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Actualités socialistes - Page 768

  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès - La tentation radicale : les lycéens sont-ils concernés ?

    Quelle jeunesse est la plus concernée par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ? Dans un livre à paraître le 4 avril prochain (La tentation radicale. Enquête auprès des lycéens, PUF, 2018), les deux sociologues Olivier Galland et Anne Muxel analysent les résultats d’une enquête inédite (et soutenue par la Fondation Jean-Jaurès) menée auprès de 7 000 lycéens. Des résultats dont ils viennent débattre à la Fondation.

  • Sélection d'été - Comment sauver l’Europe ? Comment changer de paradigme ?

    par Xavier Ragot

    On assiste à des inflexions nouvelles dans les débats sur la construction européenne. Moins visibles que des déclarations publiques, des conférences essentielles et ateliers se tiennent pour aborder de nouvelles options, sous des angles économiques et politiques différents. Le débat est plus vif en Allemagne qu’en France. En cause probablement le débat caricatural français pendant les élections présidentielles, sur la forme « pour ou contre la monnaie unique », alors que le débat préalable est de discuter comment orienter les institutions de la zone euro au service de la croissance et des inégalités.

    Deux conférences ont eu lieu à Berlin à une semaine d’intervalle, considérant les options les plus opposées. La première a abordé les conséquences de la sortie d’un pays de la zone euro ; la seconde la recherche d’un paradigme alternatif pour réduire inégalités en Europe. Autant dire que ces deux conférences couvrent presque tout le spectre des politiques économiques envisageables.

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  • Le Vent se lève - Disparition de Domenico Losurdo, philosophe humaniste et révolutionnaire

    Nous avons appris avec tristesse la disparition de Domenico Losurdo, professeur à l’université d’Urbino, philosophe marxiste éminent et spécialiste de la pensée hégélienne. C’est un théoricien et un militant de premier plan que perd le mouvement progressiste italien et international.


    Dans sa Contre-histoire du libéralisme, il a analysé l’histoire violente, coloniale, patriarcale, ayant pieds et mains liées avec la réduction en esclavage de millions d’êtres humains, les exécutions de masse, l’enfermement des pauvres et des vagabonds, d’une idéologie supposément émancipatrice, mais qui ne profite en réalité qu’à une poignée de propriétaires blancs. Il a mis en exergue les « clauses d’exclusions » des droits dont la pensée libérale se glorifie : femmes, ouvriers, hommes de couleurs, nations entières sont mis à l’écart des privilèges de la minorité. On retrouve dans cette histoire, des théories et des techniques de guerres qui seront à l’œuvre dans les fascismes européens. Fascisme qu’il faut comprendre comme un produit endogène du capitalisme en crise et en lutte contre l’ennemi communiste : non comme une monstruosité tombée du ciel, qui n’aurait aucun rapport avec la réalité préalable des sociétés européennes.

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  • Sélection été : Le Vent se lève - La « troisième voie » européenne ? Sur la conférence prononcée par Elizabeth Roudinesco à l’ENS

    Sur la conférence prononcée par Elisabeth Roudinesco le 22 mars à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, dans le cadre du cycle « Une certaine idée de l’Europe », proposé par le Groupe d’études géopolitiques.


    « Un bonheur tragique » – c’est par cette formule, à trop aisément qualifier d’oxymore, qu’Elisabeth Roudinesco résumait son « idée de l’Europe » le 22 mars à l’ENS. Lors de la deuxième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe », l’historienne de la psychanalyse tenta d’extraire l’essence d’un inconscient européen, par lequel bien des choses ont enfanté leur contraire. A propos, elle parla de bonheur et de tragédie. Le bonheur comme révolution de l’intime, phénomène urbain du 19ème siècle européen. La tragédie comme art et comme pulsion, de destruction et de mort. Deux « états » qui, liés fatalement, inscrivent une continuité dans l’histoire récente du continent. Comme si la recherche d’un bonheur collectif européen était chaque fois vouée à l’hubris. On songe à la phrase d’Albert Camus : « Bonheur tragique. Et quand il cesse d’être tragique c’est autre chose et l’être se jette à nouveau à la recherche du tragique ». Prise en étau entre « le cauchemar de Bruxelles » et le populisme identitaire, l’Europe d’aujourd’hui doit s’extirper d’un péril qui allie nostalgies de l’hier et angoisses de demain. Le chemin peut être celui d’une « troisième voie », touchant un équilibre entre le désir d’affirmation des États nations et l’idée commune qu’ils se feront de l’Europe.

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  • Séléction été - Benjamin Coriat (économiste atterré) : "On ne peut pas faire confiance à l'investissement privé." (23/01/2018)

    Au lendemain de la grand-messe des patrons mondiaux réunis par Emmanuel Macron à Versailles et alors que le président se rend aujourd'hui au Forum économique de Davos, Benjamin Coriat, membre du collectif des Economistes Atterrés, est l'invité de la Midinale. Et il est assez dubitatif quant à la politique économique menée par l'actuel gouvernement...

  • Observatoire des inégalités - Jeux d’argent : un impôt sur la fortune du pauvre

    Les dépenses en jeux d’argent pèsent sur les plus pauvres et les moins diplômés. L’État, autorité de tutelle du secteur et principal actionnaire de la Française des Jeux, exploite l’espoir illusoire d’un gros lot. L’analyse et les propositions de Quentin Duroy et Jon D. Wisman, économistes.

    Les recettes publiques issues des produits de la Française des Jeux (FDJ), du Pari Mutuel Urbain (PMU), des jeux en ligne et des casinos s’apparentent à un impôt « régressif » [1]. Les ménages les plus démunis y laissent en effet à l’État un pourcentage de leurs revenus supérieur à celui des catégories aisées. Les plus défavorisés jouent davantage et, de fait, payent cet impôt sur la base d’une promesse illusoire d’un futur meilleur. Le développement incontrôlé des jeux d’argent nourrit les recettes fiscales de l’État censé réguler ces activités, mais pèse toujours plus lourd sur les revenus des moins favorisés.

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  • Discours Valérie Rabault au Congres Versailles 2018

    Suite au discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès ce lundi 9 juillet 2018, retrouvez le discours de Valérie Rabault, présidente du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale.

  • Sélection été : Fondation Jean jaurès - La République divisée : idées et débats politiques dans la France contemporaine

    Emile Chabal, enseignant-chercheur en histoire contemporaine à l’Université d’Édimbourg en Écosse, étudie depuis plusieurs années la culture politique en France depuis 1968. Dans ce dialogue avec Emmanuel Jousse, docteur en histoire de Sciences Po, s’appuyant sur les conclusions de son livre A Divided Republic: nation, state and citizenship in contemporary France (Cambridge University Press, 2015), il revient sur les idées et les langages politiques en France aujourd’hui, mettant ainsi en perspective les bouleversements profonds que vient de connaître la vie politique française.

  • Observatoire des inégalités - L’Assemblée nationale ne compte quasiment plus de représentants des milieux populaires

    À quand la parité sociale à l’Assemblée nationale ? Employés et ouvriers représentent la moitié de la population active et comptent pour dix fois moins parmi les député(e)s. Contrairement à la question du genre, la composition sociale intéresse peu, y compris dans les instances représentatives.

    Le renouvellement politique de juin 2017 à l’Assemblée nationale a entraîné une forte augmentation de la part de femmes parmi les élus mais il ne s’est pas accompagné d’un renouvellement social. Si 4,6 % des députés sont employés, aucun n’est ouvrier, alors que ces catégories représentent la moitié de la population active, selon l’Institut Diderot [1]. À l’inverse, les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 76 % des élus, soit 4,4 fois plus que leur part dans la population active.

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