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ofce - Page 36

  • Le blog (en anglais) de Francesco Saraceno (OFCE) : Jean-Baptiste Hollande

     le temps est venu de régler le principal problème de la France : sa production.
    Oui, je dis bien sa production. Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux.
    C’est donc sur l’offre qu’il faut agir. Sur l’offre !
    Ce n’est pas contradictoire avec la demande. L’offre crée même la demande.
    François Hollande – January 14, 2014

    France is often pointed to as the “sick man of Europe”. Low growth, public finances in distress, increasing problems of competitiveness, a structural inability to reform its over-regulated economy.  Reforms that, it goes without saying, would open the way to a new era of growth, productivity and affluence.

    François Hollande has tackled the second half of his mandate subscribing to this view. In the third press conference since he became President, he outlined the main lines of intervention to revive the French economy,  most notably a sharp reduction of social contributions for French firms (around € 30bn before 2017), financed by yet unspecified reductions in public spending.  During the press conference, he justified this decision on the ground that growth will resume once firms start producing more. Thus, he tells us, “It is upon supply that we need to act. On supply! This is not contradictory with demand. Supply actually creates demand“. Hmmm, let me think.  Supply creates demand. Where did I read this?

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  • OFCE : Important changement de cap à l’Elysée. La priorité n’est plus accordée à l’austérité

    15 janvier 2014

    par Xavier Timbeau, compte Twitter : @XTimbeau

    (paru dans Le Monde daté du jeudi 16 janvier 2014, p. 17)

    Dès son élection, François Hollande avait fait de la discipline budgétaire son objectif principal. La crise de 2008 n’avait pas fini de manifester ses conséquences sur les économies développées que se mettait en place en Europe, sur fond de crise des dettes souveraines, une austérité qui devait provoquer une seconde récession, un «  double dip  » pour employer la langue des économistes. Par exemple, lorsque François Hollande arrivait au pouvoir, la situation de la France paraissait désastreuse : déficit public à 5,2 %, plus de 600 milliards de dette publique en plus depuis 2008 mais également une hausse de 2 points du chômage (à 9,6 % de la population active). La pression était forte et, après la Grèce, le Portugal ou l’Irlande, le domino des Etats de la zone euro risquait d’entraîner l’Espagne ou l’Italie. Dans ce contexte, seule la discipline budgétaire semblait pouvoir aider l’Allemagne à soutenir une zone euro chancelante.

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  • Le Monde - Réduire les émissions de C02 est un impératif mondial, Xavier Timbeau (OFCE)

    Quel modèle de développement durable pour la France ?

    Le 19 août 2013, le président de la République a lancé son «projet 2025», qui entend rompre avec le déclinisme et fixer un cap stratégique pour la France. En partenariat avec le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, chargé de déterminer les grandes orientations de ce projet, Le Monde publie une série de contributions sur les enjeux sociaux, économiques, environnementaux et culturels auxquels le pays est confronté.

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  • OFCE - Lettonie : adieu lats, bonjour euro

    30 décembre 2013

    par Céline Antonin

    Le 1er janvier 2014, deux ans après son voisin estonien, la Lettonie deviendra le 18e pays membre de la zone euro. Du point de vue européen, l’entrée de la Lettonie, qui ne pèse que 0,2 % du PIB de la zone euro, dans le « club de l’euro » peut sembler anecdotique. Cette intégration est avant tout un symbole politique ; elle vient couronner les efforts budgétaires et monétaires consentis par le pays, durement touché par la crise de 2008-2009 qui a amputé son PIB de près d’un cinquième.

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  • OFCE - Comment peut-on défendre un revenu de base ?

    20 décembre 2013

    par Guillaume Allègre

    A la suite de la remise de 125 000 signatures réunies par des organisations défendant l’introduction d’un revenu de base, les citoyens suisses se prononceront lors d’un référendum d’initiative populaire sur l’inscription du principe du revenu de base dans la constitution fédérale helvétique.

    La Note de l’OFCE (n°39 du 19 décembre 2013) analyse des fondements sur lesquels pourrait s’appuyer l’institution d’un revenu de base.

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  • OFCE : Comment peut-on défendre un revenu de base ?

    par Guillaume Allègre

    A la suite de la remise de 125 000 signatures réunies par des organisations défendant l’introduction d’un revenu de base, les citoyens suisses se prononceront lors d’un référendum d’initiative populaire sur l’inscription du principe du revenu de base dans la constitution fédérale helvétique.

    La Note de l’OFCE (n°39 du 19 décembre 2013) analyse des fondements sur lesquels pourrait s’appuyer l’institution d’un revenu de base.

    Si le revenu de base peut prendre plusieurs formes, son principe est d’être versé (1) de manière universelle, d’un montant égal pour tous, sans contrôle des ressources ou des besoins ; (2) sur une base individuelle et non aux foyers ou ménages ; (3) de façon inconditionnelle, sans exigence de contrepartie. Dans sa version progressiste, on peut rajouter une quatrième caractéristique : il doit être (4) d’un montant suffisant pour couvrir les besoins de base et permettre la participation à la vie sociale

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  • "Stabiliser le chômage en fin d'année est déjà une performance"

    C'est l'avis d'Eric Heyer, directeur adjoint du département Analyse et prévisions à l'Observatoire français des conjonctures économiques. Interview.

    "Au quatrième trimestre, le gouvernement a pu inverser les choses, inverser la courbe du chômage", déclare le ministre du Travail Michel Sapin jeudi 26 décembre, peu après la publication des chiffres de novembre. Selon ces dernières données, les chômeurs de catégorie A (sans aucune activité) étaient pourtant 17.800 de plus qu'en octobre. Promesse non tenue ? Ou aléas d'une courbe au comportement très volatile ? Explications d'Eric Heyer, directeur adjoint du département Analyse et prévisions à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

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  • OFCE : Le système socio-fiscal français est-il vraiment redistributif ?

    18 décembre 2013

    par Henri Sterdyniak [1]

    La France a mis en place le RSA, la PPE, la CMU, le minimum vieillesse, les allocations logement, les exonérations de cotisations sociales pour les bas salaires. En sens inverse, elle a conservé un impôt sur les grandes fortunes ; les cotisations sociales maladie et famille portent sur la totalité du salaire ; les revenus du capital supportent les prélèvements sociaux et sont soumis à l’IR. Les plus riches se plaignent d’une fiscalité confiscatoire ; quelques-uns  choisissent l’exil fiscal.

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  • OFCE - Retour de la croissance au Royaume-Uni en 2013 : effets en trompe-l’oeil

    2 décembre 2013

    Par Catherine Mathieu

    La dernière estimation des comptes nationaux britanniques, publiée le 27 novembre, a confirmé une croissance du PIB de 0,8 % au troisième trimestre 2013, après 0,7 % au deuxième trimestre et 0,4 % au premier trimestre. C’est une belle performance pour l’économie britannique, notamment en comparaison de la zone euro. Ainsi, le PIB est en hausse de 1,5 % sur un an au troisième trimestre 2013 au Royaume-Uni, contre -0,4% dans la zone euro, 0,2 % en France et 0,6 % en Allemagne. Le retour de la croissance au Royaume-Uni serait la preuve, selon certains, que l’austérité budgétaire ne nuit pas à la croissance…au contraire. Mais l’argument nous semble pour le moins discutable.

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  • OFCE - Banques européennes : un retour de la confiance à pérenniser

     

    par Céline Antonin et Vincent Touzé

    Depuis août 2012, la remontée en Bourse des valeurs bancaires et la baisse de leur volatilité attestent d’un retour de la confiance. Cette confiance retrouvée est-elle durable ? C’est à cette question que la Note de l’OFCE n° 36 du 11 décembre 2013 s’attache à répondre, à partir de l’état des lieux de la situation des banques fin 2013.

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  • OFCE - Le casse-tête budgétaire américain

    9 décembre 2013

    Par Christine Rifflart

    Avant le 13 décembre prochain, le Budget Conference Committee doit présenter les résultats de ses discussions lancées à la suite du shutdown et de la crise de la dette du mois d’octobre 2013. L’objectif des négociations : permettre le vote du Budget 2014 au Congrès, dont l’année fiscale a démarré le 1er octobre dernier[1] et trouver une alternative aux coupes automatiques dans les dépenses du gouvernement fédéral qui devraient s’appliquer au 1er janvier 2014. Un accord ne semble pas hors d’atteinte. Même si l’opposition entre républicains et démocrates reste vive, la raison devrait l’emporter et le risque d’une nouvelle crise budgétaire semble exclu. Au pire, une nouvelle Continuing Resolution[2] sera votée permettant le fonctionnement des institutions et laissant l’arbitraire des coupes budgétaires automatiques dans les dépenses structurelles conduire la politique du gouvernement. Au mieux, les négociations aboutiront à des coupes raisonnées sur ces dépenses, voire à des hausses de certaines recettes qui assoupliront alors la violence de l’ajustement, violence amplifiée par l’arrivée à terme de mesures exceptionnelles de soutien aux revenus et à l’activité prises au cœur de la crise.

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