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ofce - Page 35

  • Le projet Barnier de réglementation bancaire : pourquoi tant de courroux ?

    6 février 2014

    par Jean-Paul Pollin (Université d’Orléans) et Jean-Luc Gaffard

    Cette fois la démonstration est faite et elle est irréfutable : la réaction des « autorités » françaises au projet de réforme structurelle du secteur bancaire en Europe prouve que leur loi dite de « séparation des activités bancaires » n’était qu’un faux semblant ou une mystification visant à contrer par avance les initiatives de la Commission européenne en ce domaine (voir le Blog de l’OFCE). Par la même occasion il s’agissait de renier en douceur le discours du Bourget dont le passage le plus marquant était la dénonciation de la finance comme l’ « ennemi invisible », suivie de la promesse d’une mise à distance de la banque commerciale par rapport à la banque de marché (la banque de financement et d’investissement, BFI). A l’époque, cette déclaration avait été très bien reçue. Parce que les excentricités en tous genres de la finance dérégulée étaient tenues, à juste titre, pour responsables de la « Grande Récession », et parce qu’on jugeait nécessaire d’empêcher que les jeux prédateurs et déstabilisants des marchés financiers ne reviennent polluer les activités traditionnelles de crédit et de gestion des moyens de paiements, dont l’incidence sur l’économie est importante et durable.

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  • OFCE - Réglementation des activités financières des banques européennes : un quatrième pilier pour l’Union bancaire

    30 janvier 2014

    par Céline Antonin, Henri Sterdyniak et Vincent Touzé

    Sous l’impulsion du Commissaire européen Michel Barnier, la Commission européenne a proposé le 29 janvier 2014 un nouveau règlement visant à limiter et encadrer la pratique d’activités de marché pour les banques de taille systémique, c’est-à-dire les fameuses « too big to fail« .

    Réglementer les activités pour compte propre : un besoin né de la crise

    En raison de la responsabilité particulière des banques dans la crise économique et financière de 2008, de nombreuses voix se sont élevées pour exiger une réglementation plus stricte des activités financières des banques. Cette exigence a donné naissance à deux approches, l’interdiction ou la séparation.

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  • OFCE - L’austérité maniaco-dépressive, parlons-en !

    5 février 2014

    Par Christophe Blot, Jérôme Creel, Xavier Timbeau

    A la suite d’échanges avec nos collègues de la Commission européenne[1], nous revenons sur les causes de la longue période de récession que traverse la zone euro depuis 2009. Nous persistons à penser que l’austérité budgétaire précoce a été une erreur majeure de politique économique et qu’une politique alternative aurait été possible. Les économistes de la Commission européenne continuent pour leur part de soutenir qu’il n’existait pas d’alternative à cette stratégie qu’ils ont préconisée. Ces avis divergents méritent qu’on s’y arrête.

    Dans le rapport iAGS 2014 (mais aussi dans le rapport iAGS 2013 ou dans différentes publications de l’OFCE), nous avons développé l’analyse selon laquelle la forte austérité budgétaire entreprise depuis 2010 a prolongé la récession, contribué à la hausse du chômage dans les pays de la zone euro et  nous expose désormais au risque de déflation et à une augmentation de la pauvreté.

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  • OFCE : Procédure de déficit excessif : que doit faire la Croatie ?

    27 janvier 2014

    par Sandrine Levasseur

    Que faire pour assainir les finances publiques lorsque tout (ou presque tout) semble déjà avoir été fait en matière de baisses des dépenses et de hausses d’impôts? Depuis la mi-novembre 2013, c’est ce problème délicat que le gouvernement de la Croatie tente de résoudre après qu’une procédure pour déficit excessif (PDE) a été lancée contre le pays. En quelques mots : la PDE signifie que le déficit public de la Croatie dépasse aujourd’hui les 3% du PIB, que le dépassement n’est ni exceptionnel ni temporaire et que, de ce fait, le gouvernement croate se doit de prendre des mesures afin de respecter à terme la fameuse norme des « 3 % ».

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  • OFCE : Réglementation des activités financières des banques européennes : un quatrième pilier pour l’Union bancaire

    30 janvier 2014

    par Céline Antonin, Henri Sterdyniak et Vincent Touzé

    Sous l’impulsion du Commissaire européen Michel Barnier, la Commission européenne a proposé le 29 janvier 2014 un nouveau règlement visant à limiter et encadrer la pratique d’activités de marché pour les banques de taille systémique, c’est-à-dire les fameuses « too big to fail« .

    Réglementer les activités pour compte propre : un besoin né de la crise

    En raison de la responsabilité particulière des banques dans la crise économique et financière de 2008, de nombreuses voix se sont élevées pour exiger une réglementation plus stricte des activités financières des banques. Cette exigence a donné naissance à deux approches, l’interdiction ou la séparation.

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  • VARIA, le revue de l'OFCE 131 (2013)

     
    Débats et politiques
     
     
    Une passion de l'égalité particulièrement insatiable en France. . . . . . . . . 5
    Michel Forsé
     
    De la monnaie cosmopolitique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
    Maxime Parodi
     
    La macroéconomie à l’épreuve des faits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
    Jean-Luc Gaffard
     
    Financial Markets, Banks, and Growth: Disentangling the Links . . 105

    Alessandro Giovannini, Maurizio Iacopetta, and Raoul Minett

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  • OFCE : Fusionner RSA-activité et PPE ?

    25 janvier 2014

    par Guillaume Allègre

    Suite à la remise du rapport d’évaluation de la mise en œuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, le premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement de fusionner RSA-activité et PPE.

    Comme les auteurs du rapport le rappellent, en 2014, les dépenses publiques consacrées à ces deux mesures vont diminuer pour la quatrième année consécutive pour atteindre 3,9 milliards d’euros (contre 4,5 en 2009). Ceci est dû au gel de la PPE. Au départ, celui-ci était justifié par la mise en place du RSA-activité : le financement de la lutte contre la pauvreté laborieuse a bien pesé de façon disproportionnée sur les classes populaires, bénéficiaires de la PPE, comme nous le dénoncions dès 2008 (« Faut-il sacrifier la prime pour l’emploi sur l’autel du revenu de solidarité active ? ») puis de nouveau en 2011 ( «Les échecs du RSA » ). Dans un deuxième temps, le gel de la PPE a pu être justifié par celui, simultané, de l’impôt sur le revenu (IR) : il n’est pas illégitime que toutes les catégories participent, selon leurs moyens, à la réduction des déficits publics. Toutefois, sous fond de discours sur le « ras-le-bol fiscal », le gouvernement a renoncé au gel du barème de l’IR sans toucher à celui de la PPE, qui pourtant est un crédit venant se déduire de l’IR. Ceci pourrait être lié à la volonté de diminuer le nombre de perdants faisant suite à une réforme visant à fusionner RSA-activité et PPE.

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  • OFCE : L’instabilité financière nuit-elle réellement aux performances économiques ?

    22 janvier 2014

    par Jérôme Creel, Paul Hubert et Fabien Labondance

    Quel lien pouvons-nous établir entre le degré de financiarisation des économies (entendu comme le ratio des crédits accordés aux agents privés sur le PIB), l’instabilité financière et les performances économiques (généralement le PIB par habitant) dans l’Union européenne (UE) ? C’est à cette question que nous entendons apporter des éléments de réponse à travers les résultats tirés d’un récent document de travail[1].

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  • Libé, X.Timbeau, OFCE : «Il active le levier de l’offre en desserrant la contrainte budgétaire»

    Xavier Timbeau, de l’OFCE, trouve «malin sur le plan politique» le positionnement de Hollande : Pour Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision à l’Observatoire français des conjonctures économiques, le gouvernement a fait le choix d’une politique économique jouant à la fois sur l’offre et la demande.

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  • Pacte de responsabilité : "On ne décrète pas la création d'emplois par ordonnance", estime une chef d'entreprise

    INVITÉS RTL - Selon l'économiste Eric Heyer et la chef d'entreprise Sandra Le Grand, le pacte de responsabilité de François Hollande ne permettra pas directement de doper l'emploi.


    Pacte de responsabilité : "On ne décrète pas la... par rtl-fr

  • OFCE - Ce que cache la baisse du taux de chômage américain

    17 janvier 2014

    par Christine Rifflart

    Malgré la nouvelle décrue du taux de chômage en décembre, les données du Bureau of Labor Statistics publiées la semaine dernière confirment paradoxalement la mauvaise santé du marché du travail américain. Le taux de chômage américain a baissé de 0,3 point par rapport à novembre (-1,2 point par rapport à décembre 2012) pour terminer l’année à 6,7 %. Il a ainsi perdu 3,3 points depuis son plus haut historique d’octobre 2009 et se rapproche de plus en plus du taux de chômage non inflationniste défini par l’OCDE à 6,1 % depuis 2010. Pourtant ces résultats sont loin de refléter un raffermissement de l’emploi. Ils masquent plutôt une nouvelle dégradation de la situation.

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