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cambadelis - Page 13

  • Huffington Post - Emmanuel Macron refusera toute coalition avec le Parti socialiste ou Les Républicains s'il est élu président

    Le candidat d'En Marche! tacle, dans une interview au Figaro, l'attitude de Baroin et Cambadélis, soupçonnés de calcul politique.

    "L'objectif que je fixe est clair: obtenir aux législatives une majorité absolue qui soit une majorité présidentielle", a déclaré Emmanuel Macron dans cette interview mise en ligne vendredi soir. "Il n'y aura pas de coalition avec les deux grands partis existants, ni avec LR ni avec le PS. Mais dans les temps qui arrivent, il y aura une refondation de la vie politique qui verra des socialistes et des Républicains me rejoindre individuellement", a estimé le candidat d'En Marche!

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  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CRISE DE LA REPRESENTATION

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CRISE DE LA REPRESENTATION

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Slate - Que dirait le philosophe Paul Ricœur de son ancien assistant éditorial Emmanuel Macron?

    PS

    Boursier - Le PS en plein brouillard avant les législatives

    par Elizabeth Pineau et Emile Picy

    PARIS (Reuters) - Sonné par la débâcle de Benoît Hamon au premier tour de l'élection présidentielle, les députés socialistes envisagent avec inquiétude les législatives de juin pour lesquelles une plate-forme programmatique sera dévoilée la semaine prochaine.

    Une incertitude mêlée de crainte étreint les candidats des deux grands partis défaits au premier tour, déjà en campagne pour nombre d'entre eux.

    Marianne - Après la défaite du premier tour, la guerre des mouvements a commencé au PS

    Au lendemain du premier tour, hollandais, vallsistes et hamonistes préparent déjà la suite au Parti socialiste. Les législatives, les alliances avec En Marche ou la prise du parti.

    Les résultats du premier tour à peine digérés, les caciques du Parti socialiste se sont tous remis comme un seul homme à leur passe-temps favori : la partie d'échecs à la sauce Solférino. Chacun pousse donc ses pions pour essayer de prendre l'avantage. Une partie à trois entre les hollandais, les vallsistes et les hamonistes, qui vise tout aussi bien à court-circuiter les petits camarades qu'à forcer la main au futur président de la République désigné par les sondages, Emmanuel Macron. Et dans cette première manche, l'objectif est de montrer ses muscles.

    BFMTV - Au Parti socialiste, la guerre des gauches a commencé

    Après une humiliante élimination au premier tour de l'élection présidentielle, le Parti socialiste est plus que jamais au bord de l'implosion entre "gauche de gouvernement" et "gauche critique".

    Le Point - Après le naufrage de Hamon, le PS se cherche un avenir

    VIDÉOS. Pour le PS, la parenthèse Hamon se referme. Au grand soulagement des sociaux-démocrates qui espèrent limiter la casse et retrouver leurs électeurs perdus…

    Après une présidentielle cauchemardesque, Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, n'est pas mécontent d'en finir avec la parenthèse Hamon. Ce qui lui permet de minimiser les dégâts : «  Le Parti socialiste n'a pas été représenté durant cette présidentielle atypique. Mais il n'est pas mort. Il est en crise, ce qui est différent.  » En effet, dans l'esprit du courant majoritaire du parti, Benoît Hamon n'a jamais été le «  vrai  » candidat du PS. Frondeur il fut, frondeur il est resté. «  Pour être crédible, il eût fallu que Benoît Hamon amenât à lui les éléphants du PS », râle « Camba ». « Or, à l'exception de Martine Aubry, il les a boudés pour ne s'afficher qu'avec Yannick Jadot et discuter avec Jean-Luc Mélenchon…  »

    Slate - Le PS ruiné par son ex et par son meilleur coup d'un soir

    Pendant cinquante ans, le «parti d'Épinay» a connu une relation orageuse avec la gauche radicale. Pendant trente ans, il a hésité à demander en mariage les centristes. Dimanche soir, les deux l'ont pris en étau et l'ont ramené à un de ses plus bas niveaux sous la Ve République.

    Ouest France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Quel regard portez-vous sur la campagne qui s’achève ?

    C’est une campagne comme on n’en avait jamais connu. Les Français, défiants vis-à-vis de la vie politique, expriment en même temps un intérêt pour la présidentielle. On ne sait pas ce qui va l’importer entre le rejet et l’attrait. Cela peut se terminer par une poussée de l’abstention. Les gens utilisent aussi la protestation, le Front national ou Mélenchon, pour exprimer cette tension. Ou, au contraire, y aura-t-il la tentation de revenir vers des poids lourds ?Par ailleurs, le débat n’a jamais réussi à se nouer autour d’un thème. En 2012, c’était la finance ; en 2007 le « travailler plus pour gagner plus ». Cette fois, à cause de l’agenda judiciaire, ce ne fut pas le cas. Cela a créé un sentiment de perte de repères : près d’un quart des Français n’ont pas encore fait leur choix.

    L'EUROPE

    La Vie des Idées - L’Europe sans l’austérité

    À propos de : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Raisons d’agir

    Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.

    Recensé : Bruno Tinel, Dette publique : sortir du catastrophisme, Paris, Raisons d’agir, 2016, 240 p., 8 €.

    La parution du nouvel opus sur la dépense publique de l’Institut de l’entreprise, intitulé Dépense publique : l’état d’alerte et dirigé par Michel Pébereau, trouve un contrepoint utile dans l’ouvrage de Bruno Tinel paru en 2016. Loin de stigmatiser les dépenses publiques de façon systématique, Bruno Tinel cherche d’abord à relativiser l’évolution des finances publiques françaises. Dans un second temps, il s’attache à dénoncer une sorte de coterie autour de la gestion des dépenses et de la dette publiques – non seulement français mais aussi européen –, et y voit une nouvelle forme de lutte des classes préjudiciable aux plus démunis et aux classes moyennes. Moins documentée que la première, la seconde partie de l’ouvrage m’a semblé moins convaincante, quoiqu’elle reste utile pour contrecarrer l’obsession de la baisse des dépenses publiques [1].

    CRISE DE LA REPRESENTATION

    La Vie des Idées - La politique en mal d’amour

    À propos de : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Presses de Sciences Po

    Les Français ne sont pas satisfaits de leur démocratie. Et même s’ils se prennent souvent de passion pour l’élection présidentielle, ils n’ont globalement pas confiance dans leurs représentants. Sont-ils donc ingouvernables ? Notre classe politique est-elle si décevante ? E. Grossman et N. Sauger s’interrogent.

    Recensé : Emiliano Grossman, Nicolas Sauger, Pourquoi détestons-nous autant nos politiques ? Paris, Presses de Sciences Po, 2017, 172 p., 13 €.

    L’ouvrage d’Emiliano Grossman et Nicolas Sauger recherche les causes de la désaffection dont souffrent les politiques français. Afin de les identifier, les auteurs entreprennent d’étudier sociologiquement les différentes dimensions du rapport subjectif – confronté à l’occasion à des données objectives –, que les Français entretiennent avec leurs politiques. En d’autres termes, c’est le lien représentatif lui-même que l’étude entreprend de sonder directement, sur la base de données quantitatives. L’enseignement attendu de cette enquête est la compréhension de la « crise de la représentation » sous les modalités spécifiques qui sont les siennes en France aujourd’hui.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : fin de quinquennat chahutée  26 avril 2017

    Département Analyse et Prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de mars 2017, publiés par Pôle Emploi, font apparaître une hausse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (+43 700 personnes en France métropolitaine) qui fait suite à deux mois de relative stabilité. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A[1] ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), l’évolution mensuelle de mars indique une baisse de 11 400 personnes.

    Cette publication, la dernière avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, permet de dresser un bilan quasi-exhaustif du quinquennat de François Hollande quant à l’évolution des demandeurs d’emploi depuis mai 2012.

    Sur l’ensemble du quinquennat, le nombre de DEFM a fortement augmenté : les inscriptions toutes catégories confondues ont progressé de 1,31 million, dont 606 000 pour la seule catégorie A, soit un rythme d’augmentation annuel moyen de respectivement 270 000 personnes toutes catégories confondues et 125 000 personnes en catégorie A (cf. Tableau).

    DECODEURS

    Le Monde - Présidentielle : Macron favori des centres-villes aisés ; Le Pen, des campagnes

    Les deux finalistes de l’élection présidentielle ont séduit deux France bien distinctes, celle des villes pour Emmanuel Macron et celle des campagnes pour Marine Le Pen.



  • Jean-Christophe Cambadélis "satisfait" qu’Emmanuel Macron se soit "bougé" à Amiens


    Jean-Christophe Cambadélis "satisfait" qu... par franceinfo

  • Jean-Christophe Cambadélis était l'invité de RTL


    Jean-Christophe Cambadélis était l'invité de RTL par rtl-fr

  • Jean-Christophe Cambadélis : « Il est hors de question de laisser la France perdre son âme »


    Jean-Christophe Cambadélis : « Il est hors de... par PartiSocialiste

  • Le patron du PS s'exprime sur Benoit Hamon - C à vous - 19/04/2017

  • L'actualité des socialistes du 31 mars au 6 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - Élection présidentielle 2017: le point sur tous les sondages grâce à notre compilateur

    La semaine qui s'est écoulée a confirmé les tendances pressenties ces dernier jours avec, notamment, une nette progression de Jean-Luc Mélenchon.

    Libé - Les chercheurs «au cœur de la machine» de Hamon

    Face à «l’urgence démocratique», des universitaires, qui s’étaient éloignés du PS, s’investissent dans la campagne et voient leurs idées hissées au niveau national. Sans toujours parvenir à faire partager leur enthousiasme.

    Slate - La sociologie sème le doute sur une victoire finale de Macron

    Le profil sociologique de l'électorat Macron est le symétrique presque parfait de celui de Le Pen: aisé, cadre, éduqué, urbain. Devenu le candidat du «cercle de la raison», l'ancien ministre de l'Economie risque dés lors d'affronter un second tour difficile avec la candidate d'extrême droite.

    Le Monde - Requiem pour le Parti socialiste

    Editorial. Le soutien apporté, mercredi, par Manuel Valls à Emmanuel Macron n’est que le dernier épisode d’une crise beaucoup plus grave qui touche un parti incapable d’inventer une synthèse mobilisatrice.

    Editorial du « Monde ». Chef des socialistes pendant onze ans et chef de l’Etat depuis cinq ans, François Hollande laissera-t-il le PS dans l’état où François Mitterrand l’avait trouvé au début des années 1970 ? C’est-à-dire un parti en miettes, sans leader, sans projet, sans stratégie et sans alliés ? Un parti en fin de cycle, voire en fin de vie ? On en prend tout droit le chemin.
     
    SYRIE
     
     
    Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste à la présidentielle, a jugé vendredi Bachar Al Assad "directement responsable de la riposte qui a été décidée par les État-Unis", au sujet des frappes menées en Syrie par l'aviation américaine.
     
    PS
     

    Jean-Christophe Cambadélis a décidé de saisir la commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon.

    Ouest-France - Jean-Christophe Cambadélis prédit la fin du Parti socialiste d’Épinay

    Malgré les départs vers Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, ne croit pas à la disparition de son parti. Mais il estime que le prochain congrès marquera « la fin du cycle d’Épinay ouvert par Mitterrand en 1971 ». Entretien.

    Boursier - Pas de "Saint-Barthélemy des socialistes", dit Cambadélis

    PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.

    HISTOIRE

    France Inter - 1969 : des socialistes choisissent un centriste pour l'élection présidentielle

    Le socialiste Deffere à 5%, le communiste Duclos à 21%, le centriste Alain Poher et Pompidou au second tour, la gauche éliminée dès le premier : ça vous rappelle quelque chose ?

    RENOUVELLEMENT

    Slate - Sommes-nous à la veille d'un renouvellement sans précédent de la classe politique?

    Il y a la crise politique conjoncturelle bien sûr, liée au quinquennat Hollande et à la multiplication des affaires. Pour autant, faut-il y voir un mouvement de fond? Les législatives de juin pourraient en être la confirmation.

    Une page se tourne à l’hémicycle. Au revoir, Claude Bartolone. Au revoir Noël Mamère, Patrick Balkany, Patrick Devedjian, Carole Delga, Ségolène Royal, Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve et compagnie. La situation est sans précédent sous la Ve République. Ministres actuels et élus de toute part ont décidé de dire adieu à la chambre basse du Parlement. Figures politiques majeures comme anonymes. Députés aux huit mandats ou au mandat unique. Socialistes, en masse, mais aussi du parti Les Républicains (LR).

    STATISTIQUE

    OFCE - Statistique publique : une révolution silencieuse par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Parfois des révolutions se produisent sans que personne ne s’en rende vraiment compte. L’été dernier, l’INSEE et la DREES ont mis en accès libre, sous la licence CeCILL, leur modèle de microsimulation de la législation socio-fiscale : INES. Développé depuis plus de 20 ans, ce modèle représente une grande partie de la fiscalité et des prestations en espèces du système redistributif français. Couplé à une base de données qui donne une information annuelle précise sur plus de 50 000 ménages représentatifs (130 000 individus), le but premier de ce modèle est de simuler l’effet de la fiscalité et des prestations sur la population française.

    MELENCHON

    Marianne - Jean-Luc Mélenchon : ce qu'il a vraiment dit sur la Russie, Poutine et la Syrie

    Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.

    SONDAGES

    France Info - Présidentielle : Benoît Hamon dévisse, Jean-Luc Mélenchon poursuit sa lancée

    En direct sur le plateau de France 2, Jean-Baptiste Marteau, fait le point sur le dernier sondage concernant les intentions de vote à la présidentielle.

    Ouest France - Présidentielle. Sondage : Mélenchon talonne Fillon, Hamon sous les 10 %

    Un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi donne toujours Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote, malgré une légère baisse. Derrière, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de François Fillon.

    Avec 25 % (-0,5) d'intentions de vote, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec Emmanuel Macron, à 24,5 % (-1,5).

    Rolling Les Echos

    Rolling Paris Match

    MACRON

    Le Monde, Les décodeurs - Son action de ministre, ses projections économiques, le charbon allemand… les approximations de Macron

    Retour sur les principales erreurs et approximations d’Emmanuel Macron, invité de l’Emission politique jeudi 6 avril sur France 2.

    Invité de l’Emission politique sur France 2, jeudi 6 avril, à presque deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien ministre de l’économie de François Hollande et candidat du parti En marche ! a défendu son programme « de renouveau politique »… au prix de plusieurs approximations.
     

    « Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. » Le candidat d’En marche ! est le seul de la campagne à proposer un système de retraite dit « par points ». De quoi s’agit-il ?

    Les candidats rivalisent de mesures sur le système de retraite. Partir plus tôt pour Jean-Luc Mélenchon, plus tard pour François Fillon, donner des trimestres au conjoint pour Benoît Hamon… Les propositions sont nombreuses. Pour Emmanuel Macron, pas question de toucher à l’âge de départ à la retraite, ni au montant des pensions. Le candidat d’En Marche ! ambitionne de réformer le système de retraite dans son ensemble et d’instaurer un nouveau régime unique, appelé un peu hâtivement « retraite par points ».

    EN CAMPAGNE
     

    Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, veut que cet organisme interne statue sur d’éventuelles sanctions pour ceux qui ont lâché le candidat.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir 6 avril de saisir la commission nationale des conflits, organisme interne du parti, du cas des élus et militants ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon.

    Le Monde - Comment le programme de Benoît Hamon a pris des airs de campagne

    Au-delà d’une constance indéniable sur ses thèmes majeurs, le candidat PS a multiplié les nouvelles promesses, au gré des opportunités et des actualités de la campagne.

    Force est de reconnaître à Benoît Hamon une constance dans ses thèmes de campagne, en particulier sur les points clivants qui le distinguent de ses adversaires à la présidentielle. Taxe sur les robots, reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, revenu universel… Mais le nombre et le contenu de certaines de ces propositions ont considérablement évolué en quelques mois. L’exemple du revenu universel est le plus flagrant : quand sa version initiale, présentée en septembre 2016, évoquait 600 euros par mois pour tous les majeurs, la dernière mouture, du 9 mars, limite le nombre de bénéficiaires et déduit les aides existantes du dispositif (et, le 30 mars, Benoît Hamon a évoqué sur France Info la possibilité d’un revenu universel à 400 euros).
     
     
    Alors que Benoît Hamon est tombé sous les 10% d’intention de vote, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a lancé jeudi un appel en forme de SOS à serrer les rangs derrière le candidat socialiste à la présidentielle.
     
     
    Quand ça ne veut pas… A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, la campagne de Benoît Hamon reste encalminée dans le marasme. Malgré une prestation plus qu’honorable mardi lors du grand débat sur BFMTV-RMC, le candidat du PS ne voit toujours pas le bout du tunnel dans les sondages. Il ne récolte désormais plus que 9% d’intentions de vote (-1 point) dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express paru ce mercredi soir.
     

    En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste à la présidentielle a regretté le « court-termisme dans cette campagne ».

    « J’ai eu l’impression d’être dans une lessiveuse. » En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste Benoît Hamon a regretté le « court-termisme dans cette campagne » et refusé d’arrêter de « rêver », confiant de pouvoir convaincre les indécis à moins de vingt jours du premier tour.
     
     
    «Il ne manquera pas à sa famille politique». Michel Sapin a annoncé jeudi matin qu’il votera pour Benoît Hamon. «Le candidat de mon parti est Benoît Hamon, je voterais donc Benoît Hamon au premier tour » de la présidentielle, a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, interviewé sur BFMTV. Le patron de Bercy émet toutefois quelques réserves par rapport au vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire.
     
     
    Les soutiens du candidat socialiste ne parviennent pas à dissuader les électeurs de gauche qui choisissent Macron pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.
    "C'est une campagne difficile, n'ayons pas peur de le dire." La petite phrase, lâchée par Christian Eckert en ouverture du meeting de Benoît Hamon à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril, en dit long sur le moral des troupes. Outre le secrétaire d'Etat au Budget, régional de l'étape, il y a là, pour soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, la Mosellanne Aurélie Filippetti, beaucoup d'élus locaux et aussi Cécile Duflot. Les ténors du PS, eux, se font toujours aussi discrets dans cette campagne qui ne décolle pas.
     
  • L'actualité des socialistes du 31 mars au 6 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - Élection présidentielle 2017: le point sur tous les sondages grâce à notre compilateur

    La semaine qui s'est écoulée a confirmé les tendances pressenties ces dernier jours avec, notamment, une nette progression de Jean-Luc Mélenchon.

    Libé - Les chercheurs «au cœur de la machine» de Hamon

    Face à «l’urgence démocratique», des universitaires, qui s’étaient éloignés du PS, s’investissent dans la campagne et voient leurs idées hissées au niveau national. Sans toujours parvenir à faire partager leur enthousiasme.

    Slate - La sociologie sème le doute sur une victoire finale de Macron

    Le profil sociologique de l'électorat Macron est le symétrique presque parfait de celui de Le Pen: aisé, cadre, éduqué, urbain. Devenu le candidat du «cercle de la raison», l'ancien ministre de l'Economie risque dés lors d'affronter un second tour difficile avec la candidate d'extrême droite.

    Le Monde - Requiem pour le Parti socialiste

    Editorial. Le soutien apporté, mercredi, par Manuel Valls à Emmanuel Macron n’est que le dernier épisode d’une crise beaucoup plus grave qui touche un parti incapable d’inventer une synthèse mobilisatrice.

    Editorial du « Monde ». Chef des socialistes pendant onze ans et chef de l’Etat depuis cinq ans, François Hollande laissera-t-il le PS dans l’état où François Mitterrand l’avait trouvé au début des années 1970 ? C’est-à-dire un parti en miettes, sans leader, sans projet, sans stratégie et sans alliés ? Un parti en fin de cycle, voire en fin de vie ? On en prend tout droit le chemin.
     
    SYRIE
     
     
    Benoit Hamon, candidat du Parti socialiste à la présidentielle, a jugé vendredi Bachar Al Assad "directement responsable de la riposte qui a été décidée par les État-Unis", au sujet des frappes menées en Syrie par l'aviation américaine.
     
    PS
     

    Jean-Christophe Cambadélis a décidé de saisir la commission des conflits du parti pour étudier le cas des élus apportant leur soutien à un autre candidat à la présidentielle que Benoît Hamon.

    Ouest-France - Jean-Christophe Cambadélis prédit la fin du Parti socialiste d’Épinay

    Malgré les départs vers Emmanuel Macron, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, ne croit pas à la disparition de son parti. Mais il estime que le prochain congrès marquera « la fin du cycle d’Épinay ouvert par Mitterrand en 1971 ». Entretien.

    Boursier - Pas de "Saint-Barthélemy des socialistes", dit Cambadélis

    PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.

    HISTOIRE

    France Inter - 1969 : des socialistes choisissent un centriste pour l'élection présidentielle

    Le socialiste Deffere à 5%, le communiste Duclos à 21%, le centriste Alain Poher et Pompidou au second tour, la gauche éliminée dès le premier : ça vous rappelle quelque chose ?

    RENOUVELLEMENT

    Slate - Sommes-nous à la veille d'un renouvellement sans précédent de la classe politique?

    Il y a la crise politique conjoncturelle bien sûr, liée au quinquennat Hollande et à la multiplication des affaires. Pour autant, faut-il y voir un mouvement de fond? Les législatives de juin pourraient en être la confirmation.

    Une page se tourne à l’hémicycle. Au revoir, Claude Bartolone. Au revoir Noël Mamère, Patrick Balkany, Patrick Devedjian, Carole Delga, Ségolène Royal, Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve et compagnie. La situation est sans précédent sous la Ve République. Ministres actuels et élus de toute part ont décidé de dire adieu à la chambre basse du Parlement. Figures politiques majeures comme anonymes. Députés aux huit mandats ou au mandat unique. Socialistes, en masse, mais aussi du parti Les Républicains (LR).

    STATISTIQUE

    OFCE - Statistique publique : une révolution silencieuse par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Parfois des révolutions se produisent sans que personne ne s’en rende vraiment compte. L’été dernier, l’INSEE et la DREES ont mis en accès libre, sous la licence CeCILL, leur modèle de microsimulation de la législation socio-fiscale : INES. Développé depuis plus de 20 ans, ce modèle représente une grande partie de la fiscalité et des prestations en espèces du système redistributif français. Couplé à une base de données qui donne une information annuelle précise sur plus de 50 000 ménages représentatifs (130 000 individus), le but premier de ce modèle est de simuler l’effet de la fiscalité et des prestations sur la population française.

    MELENCHON

    Marianne - Jean-Luc Mélenchon : ce qu'il a vraiment dit sur la Russie, Poutine et la Syrie

    Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, Benoît Hamon tente le tout pour le tout en reprenant le refrain d'une supposée fascination du candidat de la France Insoumise pour Vladimir Poutine. Voici ce qu'il en est.

    SONDAGES

    France Info - Présidentielle : Benoît Hamon dévisse, Jean-Luc Mélenchon poursuit sa lancée

    En direct sur le plateau de France 2, Jean-Baptiste Marteau, fait le point sur le dernier sondage concernant les intentions de vote à la présidentielle.

    Ouest France - Présidentielle. Sondage : Mélenchon talonne Fillon, Hamon sous les 10 %

    Un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi donne toujours Marine Le Pen et Emmanuel Macron en tête des intentions de vote, malgré une légère baisse. Derrière, Jean-Luc Mélenchon se rapproche de François Fillon.

    Avec 25 % (-0,5) d'intentions de vote, Marine Le Pen est au coude-à-coude avec Emmanuel Macron, à 24,5 % (-1,5).

    Rolling Les Echos

    Rolling Paris Match

    MACRON

    Le Monde, Les décodeurs - Son action de ministre, ses projections économiques, le charbon allemand… les approximations de Macron

    Retour sur les principales erreurs et approximations d’Emmanuel Macron, invité de l’Emission politique jeudi 6 avril sur France 2.

    Invité de l’Emission politique sur France 2, jeudi 6 avril, à presque deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien ministre de l’économie de François Hollande et candidat du parti En marche ! a défendu son programme « de renouveau politique »… au prix de plusieurs approximations.
     

    « Un euro cotisé donne lieu aux mêmes droits pour tous. » Le candidat d’En marche ! est le seul de la campagne à proposer un système de retraite dit « par points ». De quoi s’agit-il ?

    Les candidats rivalisent de mesures sur le système de retraite. Partir plus tôt pour Jean-Luc Mélenchon, plus tard pour François Fillon, donner des trimestres au conjoint pour Benoît Hamon… Les propositions sont nombreuses. Pour Emmanuel Macron, pas question de toucher à l’âge de départ à la retraite, ni au montant des pensions. Le candidat d’En Marche ! ambitionne de réformer le système de retraite dans son ensemble et d’instaurer un nouveau régime unique, appelé un peu hâtivement « retraite par points ».

    EN CAMPAGNE
     

    Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du parti, veut que cet organisme interne statue sur d’éventuelles sanctions pour ceux qui ont lâché le candidat.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a décidé jeudi soir 6 avril de saisir la commission nationale des conflits, organisme interne du parti, du cas des élus et militants ayant appelé à soutenir ou à voter pour un autre candidat que Benoît Hamon.

    Le Monde - Comment le programme de Benoît Hamon a pris des airs de campagne

    Au-delà d’une constance indéniable sur ses thèmes majeurs, le candidat PS a multiplié les nouvelles promesses, au gré des opportunités et des actualités de la campagne.

    Force est de reconnaître à Benoît Hamon une constance dans ses thèmes de campagne, en particulier sur les points clivants qui le distinguent de ses adversaires à la présidentielle. Taxe sur les robots, reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle, revenu universel… Mais le nombre et le contenu de certaines de ces propositions ont considérablement évolué en quelques mois. L’exemple du revenu universel est le plus flagrant : quand sa version initiale, présentée en septembre 2016, évoquait 600 euros par mois pour tous les majeurs, la dernière mouture, du 9 mars, limite le nombre de bénéficiaires et déduit les aides existantes du dispositif (et, le 30 mars, Benoît Hamon a évoqué sur France Info la possibilité d’un revenu universel à 400 euros).
     
     
    Alors que Benoît Hamon est tombé sous les 10% d’intention de vote, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a lancé jeudi un appel en forme de SOS à serrer les rangs derrière le candidat socialiste à la présidentielle.
     
     
    Quand ça ne veut pas… A dix-huit jours du premier tour de la présidentielle, la campagne de Benoît Hamon reste encalminée dans le marasme. Malgré une prestation plus qu’honorable mardi lors du grand débat sur BFMTV-RMC, le candidat du PS ne voit toujours pas le bout du tunnel dans les sondages. Il ne récolte désormais plus que 9% d’intentions de vote (-1 point) dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L’Express paru ce mercredi soir.
     

    En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste à la présidentielle a regretté le « court-termisme dans cette campagne ».

    « J’ai eu l’impression d’être dans une lessiveuse. » En meeting à Nancy mercredi 5 avril, le candidat socialiste Benoît Hamon a regretté le « court-termisme dans cette campagne » et refusé d’arrêter de « rêver », confiant de pouvoir convaincre les indécis à moins de vingt jours du premier tour.
     
     
    «Il ne manquera pas à sa famille politique». Michel Sapin a annoncé jeudi matin qu’il votera pour Benoît Hamon. «Le candidat de mon parti est Benoît Hamon, je voterais donc Benoît Hamon au premier tour » de la présidentielle, a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, interviewé sur BFMTV. Le patron de Bercy émet toutefois quelques réserves par rapport au vainqueur de la primaire de la Belle Alliance populaire.
     
     
    Les soutiens du candidat socialiste ne parviennent pas à dissuader les électeurs de gauche qui choisissent Macron pour éviter un second tour Le Pen-Fillon.
    "C'est une campagne difficile, n'ayons pas peur de le dire." La petite phrase, lâchée par Christian Eckert en ouverture du meeting de Benoît Hamon à Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril, en dit long sur le moral des troupes. Outre le secrétaire d'Etat au Budget, régional de l'étape, il y a là, pour soutenir le candidat socialiste à la présidentielle, la Mosellanne Aurélie Filippetti, beaucoup d'élus locaux et aussi Cécile Duflot. Les ténors du PS, eux, se font toujours aussi discrets dans cette campagne qui ne décolle pas.