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ofce - Page 34

  • OFCE - Doit-on se réjouir de la baisse du taux de chômage en fin d’année 2013 ?

    7 mars 2014

    par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Chaque trimestre, l’Insee publie le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) : pour le 4ème trimestre 2013, en France métropolitaine, celui-ci est en baisse de 0,1 point, soit 41 000 chômeurs en moins. Parallèlement, chaque mois paraît le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi : au cours du 4e trimestre 2013, cette source indique une hausse de 23 000 du nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A. Dans un cas le chômage baisse, dans l’autre il augmente, ce qui ne permet pas de poser un diagnostic clair quant à l’évolution du chômage sur la fin d’année.

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  • Inversion de la courbe du chômage selon l'Insee : "Pas de quoi se réjouir", réagit un économiste

    La courbe du chômage s'est bien inversée en 2013, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique. Mais avant tout parce que de nombreux seniors ne sont plus comptabilisés. Explications de l'économiste Eric Heyer.

    Tout vient à point à qui sait attendre. Selon les chiffres de l'Insee, publiés le jeudi 6 mars, le gouvernement a fini par obtenir la très attendue inversion de la courbe du chômage en 2013 : au quatrième trimestre, le taux de chômage a reculé de 0,1%. Jusqu'ici, le vœu présidentiel d'inversion de la tendance avait tourné à l'échec, selon les (autres) chiffres officiels, ceux de Pôle emploi. Mais l'Insee se base, lui, sur la méthode du Bureau international du travail (BIT), offrant des chiffres enfin positifs à l'exécutif. Le gouvernement s'en est d'ailleurs immédiatement réjoui.

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  • Atlantico - Euro fort : Mario Draghi vient-il en 15 minutes de porter le coup de grâce au pacte de responsabilité ?

    "Les informations nous parvenant confirment que la reprise modérée de l'économie de la zone euro est en cours conformément à notre évaluation antérieure", a déclaré le président de la Banque centrale européenne.

     Francesco Saraceno est économiste senior au sein du département Innovation et concurrence de l'OFCE. Il est également signataire de la tribune : The economist warning.

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  • OFCE : Banques centrales et dette publique : les liaisons dangereuses ?

    5 mars 2014

    par Christophe Blot

    Depuis 2008, la politique monétaire est en première ligne pour préserver la stabilité financière et tenter d’endiguer la crise économique. La Grande Récession ne fut pas évitée mais les leçons de la crise des années 1930 ont été retenues. Les banques centrales ont en effet rapidement baissé les taux d’intérêt de court terme, qui sont maintenus à un niveau proche de zéro, et développé de nouveaux instruments de politique monétaire. Ces mesures, dites non conventionnelles, ont conduit à une augmentation de la taille des bilans, qui dépasse 20 % du PIB aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou dans la zone euro et 45 % au Japon. Parmi l’éventail des mesures utilisées, les banques centrales ont recouru à des achats de titres de dette publique. L’objectif était de faire baisser les taux d’intérêt à long terme, soit en signalant que la politique monétaire resterait expansionniste pour une période prolongée, soit en modifiant la composition des portefeuilles d’actifs détenus par les agents privés. Or la Réserve fédérale a récemment annoncé qu’elle allait réduire progressivement ses interventions (voir ici), ce qui pourrait provoquer une remontée rapide des taux d’intérêt comme celle observée en mai 2013 (graphique 1) lors de la précédente annonce de ce type. Dans un contexte où les dettes publiques sont élevées, la dynamique des taux d’intérêt est essentielle. Les banques centrales doivent tenir compte des interactions renforcées entre politique monétaire et budgétaire en coordonnant leurs décisions avec celles prises par les gouvernements.

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  • OFCE - L’obligation de résultat du pacte de responsabilité

    3 mars 2014

    Par Xavier Timbeau, @XTimbeau, OFCE

    Ce texte a été publié dans la rubrique « Rebonds » de Libération du 28 février 2014.

    Politique d’offre ou de demande ? Ce débat nous renvoie des décennies en arrière lorsque les tenants de la politique de l’offre, Ronald Reagan et Margaret Thatcher, voulaient mettre au placard les pratiques keynésiennes. A propos du pacte de responsabilité, le débat est sans objet. Le diagnostic est bien que les entreprises souffrent d’un taux de marge si faible qu’il en compromet leur survie. Que les pertes depuis les années 2000 de parts de marché ne peuvent pas s’expliquer par le seul passage à une société post-industrielle. Vouloir par n’importe quel moyen rehausser les marges des entreprises est donc une priorité. Mais la restauration des marges des entreprises ne sera pas la condition suffisante pour qu’elles se remettent sur une trajectoire de productivité croissante, garantissant leur compétitivité dans le moyen terme. Se remettre sur cette trajectoire passe par de nombreuses réformes allant d’un meilleur système éducatif à une fiscalité stable et la plus neutre possible en passant sur le jeu des effets d’agglomération et de spécialisation. Coordonner les projets de chacun autour d’une stratégie globale, réalisant la transition énergétique est aussi un instrument puissant. Mais sur tout cela, le pacte de responsabilité restera silencieux.

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  • Eric Heyer "Fin 2014, il y aura 80.000 chômeurs de plus"

    La courbe du chômage s'inversera-t-elle en 2014 ? Pas si l'on en croit l'analyse de l'OFCE Eric Heyer. Interview.

    François Hollande a lui-même reconnu ne pas avoir réussi à inverser la courbe du chômage en 2013. Mauvaise stratégie ou simple retard ? Si les chiffres de janvier, publiés mercredi 26 février, donnent un premier élément de réponse, l'analyse des fondamentaux de l'économie faite par Eric Heyer, directeur adjoint au Département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques, laisse peu d'espoir.

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  • JOL Presse : Entretien avec Christophe Blot - Croissance en hausse : se dirige-t-on vers une vraie reprise?

    Sur l'ensemble de l'année 2013, le pays a affiché une croissance de 0,3%, selon l'Insee. Un chiffre bien supérieur aux estimations de Bercy qui tablait sur une croissance de 0,1% sur l'année écoulée et supérieur aux anticipations de l'Insee qui misait jusqu'à présent sur 0,2%. Comment interpréter ces chiffres ? Eléments de réponse Christophe Blot, économiste au sein du Centre de recherche en économie de Sciences Po, au Département analyse et prévision.

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  • Les Echos - Eric Heyer (Economiste à l'OFCE) : « Il faut financer la baisse des charges par la hausse de l'activité et non par la réduction des dépenses publiques »

    Faut-il mener une politique de l'offre en France ?

    Le problème de la politique de l'offre est que, aujourd'hui, elle ne peut être menée qu'au détriment de la demande. Si le financement du choc d'offre se fait par la réduction des déficits publics, alors il s'agit d'un choc négatif pour la demande. Or les entreprises sont d'abord confrontées à une insuffisance de la demande. La croissance du PIB de la France est largement inférieure à sa croissance potentielle. Ensuite, quand l'Insee interroge les chefs d'entreprise pour comprendre pourquoi ils ne produisent pas plus, 67 % d'entre eux répondent que c'est en raison de la faible demande. D'ailleurs, le taux d'utilisation des capacités de production est très faible. Enfin, le fait que l'inflation soit très basse, à seulement 0,7 % l'an dernier en France, contre 2,2 % en 2012, est le symptôme d'une économie qui ne tourne pas à plein régime.

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  • OFCE : Croissance au quatrième trimestre 2013, mais …

    12 février 2014

    Par Hervé Péléraux

    Selon l’indicateur avancé de l’OFCE, l’économie française a dû progresser de +0,5 % au quatrième trimestre 2013. Ce résultat attendu traduit l’amélioration des enquêtes de conjoncture, notable depuis environ un an. Marque-t-il pour autant le retour du PIB sur un sentier de croissance durablement plus élevé ? Il est encore trop tôt pour le dire.

    L’amélioration des enquêtes de conjoncture a d’abord préfiguré l’interruption de la seconde récession intervenue au cours du premier semestre 2011. Les comptes nationaux ont ensuite validé le signal émis par les enquêtes, avec une reprise de la croissance au deuxième trimestre 2013 de +0,6 % (tableau). Le PIB s’est certes à nouveau replié au troisième trimestre (-0,1 %), mais en moyenne, sur les deux derniers trimestres, la croissance s’est établie à environ +0,2 % par trimestre, rythme de croissance encore très modéré mais positif.

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  • OFCE - Révision du potentiel de croissance : l’impact sur les déficits

    10 février 2014

    par Hervé Péléraux

    Les finances publiques meurtries par la Grande Récession

    Au sortir de la Grande Récession de 2008/09, le problème des finances publiques auquel allaient devoir face les gouvernements était en apparence simple, sa solution mise en avant aussi. Le jeu des stabilisateurs automatiques ainsi que les plans de relance mis en place pour contrer la récession de 2008/09 ont fortement creusé les déficits publics. Cette situation, dictée par l’urgence, était acceptable à court terme mais ne l’était pas à plus longue échéance. Elle appelait logiquement un redressement des comptes publics pour résorber les déficits et stopper la progression de l’endettement. La rigueur budgétaire à marche forcée, conduite sous les injonctions de la Commission européenne, a donc été l’instrument de politique économique activé par la quasi-totalité des pays de la zone euro.

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  • OFCE : Pourquoi pas le dimanche : mais à quels prix ?

    12 février 2014

    par Gérard Cornilleau

    A propos de l’ouverture des magasins de bricolage le dimanche, un aspect de la question n’a jamais été évoqué. Il concerne pourtant la majorité des clients qui font leurs achats en semaine, dans la journée. Si les magasins ouvrent leurs portes tardivement et en dehors des jours traditionnellement ouvrés, cela entraîne un surcoût salarial et une baisse des coûts de structure. Le surcoût est lié à la compensation salariale qui doit être accordée aux salariés qui acceptent de travailler en dehors des heures habituelles. Il n’y a aujourd’hui plus aucun doute sur cette nécessaire compensation. Les discussions en cours entre les syndicats et les enseignes déboucheront certainement sur une hausse de cette compensation avec sans doute un salaire double pour les travailleurs du dimanche.

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