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Best of 2018 - Discours de Boris Vallaud au congrès d'Aubervilliers
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Best of 2018 - Discours d'Emmanuel Maurel au congrès d'Aubervilliers
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Best of 2018 - Congrès d'Aubervilliers : Discours d'Olivier Faure
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Best of 2018 - Pour Olivier Faure, un espace vraiment dégagé ? 20/3/2018
Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?
Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?
Pour répondre à cette question, il faut s’intéresser d’abord aux dispositions particulières qui, au-delà des contingences de la vie politique, expliquent le succès d’Olivier Faure. C’est alors, en ayant défriché le terrain qu’on pourra se demander ce que sera son autonomie réelle et le cadre dans lequel elle pourrait s’exercer.
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Best Of 2018 - Slate - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»? Gaël Brustier — 20 février 2018
Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.
Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques.
Après 1983, jamais le Parti socialiste n’alla au fond du débat pourtant nécessaire au moment où le libéralisme était instauré progressivement partout et que la transition au socialisme n’était plus un projet politique réalisable dans ce contexte nouveau. Ce débat n’eut pas lieu ou de façon très partielle. La stratégie d’Épinay [faire l'union de la gauche et proposer la rupture avec le capitalisme, ndlr] était enterrée en cachette et chacun faisait comme si elle vivait encore dans les recoins de Solférino. Lui était substituée une identité socialiste en kaléidoscopie.
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Conseil national du 15/12/2018 : table ronde "Répondre aux fractures territoriales, républicaines et démocratiques"
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Valérie RABAULT : ensemble, rétablissons l'ISF !
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Patrick Kanner (PS) demande un référendum d’initiative partagée sur le retour de l’ISF
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France Inter - Sénateurs et députés PS proposent de revenir sur l’abrogation de l’ISF par référendum
Le PS défie l’exécutif et l’opposition en proposant de réinstaurer l’ISF par référendum, en utilisant le Référendum d’initiative partagée de Sarkozy. La proposition sera faite à 14h30 à l’Assemblée nationale par Patrick Kanner et Valérie Rabault, président et présidente des sénateurs et députés socialistes.
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L'actualité des socialistes du 7 au 13 décembre
IPSOS - Le baromètre de l’action politique du 10 décembre 2010
MANIFESTES
Le Parisien - «Fonder un nouveau pacte fiscal, social et écologique» : l’appel de Place publique
Dans une tribune au Parisien-Aujourd’hui en France, les fondateurs du mouvement politique Place publique appellent au rassemblement.
Raphaël Glucksmann, Claire Nouvian et Thomas Porcher, fondateurs du mouvement politique Place publique.
La crise vient de loin. Par des mesures injustes et des petites phrases arrogantes, Emmanuel Macron a certes allumé l’étincelle, mais le feu ne demandait qu’à prendre. L’actuel président symbolise la politique des gagnants, celle qui croit que c’est en baissant les impôts des plus riches que l’on fait réussir la France, que c’est en misant tout sur les métropoles et en organisant le repli des services publics de pans entiers de notre territoire qu’on construit l’avenir d’un pays.
Le Soir - Manifeste pour la démocratisation de l’Europe
Nous, citoyens européens venus d’horizons et de pays différents, lançons aujourd’hui un appel pour transformer profondément les institutions et les politiques européennes. Ce Manifeste contient des propositions concrètes, en particulier un projet de Traité de démocratisation et un projet de Budget, qui peuvent être adoptés et appliqués en l’état par les pays qui le souhaitent, sans qu’aucun pays ne puisse bloquer ceux qui souhaitent avancer. Il peut être signé en ligne (http://tdem.eu/) par tous les citoyens européens qui s’y reconnaissent. Il peut être repris et amélioré par tous les mouvements politiques.
Après le Brexit et l’élection de gouvernements anti-Européens à la tête de plusieurs pays membres, il n’est plus possible de continuer comme avant. Il n’est plus possible de se contenter d’attendre les prochaines sorties, les prochains démantèlements, sans rien changer de fondamental à l’Europe actuelle.
GILETS JAUNES
Pour Coralie Delaume, si les revendications des Gilets jaunes sont légitimes, leur application ne pourra se faire sans une remise en cause du fonctionnement de l'Union européenne. En l'état actuel des traités, les États membres ne peuvent plus mener de politiques économiques et commerciales souveraines, explique-t-elle.
Coralie Delaume est essayiste et vient de publier Le Couple franco-allemand n'existe pas (Michalon, octobre 2018). Elle anime également, depuis 2011, le blog L'Arène nue.
Augmentation du SMIC et des retraites, taxation des très grandes entreprises, protection de l'industrie française, fin de la politique d'austérité et redéploiement des services publics: telles sont les revendications des Gilets jaunes révélées la semaine dernière dans la presse. Le rétablissement d'une véritable démocratie fait également partie des demandes récurrentes.
The Conversation - « Gilets jaunes », médias et Internet : les premiers enseignements
Le mouvement des « gilets jaunes » est parti d’initiatives individuelles en ligne qui ont fini par agréger des soutiens par effet boule de neige. Mais ce mouvement social a rapidement éprouvé le besoin de s’incarner physiquement en occupant l’espace sur l’ensemble du territoire français. Ces occupations physiques sont des lieux efficaces pour être entendus des autorités (stations-service, dépôts pétroliers, péages autoroutiers…). Mais ils sont aussi symboliques. Les ronds points sont souvent situés aux entrées périphériques de villes, dont beaucoup ont été chassés par le surenchérissement du coût des loyers ou des terrains. Les entrées des commerces de grande distribution sont aussi des lieux d’exclusion pour ceux qui aimeraient pouvoir y faire régulièrement leurs courses mais qu’un pouvoir d’achat en berne rend inaccessibles.
L'Obs - Alexis de Tocqueville peut-il nous éclairer sur la révolte des "gilets jaunes" ?
A notre tour ! Puisque le moment autorise les comparaisons historiques les plus osées, pourquoi ne pas se laisser aller à ce vice? Il ne sera pas question ici de Pierre Poujade, des ligues émeutières de 1934 ou de «L'Étrange défaite» de Marc Bloch, mais d’une époque autrement plus glamour et passionnante: la Monarchie de Juillet (1830-1848).
On le sait, le règne de Louis-Philippe traîne une réputation contrastée. Pour les uns, il a donné «satisfaction au besoin de tranquillité» qui dominait le plus grand nombre (c’est l’historien royaliste Jacques Bainville qui parle), pour les autres il ne fut guère que le «règne des banquiers», une «société par actions fondée pour l'exploitation de la richesse nationale française» (c'est ce qu'en disait Karl Marx).
Jean Gadrey - Dix mesures de fiscalité juste pour gilets jaunes, rouges, verts, ou sans gilets
Il s’agit dans tous les cas de mesures qui peuvent être appliquées très vite, sans creuser la dette publique. Elles ne sont pas sorties de mon cerveau, mais issues de propositions qui sont aujourd’hui débattues ici et là à partir de réflexions sur les taxes environnementales, qui sont injustes dans leurs modalités actuelles, mais qui peuvent être réformées et complétées pour devenir justes. D’indispensables débats démocratiques impliquant des citoyen.ne.s « de base », avec ou sans gilets, aboutiraient à des propositions différentes ou complémentaires. Ces mesures ne portent pas sur tous les aspects de la justice fiscale, mais sur ceux que l’actualité conduit à mettre en avant. Pour un texte plus global, voir cette tribune de 2016 sur le site de l’observatoire des inégalités : Quelles priorités pour une fiscalité juste ?
Slate - Le gilet jaune: dissection d’un symbole
Il occupe conversations, plateaux télé et bureaux des ministres depuis des semaines, au point d’être repris dans d'autres pays. L'utilisation du gilet jaune ne tient pourtant qu'à un coup d'œil.
Dans une tragédie théâtrale, l’action se joue normalement en cinq actes. Samedi 8 décembre, les «gilets jaunes» ont joué leur quatrième, celui où l’action sur les planches tend à se nouer définitivement. 120.000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été mobilisés dans tout l’Hexagone, le gouvernement craignant un mouvement «d’une grande violence». Bilan de la journée d'après le ministère de l'Intérieur: 125.000 personnes ont pris part aux manifestations à travers la France (dont 10.000 à Paris), 264 ont été blessées (dont 39 membres des forces de l'ordre), 1.723 interpellées et 1.220 placées en garde à vue.
The Conversation, - Les gilets jaunes, aiguillons de l’innovation démocratique
La fatigue démocratique permet d’expliquer le retrait des citoyens de la chose publique, la faible participation aux élections, l’absence d’implication aux réunions de concertation. Les raisons de cette fatigue sont nombreuses. Mais on y trouve en priorité le sentiment de ne pas être entendu par les représentants élus.
L’impression de l’inefficacité des politiques publiques en découle. Elles obéiraient à des impératifs financiers et idéologiques éloignés des préoccupations des citoyens – ce qui rend insupportable toute taxation supplémentaire puisque dans l’inconscient collectif, elles ne produisent de toute façon pas d’effets. Ainsi se justifie le « ras le bol fiscal », renforcé par une diminution perçue du pouvoir d’achat.
Sylvie Guillaume - Le Pacte de Marrakech, une ambition qui mérite mieux que l'intox
Rien ne nous est épargné, depuis l’avalanche d’intox jusqu’aux menaces de rupture de coalition, en passant par l’agitation des peurs.
Ce lundi 10 décembre 2018 doit être signé, à Marrakech, le Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Ce texte est important, surtout symboliquement, et il a déclenché une avalanche de fausses informations malgré son titre qui dit bien le sens profond du travail réalisé.
Le but de ce Pacte est de poser les bases d'une bonne coopération entre les États afin que les migrations soient prévisibles, anticipées et organisées, que le nombre de morts baisse et que les responsabilités internationales soient assumées de manière plus équitable. C'est la première plateforme de gestion d'un phénomène international, qui fournit des analyses et des règles communes, des outils et une aide pour manager les politiques nationales.
IDEES
Gaël Giraud : « Le lien social est ce qui fait qu’une société tient debout »
Entretien avec l’économiste en chef de l’Agence française de développement, qui s’alarme de la distance croissante entre riches et pauvres.
A l’occasion de la conférence du vendredi 7 décembre 2018, organisée par l’Agence française du développement (AFD) sur le thème « Inégalités et lien social », Gaël Giraud insiste sur l’interdépendance entre égalité et solidarité.
La Vie des idées Dépasser la marchandisation, Un entretien avec Margaret Jane Radin
La marchandisation croissante – des organes aux données personnelles – soulève non seulement des problèmes éthiques, mais aussi des interrogations d’ordre juridique et économique. Peut-on faire de tout une marchandise ? Quelles sont les alternatives à la mise en place de tels marchés ?
Que signifie la mise en vente d’éléments intimes, tels que la vie privée, la sexualité, ou encore des parties du corps ? C’est depuis son point de vue de juriste, enrichi de la philosophie pragmatique et de la théorie économique, que Margaret Jane Radin aborde ces problèmes. Elle a contribué à la diffusion des notions de commodification (marchandisation), ou encore de contested markets (marchés contestés) pour traiter de ces questions.
INEGALITES
Les économistes « sérieux », dont Denis Clerc dans cette tribune, nous disent qu’il n’est pas souhaitable d’augmenter le SMIC plus que prévu et qu’il vaudrait mieux augmenter la prime d’activité. Je suis en désaccord partiel : il faut faire les deux, car le pouvoir d’achat du SMIC net a sensiblement décroché ces dernières années par rapport à la richesse nationale produite (le PIB par habitant). Ce n’est pas juste, et c’est d’ailleurs ressenti à « juste » titre comme une injustice par ceux et celles qui ne sont pas des économistes sérieux mais des galériens du quotidien.
Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie, en voie de stabilisation ?
Après avoir fortement augmenté, les inégalités de niveau de vie semblent se stabiliser ces dernières années. Pour autant, elles demeurent plus élevées qu’il y a vingt ans. Notre synthèse sur l’évolution des inégalités de revenus.
Allons-nous enfin vers du mieux en matière d’inégalités de revenus ? En 2012 et 2013, les écarts de revenus ont diminué. Ensuite, entre 2013 et 2016, ils se sont stabilisés. Les données 2016 nous situent au niveau d’il y a dix ans en arrière. Il est bien trop tôt pour crier victoire : les inégalités demeurent à un niveau très supérieur à ce qu’elles étaient vingt ans plus tôt. Voyons ce qu’en disent les principaux instruments de mesure.
TRANSITION ECOLOGIQUE
La charge des dépenses d'énergie s'est alourdie pour les ménages ces derniers mois, au point de provoquer un mécontentement croissant et un débat politique sur le malaise des ménages modestes. Le signal prix doit inciter les consommateurs à adopter progressivement des habitudes plus économes en énergie. Mais, outre les changements de comportement, baisser sa consommation d'énergie requiert souvent des investissements pour changer de système de chauffage, isoler sa maison, changer de voiture si l’on n’a pas accès aux transports publics... que les ménages modestes sont rarement à même de financer. Comment éviter que ces derniers soient confrontés à la double peine de devoir payer plus cher une énergie plus difficile à économiser, au moins à court-terme ? Ne nous trompons pas de débat : la hausse de la fiscalité écologique est nécessaire pour inciter au changement des comportements de tous. Mais afin de ne pas entraîner une baisse du niveau de vie des ménages modestes, elle doit être accompagnée de mesures de redistribution pour que la répartition des efforts soit plus juste et mieux acceptée. Nous proposons donc la création dans cette note, d'une "Prime de Transition Ecologique".
USA
Slate - Les Démocrates américains à gauche toute
Les élections de mi-mandat ont révélé de nouveaux visages du Parti démocrate, signe encourageant de renouvellement. Elles ont aussi confirmé une tendance surprenante: un retour du socialisme.
La ruse aurait pu prendre. À vrai dire, la recette a été largement éprouvée. En difficulté dans les sondages, le candidat républicain Jackson Miller avait décidé de lancer une dernière banderille et de faire imprimer une affiche choc –à 10.000 exemplaires– afin de marquer les esprits.
Sur un fond rouge écarlate s’étalaient ainsi les visages de Marx, Engels, Lénine, Staline, Mao Zedong et… Lee Carter, son adversaire socialiste. Manque de bol, la formule ne prend plus et Lee Carter, 31 ans, membre du parti Democratic Socialists of America (Socialistes démocrates d'Amérique, DSA), a été largement élu le 7 novembre à la Chambre des délégués de l’État de Virginie.
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Européennes : le PS va oeuvrer "de toutes ses forces" au rassemblement à gauche
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure veut participer à créer "l'unité de la gauche et des écologistes".
Le PS doit "contribuer de toutes (ses) forces à l'unité de la gauche et des écologistes" en vue des européennes de mai 2019, a affirmé le premier secrétaire du PS Olivier Faure en conclusion d'un Conseil national du parti à Paris.
Olivier Faure se rendra à l'invitation de Place Publique. Alors que "la gauche est fragmentée comme jamais", il est "de notre responsabilité de contribuer de toutes nos forces (...) à l'unité de la gauche et des écologistes", a-t-il déclaré. C'est "pour cette raison" que le député a "compris la démarche de Ségolène Royal qui ne souhaite pas être la candidate du seul parti socialiste mais d'un rassemblement plus vaste". Et c'est aussi pour cette raison qu'il se "rendra à l'invitation de Place publique, le 20 décembre", a-t-il indiqué.
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____________________Alors que la gauche part divisée aux élections de mai 2019, le premier secrétaire du PS appelle à former une liste d’union. Une mission toutefois « difficile, peut-être même impossible à ce stade ».
Le Parti socialiste fait le choix du rassemblement. A près de cinq mois des élections européennes, la formation se dit prête à chercher l’union avec les autres partis de gauche (hors La France insoumise, LFI) pour faire liste commune. Samedi 15 décembre, en clôture d’un conseil national, le parlement du PS, le premier secrétaire, Olivier Faure, a estimé qu’il était de la « responsabilité » du parti « de contribuer de toutes [ses] forces » à cette unité.