluer l’organisation et le fonctionnement de l’administration. Ce dont ils ont besoin aujourd’hui, c’est moins d’un plan social que d’un plan de formation pour les accompagner dans l’évolution des services à rendre à nos concitoyens.

    La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires ne manquera pas d’avoir des conséquences sur la qualité et l’accès aux services publics, notamment dans les territoires les plus défavorisés. Le gouvernement doit lever le flou et indiquer rapidement les services qui seront affectés par ces suppressions de postes. 

     
    Le Parti socialiste s’oppose à cette politique qui loin de réformer l’État affaiblit la puissance publique en la vidant de ses missions. Ce n’est pas en précarisant le statut de la fonction publique, ni en opposant les agents titulaires aux contractuels que l’on prépare l’avenir. Le service public, auquel les Français sont attachés, mérite davantage d’attention et de considération de la part du gouvernement.
  • LICRA - Sarcelles : l’agression de trop

    Communiqué – 31/01/2018

    Lundi, un garçon de huit ans, portant une kippa, a été agressé violemment en pleine rue. Le motif antisémite a été retenu par le Parquet. Cette agression est celle de trop. 

    Le 3 janvier, deux épiceries cacher de Créteil sont recouvertes de croix gammées. Le 9 janvier, jour de la commémoration de l’attentat de l’Hypercacher de Vincennes, l’une de ces deux enseignes est incendiée. Quelques jours plus tard, le centre communautaire juif Saint-Hilaire de Saint-Maur reçoit une lettre anonyme de deux feuillets menaçant d’incendie la synagogue. Samedi 13 janvier, sur le site de vente en ligne « Le Bon Coin », plusieurs annonces proposent à la vente une « étoile jaune », un brassard nazi ou encore une casquette d’uniforme SS. Le même jour, une jeune fille de 15 ans, issue de la communauté juive et portant l’uniforme du lycée privé juif Merkaz-Hatorah a été agressée violemment à Sarcelles, son assaillant lui tailladant le visage avec une lame avant de partir, sans rien dire

    La LICRA condamne avec la dernière énergie ces agressions antisémites.

    La République ne doit pas laisser la communauté juive lutter, seule, contre l’antisémitisme. Ce fléau est l’affaire de tous et déroger à cette règle, ce serait tomber dans le piège d’une nation à la découpe où chaque communauté qui la compose serait réduite à l’auto-défense, indépendamment de toutes les autres.

    Surtout, notre pays doit mettre un coup d’arrêt à la banalisation de l’antisémitisme et mener une lutte implacable contre les fauteurs de haine, qu’ils soient incendiaires, agresseurs ou internautes. La main de la justice ne doit pas trembler devant des faits de cette nature.

    La sanction doit intervenir à la première alerte, raciste ou antisémite. Aux premiers mots, aux premières insultes, aux premières agressions, la limite doit être posée sans faiblesse. C’est la raison pour laquelle la LICRA milite, depuis de nombreuses années, pour que les délits liés à l’expression du racisme et à l’antisémitisme cessent d’être considérés comme des « délits d’opinion » et traités avec les précautions infinies de la loi de 1881 sur la presse. Leur place est dans le code pénal car ils constituent des délits comme les autres, des délits souvent préludes au passage à l’acte et qui peuvent conduire à des crimes.
    Mario Stasi

    Président de la LICRA

  • Fondation Jean Jaurès : C'était Rocard

    Resté jusqu’à la fin curieux du monde, Michel Rocard (1930-2016) impressionnait par sa hauteur de vue sur les sujets qui le préoccupaient – le réchauffement climatique, le drame des migrants, la construction européenne, le déclin des socialistes. En homme d’avenir, comme toujours. Jean-Paul Huchon raconte dans "C'était Rocard" (éditions de l'Archipel, 2017) trente-cinq années de compagnonnage, émaillées de souvenirs et d’anecdotes qui donnent à voir l’homme intime à travers ses passions. Il dialogue avec Sarah Proust, maire-adjointe du 18e arrondissement de Paris, secrétaire nationale à la Formation du Parti socialiste.

  • Objectif « zéro SDF » : que faire ? [Julien Damon]

    Xerfi Canal a reçu Julien Damon, sociologue et professeur associé à Sciences po, dans le cadre de son livre "Exclusion : vers zéro SDF ?".

  • LICRA - Ils veulent censurer Charb !

    L’acharnement contre Charlie Hebdo a atteint hier des limites qu’il faut dénoncer avec la dernière énergie. Le syndicat étudiant « Solidaires » de l’Université Paris 7 Diderot a demandé à la présidence de l’Université l’annulation de la pièce jouée par Gérald Dumont à partir du texte posthume que Charb avait terminé d’écrire quelques jours seulement avant le 7 janvier 2015, la Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes. La section locale de l’UNEF se serait même proposée d’envahir l’amphithéâtre de l’établissement le jour de la représentation, pour empêcher la pièce d’être jouée.

    Les arguments avancés par « Solidaires » sont tout simplement odieux : la pièce de Charb serait « raciste » et « islamophobe ». Pire, cette pièce serait un acte visant à légitimer la violence envers les musulmans, reprenant au mot près l’argumentation de la « guerre aux musulmans » déployée par Edwy Plénel contre Charlie Hebdo. 

    Nous assistons à une véritable capitulation et au retour d’un esprit munichois qui, chaque jour, organise nos reculades et nos reniements. La déprogrammation de ce spectacle ne serait pas une simple annulation : ce serait un acte de censure, de lâcheté et de trahison de nos valeurs. 

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