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mouvement commun - Page 2

  • Lançons ensemble le Mouvement Commun

    http://lemouvementcommun.org/

    La République, enfant d’une Révolution française inachevée, est belle, dynamique, inventive, métissée, riche de millions de talents et d’intelligences et porteuse d’espoir.

    Soucieux de nos souverainetés citoyennes ; conscients, définitivement, qu’un nouveau modèle de développement doit émerger, nous proposons une autre parole politique et une autre façon d’agir : sincère avec elle-même, confiante envers les citoyens, concrète dans ses projets et pragmatique dans ses méthodes.

    Il est, en effet, temps de dire « nous. Le « nous » de l’égalité, sans aucune distinction entre les citoyennes et les citoyens.

    Le « nous » des causes communes où s’invente concrètement l’espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Nos savoirs, nos infrastructures, nos richesses ainsi cumulés devraient, s’ils étaient bien utilisés et bien répartis, contribuer largement au bien-être de chacun. Les sciences et les connaissances mises au service de l’intérêt général sont en mesure de nous permettre de résoudre les immenses défis qui nous sont posés.

    Le « nous » des audaces démocratiques, sociales et écologiques
    sans lesquelles il n’est pas de confiance retrouvée dans un avenir commun. En Asie, en Afrique, dans les Amériques, les exemples de créativité fleurissent dans le monde entier. En France aussi les forces vives autant que les idées sont là : partout dans le pays, les expériences concrètes, durables et souvent alternatives au modèle dominant existent : artistes et scientifiques bien sûr, mais aussi entrepreneurs innovants, ouvriers solidaires, lanceurs d’alerte, jeunesse en mouvement et en réseaux, acteurs de luttes sociales et culturelles. Ces expériences réelles et réussies nous prouvent que nous savons et que nous pouvons faire.

    Ce « nous », seul capable d’enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Car, par ce mouvement, nous voulons aussi convaincre de la possibilité d’un avenir heureux tous ceux qui ne voient plus d’espérance, sincèrement saisis par la peur d’un monde inédit, voire habités par la crainte de voisins méconnus. En inventant avec eux une ambition collective qui se soucie de tous et de chacun, nous prouverons l’efficacité concrète des causes communes quand les divisions et les haines ne font, dans le peuple, que des perdants.

    Ce « nous » qui fera enfin barrière aux divisions à travers lesquelles se perpétuent la domination d’une minorité et la dépossession de la majorité. Nous ne nous résignons pas à assister à la montée des inégalités et à la destruction de notre environnement. Nous n’acceptons pas les règles des possédants qui, s’accaparant les richesses, produisent du malheur pour tant d’êtres humains et menacent le vivant. Nous n’acceptons plus la désinvolture, le mensonge et le cynisme de ceux qui s’affranchissent de leur propre parole, négligeant ainsi le vote des citoyennes et des citoyens.

    Pour bâtir un avenir commun, nous proposons un Mouvement Commun. Mouvement car nous voulons avancer. Commun parce qu’il s’agit de réunir avec sincérité toutes les bonnes volontés au service du bien commun. Commun parce que nous souhaitons décider ensemble de ce qui nous est « commun » et qui ne peut être confisqué par une minorité tandis que les gouvernants semblent eux-mêmes incapables de résoudre les questions du XXIème siècle.

    Désormais, nous refusons la relation restrictive, aussi pauvre que dangereuse, de gouvernants à gouvernés et appelons à remettre la démocratie à l’endroit, les citoyens au centre. Le temps est venu de reprendre en main notre destin, de créer et d’organiser ensemble le monde dans lequel nous aspirons à vivre.

    Ce « nous » inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt que dans l’aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d’amertumes. Ni parti politique, ni écurie présidentielle, le Mouvement commun veut construire la France et l’Europe de demain, conjuguant l’optimisme avec la détermination dans une démarche nouvelle. Et, ensemble, nous écrirons avec tous ceux qui le veulent un nouveau projet politique, pour une France d’après, respectueuse de la souveraineté citoyenne, nouant de nouvelles alliances internationales – démocratiques, culturelles et linguistiques.

    Fédérer les initiatives, les faire vivre, et relier chacune d’entre elles par des ponts qui construiront le nouveau chemin, voilà ce que nous proposons. Cette aventure commence le 8 novembre 2015 à La Parole Errante. Nous y inventerons, tous ensemble, le « nous » de celles et ceux qui font Mouvement commun.

  • L'actualité des socialistes du 19 octobre au 2 novembre (mise à jour)

    A la une

    France Inter - La fin des frondeurs ?

    Y a-t-il encore des frondeurs à l'Assemblée nationale? Jamais, ils n'ont été aussi discrets... Faut-il y voir la fin d'un mouvement, et surtout, une victoire de Manuel Valls qui - face à eux - n'a jamais cédé ?

    France Info - Le député PS Pouria Amirshahi lance le "Mouvement commun"

    Il a voté contre le budget 2016 mardi dernier, ce qui pourrait lui valoir une exclusion de son parti. Le 8 novembre, le député socialiste des Français de l'étranger participera à la naissance d'un nouveau collectif militant.

    Son constat : la défaillance des gouvernants, "incapables de faire face aux possédants". Ses mots d'ordre : "radicalité démocratique" et "sincérité". Le 8 novembre, à la Parole errante à Montreuil, le député socialiste des Français de l'étranger Pouria Amirshahi lancera le Mouvement commun.

    29, 30, 31 octobre et 1er et 2 novembre

    Rue 89 - Des socialistes du Rhône prédisent la défaite de Jean-Jack Queyranne et le lâchent

    La guerre des places sur les listes du candidat socialiste aux élections régionales fait rage. Le journal le Progrès annonce ce mercredi plusieurs départs de la liste Nouveau Rhône du candidat socialiste Jean-Jack Queyranne -le quotidien se trompant sur le nombre de colistiers : ils sont en fait 4 au lieu des 6 annoncés (Jules Joassard, Jean-Henri Soumirieu, Michèle Brun-Piguet et Rafi Nakas).

    C’est Jules Joassard, conseiller municipal à Sérézin-du-Rhône, qui est le plus déçu : il s’attendait à être tête de liste et n’a finalement obtenu que la troisième place. Qu’il a donc choisie de ne pas prendre.

    Slate - Maintien, retrait ou fusion des listes au second tour des régionales: qui pense quoi au PS?

    Voici les déclarations de dix ténors du PS et d’un ministre «anonyme» sur la stratégie électorale socialiste au second tour des élections régionales de décembre.

    Au second tour des régionales, et face à un risque élevé dans certaines régions, comme dans le Nord-Pas-De-Calais-Picardie ou en Provence-Alpes-Côte d’Azur, de voir le Front national remporter les élections, quelle attitude doit adopter le Parti socialiste? La majorité se déchire actuellement sur cette question, hésitant entre un maintien des listes, un «Front républicain» classique (se retirer au second tour pour laisser plus de chances au parti de Nicolas Sarkozy de remporter la mise) ou une fusion des listes. Pour y voir plus clair sur «qui pense quoi?» à Solférino, voici les déclarations de dix ténors du PS et d’un ministre «anonyme», classées en trois catégories

    Libé - Comment le PS s’est englué dans le front républicain

    Fin juin, nous écrivions déjà qu’«en étant clairs aujourd’hui» sur leur attitude dans l’entre-deux tours pour faire barrage au FN - maintien ? retrait ? fusion ? - «les chefs de file PS n’auront plus à répondre à cette question durant la campagne. Ils pourront se concentrer sur leur projet, seule chance de ne pas finir troisième». On y est : après avoir réussi, grâce à l’astuce d’un référendum baroque, à imposer la question de l’unité de la gauche dans le débat des régionales, la direction du PS voulait enclencher la deuxième étape de sa campagne : celle de son programme. Raté. Les mauvais sondages s’accumulant dans les régions à risque FN (Paca, Nord-Pas-de-Calais-Picardie), les médias n’ont cessé d’interroger le moindre socialiste sur sa position sur le second tour.

    Public Sénat - Régionales : le front républicain sème la confusion au PS

    En ouvrant la porte au Front républicain pour barrer la route au FN, Manuel Valls relance un débat qui divise aujourd’hui le PS. Si les élus du Nord-Pas-de-Calais-Picardie ne veulent pas en entendre parler, la sénatrice des Bouches-du-Rhône Samia Ghali ne dit pas non. A droite, le sénateur LR de l’Aisne Antoine Lefèvre défend l’idée et se dit même favorable à une « coalition gauche/droite ».

    Le JDD - Front républicain : le PS renvoie la balle à la droite

    Au Parti socialiste, l’idée d’un front républicain au second tour face au FN fait son chemin. En coulisses, des ténors du parti attendent désormais des gages des Républicains.

    26, 27 et 28 octobre

    Ouest-France - Elections régionales. Le PS a adopté sa stratégie pour décembre

    Ce lundi soir, le bureau national du Parti Socialiste s'est réuni pour mettre au point une stratégie pour sa campagne des élections régionales, sous la houlette de Cambadélis.

    Le bureau national du PS a adopté ce lundi soir sa stratégie pour la campagne des régionales, Jean-Christophe Cambadélis lançant une mise en garde contre toute hypothèse concernant le second tour, a indiqué à l'AFP Corinne Narassiguin, porte-parole du PS.

    Le Parisien - Parti socialiste européen : le cadeau de Cambadélis à Tsipras

    Entre Syrisa et le PS français, tout va désormais pour le mieux. Pourtant, l'idylle avait plutôt mal commencé. Lors de l'arrivée au pouvoir à Athènes du «parti de la gauche radicale», le 25 janvier 2015, les socialistes français étaient plutôt inquiets.

    Le JDD - Au PS, bientôt la fin des frondeurs?

    L'heure n'est plus à la fête. Après avoir vu leurs effectifs fondre de moitié, les frondeurs sont gagnés par un certain spleen. Dans le Parisien, ils sont plusieurs à annoncer que le mouvement décline.

    23, 24 et 25 octobre

    Slate- Les candidats PS aux régionales ont le choix entre l'inconnu et le trop connu

    Pour garder leurs régions, les candidats socialistes doivent jouer les équilibristes: défendre leur bilan ou leur programme local sans trop parler de François Hollande. Problème: le président est souvent plus connu que les candidats.

    Huffington Post - Jean-Christophe Cambadélis s'énerve contre "Le Monde" qu'il accuse de vouloir "faire la peau au PS"

    Que choisira de faire le Parti socialiste aux régionales dans les zones où le FN arrivera en tête des sondages et que son candidat se classera en troisième position derrière Les Républicains?

    La gauche décidera-t-elle d'"aider la droite ou favoriser le FN?". C'est la question que se pose en Une samedi 24 octobre Le Monde. Une interrogation qui n'est apparemment pas du goût de Jean-Christophe Cambadélis.

    Boursorama - Régionales : le FN en force dans les sondages, une majorité de régions à droite

    Le Front national proche de la victoire dans le nord et en PACA, la droite qui rafle les deux tiers des régions et le PS qui perd la plupart de ses bastions : à six semaines du 1er tour des régionales, les sondages prédisent un nouveau désaveu cinglant pour l'exécutif.

    Trois principaux enseignements de cette première vague d'enquêtes. Le FN confirme sa poussée et Marine Le Pen peut clairement l'emporter en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, la droite et le centre devraient s'imposer dans au moins sept régions et le PS et ses alliés, en net recul, conserveraient trois de leurs fiefs.

    Boursorama - Air France: "pas de dialogue social réel", jugent des députés PS après une rencontre de l'intersyndicale

    Il n'y a "pas de dialogue social réel" à Air France, ont jugé jeudi des députés socialistes après une rencontre avec l'intersyndicale, qui sera auditionnée tout comme la direction de la compagnie aérienne prochainement à l'Assemblée nationale.

    Huffington Post - Philippe Kaltenbach, sénateur PS, condamné à un an de prison ferme pour corruption

    Le sénateur PS Philippe Kaltenbach a été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption passive, jeudi 22 octobre, par le tribunal correctionnel de Nanterre, ainsi qu'à une inéligibilité de 5 ans et 20.000 euros d'amende.

    L'Obs - Face au FN, le PS préfère les calculs aux valeurs

    D'un côté, Hollande sonne le tocsin contre le FN. De l'autre, des élus socialistes de poids laissent entendre qu'il faut en finir avec le front républicain. Un double discours au mieux hypocrite, au pire irresponsable.

    21 et 22 octobre

    20 minutes - Vote du budget 2016: Pourquoi la fronde socialiste s’essouffle

    Le vent de fronde est-il retombé ? L’Assemblée nationale a adopté mardi la première partie du budget de l’Etat. Le vote a été obtenu avec une majorité légèrement plus large que l’année précédente et une fronde réduite de moitié. 18 « frondeurs » PS se sont abstenus mardi contre 39 en octobre 2014. 20 Minutes dresse 4 raisons de l’affaiblissement du mouvement avec l’historien Jean Garrigues.

    Rue 89 - Référendum du PS : « L’objectif n’était pas un chiffre ! »

    On a enfin des précisions sur le « référendum » organisé par les socialistes sur la question de l’unité de la gauche aux régionales : les chiffres annoncés sont des estimations. Et ce n’était pas un « vote », mais un « ovni ».

    Lors de la préparation de notre article sur le « référendum » organisé par les socialistes à la fin de la semaine dernière sur l’envie de voir la gauche unie pour les régionales, les cadres du parti, chargés de la logistique, nous avaient promis des réponses, mais seulement ce mardi. De vive voix.

    Nous les avons donc rencontrés pendant près d’une heure et demie pour une explication de texte, dans un café à deux pas de Solférino.

    Libé - Le tandem Ayrault-Muet et l’exécutif ne se lâchent plus

    L’exécutif ne prend pas à la légère l’amendement Ayrault introduisant une dose de progressivité de la CSG. Loin de là. Si le débat autour de cet amendement signé par 137 députés PS a été reporté au 12 novembre, les ministres et François Hollande sont à l’écoute de ses deux auteurs. Et dieu sait qu’ils ne sont pas chauds pour mettre en place ce dispositif dès 2016. Mardi dernier, le député Pierre-Alain Muet a rencontré le ministre des Finances, Michel Sapin, et son secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. Rebelote le soir, en présence de l’ex-Premier ministre. Entre-temps, Muet, reçu à l’Elysée avec d’autres parlementaires, en a touché un mot à Hollande. Lequel s’est ensuite entretenu avec Ayrault lors d’un déplacement à Saint-Nazaire. Quatre entrevues en une journée : «On ne peut pas dire qu’on a été mal traités», admet Pierre-Alain Muet.

    Le JDC- Le député PS Christian Paul s'abstient sur le volet du Budget 2016 consacré aux recettes

    ..... 247 députés ont voté contre et 32, dont 18 socialistes (ils étaient 39 l'an dernier), se sont abstenus. Parmi ces derniers, le député PS de la Nièvre Christian Paul, qui a justifié son choix par les mots suivants :  "Le budget ne répond pas à la crise économique, au chômage de masse et aux inégalités des territoires".

    Le secrétaire national du Parti de Gauche Alexis Corbière a publié un enregistrement compromettant où Julien Dray qualifie les deux ténors du Parti socialiste de "manipulateurs" et de "fainéants".

    Metro - Ce député PS frondeur qui votera contre le budget du gouvernement

    RÉBELLION - Alors que les députés de l'aile gauche du PS hésitent entre voter ou s'abstenir sur le projet de budget du gouvernement mardi, l'un d'eux va plus loin. Pouria Amirshahi votera contre, nous indique son entourage.

    Le Parisien - Référendum PS : les frondeurs écrivent à Cambadélis pour regretter «un coup de pub»

    Des parlementaires fondeurs socialistes, dont Christian Paul, Benoît Hamon et Marie-Noëlle Lienemann, ont écrit à Jean-Christophe Cambadélis au lendemain des résultats du référendum sur l'unité aux régionales.

    Libé, Désontox - Taubira, le laxisme, la justice : une semaine d'intox

    Prison, récidive, peines planchers... Désintox revient sur une semaine de débat à propos du laxisme de la justice, et relève huit intox. Dans les deux camps.

    19 et 20 octobre

    Le Monde - Régionales : le PS présente son programme national

    Campagne locale, mais programme national. La direction du Parti socialiste a présenté lundi 20 octobre la liste des mesures que tous les candidats aux élections régionales devront défendre sur le terrain, en plus de leurs engagements personnels. Lors de la réunion hebdomadaire du bureau national, Christophe Borgel, le responsable des élections à Solférino, a détaillé les promesses de campagne qui ont été élaborées au sein du comité de campagne qui réunit l’ensemble des têtes de liste des 13 régions. La plupart d’entre elles sont issues des programmes des différents candidats à travers le pays.
     
     
    Lors de sa conférence avec les partenaires sociaux, lundi, François Hollande s’est posé en défenseur du dialogue social en vue de 2017. Avec qui, contre qui et avec quels moyens ? Eléments de réponse.
     

    Au son de sa voix, on sent qu’il est atterré. Alexis Braud a organisé la primaire présidentielle écologiste en 2011. C’est lui qui avait dénoncé les dysfonctionnements du vote électronique lors de la primaire de l’UMP, avant les municipales, en 2013 à Paris. Cette fois, c’est au tour des socialistes :

    « Il n’y a pas de raisons que le PS ne mange pas s’il fait aussi n’importe quoi. »

    L’élu écolo vient de poster un courrier adressé à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Il y dénonce les conditions d’organisation du référendum voulu par Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste.

    Libé - Dray et Mélenchon se castagnent à coups de vieux dossiers
    Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray : une histoire sans fin. Elle est née à la fin des années 80. François Mitterand, le président de la République, file une circonscription dans l’Essonne à Julien Dray : le territoire de Jean-Luc Mélenchon. Les deux hommes s’allient politiquement, malgré leurs différences et une sorte de rivalité. Les années passent. Des hauts, des bas. A l’aube des années 2000, ils se séparent. Depuis, ils se guettent de loin. Ces derniers jours, ils ont repris le contact de manière un peu particulière. Histoire en deux épisodes.

  • Entretien de Pouria Amirshahi au site Délits d'opinion

    « Si les citoyens se rassemblent et se mobilisent, tout peut changer. C’est cela le Mouvement Commun à venir »

    Pouria Amirshahi

    « La Révolution française n’est pas achevée »

    Reproduction de l’interview copiée du site de Pouria Amirshahi

    Député de la 9ème circonscription des Français établis à l’étranger (Afrique du Nord et de l’Ouest), Pouria Amirshahi est l’un des principaux chefs de file des « Frondeurs ». Il analyse pour Délits d’Opinion pourquoi, selon lui, la gauche s’est reniée et relie le triomphe du libéralisme à la soumission des élites au « tout-anglais ».

     

    Délits d’opinion : Défaite culturelle de la gauche, dites-vous. Illustrée dernièrement par la loi Macron ou la loi sur le Renseignement. Comment l’expliquer ?

    Pouria Amirshahi : Elle résulte de la déferlante libérale et sécuritaire, initiée dans les années 1980 par Reagan et Thatcher. L’organisation du monde est, depuis, guidée par la finance, un productivisme aliénant et mène à un modèle de développement qui ne pourra de toute façon pas tenir longtemps.

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  • Politis - Pouria Amirshahi : Construire ensemble le mouvement commun

    TRIBUNE. Ce qui anime cette démarche, c’est de partir nous-mêmes à la recherche des réponses souhaitables aux bouleversements actuels.

    Nous avons la chance de vivre en France, riche de son métissage, dans un système républicain dont la loi fondamentale, progressiste et généreuse, proclame un des plus beaux triptyques humanistes universels. Ses principes de solidarité et de redistribution sont le fruit d’une longue histoire politique et sociale, propulsée par la Révolution française et approfondie par les Républiques qui lui ont succédé, et particulièrement la Constitution de 1946 dans son préambule. Pour beaucoup une référence et un idéal. C’est pourtant dans notre pays éminemment « politique » que le débat public formel s’enferme chaque jour dans une parole technocratique. Faite de chiffres abscons, voire mensongers, ou de mots tellement galvaudés que plus personne n’y croit. L’humanisme qui doit fonder notre conscience s’étiole, des discours de haine et de stigmatisation progressent et trop de responsables politiques s’installent, pour les incarner plus ou moins, dans une tentation autoritaire. Nos protestations, souvent éparpillées ou marquées a priori d’une étiquette de « déjà-vu » ou de « plus à gauche » – réductrice à plus d’un titre – ne se projettent pas encore dans l’après car elles s’inscrivent dans une confrontation permanente, légitime et utile… mais finalement épuisante.

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