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Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, explique en quoi les élections législatives de juin prochain pourraient déboucher sur une Assemblée éclatée, non seulement sans aucune majorité absolue, mais aussi avec trois ou quatre camps entre lesquels une entente sera difficile.
Des délégations du PS et de LFI se sont rencontrées ce mercredi au siège des insoumis, pour discuter d'un éventuel accord en vue des législatives.
Les tractations sont entrées dans le vif à gauche pour négocier un éventuel accord en vue des législatives des 12 et 19 juin. Ce mercredi matin, socialistes et insoumis se sont rencontrés au siège de La France insoumise (LFI). Rencontre à l'issue de laquelle Manuel Bompard, négociateur en chef des insoumis, a déclaré qu'il n'y avait semble-t-il "pas de points insurmontables.
Pour l'ancien président socialiste, un accord du PS avec la France Insoumise "met en cause des principes qui sont les fondements de l'engagement socialiste".
L'ancien président de la République, ex-premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo qu'un accord avec La France insoumise "met en cause des principes mêmes qui sont les fondements de l'engagement socialiste
L'ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé Refondation Républicaine, dans l’idée de soutenir Emmanuel Macron.
Dans un entretien au journal Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives, estimant que « les gauches ne sont pas irréconciliables ».
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
"Pas de points insurmontables": les tractations historiques entre La France insoumise et le Parti socialiste ont démarré mercredi par une rencontre "positive" selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre Insoumis et écologistes.
"On n'avait pas l'impression de discuter avec le même PS qu'il y a deux, trois ans", a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d'autres discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise demande par ailleurs « de la clarté » à Europe Ecologie-Les Verts dans les négociations bilatérales, à l’approche des élections législatives.
L’accord n’est pas atteint, mais les discussions commencent sous de bons auspices. Les tractations entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont débuté mercredi 27 avril par une rencontre « positive », selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre « insoumis » et écologistes.
Les partis d’opposition se concentrent sur la prochaine échéance électorale et s’activent pour dessiner leur stratégie. Quels sont les enjeux concrets des élections législatives ? Ce scrutin peut-il changer la donne politique ?
Après l’élection présidentielle, place à la bataille des législatives. Depuis l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron (58,54 %) au second tour face à Marine Le Pen (41,46 %), dimanche 24 avril, les tractations se multiplient. A gauche, le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position au premier tour, avec 21,95 % des voix, appelle au rassemblement autour de son programme pour le scrutin des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Désaccord sur le nom du front commun, craintes écologistes sur le nombre de circonscriptions... Julien Bayou a joué la "transparence" sur les négociations en cours avec la France Insoumise.
- Tout reste à faire entre EELV et LFI, à commencer par trouver un nom qui fasse consensus. Écologistes et insoumis peinent à s’entendre sur un éventuel accord en vue des législatives, a-t-on compris à l’issue de la conférence de presse organisée ce mercredi 27 avril par Julien Bayou pour “faire transparence sur les négociations en cours”.
Les discussions auraient bien avancé concernant les éléments programmatiques, mais elles sont bloquées par le peu de circonscriptions que les Insoumis veulent laisser aux Verts.
Ce n’est pas un clash mais ça y ressemble. Pourtant engagées dès le 21 avril, les discussions entre la France insoumise et les écologistes sont au point mort. « Nous croyons possible d’arriver à un accord mais c’est à LFI de prendre l’initiative d’une reprise des discussions. Car être leader ne donne aucun droit mais que des devoirs », a lancé ce mercredi 27 avril Julien Bayou, qui dénonce la « volonté hégémonique » des Insoumis.
Le patron d'EELV estime que “l’international n’est pas vraiment du domaine de l’Assemblée", à l'heure où son parti discute d'un accord pour les élections législatives avec la France insoumise. Mais il fixe une ligne rouge sur l'Europe.
- “LFI continue de dire ça?” Julien Bayou n'est pas tout à fait au point sur le programme des Insoumis. Le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts explique, ce mercredi 27 avril, “prendre acte” des différences de vue avec la France insoumise sur les sujets internationaux. Quitte à en découvrir certaines en direct.
Manuel Bompard, représentant LFI et le porte-parole du PS Pierre Jouvet ont salué des discussions "positives".
Il n’existe “pas de points insurmontables” pour négocier un accord aux législatives de juin, ont salué, ce mercredi 27 avril, La France insoumise et le Parti socialiste à l’issue de leur première rencontre au siège du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
“On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans”, a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d’autres discussions bilatérales depuis plus d’une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise a démarré des tractations avec le Parti socialiste, pour les législatives de juin. « On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans », a jugé le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard,
Alors que le PS et La France insoumise entament des discussions dans la matinée en vue des élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo que les gauches ne sont pas "fongibles".
Si La France insoumise parvient à ses fins dans les négociations en vue des législatives, cela signerait la fin de la gauche europhile et libérale. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour le leader insoumis pour faire barrage à Le Pen s’y retrouvent.
Les tractations en vue des Législatives vont bon train. Le Rassemblement national se laissera-t-il convaincre par Reconquête! ? La France insoumise fera-t-elle une place aux écologistes, aux communistes ou aux socialistes. Découvrez ce qu'auraient représenté les différentes coalitions si elles s'étaient faites avant le premier tour de la Présidentielle.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi 26 avril au soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. «Si vous pensez que le PS est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, que vous n'appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera», a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.
Elle n’a pas pu se faire avant le premier tour de la présidentielle. L’union de la gauche est-elle devenue envisageable pour les élections législatives ? Les Insoumis y sont ouverts mais posent leurs conditions. Les communistes sont partants. Chez le PS et les Verts, l’idée fait moins l’unanimité. Mais il n’y a plus trop le temps pour mégoter…
(DES)UNIONLes discussions entre LFI, EELV et le PCF patinent, alors que le PS entre dans la danse
.... Second problème : la répartition des circonscriptions. EELV souhaite un « vrai » 20 %, Julien Bayou avançant que LFI ne propose que « 14,4 % des circonscriptions gagnables », ce que dément Manuel Bompard, qui assure offrir « 20 % des 165 circonscriptions de qualité ».
S'il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l'ancien candidat écologiste à l'Elysée a affirmé ce mardi qu'une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et les Insoumis.
.... Outre les bisbilles programmatiques, le secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, reproche aux Insoumis de ne leur céder que 14 % de circonscriptions considérées comme gagnables par la gauche, là où les écologistes en réclament 20 %.
Le candidat d’EELV a dit que les écologistes soutiendront le président réélu s’il « décide enfin d’agir pour le climat ». Ce relatif apaisement contraste avec les fermes garanties qu’il demande à LFI, en pleines négociations avant les élections législatives.
Désormais, il s’agit d’éviter la dilution. Fort de seulement 4,63 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, Yannick Jadot entend continuer à faire vivre les idées écologistes, un peu à l’étroit entre Emmanuel Macron, qu’il a critiqué vertement sur le sujet en janvier, et Jean-Luc Mélenchon, soucieux de fédérer les forces de gauche dans la perspective des élections législatives sans concéder grand-chose sur son programme.
À deux mois des législatives, les socialistes apparaissent une nouvelle fois divisés. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a rédigé une lettre de reproches au premier secrétaire du parti Olivier Faure qui envisage un rassemblement avec La France Insoumise.
Alors que les négociations avancent entre les différentes formations de gauche pour sceller un accord en vue des législatives, des désaccords apparaissent. Notamment chez les ténors écolos.
Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Julien Bayou s'est voulu apaisant lundi soir auprès de BFMTV, après ses critiques acerbes contre la campagne présidentielle de Yannick Jadot publiées dans la presse dans la journée.
Les dissensions nées au sein d'Europe Ecologie - Les Verts après une présidentielle décevante - et un faible 4,63% des suffrages exprimés pour Yannick Jadot - se sont étalées au grand jour ce lundi dans la presse, via une révélation de L'Express. Ce sont les critiques de Julien Bayou, secrétaire national du mouvement, à l'égard de la campagne et du candidat, qui ont fuité hors de la boucle de messagerie interne où elles avaient d'abord été formulées samedi.
Ce mardi matin, Adrien Quatennens était invité d'Apolline de Malherbe sur le plateau de BFM-TV. Le député LFI a été notamment interrogé sur Taha Bouhafs, qui pourrait obtenir l'investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines législatives dans la 14e circonscription du Rhône, celle de Vénissieux notamment.
"Je crois qu'il est prévu de l'investir, oui", dégaine Adrien Quatennens, avant d'être appelé à s'exprimer sur les déboires judiciaires du journaliste-militant originaire d'Echirolles en Isère.
Arrivé à la sixième place au premier tour de l'élection présidentielle, Yannick Jadot est sceptique sur le "troisième tour" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
L’union, oui. Derrière celui qui a fini largement en tête, non. Voilà en substance le message passé par Yannick Jadot ce mardi 26 avril sur France Inter, au sujet des élections législatives, sur lesquelles misent les forces de gauche. Le candidat écolo à l’élection présidentielle a d’abord indiqué qu’il était pour une coalition “très ouverte” qui inclurait toutes les sensibilités “autour d’un projet” qui porte l’écologie et le social.
Au lendemain de l'élection présidentielle, lundi 25 avril, Jean-Luc Mélenchon pose ses pions en vue des législatives. Plusieurs échanges ont d'ores et déjà lieu entre les partis de gauche et d'extrême gauche. Décryptage, avec le journaliste Serge Cimino, en direct du siège de La France Insoumise.
Le candidat de La France insoumise et de l'Union populaire fait miroiter la possibilité d'une cohabitation avec Emmanuel Macron pour mobiliser avant les élections législatives de juin. Une échéance que le Rassemblement national voit comme un "troisième tour" de la présidentielle.
Jusqu’à ces derniers jours, les dures attaques d’Anne Hidalgo et de Carole Delga contre Jean-Luc Mélenchon semblaient devoir empêcher une collaboration des deux forces de gauche.
Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous qu’à gauche plus personne n’attendait plus. La France insoumise et le Parti socialiste ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.
.... Valérie Rabault regarde à présent vers les législatives. "Un combat s’engage". Elle croit "aux dynamiques" et ne veut pas parler de troisième tour concernant les élections de juin, comme le disent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "On reproche au régime présidentiel d'être trop vertical et d'être articulé autour d'une personnalité qui emporterait tout. Les législatives, c'est la capacité à faire en sorte que toutes les nuances, opinions et territoires puissent être représentées", estime-t-elle. "Je souhaite qu’il puisse y avoir une majorité de gauche, écologiste, socialiste, vous l’appelez comme vous voulez, la plus forte possible."
Manuel Bompard, député européen, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dit sur franceinfo ne "rien attendre" d'Emmanuel Macron, estimant que ses promesses n'engagent "que lui".
Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Manuel Bompard, eurodéputé La France insoumise assure lundi 25 avril sur franceinfo que "si Marine Le Pen n'a pas gagné", c'est d'abord "parce qu'une majorité des électeurs de Jean-Luc Mélenchon" au premier tour n'a pas voté pour elle au second tour.
Troisième du premier tour de l’élection présidentielle, le leader des « insoumis » Jean-Luc Mélenchon s’est rapidement exprimé après la réélection d’Emmanuel Macron.
« Le troisième tour commence ce soir », a réagi Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 24 avril, dans une allocution après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être réélu avec 58,5 % des voix.
Les trois candidats de gauche perdants au premier tour Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont affirmé que « le pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les trois ex-candidats appellent à l’union à gauche pour les législatives.
Au soir du second tour de la présidentielle ayant vu Emmanuel Macron l’emporter, les anciens candidats de gauche Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont tous trois affirmé que le « pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen et ont appelé à une union à gauche pour les législatives.
Malgré un résultat catastrophique à la présidentielle pour Anne Hidalgo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure n’est pas véritablement remis en cause. Une paix qui semble aussi précaire que factice et qui ne devrait pas durer au-delà des législatives de juin.
Jusqu’à quand ? Depuis le soir du premier tour, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, bénéficie d’une sorte de microclimat. Alors que le PS et sa candidate, Anne Hidalgo , ont pris l’eau à la présidentielle, jusqu’à s’y noyer, lui ne semble pas être mouillé. Malgré une débâcle historique , au sein du parti, ceux qui demandent ouvertement sa tête restent très minoritaires. Certains rongent leurs freins. Car l’heure n’est pas aux règlements de compte mais au sauvetage de ce qui peut encore l’être.
La défaite à peine avalée, les écologistes doivent déjà penser à l’avenir et aux législatives. Pour Alain Coulombel, porte-parole d’EELV, cette reconstruction implique une refonte de l’équipe dirigeante, et un accord avec LFI, le PC, voire le PS.
Économiste et porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Alain Coulombel mène la frange du parti la plus à gauche, appelée Le Souffle [1]. Favorable à un rassemblement en vue de la présidentielle, il avait été écarté de la campagne au mois de décembre.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les associations d'enseignants et de parents d'élèves regrettent qu'Emmanuel Macron souhaite déjà revenir sur une réforme qui commençait tout juste à porter ses fruits.
C'est une proposition des plus macroniennes. Plutôt que de maintenir ou d'abroger la réforme des rythmes scolaires de 2013, clivante, le président élu veut laisser le "choix" aux communes d'en faire ce qu'elles souhaitent.
Le programme du président comporte une refonte de la fiscalité sur le patrimoine, l'ISF devant évoluer vers un impôt centré sur la propriété immobilière. Censée favoriser les investissements dans l'économie réelle, cette mesure présente toutefois une faille qui pourrait bien remettre en cause tout l'ISF.
Interdiction des emplois familiaux, suppression de la réserve parlementaire... René Dosière, député PS de l’Aisne, veut pousser le gouvernement à adopter une loi ambitieuse.
Pousser le gouvernement à adopter une loi de moralisation de la vie publique, ambitieuse et efficace, ainsi que le nouveau chef de l’Etat, Emmanuel Macron, s’y est engagé lors de la campagne pour l’élection présidentielle, en réponse au choc créé par l’affaire Fillon. Voilà l’objectif du député apparenté Parti socialiste (PS) de l’Aisne René Dosière, inlassable pourfendeur du mauvais usage des deniers publics, depuis son premier mandat en 1988, et partisan d’une plus grande transparence en politique, de la part des élus comme des partis.
Pour le spécialiste de philosophie politique Jean-Loup Bonnamy, la carte électorale de 2017 révèle exactement le même clivage géographique que celui des élections législatives de 1881.
Ancien élève de l'École normale supérieure, Jean-Loup Bonnamy est agrégé de philosophie, et spécialiste de philosophie politique.
FIGAROVOX.- Vous dîtes que l'ancienne carte électorale, celle qui s'est dessinée à la fin du XIXème siècle, persiste jusqu'à nos jours. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Battu à la présidentielle, en danger pour ces législatives, Benoît Hamon se cherche, entre socle socialiste et gauche plus marquée, mais définitivement opposé à Emmanuel Macron.
Ils étaient 287 députés socialistes à l'Assemblée nationale, il semble difficile d'en faire élire autant lors de ces législatives, les 11 et 18 juin prochains. Certains voient se profiler le spectre de 1993, où le parti a vu son fondre son groupe, à 53 députés seulement.
Fort de sa notoriété acquise pendant la présidentielle, le candidat malheureux à l’Elysée est reparti en campagne dans la 11e circonscription des Yvelines, où il tente de conserver son siège de député arraché à la droite en 2012. Un combat loin d’être gagné.
SILICON VALLEY - Devant les étudiants d'Harvard jeudi, Mark Zuckerberg a fait part de son intérêt pour le revenu universel. Il rejoint une liste croissante de figures du monde de la tech qui souhaitent expérimenter ce dispositif pour résoudre certaines problématiques en cours ou à venir.
Ni bourge, ni beauf? De Molière à Magic System, le nouveau président de la République incarne à la perfection la nouvelle culture des classes supérieures, marquée par une aisance à passer du registre cultivé à des références commerciales et anglo-saxonnes.
Ancien assistant du philosophe Paul Ricœur, j'ai étudié le piano au conservatoire d'Amiens, je suis fan des Tontons Flingueurs et je cite Georges Bernanos sur TF1, je parle l'anglais de start-up couramment et je peux donner mon avis sur les suites pour violoncelle de Bach. Je suis, je suis... Je suis bien sûr Emmanuel Macron, huitième président de la République française.
Comment définir l’univers culturel du macronisme sans sombrer dans les caricatures faciles?
Face à un Parti socialiste divisé et un Parti communiste réduit à quia, le représentant de la France insoumise tente de faire main basse sur la gauche, en incarnant toutes les ruptures.
Que cela plaise ou non, Jean-Luc Mélenchon est devenu aujourd’hui la principale figure de la gauche. Il est actuellement, d’assez loin, le meilleur orateur politique. Il déploie en chaque occasion une culture littéraire qui flatte ses auditoires.
En cas de large défaite aux législatives, le PS perdra une grande partie des aides publiques de l'État. À Solférino, plusieurs scénarios sont à l'étude...
Et voici la grande trouille de 1993 qui point à nouveau. Cette année-là, le groupe socialiste à l'Assemblée se réduit à 57 députés. Évidemment, d'un point de vue politique, les socialistes perdent beaucoup de poids. Mais les finances en prennent aussi un coup, puisqu'une partie du budget du parti est alimentée par les aides publiques et les cotisations des parlementaires. Près d'un quart de siècle plus tard, l'inquiétude gagne à nouveau Solférino.
Les associations d'enseignants et de parents d'élèves regrettent qu'Emmanuel Macron souhaite déjà revenir sur une réforme qui commençait tout juste à porter ses fruits.
C'est une proposition des plus macroniennes. Plutôt que de maintenir ou d'abroger la réforme des rythmes scolaires de 2013, clivante, le président élu veut laisser le "choix" aux communes d'en faire ce qu'elles souhaitent.
Le programme du président comporte une refonte de la fiscalité sur le patrimoine, l'ISF devant évoluer vers un impôt centré sur la propriété immobilière. Censée favoriser les investissements dans l'économie réelle, cette mesure présente toutefois une faille qui pourrait bien remettre en cause tout l'ISF.
Interdiction des emplois familiaux, suppression de la réserve parlementaire... René Dosière, député PS de l’Aisne, veut pousser le gouvernement à adopter une loi ambitieuse.
Pousser le gouvernement à adopter une loi de moralisation de la vie publique, ambitieuse et efficace, ainsi que le nouveau chef de l’Etat, Emmanuel Macron, s’y est engagé lors de la campagne pour l’élection présidentielle, en réponse au choc créé par l’affaire Fillon. Voilà l’objectif du député apparenté Parti socialiste (PS) de l’Aisne René Dosière, inlassable pourfendeur du mauvais usage des deniers publics, depuis son premier mandat en 1988, et partisan d’une plus grande transparence en politique, de la part des élus comme des partis.
Pour le spécialiste de philosophie politique Jean-Loup Bonnamy, la carte électorale de 2017 révèle exactement le même clivage géographique que celui des élections législatives de 1881.
Ancien élève de l'École normale supérieure, Jean-Loup Bonnamy est agrégé de philosophie, et spécialiste de philosophie politique.
FIGAROVOX.- Vous dîtes que l'ancienne carte électorale, celle qui s'est dessinée à la fin du XIXème siècle, persiste jusqu'à nos jours. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Battu à la présidentielle, en danger pour ces législatives, Benoît Hamon se cherche, entre socle socialiste et gauche plus marquée, mais définitivement opposé à Emmanuel Macron.
Ils étaient 287 députés socialistes à l'Assemblée nationale, il semble difficile d'en faire élire autant lors de ces législatives, les 11 et 18 juin prochains. Certains voient se profiler le spectre de 1993, où le parti a vu son fondre son groupe, à 53 députés seulement.
Fort de sa notoriété acquise pendant la présidentielle, le candidat malheureux à l’Elysée est reparti en campagne dans la 11e circonscription des Yvelines, où il tente de conserver son siège de député arraché à la droite en 2012. Un combat loin d’être gagné.
SILICON VALLEY - Devant les étudiants d'Harvard jeudi, Mark Zuckerberg a fait part de son intérêt pour le revenu universel. Il rejoint une liste croissante de figures du monde de la tech qui souhaitent expérimenter ce dispositif pour résoudre certaines problématiques en cours ou à venir.
Ni bourge, ni beauf? De Molière à Magic System, le nouveau président de la République incarne à la perfection la nouvelle culture des classes supérieures, marquée par une aisance à passer du registre cultivé à des références commerciales et anglo-saxonnes.
Ancien assistant du philosophe Paul Ricœur, j'ai étudié le piano au conservatoire d'Amiens, je suis fan des Tontons Flingueurs et je cite Georges Bernanos sur TF1, je parle l'anglais de start-up couramment et je peux donner mon avis sur les suites pour violoncelle de Bach. Je suis, je suis... Je suis bien sûr Emmanuel Macron, huitième président de la République française.
Comment définir l’univers culturel du macronisme sans sombrer dans les caricatures faciles?
Face à un Parti socialiste divisé et un Parti communiste réduit à quia, le représentant de la France insoumise tente de faire main basse sur la gauche, en incarnant toutes les ruptures.
Que cela plaise ou non, Jean-Luc Mélenchon est devenu aujourd’hui la principale figure de la gauche. Il est actuellement, d’assez loin, le meilleur orateur politique. Il déploie en chaque occasion une culture littéraire qui flatte ses auditoires.
En cas de large défaite aux législatives, le PS perdra une grande partie des aides publiques de l'État. À Solférino, plusieurs scénarios sont à l'étude...
Et voici la grande trouille de 1993 qui point à nouveau. Cette année-là, le groupe socialiste à l'Assemblée se réduit à 57 députés. Évidemment, d'un point de vue politique, les socialistes perdent beaucoup de poids. Mais les finances en prennent aussi un coup, puisqu'une partie du budget du parti est alimentée par les aides publiques et les cotisations des parlementaires. Près d'un quart de siècle plus tard, l'inquiétude gagne à nouveau Solférino.
Les associations d'enseignants et de parents d'élèves regrettent qu'Emmanuel Macron souhaite déjà revenir sur une réforme qui commençait tout juste à porter ses fruits.
C'est une proposition des plus macroniennes. Plutôt que de maintenir ou d'abroger la réforme des rythmes scolaires de 2013, clivante, le président élu veut laisser le "choix" aux communes d'en faire ce qu'elles souhaitent.
Le programme du président comporte une refonte de la fiscalité sur le patrimoine, l'ISF devant évoluer vers un impôt centré sur la propriété immobilière. Censée favoriser les investissements dans l'économie réelle, cette mesure présente toutefois une faille qui pourrait bien remettre en cause tout l'ISF.
Interdiction des emplois familiaux, suppression de la réserve parlementaire... René Dosière, député PS de l’Aisne, veut pousser le gouvernement à adopter une loi ambitieuse.
Pousser le gouvernement à adopter une loi de moralisation de la vie publique, ambitieuse et efficace, ainsi que le nouveau chef de l’Etat, Emmanuel Macron, s’y est engagé lors de la campagne pour l’élection présidentielle, en réponse au choc créé par l’affaire Fillon. Voilà l’objectif du député apparenté Parti socialiste (PS) de l’Aisne René Dosière, inlassable pourfendeur du mauvais usage des deniers publics, depuis son premier mandat en 1988, et partisan d’une plus grande transparence en politique, de la part des élus comme des partis.
Pour le spécialiste de philosophie politique Jean-Loup Bonnamy, la carte électorale de 2017 révèle exactement le même clivage géographique que celui des élections législatives de 1881.
Ancien élève de l'École normale supérieure, Jean-Loup Bonnamy est agrégé de philosophie, et spécialiste de philosophie politique.
FIGAROVOX.- Vous dîtes que l'ancienne carte électorale, celle qui s'est dessinée à la fin du XIXème siècle, persiste jusqu'à nos jours. Pouvez-vous nous en dire davantage?
Battu à la présidentielle, en danger pour ces législatives, Benoît Hamon se cherche, entre socle socialiste et gauche plus marquée, mais définitivement opposé à Emmanuel Macron.
Ils étaient 287 députés socialistes à l'Assemblée nationale, il semble difficile d'en faire élire autant lors de ces législatives, les 11 et 18 juin prochains. Certains voient se profiler le spectre de 1993, où le parti a vu son fondre son groupe, à 53 députés seulement.
Fort de sa notoriété acquise pendant la présidentielle, le candidat malheureux à l’Elysée est reparti en campagne dans la 11e circonscription des Yvelines, où il tente de conserver son siège de député arraché à la droite en 2012. Un combat loin d’être gagné.
SILICON VALLEY - Devant les étudiants d'Harvard jeudi, Mark Zuckerberg a fait part de son intérêt pour le revenu universel. Il rejoint une liste croissante de figures du monde de la tech qui souhaitent expérimenter ce dispositif pour résoudre certaines problématiques en cours ou à venir.
Ni bourge, ni beauf? De Molière à Magic System, le nouveau président de la République incarne à la perfection la nouvelle culture des classes supérieures, marquée par une aisance à passer du registre cultivé à des références commerciales et anglo-saxonnes.
Ancien assistant du philosophe Paul Ricœur, j'ai étudié le piano au conservatoire d'Amiens, je suis fan des Tontons Flingueurs et je cite Georges Bernanos sur TF1, je parle l'anglais de start-up couramment et je peux donner mon avis sur les suites pour violoncelle de Bach. Je suis, je suis... Je suis bien sûr Emmanuel Macron, huitième président de la République française.
Comment définir l’univers culturel du macronisme sans sombrer dans les caricatures faciles?
Face à un Parti socialiste divisé et un Parti communiste réduit à quia, le représentant de la France insoumise tente de faire main basse sur la gauche, en incarnant toutes les ruptures.
Que cela plaise ou non, Jean-Luc Mélenchon est devenu aujourd’hui la principale figure de la gauche. Il est actuellement, d’assez loin, le meilleur orateur politique. Il déploie en chaque occasion une culture littéraire qui flatte ses auditoires.
En cas de large défaite aux législatives, le PS perdra une grande partie des aides publiques de l'État. À Solférino, plusieurs scénarios sont à l'étude...
Et voici la grande trouille de 1993 qui point à nouveau. Cette année-là, le groupe socialiste à l'Assemblée se réduit à 57 députés. Évidemment, d'un point de vue politique, les socialistes perdent beaucoup de poids. Mais les finances en prennent aussi un coup, puisqu'une partie du budget du parti est alimentée par les aides publiques et les cotisations des parlementaires. Près d'un quart de siècle plus tard, l'inquiétude gagne à nouveau Solférino.
Le mouvement du chef de l’Etat progresse dans les intentions de vote, selon le LégiTrack OpinionWay-Orpi. Il est désormais crédité d’une large majorité absolue dans la prochaine Assemblée.
Ce ne sera pas la chambre bleu horizon dont rêvaient Les Républicains (LR) à l'automne dernier. Mais plutôt une chambre bleu Macron. La République En marche (LREM), le mouvement du chef de l'Etat, est créditée d'une très large majorité à l'Assemblée à l'issue des élections législatives des 11 et 18 juin prochain.
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La question de l'avenir du Parti socialiste s'est en réalité posée dès le soir du premier tour de la présidentielle.
Le premier tour de la campagne présidentielle a donné le coup d'envoi d'une recomposition politique souhaitée par le Président de la République Emmanuel Macron, d'une ampleur sans doute inédite dans l'histoire politique récente. Pour la première fois, les candidats des deux partis de gouvernement totalisent moins de 30% des voix au premier tour (pour mémoire, Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient fait 36,06% à eux deux en 2002). Derrière les polémiques qui agitent les députés des deux "ex-partis de gouvernement" depuis le soir du second tour sur la ligne à suivre, c'est la question de l'espace politique que le PS et LR sauront conserver ou non, et donc de leur utilité politique et de leur avenir, qui est désormais posée. A ce titre, les élections législatives de juin vont revêtir une importance cruciale.
Emmanuel Macron élu et son Premier ministre Edouard Philippe nommé, le système partisan de la Ve République apparaît en voie d’effondrement, nous assistons à une mutation plus ou moins rapide des différentes familles politiques. La gauche ne fait pas exception.
Léon Trotski disait que «la révolution avance sous les coups de fouet de la contre-révolution». Emmanuel Macron, élu président de la République après avoir été ministre de François Hollande, a nommé Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé, membre de l’UMP et de LR, successeur du très chiraquien Antoine Rufenacht à la mairie du Havre. Chacun incarne, à sa manière, les élites du pouvoir de la Ve République, issues de sa technostructure et partageant les grandes orientations du régime. En première ligne dans son sauvetage, ils sont aussi ceux qui, sous les coups de fouet de la politique qu’ils entendent mener, peuvent sauver la gauche de la déroute et faire avancer la gauche d’après. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes, tous peuvent profiter du front ouvert par Emmanuel Macron à droite de l’échiquier politique.
Vingt-deux personnes, dont 11 hommes et 11 femmes : le premier ministre, Edouard Philippe, a fait connaître, mercredi, son équipe gouvernementale.
Le président et son premier ministre, Edouard Philippe (Les Républicains), ont dévoilé, mercredi 17 mai, la composition de la première équipe gouvernementale du quinquennat. Lorsqu’il était candidat, Emmanuel Macron avait promis un gouvernement paritaire et ouvert sur la société civile. Pari en partie tenu
Le seul mot qui importe dans l’intitulé du ministère de Nicolas Hulot, c’est «solidaire», et ce fut sans doute une condition, sémantique pour commencer, de son risque. Ministre de la Transition écologique et solidaire: pas seulement l’action écologique, donc, mais l’idée qu’elle ne saurait être déconnectée d’une transformation sociale, sous peine d’être rejetée et inapplicable. C’est le seul sujet de Hulot, et sa seule inadéquation possible, dans une équipe droitière et libérale: non pas l’inadaptation à un univers politique qui ne serait pas le sien –considérations du vieux monde– mais une affaire de conviction: Hulot est le ministre le plus à gauche du gouvernement, sans doute son seul ministre de gauche, au sens le plus simple du terme; pensant que la crise environnementale ne se sépare pas de la crise du libéralisme, et que c’est la logique de l’accumulation capitaliste qui doit être dynamitée, si l’on veut donner à l’humanité une chance de survie; considérant que l’urgence première, en France, est celle de l’égalité, sans laquelle rien ne tiendrait.
Nommée secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes jeudi, Marlène Schiappa s’en prenait en 2014 à la loi interdisant les signes religieux ostensibles à l’école. Emmanuel Macron estime pourtant dans son programme que cette interdiction "fait l’objet d’un large consensus" et "doit donc être maintenue".
Crédité de 45 % de confiance auprès des Français selon le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique, Emmanuel Macron prend ses fonctions à l’Elysée, avec une cote inférieure à tous ses prédécesseurs. Même chose pour son Premier ministre.
Pour le politologue Jérôme Sainte-Marie, Emmanuel Macron rassemble libéralisme économique et libéralisme culturel, satisfaisant un bloc élitaire qui se sent menacé. Entretien.
Vous affirmiez quelques jours avant le second tour que la bourgeoisie avait trouvé son candidat en Emmanuel Macron. Dans le même temps, celui-ci a été considéré comme le rempart de la République face à l’extrême droite. Qui a gagné dimanche dernier ? La bourgeoisie ou la République ?
Jérôme Sainte-Marie C’est en effet ce que j’ai dit même si je suis un peu sorti de mon rôle ! (Rires.) Commençons par le contenu idéologique de l’offre d’Emmanuel Macron, qui est très clair : il s’agit de la réunification de tous les libéralismes, le libéralisme économique et le libéralisme culturel.
Loin d’être un amas d’idées de droite et de gauche, le programme de Macron relève d’un courant d
e pensée cohérent connu sous le nom de « libéralisme égalitaire ».
On oublie souvent qu’Emmanuel Macron a été philosophe avant d’être fonctionnaire d’État, banquier et ministre. Son travail d’édition philosophique lui a valu, il y a 17 ans, les remerciements de Paul Ricœur dans la préface de La mémoire, l’histoire et l’oubli, un livre particulièrement dense.
Nicolas Framont, sociologue qui s’est intéressé au parcours du candidat Macron, analyse la passation de pouvoir qui a eu lieu ce dimanche comme une continuité entre les deux hommes. Le second, toutefois, plus “décomplexé”. Entretien.
A trois semaines du premier tour des législatives, la dynamique se confirme en faveur du mouvement du président, dans LégiTrack, le sondage hebdomadaire OpinionWay-ORPI réalisé pour « Les Echos » et Radio classique..... Le sondage OpinionWay-ORPI réalisé pour « Les Echos » et Radio classique (voir ci-dessous) crédite la République en marche (LREM) de 27 % des intentions de vote au niveau national, contre 20 % pour la droite comme pour le FN, loin devant La France insoumise (14 %) et le PS (11 %).
Enquête réalisée en ligne du 9 au 11 mai 2017. Échantillon de 1 012 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus comprenant un échantillon de 941 inscrits sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e) et vote au 1er tour de l’élection présidentielle de 2017 pour les intentions de vote.
Lors d’une soirée de militants et d’élus PS, Jean-Jack Queryanne est venu apporter son soutien à Nathalie Perrin-Gilbert.
A un mois des élections législatives, plusieurs personnalités du PS ont souhaité apporter leur soutien à Nathalie Perrin-Gilbert, afin de garder la 2ème circonscription de Lyon à gauche. Parmi elles, Jean-Jack Queyranne, ancien ministre et président de la région Rhône-Alpes, a salué « son tempérament, son courage, ses convictions de gauche. À l’assemblée nationale, elle fera entendre une parole forte et libre. » Il annonce son élection comme « un gage de pluralisme citoyen dont notre ville a bien besoin. »
Si plusieurs membres du Parti Socialiste ont émis le souhait de rejoindre les rangs d'Emmanuel Macron, peu ont finalement franchi le pas. Selon des sources à En Marche et au PS, entre 70 et 100 députés PS sortants ont sollicité l'étiquette du parti d'Emmanuel Macron, mais seule une pincée à été acceptée.
En Marche, usine à "recycler" du PS comme l'en accusent ses adversaires? Le parti d'Emmanuel Macron a certes investi plus d'une vingtaine de députés sortants de gauche, mais il fait valoir que beaucoup de postulants socialistes ont été recalés.
Lors de la convention législative de son mouvement, le chef de file de la France insoumise s'est posé en adversaire numéro un du président.
"Méluche" repart à l'attaque. Ayant laissé passer le temps du deuil d'une victoire présidentielle qu'il croyait à portée de main, Jean-Luc Mélenchon a livré un brûlant discours de remobilisation ce samedi 13 mai devant ses candidats aux législatives réunis en convention à Villejuif, en région parisienne. Défendant le "gouvernement des braves gens" qu'il espère imposer au "président Macron" s'il parvient à remporter les prochaines élections, le chef de file de la France insoumise a tiré à boulets rouges contre les couacs des investitures En Marche! et le double-jeu de certains socialistes tentés par un ralliement à la majorité présidentielle.
La question de l'avenir du Parti socialiste s'est en réalité posée dès le soir du premier tour de la présidentielle.
Le premier tour de la campagne présidentielle a donné le coup d'envoi d'une recomposition politique souhaitée par le Président de la République Emmanuel Macron, d'une ampleur sans doute inédite dans l'histoire politique récente. Pour la première fois, les candidats des deux partis de gouvernement totalisent moins de 30% des voix au premier tour (pour mémoire, Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient fait 36,06% à eux deux en 2002). Derrière les polémiques qui agitent les députés des deux "ex-partis de gouvernement" depuis le soir du second tour sur la ligne à suivre, c'est la question de l'espace politique que le PS et LR sauront conserver ou non, et donc de leur utilité politique et de leur avenir, qui est désormais posée. A ce titre, les élections législatives de juin vont revêtir une importance cruciale.
Emmanuel Macron élu et son Premier ministre Edouard Philippe nommé, le système partisan de la Ve République apparaît en voie d’effondrement, nous assistons à une mutation plus ou moins rapide des différentes familles politiques. La gauche ne fait pas exception.
Léon Trotski disait que «la révolution avance sous les coups de fouet de la contre-révolution». Emmanuel Macron, élu président de la République après avoir été ministre de François Hollande, a nommé Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé, membre de l’UMP et de LR, successeur du très chiraquien Antoine Rufenacht à la mairie du Havre. Chacun incarne, à sa manière, les élites du pouvoir de la Ve République, issues de sa technostructure et partageant les grandes orientations du régime. En première ligne dans son sauvetage, ils sont aussi ceux qui, sous les coups de fouet de la politique qu’ils entendent mener, peuvent sauver la gauche de la déroute et faire avancer la gauche d’après. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes, tous peuvent profiter du front ouvert par Emmanuel Macron à droite de l’échiquier politique.
Vingt-deux personnes, dont 11 hommes et 11 femmes : le premier ministre, Edouard Philippe, a fait connaître, mercredi, son équipe gouvernementale.
Le président et son premier ministre, Edouard Philippe (Les Républicains), ont dévoilé, mercredi 17 mai, la composition de la première équipe gouvernementale du quinquennat. Lorsqu’il était candidat, Emmanuel Macron avait promis un gouvernement paritaire et ouvert sur la société civile. Pari en partie tenu
Le seul mot qui importe dans l’intitulé du ministère de Nicolas Hulot, c’est «solidaire», et ce fut sans doute une condition, sémantique pour commencer, de son risque. Ministre de la Transition écologique et solidaire: pas seulement l’action écologique, donc, mais l’idée qu’elle ne saurait être déconnectée d’une transformation sociale, sous peine d’être rejetée et inapplicable. C’est le seul sujet de Hulot, et sa seule inadéquation possible, dans une équipe droitière et libérale: non pas l’inadaptation à un univers politique qui ne serait pas le sien –considérations du vieux monde– mais une affaire de conviction: Hulot est le ministre le plus à gauche du gouvernement, sans doute son seul ministre de gauche, au sens le plus simple du terme; pensant que la crise environnementale ne se sépare pas de la crise du libéralisme, et que c’est la logique de l’accumulation capitaliste qui doit être dynamitée, si l’on veut donner à l’humanité une chance de survie; considérant que l’urgence première, en France, est celle de l’égalité, sans laquelle rien ne tiendrait.
Nommée secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes jeudi, Marlène Schiappa s’en prenait en 2014 à la loi interdisant les signes religieux ostensibles à l’école. Emmanuel Macron estime pourtant dans son programme que cette interdiction "fait l’objet d’un large consensus" et "doit donc être maintenue".
Crédité de 45 % de confiance auprès des Français selon le baromètre Elabe pour « Les Echos » et Radio Classique, Emmanuel Macron prend ses fonctions à l’Elysée, avec une cote inférieure à tous ses prédécesseurs. Même chose pour son Premier ministre.
Pour le politologue Jérôme Sainte-Marie, Emmanuel Macron rassemble libéralisme économique et libéralisme culturel, satisfaisant un bloc élitaire qui se sent menacé. Entretien.
Vous affirmiez quelques jours avant le second tour que la bourgeoisie avait trouvé son candidat en Emmanuel Macron. Dans le même temps, celui-ci a été considéré comme le rempart de la République face à l’extrême droite. Qui a gagné dimanche dernier ? La bourgeoisie ou la République ?
Jérôme Sainte-Marie C’est en effet ce que j’ai dit même si je suis un peu sorti de mon rôle ! (Rires.) Commençons par le contenu idéologique de l’offre d’Emmanuel Macron, qui est très clair : il s’agit de la réunification de tous les libéralismes, le libéralisme économique et le libéralisme culturel.
Loin d’être un amas d’idées de droite et de gauche, le programme de Macron relève d’un courant d
e pensée cohérent connu sous le nom de « libéralisme égalitaire ».
On oublie souvent qu’Emmanuel Macron a été philosophe avant d’être fonctionnaire d’État, banquier et ministre. Son travail d’édition philosophique lui a valu, il y a 17 ans, les remerciements de Paul Ricœur dans la préface de La mémoire, l’histoire et l’oubli, un livre particulièrement dense.
Nicolas Framont, sociologue qui s’est intéressé au parcours du candidat Macron, analyse la passation de pouvoir qui a eu lieu ce dimanche comme une continuité entre les deux hommes. Le second, toutefois, plus “décomplexé”. Entretien.
A trois semaines du premier tour des législatives, la dynamique se confirme en faveur du mouvement du président, dans LégiTrack, le sondage hebdomadaire OpinionWay-ORPI réalisé pour « Les Echos » et Radio classique..... Le sondage OpinionWay-ORPI réalisé pour « Les Echos » et Radio classique (voir ci-dessous) crédite la République en marche (LREM) de 27 % des intentions de vote au niveau national, contre 20 % pour la droite comme pour le FN, loin devant La France insoumise (14 %) et le PS (11 %).
Enquête réalisée en ligne du 9 au 11 mai 2017. Échantillon de 1 012 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus comprenant un échantillon de 941 inscrits sur les listes électorales. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e) et vote au 1er tour de l’élection présidentielle de 2017 pour les intentions de vote.
Lors d’une soirée de militants et d’élus PS, Jean-Jack Queryanne est venu apporter son soutien à Nathalie Perrin-Gilbert.
A un mois des élections législatives, plusieurs personnalités du PS ont souhaité apporter leur soutien à Nathalie Perrin-Gilbert, afin de garder la 2ème circonscription de Lyon à gauche. Parmi elles, Jean-Jack Queyranne, ancien ministre et président de la région Rhône-Alpes, a salué « son tempérament, son courage, ses convictions de gauche. À l’assemblée nationale, elle fera entendre une parole forte et libre. » Il annonce son élection comme « un gage de pluralisme citoyen dont notre ville a bien besoin. »
Si plusieurs membres du Parti Socialiste ont émis le souhait de rejoindre les rangs d'Emmanuel Macron, peu ont finalement franchi le pas. Selon des sources à En Marche et au PS, entre 70 et 100 députés PS sortants ont sollicité l'étiquette du parti d'Emmanuel Macron, mais seule une pincée à été acceptée.
En Marche, usine à "recycler" du PS comme l'en accusent ses adversaires? Le parti d'Emmanuel Macron a certes investi plus d'une vingtaine de députés sortants de gauche, mais il fait valoir que beaucoup de postulants socialistes ont été recalés.
Lors de la convention législative de son mouvement, le chef de file de la France insoumise s'est posé en adversaire numéro un du président.
"Méluche" repart à l'attaque. Ayant laissé passer le temps du deuil d'une victoire présidentielle qu'il croyait à portée de main, Jean-Luc Mélenchon a livré un brûlant discours de remobilisation ce samedi 13 mai devant ses candidats aux législatives réunis en convention à Villejuif, en région parisienne. Défendant le "gouvernement des braves gens" qu'il espère imposer au "président Macron" s'il parvient à remporter les prochaines élections, le chef de file de la France insoumise a tiré à boulets rouges contre les couacs des investitures En Marche! et le double-jeu de certains socialistes tentés par un ralliement à la majorité présidentielle.