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competitivite

  • L'actualite des socialistes du 12 au 18 octobre

    CICE

    CICE : des effets faibles sur l’activité économique, modérés sur l’emploi par Nicolas Yol et Bruno Ducoudré

    Six années après sa mise en place par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) sera transformé en baisses de cotisations sociales patronales dès janvier 2019. Les travaux d’évaluation de ce dispositif fiscal d’ampleur (1 point de PIB reversé aux entreprises sous forme d’un crédit d’impôt assis sur la masse salariale) se poursuivent néanmoins. Les premiers travaux d’évaluation se sont concentrés sur les effets microéconomiques du CICE. Ces travaux ne permettent toutefois pas de saisir l’ensemble des mécanismes en jeu et des effets induits par la mise en œuvre du CICE. Ils ne prennent pas en compte au moins trois mécanismes importants : les effets de bouclage macroéconomique du CICE ; les effets dus à la mise en place de mesures pour le financer (hausses de taxes et économies de dépenses publiques) ; les effets du CICE reçus par une entreprise sur les autres entreprises via les modifications de prix des consommations intermédiaires. À la demande de France Stratégie, l’OFCE a donc réalisé une évaluation des impacts macroéconomiques du CICE sur la période 2013-2015, en intégrant les résultats des évaluations sur données microéconomiques, et sera amené à poursuivre ses travaux sur cette question au cours des prochains trimestres. Nous présentons ici les principales hypothèses et résultats de ce premier rapport.

    PS

    Le Figaro - PS : le premier secrétaire charge ceux qui quittent le navire

    À l'occasion du conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure a attaqué Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann qui ont annoncé leur départ vendredi et samedi.

    Une fois n'est pas coutume, le PS a montré samedi une image de division. Le conseil national qui se tenait ce samedi à La Bellevilloise à Paris, devait se concentrer sur la stratégie à adopter pour les élections européennes. Las, le départ du parti de la figure de l'aile gauche, Emmanuel Maurel, et de son acolyte Marie-Noëlle Lienemann ont pris le dessus sur les débats.

    ..... «Notre action se poursuit au sein du PS. Nous affirmons notre volonté de maintenir les liens nécessaires et de travailler ensemble à l'unité de la gauche», ont écrit dans un communiqué l'ex-député Laurent Baumel et Nora Mebarek, la patronne de la puissante fédération des Bouches-du-Rhône. 

    REVENU DE BASE

    LCI - Revenu de base : 18 départements PS demandent une expérimentation

    18 présidents socialistes de départements ont présenté mercredi 17 octobre une proposition de loi pour expérimenter un "revenu de base", qui serait automatiquement versé pendant 3 ans aux 18-24 ans, aux travailleurs pauvres ou aux jeunes agriculteurs.

    "Nous ne prétendons pas détenir une solution miracle, mais nous estimons qu'elle mérite d'être expérimentée." Avec 17 autres présidents socialistes de départements, le président du Conseil départemental de Gironde, Jean-Luc Gleyze, a présenté mercredi une proposition de loi pour instaurer à titre expérimental un "revenu de base" dans leurs départements, afin de favoriser l'insertion des personnes en difficultés.

  • Pour en finir avec la compétitivité (rapport Attac/Copernic)

    Après avoir annoncé un nécessaire « choc de compétitivité » souhaité par la droite et le MEDEF, le gouvernement souhaite désormais construire un « pacte de compétitivité » sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande, inspiré par les mesures préconisées par le rapport Gallois. La rengaine est connue : notre pays souffrirait d’un déficit de compétitivité dû, entre autres, à un coût du travail trop élevé. Qu'en est-il vraiment ?

    (Consulter le rapport en PDF)

    À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l'économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n'est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L'accent mis sur le coût du travail masque l'essentiel, notamment l'envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D.

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  • Telos : Gallois, la gauche et la compétitivité, Elie Cohen

    Avec la publication  du rapport Gallois, François Hollande était confronté à un triple problème : que faire d’un rapport qui réfute la doxa socialiste sur les problèmes de compétitivité, quel parti en tirer en termes de politiques publiques, comment inscrire l’action nécessaire dans le contexte politique et économique dégradé de novembre 2012. Comment interpréter la réponse donnée à ces trois questions ?

    Le premier problème était celui du diagnostic. Ce nième rapport ne valait donc pas par son contenu mais par son auteur et le public auquel il était destiné. L’auteur est une grande figure de la gauche gestionnaire : militant chevènementiste, haut fonctionnaire, industriel, il a le mérite de pouvoir parler à la gauche de compétitivité sans être immédiatement disqualifié. Sa mission était donc pédagogique : les entreprises françaises ont des coûts trop élevés pour les produits de moyenne gamme qu’elles vendent (compétitivité coût) ce qui déprime leurs marges et leur interdit d’investir dans la montée en gamme. Ou, dit autrement, les entreprises françaises ne vendent pas suffisamment de produits haut de gamme (compétitivité hors-coût) pour amortir les coûts qu’elles supportent… ce qui revient au même.

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  • Choisir une compétitivité durable, Par Michel Destot Maire de Grenoble et président d’Inventer à gauche

    Le rapport Gallois dresse un constat sans appel de la dégradation économique de notre pays et particulièrement de son industrie : après dix années de gouvernement de droite, 800 000 emplois industriels ont disparu et le taux de chômage s’élève à 10,6%, les deux phénomènes sont liés. Les dirigeants d’entreprise et les collègues élus à la tête des grandes collectivités locales m’ont tous envoyé le même message : il faut redonner confiance aux Français dans la puissance publique (Europe, Etat, collectivités locales) ; et redonner de la compétitivité à l’économie française au profit d’une croissance plus équilibrée et humaine. Bref, montrer les chemins d’une compétitivité durable, c’est-à-dire économique, sociale et écologique. Le choc doit être psychologique, porteur de confiance en l’avenir, partagé par le plus grand nombre, et s’inscrire dans un horizon de moyen terme. Certaines mesures initiales s’imposent. Nos entreprises ne sont pas assez montées en gamme et sont insuffisamment positionnées sur les marchés à forte croissance («Brics» : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). La croissance structurelle de la France se joue maintenant.

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  • Le Monde - En finir avec la compétitivité Par Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat, pour la Fondation Copernic

    La France souffrirait d'un déficit de compétitivité justifiant un "choc de compétitivité", basé, selon le patronat, sur un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages par le biais d'une augmentation de la CSG et/ou de la TVA et d'une réduction des dépenses publiques.

    Dans cette perspective, les résultats du commerce extérieur sont vus sans que jamais la stratégie des firmes dans la mondialisation ne soit évoquée. Or, les firmes allemandes utilisent systématiquement la sous-traitance internationale et achèvent l'assemblage en Allemagne. Une part importante des exportations allemandes correspond à du simple réexport du produit fini.

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  • Libé - Pauvre rapport Gallois, un peu déconnecté, Par Philippe Askenazy, Economiste

    Les commentateurs se sont rué sur les propositions du rapport Gallois mais ils semblent avoir oublié de regarder les éléments de diagnostic du rapport. Or, on ne peut être que stupéfait par la lecture des quelques pauvres lignes de diagnostic, comme autant d’affirmations lancées sans justification. En clair, le rapport repose sur du sable quand ce ne sont pas des sables mouvants.

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  • Le Monde - Mettre la production au service de l'emploi Par Jean-Louis Levet, expert associé à la fondation Jean Jaurès et auteur de Réindustrialisation, j'écris ton nom

    Un consensus existe désormais en France sur la nécessité de restaurer la compétitivité globale de notre économie. Celle-ci supporte depuis plusieurs décennies une désindustrialisation que la crise de 2008 a révélée et accélérée. Le choix implicite d'une économie sans industrie, depuis le milieu des années 1980, se traduit par la contraction du système productif français, pris en tenaille entre la qualité allemande et les nouveaux pays à forte croissance bénéficiant encore de faibles coûts et de rapides transferts de technologies.

    Après la politique au coup par coup du milieu des années 2000 et l'ambitieux programme d'investissement d'avenirs lancé en 2010, la France doit aujourd'hui mettre en œuvre une stratégie de développement durable en mettant la production au service de l'emploi. Ce projet productif est d'autant plus nécessaire aujourd'hui que le gouvernement, dans un contexte économique très difficile, doit gagner à la fois la confiance du monde entrepreneurial et celle du monde salarial.

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  • Libé - Le pacte de compétitivité peut-il réussir ? Par LIÊM HOANG-NGOC Député au Parlement européen

    L'efficacité du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi dépend de plusieurs paramètres.

    ..... L’efficacité du CICE dépend de plusieurs paramètres. En premier lieu, puisque la compétitivité (et notamment la compétitivité hors coût) se joue sur le terrain de l’investissement, le CICE n’a de sens que si la hausse du taux de marge qu’il engendre conduit les entreprises à innover en réinvestissant le surcroît de profits. Cela suppose donc que l’investissement soit sensible aux variations du taux de profit. Or les études économétriques sur les déterminants de l’investissement ne valident pas cette hypothèse.

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  • Conférence de Presse de Jean-Marc Ayrault


    EVENEMENT,Conférence de Presse de Jean-Marc... par publicsenat

  • Le Monde, Thomas Piketty : Les mesures du gouvernement constituent "une régression intellectuelle et politique considérable"

    Thomas Piketty est directeur d'étude à l'EHESS et professeur à l'Ecole d'économie de Paris. Proche du parti socialiste, il est l'auteur du livre Pour une révolution fiscale (Seuil), dans lequel il défend notamment une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, qui deviendraient tous deux progressifs et prélevés à la source. Pour réformer le financement de la protection sociale, il propose une baisse des cotisations patronales, financée par une hausse de la CSG progressive, avec une augmentation des salaires bruts afin d'éviter un "choc de pouvoir d'achat".

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  • Pierre Moscovici : l’invité de Ruth Elkrief


    Pierre Moscovici : l’invité de Ruth Elkrief par BFMTV