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maurel - Page 5

  • Europe 1 - Débat du PS : Emmanuel Maurel tire son épingle du jeu

    La théorie qui veut que, lors d'un débat télévisé, le "petit" candidat arrive toujours à faire une belle percée, s'est vérifiée une nouvelle fois mercredi soir. Des quatre socialistes candidats à la tête de leur parti mal en point invités sur le plateau de LCI pendant près de deux heures, c'est bien Emmanuel Maurel, eurodéputé et peu connu du grand public, qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Lors d'une discussion quasiment sans temps mort, celui qui incarne la ligne la plus à gauche a réussi à créer un duel de tête avec Stéphane Le Foll. Mais, contrairement au député de la Sarthe, ancien ministre de 2012 à 2017, Maurel n'a pas eu à constamment se justifier sur le quinquennat Hollande.

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  • Le Figaro - PS : revivez le débat entre les candidats au poste de premier secrétaire

    Les 4 candidats déclarés au poste de premier secrétaire, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Olivier Faure et Emmanuel Maurel débattent de leur vision du pouvoir, de l'économie, de l'Europe et de la mondialisation.

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    France Info - Le débat du PS a été "assez tonique", mais "on peut se demander si les candidats sont à la hauteur des enjeux"

    Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2, a expliqué, mercredi sur franceinfo, que le débat entre les 4 candidats à la tête du Parti socialiste interroge sur leur capacité à être "à la hauteur des enjeux".

    Libé - PS: des hommes et débat

    Liberation a suivi le débat téléviséentre les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Points forts, points faibles, punchlines. Revue de détails.

    Le Monde - Le débat du PS vire à l’inventaire du quinquennat Hollande

    Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste sont largement revenus, mercredi, sur le bilan de l’ancien président.

    Il était temps que les socialistes fassent l’inventaire du quinquennat de François Hollande. Un an après la campagne présidentielle, c’est chose faite, avec le débat qui a opposé, mercredi 7 mars au soir, sur le plateau de LCI avec RTL et Le Figaro, les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste qui sera désigné lors du congrès qui se tiendra à Aubervilliers les 7 et 8 avril.
     
    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu mercredi soir à la télévision. Les candidats à la tête du PS se sont rassemblés dans la critique d'Emmanuel Macron, mais se sont montrés divisés sur le quinquennat de François Hollande.

    Le Dauphnié Libéré - Ce qu'il faut retenir du débat socialiste

    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu durant une heure et demi mercredi soir.

    Stéphane Le Foll a incontestablement été le plus à l'aise lors de soirée. Celui qui assume qu'il faut "une voix forte" pour le PS a prouvé que s'il était élu, il saurait hausser le ton. Ce n'est pas une surprise.

    En revanche, de nombreux Français auront sans doute découvert Emmanuel Maurel, qui incarne l'aile gauche du parti.

    Très structuré, le député européen n'a jamais été pris en défaut d'incohérence et assumé toutes ses positions. "Dans socialisme, il y a social", a-t-il dit.

    Congrès du PS. Les quatre candidats débattent pour « rallumer la lumière »

    Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, les quatre candidats à la tête du Parti socialiste, se sont affrontés dans un débat ce mercredi soir sur RTL et LCI, à huit jours du premier tour du scrutin.

    Un débat pour « rallumer la lumière » à l'heure où le PS est moribond. Les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, s'affrontaient ce mercredi soir, à huit jours du premier tour du scrutin, avec l'espoir de convaincre les militants de venir voter les 15 et 29 mars, et de montrer aux Français que le parti est toujours vivant.

    BFMTV - Quand Emmanuel Maurel cite Orelsan en plein débat PS

    L'invité surprise. Orelsan n'était pas attendu dans le débat entre les candidats à la tête du Parti socialiste, ce mercredi, sur LCI et RTL. Mais le rappeur s'est invité dans la bouche d'un des candidats, Emmanuel Maurel. 

    Alors qu'il est interrogé sur les questions de pouvoir d'achat, le représentant de l'aile gauche du PS a revisité le gimmick d'un des tubes d'Orelsan: "Simple, basique". Morceau où le rappeur évoque d'ailleurs le Front national, lâchant que "les mecs du FN ont la même tête que les méchants dans les films". 

  • LCI - Parti socialiste : le débat avant l'élection du Premier secrétaire - 7 mars 2018

  • Le Monde - Congrès du PS : un débat télévisé sans « dérapages » ?

    Les quatres candidats veulent convaincre les militants socialistes de se rendre aux urnes, les 15 et 29 mars. L’échange est diffusé en direct sur LCI et RTL, mercredi soir de 21 heures à 22 h 30.

    C’est une première dans l’histoire du Parti socialiste (PS). Un mois avant le congrès d’Aubervilliers qui doit désigner le prochain premier secrétaire du parti, Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel vont débattre en direct à la télévision, mercredi 7 mars, pour confronter leurs projets et leurs visions de la France, de l’Europe et du monde afin de convaincre les militants socialistes d’aller voter les 15 et 29 mars.
     
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  • PS - Organisation du parti : le texte d’Emmanuel Maurel

     

    Un Parti Socialiste exemplaire et offensif

    Nous ne reviendrons pas aux responsabilités par un simple effet de balancier. Il nous faut redevenir le Parti du mouvement et reprendre l’offensive. Pour cela nous avons besoin d’un Parti Socialiste réconcilié avec l’ensemble des acteurs sociaux de terrain, avec les syndicats, les ONG, le monde de la culture.

    Nous en sommes capables ! Parce que nous continuons à croire en l’actualité du message socialiste. Parce que, sur le terrain, des milliers de militant-e-s et d’élu-e-s continuent d’agir sans rien renier de nos principes communs et se mobilisent contre les mesures de Macron. À celles et ceux qui ont eu le courage de rester, nous proposons de relever la tête et de redonner l’espoir.

    Revenir à nos fondamentaux

    Ce n’est pas parce que le monde a changé, que de nouveaux problèmes sont apparus, que l’on doit renoncer à ce qui fait notre identité, c’est-à-dire le partage : partage des richesses, partage des pouvoirs, partage des savoirs. Nos préoccupations et nos mots d’ordre doivent être en résonance avec nos déclarations. Jamais nous n’avons eu autant besoin d’un socialisme républicain, antilibéral, écologiste. Nous réaffir­mons notre singularité et notre fierté socialistes !

     Clarté et authenticité à gauche

    La clarté par rapport au nouveau pouvoir, c’est être dans une opposition résolue à Emmanuel Macron. Ça n’a pas toujours été le cas, parce les premiers mois du quinquennat ont été marqués par une très grande confusion chez les socialistes, qui ont voté de trois manières différentes à l’Assemblée nationale sur la confiance au Gouvernement. Il nous faut aussi bien sûr de la clarté par rapport au bilan, et enfin de la clarté sur les orientations stratégiques.

    Amorcer une dynamique unitaire à gauche

    La ligne stratégique du PS doit être celle d’un dialogue avec toutes les forces de gauche qui veulent transformer la société en profondeur. Sur ces bases nous proposons aux socialistes une syn­thèse nouvelle rassemblant toutes celles et ceux qui veulent engager la reconquête.

    Refonder le PS et le mettre au travail

    Nous voulons que les militants soient les acteurs de la reconquête en leur donnant les outils de la transformation politique et leur permettant d’être réellement associés à la refondation du Parti.

    Le PS et ses groupes parlementaires vivent trop souvent de manière autonome. Les dirigeants socialistes auront tout à la fois la mission de porter l’orientation du parti et de s’assurer qu’elle se nourrit et irrigue tout à la fois le travail parlementaire.

    Nos propositions

    • Tenir de grandes conventions trimestrielles, et recourir au référendum militant pour trancher les questions essentielles ;
    • Créer des universités populaires à l’initiative du Parti avec d’autres organisations politiques, syndicales et associatives ;
    • Créer une plateforme offrant aux militants de participer activement et efficacement à la vie du Parti ; 
    • Organiser, dans tous les ter­ritoires, des assemblées de toutes les gauches qui regrouperont des groupes issus de toutes leurs sensibilités : associations, ONG, monde de la culture, syndicats, intellectuels… ;
    • Réfléchir à une nouvelle organisation qui parachève la parité en instaurant des « co-présidences » à tous les niveaux, et qui valorise toutes les formes d’engagement : local, thématique, professionnel ou en entreprise ;
    • Remettre la nécessité de l’implication syndicale et associative en tête de nos préoccupations;
    • Mettre en chantier l’élaboration d’un manifeste pour le socialisme des temps nouveaux confrontant nos fondamentaux aux luttes et défis contemporains qui bouleversent l’humanité ;
    • Limiter strictement le cumul des fonctions au sein du parti;
    • Établir une culture de la responsabilité. Les mandataires, les élus, à tous les échelons, rendront compte tous les 6 mois des projets engagés sous leur responsabilité ;
    • Redonner un rôle moteur aux Fédérations en organisant une Conférence des Territoires qui réunira direction nationale et représentants de chaque Fédération, sous forme de visioconférences ;
    • Renforcer notre influence sur les réseaux sociaux en élaborant une véritable stratégie de communication afin d’investir massivement les plateformes et de disposer d’une plus forte visibilité, en phase avec la société connectée ;
    • Créer une ou plusieurs chaînes YouTube, permettant aux militants, dans des vidéos de 2-3 minutes, d’éclairer l’actualité politique pour les catégories de citoyens visés ;
    • Renforcer et donner la priorité à la formation idéologique et militante, grâce à plusieurs leviers :

    – retour de véritables universités militantes de qualité sans craindre de faire intervenir intellectuels, chercheurs, militants associatifs dans nos ateliers ;

    – mise en place d’un MOOC socialiste, c’est-à-dire une plateforme numérique de formation, collaborative ;

    – parcours militant élaboré par toutes les fédérations ou sections ;

    – obligation pour les élu-e-s, en contrepartie de leur investiture, d’assurer des sessions de formation sur leurs domaines de compétence.

  • Emmanuel Maurel : "Je suis pour un socialisme soluble dans le capitalisme"

  • "Échange automatique et obligatoire d'informations fiscales": introduction d'Emmanuel Maurel

    Débat "Lutte contre l'évasion fiscale: échange automatique et obligatoire d'informations dans le domaine fiscal": introduction du rapporteur Emmanuel Maurel (S&D, FR) - 01.03.2018 - Parlement européen, Bruxelles, Belgique.

  • Le Point - La gauche du PS aborde le congrès du parti en ordre dispersé

    Affaiblie par le départ ou l'effacement de ses principaux chefs de file, la gauche du PS aborde l'élection du premier secrétaire en ordre dispersé, laissant planer le doute sur les chances de son représentant Emmanuel Maurel de se qualifier au second tour du vote, fin mars.

    Lors du congrès de Poitiers, en juin 2015, la motion "A gauche pour gagner" (motion B) conduite par le frondeur Christian Paul avait réuni 20.245 voix et 28,5 % des suffrages. Avec les aubrystes et la motion de Karine Berger, la gauche du PS pesait alors environ 50 % du parti, selon l'ex-député de la Nièvre.

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  • Le Vent se lève - « Les socialistes en sont venus à s’accommoder du libéralisme par petites touches » – Entretien avec Frédéric Sawicki

    Le 15 mars prochain, les militants sont invités à se prononcer sur les textes d’orientation du Parti socialiste, avant de déterminer le 29 mars qui de Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel et Olivier Faure en deviendra le premier secrétaire. Un peu moins d’un an après l’échec de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, où en est le PS ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les socialistes français. 

    LVSL : Après une première sanction lors des élections intermédiaires de 2014 et de 2015, le Parti socialiste a essuyé une débâcle historique aux élections présidentielle et législatives de 2017. Où sont passés les 10 millions d’électeurs que François Hollande était parvenu à rassembler au premier tour en 2012 ?

    Si l’on se fie à l’enquête post-électorale réalisée par Ipsos pour le compte du Cevipof, 15% seulement des électeurs de François Hollande de 2012 ont voté pour Benoît Hamon, 26% ont opté pour Jean-Luc Mélenchon, 46% pour Emmanuel Macron, les 12% restant choisissant l’un des autres candidats en lice. La fraction de cet électorat sympathisant avec la politique économique mise en œuvre par François Hollande et Manuel Valls s’est reportée massivement sur Emmanuel Macron, qui a également bénéficié d’un vote utile de la part de toutes celles et de tous ceux qui craignaient un second tour Fillon/Le Pen.

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  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 février

    A LA UNE

    Slate, Gaël Brustier - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»?

    Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.

    Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques. 

    LA DEMOCRATIE

    Non Fiction - Le difficile apprentissage du gouvernement des hommes par les hommes

    L'avènement de la démocratie est une quadrilogie de Marcel Gauchet, historien et philosophe, directeur d’études à l’EHESS et rédacteur en chef de la revue Le Débat. Elle a la double ambition de constituer, à la fois, une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. Elle se situe à la suite de son maître livre, intitulé le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion. Dans cet essai, Gauchet relatait le processus de sortie de la religion qui nous conduit à un monde où les hommes ont comme gageure de se gouverner eux-mêmes.

    La création du monde moderne procèderait d’une substitution d’un mode de fondation à un autre : d’une fondation magico-théologique et transcendante à une fondation rationnelle et immanente. Il s’avère, en réalité, que c’est le monde le plus problématique et complexe à maîtriser qui soit. D’où l’enjeu de retracer ce chemin, parsemé d’obstacles et ponctué par des crises. In fine, la modernité se révèle un problème par rapport à elle-même.

    LE PRINTEMPS REPUBLICAIN

    Denis Maillard - De la Gauche populaire au Printemps républicain : dignité et cohérence

    Il y a deux ans, au début du mois de février 2016 naissait sous l’impulsion de Gilles Clavreul, de Valérie Maupas, de Laurent Bouvet et de moi-même, le Printemps républicain (PR). Ses fondateurs étaient tous issus de la gauche et, pour la plupart d’entre nous, du collectif Gauche populaire (GP) que nous avions fondé avec Laurent, Philippe Guibert, Gaël Brustier et quelques autres en 2010-2011. A l’occasion d’un portrait peu flatteur de Laurent Bouvet (peu flatteur tant il hésite entre le démontage en règle du PR, la critique du débat politique sur les réseaux sociaux et l’ironie sur l’itinéraire intellectuel d’un homme), Le Monde magazine de ce week-end a raté l’occasion de dessiner le tableau d’une génération intellectuelle et de dresser la carte des débats qui agitent la gauche après la mort du PS. Le PR a-t-il trahit les promesses de la GP d’empêcher la gauche de gouvernement d’oublier le peuple ? S’est-il abîmé dans des débats sur l’identité au mépris d’une analyse des conditions sociales et économiques des phénomènes politiques ? Fantasme-t-il une République qui n’existe que dans les esprits nostalgiques ?

    LE CONGE DE PATERNITE

    OFCE - Pourquoi rendre le congé de paternité obligatoire ? par Hélène Périvier

    Le gouvernement engage une réflexion sur une réforme du congé de paternité. Un rapport vient d’être demandé à l’Inspection générale des affaires sociales. Aujourd’hui, les pères salariés[1] ont droit à 11 jours calendaires consécutifs au titre du congé de paternité. Indemnisé par la Sécurité sociale dans les mêmes conditions que celles du congé de maternité, le congé de paternité est optionnel. Un allongement de la durée de ce congé est envisagé alors que l’idée de le rendre obligatoire semble être écartée, au vu des déclarations de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de Muriel Pénicaud, Ministre du Travail.

    LE POPULISME

    Non Fiction - Le populisme contre la politique

    La question du populisme est arrivée au cœur des débats politiques et conceptuels, globalement depuis les années 1990, à l’occasion de faits explicitement problématiques : appels au « peuple » durant des campagnes électorales, confusion entretenue entre le « peuple » et la « population », dénonciation du « populisme » des uns ou des autres par les uns (« populisme de droite », dit-on) ou les autres (« populisme de gauche », rétorque-t-on). Sur ce terreau, des intellectuels de toutes sortes se sont alors attachés, avec plus ou moins de bonheur, à rectifier les usages du terme « populisme », par l’intermédiaire de l’histoire ou de la théorie politique.

    Dans le Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines (dir. O. Christin), Damir Skenderovic a proposé une rubrique « Populisme » qui s’ouvre par une citation de Margaret Canovan : « Le terme est bien trop ambigu pour être pertinent ». Flou sémantique, polysémie, plasticité : autant de caractéristiques qui laissent planer le doute sur son potentiel heuristique et explicatif.

    L'EUROPE

    Le Point - Cambadélis : « Sans harmonie fiscale, pas d'Europe solidaire »

    Le vice-président du Parti socialiste européen analyse la double crise européenne et propose une méthode pour relancer l'Europe.

    À Bruxelles, les élections européennes de mai 2019 sont déjà dans toutes les têtes. Et la stratégie d'Emmanuel Macron en vue de ce premier rendez-vous électoral alimente de nombreuses spéculations. Le PPE – les conservateurs – se voit arriver en tête sans être majoritaire. Mais les inconnues sont encore très nombreuses : quel sera le paysage politique italien après les élections de mars ? avec qui Macron fera-t-il alliance ? le PSE (Parti socialiste européen) va-t-il exploser ? et l'Europe retrouvera-t-elle du souffle à cette occasion ? Jean-Christophe Cambadélis, vice-président du PSE, analyse les crises européennes. Il publie, ces jours-ci, La Gauche de demain sera girondine (81 pages, Fondation Jean Jaurès).

    LE TRAVAIL

    OFCE - Quel nouveau sentier de croissance de la productivité du travail ? par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Les pays industrialisés connaissent un ralentissement apparent et persistant des gains de productivité du travail depuis le second choc pétrolier. Celui-ci a fait l’objet d’un grand nombre d’analyses dans la littérature économique[1] s’interrogeant sur la disparition possible du potentiel de croissance de ces économies développées et donc sur leur incapacité à renouer avec un niveau d’activité conforme à la trajectoire d’avant-crise. Autrement dit, les pays industrialisés seraient entrés dans une phase de « stagnation séculaire » rendant plus difficile la résorption de l’endettement public et privé. Mais cet épuisement des gains de productivité modifie également le diagnostic que l’on pose sur leur situation conjoncturelle et tout particulièrement sur celui de leur marché du travail.

    BLANQUER

    France Inter - François Dubet, "Blanquer bénéficie du conservatisme des Français en matière d'école"

    François Dubet, sociologue, professeur émérite à l’université de Bordeaux et directeur d’études à l’EHESS, est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20. Il répond aux questions des auditeurs à partir de 8h40.

    Au lendemain de la présentation par le ministre de l'Education Nationale, du projet de réforme du bac, François Dubet, sociologue spécialiste de l'école et de la marginalité juvénile, répond aux questions de Nicolas Demorand sur la philosophie de la réforme proposée par Jean-Michel Blanquer et de sa politique éducative en générale. Ils reviennent également sur les moyens de faire la liaison entre lycée, enseignement supérieur et monde du travail. 

    MARX

    Non Fiction - Marx entre dans l’Histoire

    Avant de devenir une icône intemporelle de la théorie politique et économique, Marx a d’abord été un homme : qui plus est, un homme de son temps. Tel est le point de départ qui unit les deux dernières biographies de Karl Marx. Publié aux Etats-Unis en 2013, Karl Marx. Homme du XIXe siècle par l’américain Jonathan Sperber, historien spécialiste de l’Allemagne du XIXe siècle, a été traduit en 2017 par les éditions Piranha. Karl Marx. Greatness and Illusion date de 2016 et est l’œuvre de l’anglais Gareth Stedman Jones, historien des idées .

    Inactuel Marx

    La « forte polarisation des opinions sur Marx », rappelée par Jonathan Sperber, relève de l’évidence et reflète la lutte entre communisme, capitalisme et fascisme au cours du XXe siècle. A notre siècle, Marx reste considéré comme un contemporain par des observateurs de bords aussi opposés que le magazine The Economist, lors de la crise financière de 2008, ou que feu l’historien britannique marxiste Eric Hobsbawm.

    LES UTOPIES

    Non Fiction - Le retour des utopies locales ? Entretien avec Mathieu Rivat

    Dans Ces maires qui changent tout. Le génie créatif des communes  , Mathieu Rivat propose une mise en récit des initiatives écologiques et sociales de plusieurs maires de différentes communes françaises, de tailles et de régions diverses : Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Trémargat (Côtes d’Armor), Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Ungersheim (Haut-Rhin), Grenoble (Isère) et Paris (en particulier dans les quartiers du XVIIIe arrondissement). Ces exemples de « maires courage », allant souvent contre les tendances « naturelles » de l’économie mondialisée, même s’il ne s’agit pas à proprement parler de « modèles » à suivre, proposent, selon l’auteur, des solutions, à des échelles très variables, pour des innovations sociales et écologiques, laissant davantage de place à la pratique démocratique et à des dynamiques de changement local, dans un contexte de paralysie institutionnelle des Etats, voire de fatalisme face aux puissances économiques globales.

    L'INVESTISSEMENT

    OFCE - La reprise de – et par – l’investissement par Hervé Péléraux

    Les comptes nationaux du quatrième trimestre, publiés le 30 janvier dernier, confirment la reprise de l’investissement en France en 2017, avec une hausse des dépenses de +5,3 % en valeur et de +4,3 % en volume sur l’ensemble de l’année, après des résultats déjà largement positifs en 2016. Ce résultat pouvait être anticipé, au moins de manière qualitative, par l’analyse de l’enquête sur les investissements dans l’industrie qui est un des indicateurs conjoncturels infra-annuels produit par l’INSEE. Selon ses résultats préliminaires pour 2018, elle laisse augurer la poursuite de ce mouvement cette année.

    L’information fournie par cette enquête auprès des entreprises est une prévision périodique, ou une réalisation pour l’année précédente, du taux de croissance en valeur de l’investissement dans l’industrie, qui représente 25 % de l’investissement productif en France. Pour une même année, on dispose de 8 évaluations : une première en octobre de l’année précédente, puis en janvier, en avril, en juillet et en octobre de l’année en cours, puis enfin des réalisations constatées en janvier, en avril et en juillet de l’année suivante et qui peuvent différer des données de comptabilité nationale.

    MAURICE AUDIN

    L'Humanité - Emmanuel Macron doit reconnaître le crime d’État

    Les députés Sébastien Jumel et Cédric Villani tiennent, aujourd’hui, une conférence de presse pour exiger la reconnaissance officielle de l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française.

    Maurice Audin aurait pu avoir 86 ans aujourd’hui, si, dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, l’assistant à la Faculté des sciences d’Alger, membre du Parti communiste algérien, n’avait pas été arrêté par une unité de parachutistes pour disparaître à jamais. C’est la date qu’ont choisie les députés Sébastien Jumel (PCF) et Cédric Villani (LREM), mais aussi la famille et l’Association Maurice-Audin, pour exiger que la vérité soit faite, et enfin assumée par l’État, sur l’assassinat, par l’armée française, du jeune mathématicien.

    LES REFUGIES

    JC Cambadelis - Ce que les mots utilisés par Gérard Collomb disent de sa vision des réfugiés

    Petit à petit, la langue de la politique migratoire – ta langue, Gérard – gomme tout ce qu'il y a d'humain dans l'exil.

    Mon cher Gérard,

    Les mots sont des traîtres – ou des lanceurs d'alerte, c'est selon. Pour peu qu'on sache leur prêter attention, ils recèlent ce que l'on ne saurait avouer sans se perdre. J'écoute souvent tes mots, par les temps qui courent. Notamment ceux que tu emploies pour justifier la politique migratoire que tu conduis. Tu conviendras avec moi qu'ils sont édifiants.

    TODD

    Non Fiction - Le déterminisme anthropo-géographique d'Emmanuel Todd

    Dans Où en sommes-nous ?, Emmanuel Todd, décrit, en s’appuyant sur son analyse des structures familiales , les grandes périodes de l’histoire humaine dans les principales régions du monde, étudie de manière approfondie les évolutions récentes et cherche à évaluer les forces et faiblesses des pays les plus riches. Selon Emmanuel Todd, les structures anthropologiques et les systèmes de croyance sont les fondements des sociétés humaines et permettent de comprendre leurs évolutions. Par son ambition, la clarté de sa démonstration et son apparente cohérence, la théorie de Todd ne peut laisser indifférent et provoque des débats. Néanmoins, cette approche, qui se veut globale et irréfutable, est sujette à certaines interrogations, notamment à cause de la tendance de Todd à faire certaines simplifications.

    LE MJS

    Le Point - Le MJS, nouveau frondeur du Parti socialiste

    Après l'élection controversée de l'éco-socialiste Roxane Lundy à la tête du MJS, la menace d'un divorce avec l'organisation de jeunesse plane sur le PS.

    Avis de tempête au MJS. La nouvelle présidente de l'organisation, Roxane Lundy, doit faire face à deux fronts. D'un côté, des divisions internes, qui menacent l'unité du mouvement au bord de l'implosion. De l'autre, des désaccords avec la direction du PS, qui remet en cause l'autonomie de l'organisation. Retour sur une situation explosive.

    OLIVIER FAURE

    Le Figaro - Olivier Faure : «Je ne veux pas d'un “congrès réalité” où les polémiques remplacent la politique»

    Alors que le climat se tend rue de Solférino, le député de Seine-et-Marne ne veut pas que l'élection du premier secrétaire du PS se transforme en «congrès-réalité».

    Olivier Faure met en garde ses camarades. La tournure que prend le congrès socialiste inquiète celui qui brigue le poste de premier secrétaire. «L'unité est le bien le plus précieux des socialistes. Ne pas l'entendre serait ne pas comprendre ce qui nous est collectivement arrivé. Il n'y a pas d'avenir dans les guerres de tranchées», écrit-il dans une lettre destinée aux militants.

    MAUREL

    Le JDD - Emmanuel Maurel : "Les militants du PS ont envie de tourner la page du hollando-vallsisme"

    Candidat à la tête du Parti socialiste, Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche, veut remettre l'opposition en ordre de bataille contre Emmanuel Macron et les "détenteurs du capital".

    "Vous allez voir, la motion que je porte va créer la surprise." Emmanuel Maurel veut croire qu'il déjouera les pronostics au prochain congrès du PS. Face à Olivier Faure - le grand favori de la course pour prendre la tête du parti -, Stéphane Le Foll et Luc Carvounas, cet eurodéputé incarne l'aile gauche du parti. Un créneau qu'il est désormais seul à occuper depuis le départ de Benoît Hamon. Dans ce "congrès de survie", Emmanuel Maurel propose une "opposition claire" à Emmanuel Macron et tend la main à toutes les forces de gauche, de Jean-Luc Mélenchon aux radicaux. Il explique son projet au JDD.

    Marianne - Socialisme, la flamme sous la cendre : Emmanuel Maurel dans les débats de Marianne

    Retour aux fondamentaux. Face au naufrage électoral du PS français, Emmanuel Maurel se penche sur le berceau du socialisme pour en rappeler la raison d’être et la place qu’il doit prendre aujourd’hui.

    Dans un paysage politique compliqué, tâchons d’entrer avec quelques idées simples. En France, la donne électorale est profondément bouleversée. Il est trop tôt pour dire si les résultats de la présidentielle et des législatives marquent le début d’une ère nouvelle, ou s’il s’agit d’une simple parenthèse comme la vie publique en a parfois connu. Reste que le président de la République peut se targuer d’avoir réussi son pari : il est à la tête d’un bloc central dominant, qui rassemble ceux qui, venant de la droite comme de la gauche, ont été séduits par un message « optimiste » et « moderne » (la « Start-up nation).

    LE FOLL

    Le Figaro - Pour Stéphane Le Foll, la baisse du chômage est le résultat de la politique de Hollande

    Sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Agriculture, aujourd'hui candidat au poste de premier secrétaire du PS, a regretté que les résultats du quinquennat de François Hollande soient arrivés trop tard.

    Il ne veut pas être le candidat des «hollandais» et pourtant... Encore jeudi, sur Europe 1, l'ancien ministre Stéphane Le Foll, en lice pour le Congrès du PS, a une nouvelle fois défendu le bilan du quinquennat de François Hollande. Interrogé sur la baisse du taux de chômage revenant à son plus bas niveau depuis 2009, comme l'a annoncé l'Insee jeudi matin, le socialiste a assuré que ce bon résultat provenait des mesures prises lors du précédent mandat.

    CARVOUNAS

    France Inter - Luc Carvounas : "Le Parti Socialiste doit être clair sur ses valeurs"

    Luc Carvounas, député "Nouvelle gauche" du Val-de-Marne et candidat à la tête du PS, est l'invité de Léa Salamé à 7h50.

    Le 29 mars prochain, les militants socialistes devront désigner le premier secrétaire du parti. Qui est Luc Carvounas? Quelles sont ses propositions? 

    A propos du scandale d'abus sexuels révélés au sein de l'Unef par le journal Libération : "Les langues se délient et c'est très bien (...) J'appelle à une révolution féministe forte et puissante, sans retour en arrière."   

    CAMBADELIS

    Huffington Post - Mélenchon ne sera jamais président", et autres confessions de Cambadélis sur l'avenir de la politique

    Encore ébranlé par la mise en vente du siège de la rue Solférino pour équilibrer les comptes, l'ex secrétaire du PS publie La gauche de demain sera girondine.

    Jean-Christophe Cambadelis, ex-Premier secrétaire du Parti Socialiste, vice-président du Parti Socialiste Européen, encore ébranlé par la mise en vente du siège emblématique de la rue Solférino qu'il a dû ordonner pour équilibrer les comptes, publie La gauche de demain sera girondine (Ed. De la Fondation Jean Jaurès). Un essai dans lequel il analyse la situation politique quelques mois après l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Il y livre en 21 points les clefs d'une reconstruction de la gauche. Il est face aux "Enfants de la Politique", le premier talk show politique pour et par les jeunes, avec VL, le media jeune, et le HuffPost.

  • Challenges - Congrès du PS: qui soutient qui?

    Avec trois candidats issus de l'ancienne majorité et une aile gauche qui s'éparpille, il n'est pas évident de savoir qui soutient qui en vue de l'élection du premier secrétaire du PS, les 15 et 29 mars. Petit tour d'horizon:

    OLIVIER FAURE

    Le président du groupe PS à l'Assemblée, qui a tenté à plusieurs reprises lors du quinquennat Hollande de recoller les morceaux d'une majorité fracturée, est celui qui rassemble le plus largement.

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