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observatoire des inegalites - Page 14

  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie n’augmentent plus depuis cinq ans

    Après avoir fortement augmenté, les inégalités de niveau de vie se stabilisent ces dernières années. Pour autant, elles demeurent plus élevées qu’il y a vingt ans. Notre synthèse sur l’évolution des inégalités de revenus.

    Allons-nous enfin vers du mieux en matière d’inégalités de revenus ? En 2012 et 2013, les écarts de revenus ont diminué. Ensuite, entre 2013 et 2017, ils se sont stabilisés. Les données 2017 de l’Insee se situent au même niveau qu’il y a dix ans. Il est bien trop tôt pour crier victoire : les inégalités demeurent à un niveau supérieur à ce qu’elles étaient au milieu des années 1980. Voyons ce qu’en disent les principaux instruments de mesure.

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  • Observatoire des inégalités - Depuis cinq ans, la pauvreté stagne à un niveau élevé

    La France compte cinq ou neuf millions de pauvres selon la définition adoptée. Depuis cinq ans, la pauvreté stagne à un niveau élevé. Les dix années d’extension de la pauvreté de la période 2002-2012 ne se résorbent pas.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et neuf millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2017 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 8,0 % et dans le second de 14,1 %. Au cours des cinq dernières années (20012-2017), le nombre de pauvres s’est stabilisé à un niveau élevé.

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  • Observatoire des inégalités - Comment justifier (ou non) les inégalités de salaires ?

    Les inégalités de salaires sont largement acceptées. Mais jusqu’où ? À partir de quel niveau deviennent-elles injustes et nous choquent-elles ?

    Les inégalités de salaires sont importantes en France. Les cadres supérieurs touchent en moyenne 2,5 fois plus que ce que perçoivent les employés (renvoyer à l’article). Ces moyennes masquent des inégalités bien plus grandes : les cadres dirigeants touchent dix ou vingt fois plus que les salariés de base, parfois beaucoup plus.

    Le principe des inégalités de salaires est très largement accepté dans notre société. Ces écarts sont-ils justes ? Il n’existe aucune définition objective pour cela, il s’agit toujours d’une question de jugement de valeur. Et ce jugement repose en grande partie sur l’idée que l’on se fait du mérite et de la récompense de l’effort personnel.

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  • Observatoire des inégalités - Professions : qui gagne combien ?

    Avec un salaire mensuel net de 4 000 euros en moyenne, les cadres supérieurs gagnent 2,5 fois plus que les employés et les ouvriers. Chaque mois, ils disposent de 2 400 euros de plus à dépenser que les catégories populaires : de quoi vivre mieux et épargner.

    Les cadres supérieurs, avec un salaire mensuel moyen net de 4 060 euros en équivalent temps plein, touchent un peu moins de deux fois plus que la moyenne des salariés, 2,5 fois plus que les employés et les ouvriers, selon les données 2016 de l’Insee.

    Chaque mois, un cadre supérieur dispose de 2 500 euros de plus à dépenser qu’un employé. Il faut bien se représenter ce que cela signifie : c’est l’équivalent de près de deux mois complets de travail d’une personne payée au Smic. Les écarts sont encore plus importants chez les hommes, parce que les cadres supérieurs masculins touchent en moyenne des salaires beaucoup plus élevés que leurs collègues féminines : 4 377 euros contre 3 477 euros.

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaire restent fortes en France

    Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux payés au moins 3 600 euros, soit trois fois plus. On entre dans le club du 1 % des plus hauts salaires à partir de 8 600 euros.

    Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 800 euros [1] selon l’Insee (données 2016) [2]. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés, au minimum 3 600 euros. Ces derniers touchent donc au moins 2 400 euros de plus, soit trois fois plus que les moins bien payés. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le mieux rémunéré perçoit au minimum un salaire mensuel de 8 600 euros, plus que ce que les 10 % les moins bien payés touchent en sept mois.

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  • Observatoire des inégalités - Comment parler aux jeunes du déterminisme social ?

    Comment expliquer les déterminismes sociaux sans risquer de décourager ceux qui les subissent ? Une question encore plus délicate lorsqu’on s’adresse aux jeunes. Les réflexions de Marie Duru-Bellat, sociologue, extraites du magazine Alternatives Économiques.

    Que dire à des jeunes qui vous demandent pourquoi il existe dans notre pays de telles inégalités de réussite à l’école ? Pourquoi, par exemple, les enfants de cadres sont-ils 85 % à obtenir le bac, contre seulement 53 % des enfants d’ouvriers ou d’employés ? Que dire qui ne soit ni faux ni totalement démobilisateur ou culpabilisant ? Pour ma part, c’est souvent l’embarras qui domine. En vérité, il n’est pas simple de répondre.

    Le plus simple serait de botter en touche en désignant un seul coupable, le « système ». Le sociologue Pierre Bourdieu l’a bien montré, c’est la fonction du système scolaire tel qu’il est que de reproduire les inégalités, c’est comme ça ! N’est-ce pas là un message un peu court, démobilisateur et surtout assez violent, qui nie toute possibilité d’avoir quelque emprise sur son avenir ?

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  • Le meilleur de 2018/19 - Observatoire des inégalités - Qui profite de la croissance des revenus dans le monde ?

    Qui a profité de la croissance depuis une quarantaine d’années dans le monde ? L’évolution des revenus, du plus pauvre au plus riche, prend graphiquement la forme d’un « éléphant ». Avec de bonnes et de mauvaises nouvelles pour les inégalités de revenus à l’échelle mondiale.

    De 1980 à 2016, l’ensemble des revenus dans le monde a connu une croissance cumulée de 60 %, inflation déduite, selon les travaux de la World Income Database (WID) [1]. Selon le pays et le niveau de revenus où l’on se situe, cette croissance moyenne n’a pas bénéficié à tous de façon homogène. La représentation graphique de l’évolution des revenus des individus, classés des plus pauvres aux plus riches, décrit une courbe en forme de tête d’éléphant. L’équipe du WID a redessiné, en l’actualisant, « la courbe de l’éléphant » des économistes Christoph Lakner et Branco Milanovic [2] : le corps et la trompe de l’éléphant montrent qu’à l’échelle mondiale, certaines catégories de revenus ont mieux tiré leur épingle du jeu que d’autres. Qui sont les « gagnants » et les « perdants » de la croissance mondiale ?

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Tel père, tel fils ? L’inégalité des chances reste élevée

    Les fils de cadres deviennent cinq fois plus souvent cadres que les fils d’ouvriers. La mobilité sociale existe toujours, mais elle est bien moins forte qu’auparavant. L’égalité des chances est encore loin. Extrait du Centre d’observation de la société.

    En 2014, pas moins de 47 % des fils de cadres supérieurs étaient eux-mêmes cadres sup, contre moins de 20 % de l’ensemble des fils et moins de 10 % des enfants d’ouvriers (les tableaux se lisent horizontalement), selon l’Insee. L’égalité des chances est bien lointaine puisque les fils de cadres deviennent cinq fois plus souvent cadres eux-mêmes que ceux d’ouvriers. Les trois quarts des enfants de cadres supérieurs sont restés dans leur catégorie sociale ou sont situés parmi les professions intermédiaires.

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Prendre (enfin) en compte le malaise des classes populaires et moyennes

    Les politiques publiques doivent d’urgence répondre au malaise des classes populaires et moyennes. En agissant sur trois grands leviers : réformer l’école, s’attaquer au poids des hiérarchies et aux conditions de travail et, enfin, œuvrer pour un système fiscal plus juste. Par Valérie Schneider, de l’Observatoire des inégalités.

    Les discours des catégories dirigeantes et culturellement privilégiées ne dupent pas les moins favorisés. Ces derniers demandent des actions concrètes et visibles pour, enfin, améliorer leur situation, à l’école, au travail et en matière de niveau de vie notamment. Faire en sorte que le décalage entre ces catégories et celles du haut de la hiérarchie ne se creuse pas davantage est une urgence au moment où les tensions sociales se font entendre. Comment s’y prendre ?

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Les allocations réduisent le nombre de pauvres de cinq millions

    Les prestations sociales réduisent le nombre de personnes pauvres en France de 13,7 à 8,7 millions de personnes. Sans elles, 22 % de la population vivrait sous le seuil de pauvreté.

    Si notre système de prestations sociales et d’impôts n’existait pas, le taux de pauvreté en France serait de 22 % et non de 14, 1 % (au seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médian [1]) selon le ministère des Solidarités [2]. Le nombre de pauvres est réduit de 13,7 à 8,7 millions de personnes. Concrètement, notre modèle social évite la pauvreté à cinq millions de personnes. Une grande partie des personnes concernées préfèreraient vivre de leurs propres ressources et en particulier avoir un emploi, il n’en demeure pas moins que les aides jouent un rôle indispensable, notamment pour les plus éloignés de l’emploi (personnes âgées, handicapées, etc.).

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Pauvreté : qui arrive à s’en sortir (ou pas) ?

    Pour comprendre la pauvreté, il faut s’intéresser aux parcours des personnes concernées. Quels sont les facteurs qui font que l’on s’en sort ou pas ? Le diplôme, l’âge et les évolutions familiales sont des éléments clés. L’analyse de Louis Maurin.

    Pour connaître l’évolution de la pauvreté, on se contente trop souvent de comparer le nombre de pauvres entre deux dates. On oublie les parcours des personnes, ce qui fait que l’on devient pauvre ou que l’on s’en sort. Un taux de pauvreté peut correspondre à des formes très différentes de pauvreté, selon qu’elle est plus ou moins durable. Les associations qui soutiennent les plus démunis comme les travailleurs sociaux connaissent bien ces histoires de vie, faites d’avenirs meilleurs ou d’enfermements. On ne dispose que de très peu de données générales sur le sujet. Quelques études permettent cependant de comprendre un peu mieux le phénomène.

    L’évolution du taux de pauvreté [1] est souvent mal interprétée car on oublie que d’une année sur l’autre les pauvres ne sont pas les mêmes. Prenons l’exemple de ce qui s’est passé entre 2009 et 2010, objet d’une étude de l’Insee [2]. Le taux de pauvreté est passé de 12,7 % en 2009 à 13,6 % en 2010, une augmentation de 0,9 point. Mais le nombre de pauvres de 2010 n’est pas l’équivalent de celui de 2009 auquel on aurait ajouté un surcroît de personnes dont les revenus sont tombés sous le seuil de la pauvreté en 2010. La hausse résulte de deux flux de sens inverse : 4,4 % de la population française est sortie de la pauvreté et 5,3 % y est entrée. Un tiers des pauvres de 2009 ne l’étaient donc plus en 2010.

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