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ofce - Page 32

  • OFCE - Que peut-on attendre d’une baisse de l’euro pour l’économie française ?

    16 mai 2014

    par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Face à la montée du risque de déflation en zone euro, renforcée par l’appréciation continue de l’euro face aux autres monnaies depuis mi-2012, les dirigeants de la Banque centrale européenne ont entamé un changement de ton dans leur communication aux marchés financiers : ils évoquent maintenant la possibilité de mettre en œuvre de nouveaux assouplissements monétaires quantitatifs. Ces assouplissements sont susceptibles de faire baisser le taux de change de l’euro. Ils apporteraient alors un soutien précieux aux économies de la zone euro via un regain de compétitivité-prix vis-à-vis des concurrents hors de la zone, dans un contexte où les politiques de consolidation budgétaire vont continuer à freiner la croissance prévue pour la zone euro en 2014 et en 2015. Quelles seraient dès lors les conséquences pour l’économie française d’une dépréciation de l’euro face aux autres monnaies ? Nous revenons brièvement sur les évolutions passées du taux de change de l’euro. Puis nous présentons les effets attendus d’une dépréciation de 10% de l’euro face aux autres devises à l’aide du modèle emod.fr. Ces effets sont plus modérés que ceux prévus par le gouvernement.

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  • Libé - «La croissance s’écroule à cause de l’austérité et des hausses d’impôts»

    INTERVIEW

    L'économiste Eric Heyer explique pourquoi la France se retrouve avec une croissance nulle au premier trimestre 2014.

    Les chiffres de la croissance pour le premier trimestre 2014 viennent de tomber. La sentence est lourde: +0% pour la France, l’économie stagne. Le gouvernement maintient son (petit) objectif de 1% de croissance sur l’année, jugé «raisonnable» par le ministre des Finances Michel Sapin ce jeudi matin. Eric Heyer, économiste et Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) revient sur la signification de ce chiffre et sur l’action gouvernementale.

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  • OFCE - Abenomics et sa nouvelle politique monétaire

    15 mai 2014

    Ce post résume un article publié par Mahito Uchida dans la Revue de l’OFCE,  n° 135.

    Avec l’arrivée à la tête du gouvernement de Shinzo Abe, la politique économique japonaise a pris, en 2013, une orientation résolument anti déflationniste. Cette nouvelle politique combine une politique monétaire très accommodante et une politique de relance fondée sur l’investissement public.  Dans un article publié par l’OFCE, Mahito Uchida de l’Université SEIJO, présente une analyse de la première étape de mise en œuvre de la nouvelle politique monétaire japonaise.  En premier lieu il présente brièvement les grandes lignes de « l’Abenomics » et de la nouvelle politique monétaire japonaise mises en œuvre depuis avril 2013.

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  • OFCE : Quelles réformes pour l’Europe ?

    6 mai 2014

    par Christophe Blot [1], Olivier Rozenberg [2], Francesco Saraceno [3] et Imola Streho [4]

    Du 22 au 25 mai prochain, les Européens se rendront aux urnes pour élire les 751 députés du Parlement européen. Ces élections vont se dérouler dans un climat de forte défiance à l’égard des institutions européennes. Si cette crise de confiance n’est pas propre à l’Europe, elle se conjugue à une crise économique, la plus grave depuis la Grande Dépression, et à une crise politique que traduit la difficulté des institutions européennes à légiférer. Les enjeux des prochaines élections recoupent donc de multiples aspects qui doivent être abordés sous un angle pluridisciplinaire. Le numéro 134 de la collection « Débats et Politiques » de la Revue de l’OFCE (publié en français et en anglais)  réunit des chercheurs – économistes, juristes ou politistes – spécialistes des questions européennes, qui partant des développements et des débats propres à leur discipline, partagent leur vision des réformes nécessaires pour améliorer le fonctionnement de l’Europe. L’objectif est ainsi d’alimenter le débat public, en amont des élections européennes et au-delà, au travers d’articles courts synthétisant les débats et proposant quelques recommandations à l’attention des candidats à l’élection, bien entendu, mais aussi au-delà des partis politiques, des syndicats, des entreprises, des associations et surtout de l’ensemble des citoyens intéressés par les questions européennes.

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  • OFCE Revue n°134 mai 2014 - Réformer l’Europe

    n°134 mai 2014 - Réformer l’Europe
    sous la direction de Christophe Blot, Olivier Rozenberg, Francesco Saraceno et Imola Streho

    PDF (2 101Ko)

    Christophe Blot, Olivier Rozenberg,
    Francesco Saraceno et Imola Streho

    Réformer l’Europe ? Économistes, juristes et politistes se penchent sur l’avenir de l’Union européenne : Introduction

       
     

    Démocratie et citoyenneté européenne

    Bruno Cautrès

    Un effondrement de la confiance dans l’UE ?
    Les attitudes des Européens vis-à-vis de l’Europe au cours de la Grande Récession

    Anastasia Iliopoulou-Penot

    Citoyenneté de l’Union, mobilité et intégration dans l’espace européen

    Selma Bendjaballah, Stéphanie Novak et Olivier Rozenberg

    Comment doutent les institutions
    Réformer la procédure législative de l’Union européenne

    Cesar Garcia Perez de Leon

    Dynamiques de blocage dans le processus décisionnel de l’UE
    Comment réformer la procédure de codécision

    Delphine Dero-Bugny

    La dilution de la méthode communautaire et la diversification des pratiques intergouvernementales

    Imola Streho

    La bonne administration dans l’Union européenne
    Vers une culture de service pour les institutions européennes

    Antoine Bailleux

    Les droits fondamentaux face à la crise

     

     
     

    Gouvernance européenne

    Laure Clément-Wilz

    Les mesures « anti-crise » et la transformation des compétences
    de l’Union en matière économique

    Frédéric Allemand et Francesco Martucci

    La légitimité démocratique de la gouvernance économique
    européenne : la mutation de la fonction parlementaire

    Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Quelle gouvernance de la zone euro ?

    Alexandre Maitrot de la Motte

    L’impôt européen enjeux juridiques et politiques

    Jean-Paul Pollin

    Au-delà de l’Union bancaire européenne

    Christophe Blot, Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance

    Les enjeux du triple mandat de la BCE

       
     

    Les grands enjeux des politiques publiques européennes

    Francesco Saraceno

    L’impact économique des fortes inégalités
    Problèmes et solutions

    Françoise Milewski et Réjane Séna

    L’égalité femmes-hommes un défi européen au croisement
    de l’économique, du juridique et du politique

    Gérard Cornilleau

    Le(s) marché(s) du travail européen(s)

    Bruno Palier

    Passer de l’austérité à l’investissement social, c’est à l’Europe de montrer la voie

    Xavier Timbeau

    Un « new deal » vert pour relancer l’Europe

    Jean-Luc Gaffard et Lionel Nesta

    Concurrence et innovation: un défi pour l’Union européenne

    Marie-Laure Basilien-Gainche

    Les politiques européennes d’immigration et d’asile
    Nécessité de changer l’approche

    Pierre Boulanger et Patrick Messerlin

    La politique commerciale européenne entre recherche de stabilité politique et de croissance économique

  • OFCE - Election et dérivée du chômage : la stratégie du retournement

     

    7 mai 2014

    par Guillaume Allègre, g_allegre

    Un conseiller ministériel m’a récemment expliqué ce qu’il pense être la stratégie du Président de la République concernant la gestion macroéconomique et le chômage, qu’on pourrait appeler stratégie du retournement : « Par rapport à la présidentielle, l’objectif est de faire baisser le chômage en 2016-2017. Les électeurs ne votent qu’en fonction de l’évolution du chômage dans la dernière année, voire les 6 derniers mois. Comme pour Jospin en 2002 ». La croyance qu’en ce qui concerne le chômage et l’économie en général, c’est la dérivée qui compte, l’évolution récente et non le niveau, est assez ancrée dans le milieu technocratico-politique : « it’s the derivative, stupid ! » est le nouveau « it’s the economy, stupid !» (maxime du stratégiste de campagne de Bill Clinton en 1992).

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  • OFCE - La java des fréquences : une explication du « krach éclair »

     

    29 avril 2014

    par Sandrine Jacob Leal[1], Mauro Napoletano[2], Andrea Roventini[3],  Giorgio Fagiolo[4]

     

    Le 6 mai 2010, conjointement à la chute sans précédent du cours de l’E-Mini S&P 500[5], de nombreux indices boursiers américains, y compris l’indice Dow Jones, se sont effondrés en quelques minutes (les baisses enregistrées ont été de plus de 5%), et ont rebondi tout aussi rapidement, jusqu’à récupérer une grande partie des pertes observées. Au cours de ce « krach éclair », la plupart des prix des actifs ont perdu tout rôle informationnel. En particulier, plus de 20 000 transactions, portant sur plus de 300 titres, ont été exécutées à des prix bien au-delà de leur valeur avant le krach (des écarts de plus de 60% ont été notés). Certains contrats ont par exemple été exécutés à 0,01$ ou en de-deçà, ou à plus de 100 000$, avant que le prix de ces titres reviennent à leurs niveaux d’avant le krach (CFTC et SEC, 2010). Ces anomalies excessives des prix ont été associées à une évaporation soudaine de la liquidité sur le marché, à une volatilité accrue du prix des actifs et à une crise de confiance prolongée sur ces marchés (les volumes journaliers moyens sont restés à des niveaux faibles pendant plusieurs mois après cet épisode). En outre, de tels incidents peuvent être à l’origine de crises systémiques notamment du fait de pratiques de comptabilité financière basées sur la valeur de marché. Dès lors, les actifs des banques et autres institutions financières sont évalués à leur prix de marché.
     
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  • OFCE - Banques centrales : le dernier rempart ?

     

    28 avril 2014

    par Xavier Timbeau, @XTimbeau

     

    Ce texte résume les perspectives 2014-2015 de l’OFCE pour l’économie mondiale

     

    La croissance du PIB est à nouveau positive dans la plupart des pays développés ! Faut-il s’en réjouir et crier victoire parce que nous sommes sortis de la pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale ? Les sacrifices consentis et les sueurs froides, tout ceci a-t-il finalement payé ?

    Et bien non. La croissance est positive, mais insuffisante pour induire une baisse du chômage. Y compris aux Etats-Unis, où pourtant le chômage a baissé, le taux d’emploi ne se redresse pas (graphique 1). C’est qu’on peut sortir du chômage vers l’emploi mais aussi vers l’inactivité, c’est-à-dire le retrait du marché du travail. Et c’est ce découragement des chômeurs qui domine aux Etats-Unis.

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  • OFCE : Zone euro : Reprise ou déflation ?

    23 avril 2014

    par Céline Antonin, Christophe Blot, Sabine Le Bayon et Danielle Schweisguth

     

    Ce texte résume les perspectives 2014-2015 de l’OFCE pour l’économie de la zone euro

    La zone euro va-t-elle s’engager sur la voie de la reprise ou s’enfoncera-t-elle dans une spirale déflationniste ? Les derniers indicateurs macroéconomiques émettent des signaux contradictoires à ce sujet. Le retour de la croissance se confirme avec trois trimestres consécutifs de progression du PIB. Cependant, le niveau du chômage dans la zone euro se maintient à un niveau historiquement élevé (11,9 % pour le mois de février 2014), ce qui alimente des pressions déflationnistes, confirmées par les derniers chiffres d’inflation (0,5 % en glissement annuel pour le mois de mars 2014). Si ce recul de l’inflation tient en partie à l’évolution des prix de l’énergie, il reste que l’inflation sous-jacente a glissé sous le seuil de 1 % (graphique 1). Dans ces conditions, un retournement des anticipations d’inflation ne peut être exclu, ce qui ne manquerait pas de pousser la zone euro en déflation. La BCE s’inquiète de cette situation depuis plusieurs semaines et se dit prête à agir (voir ici). Cependant, aucune piste concrète quant à la façon d’assouplir la politique monétaire et d’éviter l’ancrage des anticipations sur une trajectoire déflationniste n’a été définie

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  • Notre temps - "Le gel des retraites n’est pas pertinent"

    Le plan d’économies de 50 milliards prévoit le gel des retraites jusqu’à octobre 2015. L’effort demandé aux retraités se justifie-t-il? Pour Gérard Cornilleau, économiste à l’OFCE, la mesure est inadaptée et peu efficace.

    Le point de vue de Gérard Cornilleau, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

    Le gel des pensions de retraite est-il une bonne mesure économique?
    Il faut être clair, le gel des pensions provoque bien une baisse du pouvoir d’achat pour les retraités. Les termes "gel" ou "désindexation" sont justes techniquement, mais ils atténuent le sens de la mesure, qui consiste à baisser le revenu des retraités (1) pour obtenir une économie (1,3 milliard d’euros pour les pensions de base). Politiquement, il est plus facile d’annoncer le gel des retraites, le message est moins douloureux. Cela revient bien à une baisse des retraites, car les prix augmentent.

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  • OFCE: La BCE, ou comment devenir moins conventionnel

    par Jérôme Creel et Paul Hubert

    La situation économique morose de la zone euro, avec ses risques de déflation, amène les membres de la Banque centrale européenne (BCE) à réfléchir à de nouveaux assouplissements monétaires quantitatifs, comme en attestent les récentes déclarations des banquiers centraux allemand, slovaque et européen. De quoi pourrait-il s’agir et ces mesures pourraient-elles être efficaces pour relancer l’économie de la zone euro ?

    Les assouplissements quantitatifs, bien souvent qualifiés de QE (pour Quantitative Easing), regroupent plusieurs types différents de politique monétaire non-conventionnelle. Pour les définir, il convient de commencer par caractériser la politique monétaire conventionnelle.

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