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actualité - Page 91

  • L'Obs - Ce que les affaires nous disent du macronisme

    On se souvient du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    A chaque président, ses affaires. Aucun n'y aura échappé. Giscard et les diamants de Bokassa. Chirac et les HLM de Paris. Sarkozy et l'argent de Kadhafi. La première affaire d'un quinquennat marque, bien souvent, un tournant, la fin d'un état de grâce, d'un bienveillant attentisme. Qu'on se souvienne du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

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  • Tribune du Parti socialiste : « Aquarius : tout nous oblige »

    C’était prévisible. Écrit. Cela a eu lieu. Le navire de sauvetage en mer Aquarius, affrété par les ONG « Sos Méditerranée » et « Médecins sans frontière », a dû à nouveau quémander auprès des Etats européens un port d’accueil pour les 141 réfugiés à son bord.

    141 personnes, pour plus de la moitié des enfants, dont la majorité vient de Somalie et d’Erythrée faisant d’elles des réfugiés de guerre. 141 personnes qui ont fui la mort, qui ont tout risqué dans des embarcations de misère et qui, à peine sauvées par l’équipage de l’Aquarius, se sont vu errer aux frontières d’un continent de 500 millions d’habitants…

    Quelle image l’Europe a-t-elle donnée d’elle même avec ses dirigeants fermant leurs ports et en même temps faisant assaut médiatique de leur humanité ? L’incurie des gouvernements et de l’Union européenne doit cesser.

    Le Gouvernement français discute avec des Etats membres, nous a-t-on d’abord dit. Puis, après que Pedro Sanchez, à la tête d’un gouvernement progressiste en Espagne fort de son action de juin dernier, s’est employé à débloquer une situation qui était verrouillée, nous avons appris que la France accueillerait finalement 60 de ces réfugiés. Si c’est un soulagement, comment ne pas voir que le président de la République a, une nouvelle fois, refusé d’ouvrir nos ports ? Comment oublier qu’il y a quelques semaines, déjà confronté à la même tragique situation, le président de la République avait invoqué le droit maritime pour se défaire de ses responsabilités et refuser de venir en aide ? Comment ne pas être atterrés lorsqu’aujourd’hui ce sont la droite et l’extrême droite de notre pays qui, dans un mimétisme peu surprenant, reprennent ce faux argument du droit maritime pour justifier à leur tour leur refus d’accueillir ces réfugiés ? Ainsi, cela aurait été à la Tunisie de recevoir l’Aquarius alors que le pays des droits de l’Homme serait resté les bras ballants…

    Ce n’est plus tolérable. Le gouvernement français, comme tous ceux qui choisissent l’inertie et la fermeture, qui multiplient les signaux contradictoires pour refuser d’assumer nos devoirs, qui nient la nécessité de s’organiser durablement, deviennent les complices tant de ces drames que des inacceptables discours nationaux populistes. Ceux-là mêmes qui fleurissent actuellement en Europe, ceux-là mêmes qui sont tenus en Italie et qui se nourrissent d’une absence d’accueil équitable, organisé, justement réparti.  Pour tuer les fantasmes de submersion, de petits Calais qui se multiplieraient partout, il faut en finir avec les improvisations successives.

    Ce que les tenants du refus veulent éviter à tout prix, c’est un précédent. Et bien justement, parce qu’il y aura d’autres Aquarius, nous, élus socialistes, nous entendons construire ce précédent. Sciemment. De façon réfléchie et organisée car c’est ce précédent qui ouvrira la route à une réponse pérenne. Nous n’acceptons pas de détourner le regard et de laisser les extrémistes et les populistes pérorer.

    C’est désormais à l’Europe de se hisser à la hauteur des enjeux. C’est donc aux gouvernements qui entendent la défendre de prendre des initiatives. Il ne s’agit plus de trouver une solution à la crise du jour par une répartition aléatoire de l’accueil reposant sur le bon vouloir ponctuel de quelques Etats comme cela a été le cas. Il ne s’agit pas davantage de maintenir le système né de l’accord de Dublin qui fait reposer sur quelques pays une réponse qui doit être collective. Non.

    Une liste de ports de destination, situés dans plusieurs pays du bassin méditerranéen et équipés à dessein, doit être arrêtée. Une proposition ambitieuse de répartition des demandeurs d’asile entre pays de l’Union doit enfin être lancée. Une réponse concertée, systémique et solidaire doit être mise en œuvre sans autre délai.

    Dans cette réponse, l’ensemble des collectivités, les associations, les citoyens doivent prendre et prendront toute leur part. Aujourd’hui, nous appelons le chef de l’État à porter une voix forte et ambitieuse à l’échelle européenne, et le gouvernement à saisir enfin la main que nous lui tendons depuis des mois pour organiser dignement et efficacement la réponse à cette crise migratoire dans nos territoires.

    Ce macabre feuilleton doit prendre fin. Responsabilités politiques, obligations légales, impératifs moraux, inaliénable fraternité, tout nous oblige.

    Le temps est venu d’être à la hauteur.

    Premiers signataires :

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Nathalie Appéré, maire de Rennes

    Martine Aubry, maire de Lille

    Michel Bisson, président délégué de Grand Paris Sud et maire de Lieusaint

    Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine

    François Cuillandre, maire de Brest

    Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse

    Carole Delga, présidente de la région Occitanie

    Sylvie Guillaume, députée européenne

    Anne Hidalgo, maire de Paris

    Pierre Jouvet, président de Porte DrômeArdêche

    Matthieu Klein, président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle

    Stéphane Le Foll, maire du Mans

    François Rebsamen, maire de Dijon

    Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen

    Johanna Rolland, maire de Nantes

    Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis

    Boris Vallaud, secrétaire national à l’Europe

    Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre

    Sébastien Vincini, conseiller départemental de la Haute-Garonne

  • Le Vent se lève - Comment le PS s’est technocratisé pour conquérir le pouvoir

    La peur du saut dans l’inconnu. Cette appréhension a longtemps barré la route du pouvoir à la gauche. Dans les années 1970, le Parti Socialiste s’est engagé de manière résolue dans une stratégie de conquête du pouvoir. Mais sa réputation d’incompétence économique continuait de lui coller à la peau. Pour corriger cette image et apparaître légitime à gouverner, François Mitterrand a su mettre en place une stratégie de respectabilisation en recrutant des experts économiques capables de contester au camp giscardien le monopole de la compétence économique. Un moment historique dont toute force politique qui prétend à l’exercice de la responsabilité suprême se doit aujourd’hui de tirer des leçons.

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  • Libé - Marseille Un ex-député PS devant la justice pour des croisières suspectes

    Henri Jibrayel, député socialiste des quartiers nord de Marseille de 2007 à 2017 et toujours conseiller départemental des Bouches-du-Rhône, est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «abus de confiance» et «prise illégale d’intérêt».

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  • Europe 1 - Qui est Paul Magnette, ce Belge attendu au chevet du PS français ?

    Le bourgmestre de Charleroi, ancien ministre-président de la Wallonie, a été contacté par le PS français pour conduire leur liste européenne en mai 2019.

    PORTRAIT

    Il en a été le premier surpris. "Oui, j'ai bien reçu une proposition du PS français, avec un certain étonnement, je l'avoue, car ils me proposent la première place sur leur liste européenne, pas moins", a déclaré jeudi Paul Magnette, ex-ministre-président de la Wallonie, au quotidien belge Le Soir, confirmant ainsi une information du Figaro. Homme fort du Parti socialiste belge – il pourrait bien succéder à Elio Di Rupo en 2019 – son nom est généralement associé par les Français au Ceta. En octobre 2016, l'opposition de son gouvernement à ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada a en effet bien failli faire capoter une décennie de négociations, et a placé du même coup ce fringant quadragénaire sous les projecteurs internationaux.

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  • Paris Match - Le parti socialiste en banlieue c'est maintenant

    Olivier Faure inaugurera les locaux du Parti socialiste à Ivry-sur-Seine le 21 septembre. Un changement de lieu qu’il veut accompagner d’un changement d’état d’esprit. 

    Le QG est à quelques centaines de mètres de Paris mais qu’importe. Le PS quitte la capitale pour s’installer dans le Val-de-Marne. Dans cet ancien quartier d’usines où les ateliers d’artistes jouxtent un centre d’hébergement pour migrants, l’atmosphère n’a plus rien à voir avec celle du VIIe arrondissement. Avec un des permanents du parti, Olivier Faure, qui garde un oeil sur l’avancée du chantier, est allé rencontrer, à leur demande, des voisins ravis de les accueillir.

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  • Libé - Européennes : un socialiste belge pour mener la liste PS ?

    Le PS a confirmé avoir sollicité le maire socialiste de Charleroi, Paul Magnette, pour prendre la tête de sa liste aux élections européennes de mai 2019.

    Volonté d’ouverture, ou pénurie de têtes d’affiche ? Le Parti socialiste a bien proposé à l’homme politique belge Paul Magnette, ancien ministre-président (le chef du gouvernement) de la Wallonie, de figurer en tête de la liste du mouvement pour les élections européennes de mai 2019. Divulguée mardi par le Figaro, l’information a été confirmée par l’intéressé au quotidien belge Le Soir, et à l’AFP par le PS, qui évoque une simple «hypothèse».

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    Le Soir - Paul Magnette candidat aux Européennes en France? Il n’exclut rien

    Le PS français lui offre la tête de liste aux Européennes de 2019. Paul Magnette explique au « Soir » : « Je suis flatté, je me concentre sur les communales, je parlerai de cela dans mon parti, je veux être candidat là où c’est le plus utile ».

  • Le Figaro - Mélenchon convie des députés LR, PS et PCF à son université d'été

    Le leader de la France insoumise fera sa rentrée à Marseille les 24, 25 et 26 août. Des députés de tous bords politiques seront présents.

    Jean-Luc Mélenchon peaufine sa rentrée politique. Le leader de La France insoumise (LFI), très visible en juillet lors de l'affaire Benalla, veut soigner sa posture de premier opposant à Emmanuel Macron. Ainsi, il a eu l'idée d'inviter plusieurs députés d'autres partis que le sien à l'université d'été de son mouvement les 24, 25 et 26 août à Marseille. «Le but est de montrer que face à la politique d'Emmanuel Macron, la première force d'opposition a cœur de donner la parole à tout le spectre politique, malgré des divergences», explique au Figaro Manuel Bompard, le directeur des campagnes de LFI.

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  • France Inter - Julien Dray :"Je suis un bon marxiste"

    Julien Dray, ancien député PS de l'Essonne, conseiller régional d'Ile de France est l'invité du Grand entretien. Pourquoi se présente-il en tête de liste du PS aux élections européennes ? Comment conçoit-il l'avenir du parti socialiste ? Quelle vision porte-il sur la politique européenne actuelle ?

  • Le Point - Européennes: au PS, le retour des éléphants

    Le Parti socialiste se cherche une tête de liste pour les européennes. Trois candidats, à ce stade, sont déclarés. Trois historiques.

    On les avait un peu perdus de vue, touchés de près ou de loin par l'écroulement du Parti socialiste depuis la fin du dernier quinquennat. Quelques-uns des anciens cadres socialistes ont choisi de changer de vie, de produire du miel, comme Arnaud Montebourg ou de travailler dans des cabinets de conseil. D'autres, après un temps de silence, ne semblent pas prêts à tourner la page. Et pour revenir dans le jeu, les élections européennes de 2019 constituent pour eux une idéale porte d'entrée.  

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  • Sélection d'té - Emmanuel Maurel : Contre-feux républicains (mai 2018)

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.
     
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