Actualités socialistes - Page 1214
-
Thierry Mandon : « Le vrai défi pour la rentrée universitaire, c'est le défi du nombre »
-
Non Fiction - Ernst Bloch, penseur original de l'utopie
Résumé : Une série d'entretiens qui révèle une tentative inégalée de donner une dimension philosophique à l’espérance logée dans le monde.
Adorno disait d’Ernst Bloch qu’il était « l’un des rares philosophes qui ne reculent pas en tremblant à l’idée d’un monde sans domination ni hiérarchie » . La pensée de ce philosophe allemand – dont toute l’œuvre constitue la tentative inégalée de donner une dimension philosophique à l’utopie, à l’espérance logée dans le monde – reste en grande partie méconnue en France. Les entretiens traduits et réunis dans cet ouvrage fournissent aujourd’hui une belle occasion d’approcher cette philosophie. La pensée souvent difficile du philosophe est rendue plus accessible par ces dialogues vivants, à une époque où Bloch, alors professeur à Tübingen, était déjà un philosophe reconnu.
Dans ces entretiens, lui qui n’appréciait guère le genre autobiographique, revient sur son itinéraire intellectuel et politique. Il aborde les principaux aspects de sa philosophie de l’espérance, ainsi que les engagements politiques du marxiste non-orthodoxe qu’il fut. On découvre également les vicissitudes historiques qui ont marqué sa vie. Juif, bien que non pratiquant, Bloch a connu les deux guerres mondiales et les émigrations douloureuses. Devenu professeur en RDA à son retour des États-Unis, il a dû faire ses bagages de nouveau lors de la construction du mur, et s’est enfin installé à Tübingen, où il a enseigné de nombreuses années.
Lire la suite
______________________
______________________ -
Intervention de Najat Vallaud-Belkacem - Rassemblement "L'essentiel c'est la République"
Intervention de Najat Vallaud-Belkacem... par PartiSocialiste -
Rassemblement à Colomiers : L'essentiel c'est la République
Rassemblement à Colomiers : L'essentiel c'est... par PartiSocialiste -
Non Fiction - Nouveaux regards sur l'après-guerre en France
Résumé : Deux points de vue iconoclastes d'historiens sur les « Trente Glorieuses » et la IVe République.
L’après-guerre français reste un chantier historiographique essentiel, en raison de sa complexité et de l’actualité de ses enjeux politiques, économiques et sociaux. Dans des registres très différents – recueil collectif engagé et essai historique -, deux ouvrages récemment parus viennent illustrer ce constat en centrant leurs propos sur le plan à la fois idéologique et générationnel. Dans Une autre histoire des « Trente Glorieuses » , publié sous la direction de Céline Pessis, Sezin Topçu et Christophe Bonneuil, un collectif – au sens quasi militant du terme – de chercheurs s’est focalisé sur la critique historique, politique et sociologique – voire anthropologique – de « l’idéologie des Trente Glorieuses », telle qu’exprimée par Jean Fourastié dans son ouvrage éponyme , resté célèbre (bien que plus forcément très lu de nos jours).
Centrant notamment leurs propos sur les nuisances écologiques et environnementales (comme l’exprime le sous-titre du livre : « modernisation, contestations et pollutions dans la France d’après-guerre »), ce recueil, assez inégal, remet des en cause avec des arguments convaincants et iconoclastes (l’un ne s’opposant nullement à l’autre) la « geste modernisatrice » des élites françaises d’après 1945, jusqu’à la crise et les chocs pétroliers des années 1970.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
L’industrie de la défense française : entretien avec Patricia Adam
-
Intervention de Jean-Christophe Cambadélis - Rassemblement "L'essentiel c'est la République"
Intervention de Jean-Christophe Cambadélis... par PartiSocialiste -
Najat Vallaud-Belkacem, L'invité de Laurence Ferrari du 01/09/2016
-
"Sur les deux derniers budgets, nous avons baissé les impôts des Français" Bruno Le Roux (01/09/2016)
"Sur les deux derniers budgets, nous avons... par radioclassique -
Martine Aubry : "La violence, elle naît souvent des inégalités"
-
Laurent Bouvet - Le “choc des civilisations” de Samuel Huntington
On entend beaucoup parler, à nouveau, à l’occasion des attentats revendiqués par Daech, de “choc des civilisations”. Cette expression célèbre, forgée par le politologue américain Samuel Huntington au début des années 1990, est souvent très mal employée car très mal comprise. Retour sur sa genèse, ses limites et ses usages ces 20 dernières années.Le Choc des civilisations est la traduction française du titre de l’ouvrage de Samuel Huntington, professeur de science politique américain, The Clash of Civilizations and the Remaking of the World Order, paru en 1996. Livre dont le retentissement a été considérable au point de devenir une expression consacrée et de caractériser, notamment, la politique étrangère américaine de l’Administration Bush après le 11 septembre 2001 (Huntington, 1996).Samuel Huntington (1927-2008), avant de devenir mondialement célèbre à l’occasion de cet essai – lui-même le développement de l’article éponyme paru en 1993 dans la revue Foreign Affairs (Huntington, 1993a) –, était déjà reconnu comme l’un des principaux politologues américains et l’un des meilleurs analystes tant de la politique américaine que des questions internationales depuis les années 1950, lorsqu’il commença, précocement, une longue carrière académique (Putnam, 1986).