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Premier tour des élections législatives – Réaction de Julien Dray (France 2)
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L'actualité des socialistes du 2 au 8 juin
LE 1ER TOUR
France 24 - Écrasé aux législatives, le Parti socialiste "doit se réinventer"
Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondre dès le premier tour des législatives et devrait recueillir avec ses alliés de 15 à 40 sièges, soit encore moins que les 57 de la débâcle de 1993.
France Info - Hollande, Macron, Valls, Cambadélis… Mais qui a tué le Parti socialiste ?
Si la structure existe encore, le PS semble bel et bien devenu, au terme du premier tour des élections législatives, un "astre mort". Président de la République, chef du parti, députés… Qui est responsable de cette situation ? Franceinfo passe en revue le banc des accusés.
L'Obs - Législatives 2017 : 6 leçons d'un premier tour hors norme
Ce sont des résultats inédits : le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, lancé il y a seulement deux mois et demi, devrait arracher plus de 400 sièges à l'Assemblée nationale. En face, c'est l'hécatombe. Décryptage.
Professeur à Paris-I, il analyse les résultats du premier tour des législatives.«Cette élection marque la fin du Parti socialiste tel qu’il a fonctionné jusqu’à présent. On a pu le constater dans cette campagne : les candidats investis ont eu des positions très différentes, voire complètement divergentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Certains ont prôné et affiché leur volonté de participer à la "majorité présidentielle". D’autres se sont mis d’emblée dans "l’opposition". La direction du Parti socialiste a été incapable d’imposer une ligne unique à ses candidats : c’est le signe de la fin du PS tel qu’on l’a connu, c’est-à-dire à même de faire vivre en son sein différentes sensibilités censées se retrouver sur une position commune au moment de l’élection.Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, analyse pour Paris Match les résultats du premier tour des élections législatives.Pourquoi ce score condamne-t-il le PS selon vous?
Il y a un effet quantitatif et qualitatif. La plupart des figures emblématiques du PS vont être défaites. Autour de qui va se recomposer le parti? Avec quels moyens? Quand vous passez de 300 députés à 30 ou 40, le manque à gagner va être colossal. Et enfin, sur quelle ligne? On a vu qu'une partie des candidats socialistes se sont montrés «Macron-compatibles». Il y a une crise de leadership, de positionnement et une crise financière.Le JDD - Législatives : une claque historique pour le Parti socialiste
Le Parti socialiste réussit son pire score de la 5e République lors d'une élection législative. Le parti est littéralement effacé de la carte politique.
Le pire score du PS sous la Ve République remontait à 1993, à l'issue du deuxième septennat crépusculaire de François Mitterrand. Cette-fois, le Parti socialiste devrait faire encore pire à l'issue du deuxième tour des législatives. Les projections donnent au PS et à ses alliés entre 15 à 40 sièges au second tour. En 1993, le PS avait réussi à conserver 57 sièges. Le 1er tour des législatives est "marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS", a reconnu dimanche le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Lui-même est éliminé dès le premier tour dans sa circonscription parisienne.
Libé - Législatives : 34 circonscriptions à la loupe
La France élit ses 577 députés le dimanche 11 juin.
Les plus convoitées, les moins prisées, celles où se présentent les têtes d'affiche comme celles où apparaissent les nouveaux visages, Libération a sélectionné pour vous les 34 circonscriptions dont il faut scruter les résultats.Passez votre souris sur une circonscription pour en découvrir le résultat.
Le Monde - Valls, Urvoas, Touraine… Les résultats des anciens ministres de Hollande aux législatives
Porteurs du bilan du quinquennat, les anciens ministres sont pour la plupart en mauvaise posture en vue du second tour.
Combien seront-ils dans le nouvel Hémicycle à avoir exercé des fonctions ministérielles lors du précédent quinquennat ? Bien peu, si l’on en croit les résultats du premier tour, dimanche 11 juin. Porteurs du bilan de Hollande et de la faiblesse du Parti socialiste, la plupart de ceux qui se présentaient sont en mauvaise posture en vue du second tour, quand ils n’ont pas été déjà éliminésECONOMIELES DECODEURS/LE MONDELa nouvelle ministre du travail Muriel Pénicaud a affirmé mercredi que « tous les pays européens » plafonnent les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. C’est faux.
C’est le retour d’un dossier qui suscite bien des clivages. La feuille de route remise, mardi 6 juin, aux partenaires sociaux rouvre le débat sur la législation qui encadre les licenciements. La ministre du travail, Muriel Pénicaud, a notamment évoqué, mercredi 7 juin sur France Inter, la question des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. Elle a ainsi fixé pour horizon la mise en place d’un barème des montants en jeu, une mesure déjà envisagée par le gouvernement précédent lors des débats sur la loi travail, mais qui avait été finalement abandonnée. Au prix d’un argument erroné.Les figures du « renouvellement » affiché par le mouvement d’Emmanuel Macron ont-elles hérité de circonscriptions favorables pour les législatives ?
Qu’ils soient novices en politique, jeunes, femmes… Emmanuel Macron assurait pendant sa campagne présidentielle que les candidats de La République en marche (LRM) incarneraient le renouvellement et le retour des citoyens dans la vie politique. Sur le papier, en effet, la liste des candidats du mouvement traduit cet engagement. Mais ces « nouveaux visages » ont-ils hérité de circonscriptions « gagnables », seule garantie de voir le « renouvellement » se traduire dans les faits une fois les résultats des élections législatives connus ? Ou ont-ils au contraire été investis là où ils n’auraient que peu de chances de gagner ?Le chef de file des Républicains continue les allusions à la rumeur d’une taxe sur les propriétaires, pourtant plusieurs fois démentie, que souhaiterait imposer Macron.
C’est une rumeur que le nouveau chef de file des Républicains, François Baroin, colporte pendant la campagne des élections législatives. Le sénateur de l’Aube et maire de Troyes a une nouvelle fois répété, mardi 30 mai au micro de France Inter, une intox pourtant maintes fois démontée à propos d’une pseudo-taxe sur les propriétaires prévue par Emmanuel Macron. Et l’a maintenue malgré les affirmations contraires de son intervieweur, Patrick Cohen.
RYTHMES SCOLAIRES
20 minutes - Education: Le retour à la semaine de quatre jours permis dès la rentrée
Benoît Hamon était l'invité de Gérard Davet, Fabrice Lhomme, et d'Éléments de Langage. C'est à réécouter.
Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde et auteurs d'"Un président ne devrait pas dire ça", interrogent les politiques tout au long de la campagne et tentent de les faire sortir des artifices de la communication.
La candidat socialiste à la présidentielle revient, avec un brin de tristesse, sur l'après-primaire à gauche et le manque de soutien des socialistes depuis la défaite.
Touché mais pas coulé, les traits à peine tirés. « C'est vrai que c'est un peu long », concède Benoît Hamon, dans un sourire. Voilà près de dix mois que le socialiste est en campagne ! Lancé dès août dernier dans la bataille pour la primaire de la gauche, il est désormais en pleine reconquête de sa circonscription des Yvelines.
Editorial. La transposition dans le droit commun de mesures techniques dont l’opinion publique ne se préoccupe guère ne rendra pas celle-ci plus indulgente envers le pouvoir si un attentat survenait après le 1er novembre.
Selon le sondage hebdomadaire LégiTrack réalisé par OpinionWay-ORPI pour « Les Echos » et Radio classique, le mouvement fondé par Emmanuel Macron consolide, à la veille du premier tour des législatives, sa première place dans les intentions de vote.CODE DU TRAVAILChantier prioritaire de ce début de quinquennat, la réforme du Code du travail est déjà controversée après la divulgation de différents documents dans la presse.Avec la consensuelle loi sur la moralisation de la vie politique, la réforme du Code du travail est "le chantier prioritaire" d'Emmanuel Macron. Bien que soumis à négociations, le texte que concocte le gouvernement d'Edouard Philippe risque bien de bouleverser vos droits, que vous soyez salarié ou employeur. Alors que différents documents ont déjà fuité dans la presse, franceinfo répond à cinq questions que vous êtes susceptible de vous poser.EDITO. Si la fexicurité n'est que "flex", si le gouvernement ne réfléchit pas aux conditions d'un dialogue social réussi, la réforme ne fera qu'aggraver les maux français..... Dans l'équilibre de la "flexicurité" proposé, on entend beaucoup de "flex" pour les employeurs, peu de "sécurité" pour les travailleurs. L'une sans l'autre, pourtant, est l'assurance d'un désastre, avec baisses de salaires, dégradation des conditions de travail, et tensions sociales accrues.«Libération» s’est procuré des documents du ministère du Travail qui détaillent les pistes auxquelles l’exécutif réfléchit. Bien plus inquiétant que la présentation livrée par le gouvernement mardi.Vous avez détesté - ou aimé - la loi travail ? Vous allez haïr - ou adorer - sa petite sœur. Alors que le gouvernement a présenté, mardi, les lignes très générales de la future réforme du code du travail (lire par ailleurs), Libération s’est procuré des documents qui détaillent les projets de l’exécutif sur le sujet. Et c’est peu dire que la loi El Khomri, en comparaison, paraîtra bien fade aux acteurs du dossier.Le gouvernement entend avancer vite sur la réforme du travail, un sujet qui a provoqué de fort remous sur le front social au printemps 2016. Les premières ordonnances, concernant le code du travail, devraient être adoptées à la fin de l'été.Les Echos - Code du travail : les principales mesures en discussionLa concertation avec les partenaires sociaux sur la réforme du code du travail va s’articuler autour de trois grands thèmes.Concernant la réforme du code du travail , le gouvernement a pris soin de découper le calendrier de la concertation avec les syndicats et le patronat sur les ordonnances en trois grandes parties.On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.Le code du travail n'est pas trop gros (675 pages de lois) et il était lisible, avant la loi El Khomri. On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.
C'est très simple. Cela signifie réaffirmer que les droits de la femme et de l'homme au travail doivent l'emporter sur les besoins de l'entreprise et non pas l'inverse.
Le droit du travail se conçoit comme un droit universel, planétaire, relevant de l'OIT, de ses principes et de ses conventions, il est attaché aux humains, pas à chaque entreprise. Le droit du travail doit devenir constitutif du droit de la concurrence.
par Cyril Camu
PARIS (Reuters) - Sonné par le faible score de Benoît Hamon, son candidat à la présidentielle, le Parti socialiste avance vers les élections législatives affaibli et plus divisé que jamais.
Contraint de se réinventer, sous peine de tirer un trait sur plus de 100 ans d'histoire, le PS se trouve pris en tenaille entre la tentation de nombreux socialistes de se revendiquer "majorité présidentielle" et une France insoumise qui entend le remplacer comme force principale à gauche.
C’est la débandade au Parti socialiste. Après la dérouillée reçue par Benoît Hamon à la présidentielle, les législatives s’annoncent tout aussi réjouissantes : entre 20 et 35 sièges à l’Assemblée selon les sondages, on est plus proche du PCF de George Marchais de 1993 que de la défaite historique du PS de Laurent Fabius à ce même scrutin.
Pendant que le bateau coule, le capitaine "Camba" tente de remobiliser les troupes, en public en tout cas. Parce qu’en interne, l’ambiance est, comment dire, trèèès tendue.
«Les mammouths, leur tête est mise à prix.» Il le dit sans hargne, presque à regret. Place de la Solidarité, entre bistrots, bagnoles et scooters, à Wazemmes, quartier populaire de Lille, Naïm résume ce qui pourrait arriver à François Lamy, proche de la maire socialiste Martine Aubry : perdre le fief imperdable. Même dans la 1re circonscription du Nord (1), celle de Pierre Mauroy et de Bernard Roman, et avant eux de Roger Salengro, les socialistes sont une espèce menacée.
Europe 1 - Législatives : le PS dans l'angoisse d'une raclée historique
Déboussolés par leur score à la présidentielle, les socialistes se souviennent avec effroi de leur défaite record aux législatives de 1993. Mais redoutent une défaite plus cuisante encore.
Il y a encore quelques mois, les socialistes pensaient pouvoir éviter le pire. Le pire, c'était 1993, ces législatives en forme d'hécatombe et ce groupe réduit comme peau de chagrin à 57 députés. A une semaine du premier tour, pour le même résultat, les socialistes signeraient des deux mains. Les sondages leur promettent entre 20 et 30 unités, soit dix fois moins que sous le quinquennat Hollande. Avec un sens prononcé de l'euphémisme, Benoît Hamon, qui doit lutter pour sauver son siège, parle d'une "configuration compliquée" quand Bernard Cazeneuve, lui, se démultiplie au chevet des candidats moribonds comme pour leur administrer l'extrême-onction.
Le Monde - Dix-huit jours après la passation des pouvoirs, François Hollande sort du silence
L’ancien président a rompu ses vœux de silence pour regretter la décision de Donald Trump de quitter l’accord de Paris.
Un bref communiqué, envoyé tard dans la soirée, jeudi 1er juin, et relayé par SMS par son ancienne attachée de presse, la sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques, Frédérique Espagnac. « Donald Trump a pris une décision funeste pour les Etats-Unis », y assène François Hollande, dans la foulée de la décision du président américain de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Pour l’ancien chef de l’Etat, qui a fait de la COP21 l’un des fleurons de son bilan, ce retrait « ne suspend pas l’accord ».MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUEFrançois Bayrou a présenté, jeudi, le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique », premier texte du quinquennat d’Emmanuel Macron.
La moralisation de la vie publique passera par une réforme de la Constitution, a déclaré, jeudi 1er juin, le ministre de la justice, François Bayrou, au cours d’une conférence de presse. Le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique » s’articulera autour de deux autres axes : une loi ordinaire et une loi organique, a détaillé le garde des sceaux.PSLe costume cintré et le verbe ciselé, ils se ressemblent presque tous. À mille lieues de la vraie vie, ils n’ont, pour la plupart, jamais posé un orteil dans une entreprise ou une administration. Contrairement à leurs aînés, ils n’ont pas fait leurs classes à l’ENA, mais auprès d’un chef de parti ou d’un député-maire. Des «apparatchiks» comme on dit, qui excellent dans les coups de billard à trois bandes et l’art du placement. De François de Rugy (En Marche !) à David Rachline (FN) en passant par Razzy Hammadi (PS) et Guillaume Peltier (LR), les professionnels de la profession squattent tous les bancs. Or certains d’entre eux multiplient les dérapages incontrôlés et précipitent la mort des partis traditionnels : salaires en or, emplois fictifs, business trouble... Extrait de "La République des Apparatchiks" de Jean-Baptiste Forray aux Editions Fayard (1/2).
HAMON
Politis - Benoît Hamon et Cécile Duflot unis dans l’adversité
L’ancien candidat du PS à la présidentielle est venu soutenir son ex-collègue écolo du gouvernement Ayrault sur sa circonscription. Les deux candidats s’affichent ensemble dans une opposition claire au gouvernement, esquissant un avenir partagé.
ISLAM
Le Figaro - Castaner, Daech appartient bien, hélas, à la sphère musulmane »
Christophe Castaner a déclaré qu'il ne fallait plus parler d'État islamique parce que les « djihadistes » n'avaient rien à voir avec l'islam. Pour Pascal Bruckner, il s'agit pourtant d'un des visages, pas le principal et fort heureusement pas le seul, de la religion musulmane.
FIGAROVOX. - «Cessons de parler d'État Islamique, ils trahissent la religion qu'ils prétendent servir. Ce sont juste des assassins» a déclaré, sur Europe 1, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Faut-il cesser de parler d'État islamique?
Atlantico - Pourquoi les jeunes musulmans deviennent de plus en plus religieux
Le modèle d’assimilation français a-t-il encore un avenir ? La démographe Michèle Tribalat répond par la négative après une analyse en trois points. Tout d’abord démêler le vrai du faux dans les chiffres qui circulent sur l’immigration étrangère, ensuite examiner en quoi l’islam change la donne et enfin constater que les classes moyennes refusent désormais massivement le modèle multiculturaliste préconisé par l’UE. Extrait de "Assimilation : la fin du modèle français : Pourquoi l'Islam change la donne" de Michèle Tribalat aux Editions du Toucan (1/2)
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Najat Vallaud-Belkacem: "Rien n'est joué dans cette élection et je l'emporterai"
L’ancienne ministre de l’Éducation nationale est qualifiée pour le second tour des législatives mais largement devancée par l’homme d’affaires Bruno Bonnell, candidat de La République en marche, dans la 6e circonscription du Rhône. "Nous avons besoin de contre-pouvoirs", a toutefois rappelé Najat Vallaud-Belkacem avant de conclure: "rien n'est joué dans cette élection et je l'emporterai."
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Premier tour des élections législatives – Filippetti après sa défaite : "C'est une grande déception"
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"Dimanche prochain, je vous appelle à faire vivre la démocratie et le pluralisme"
"Dimanche prochain, je vous appelle à faire... par PartiSocialiste -
Non Fiction - La démocratie : nouveau champ de bataille de la gauche
Les élections nationales de 2017 acteront-elles la fin du clivage droite-gauche ? Pour le Front National, l’alternance de partis de gouvernement issus de la gauche et de la droite et menant peu ou prou la même politique une fois au pouvoir aurait signé l’arrêt de mort de celui-ci. Nos débats politiques se reconfigureraient-ils alors autour d’une opposition entre souverainistes et mondialistes, réactionnaires et progressistes, voire pessimistes et optimistes, pour ne citer que les nouvelles appellations les plus commentées ? A première vue, le second tour de l’élection présidentielle, en écartant les candidats des principaux partis incarnant l’alternative qui structure notre vie politique depuis la Révolution française, apparaît confirmer que ce clivage a cessé d’être pertinent. La complexe recomposition politique à l’œuvre ouvre la voie à différents scénarios, que les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini ont esquissés dans L'illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français.
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Déconstruction et reconstruction des services publics
Avec Raymond Avrillier, ancien élu écologiste de Grenoble, Benjamin Coriat, économiste, et François Taulelle, géographe.
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Slate - Alcool, tabac, sucres: la France classée parmi les États les plus «moralisateurs»
Selon un indicateur calculé par un économiste britannique, «le niveau de tolérance en matière de modes de vie diminue» dans de nombreux pays européens.
Voici un indicateur qui, à défaut d’être consensuel, fait preuve d’originalité. L’indicateur des États moralisateurs place la France parmi les six pays les plus «moralisateurs» de l’Union européenne, révèle L’Opinion.
Selon l’Institut économique Molinari, qui fait partie des institutions associées à cette étude réalisée par l’économiste Christopher Snowdon (Institute of Economic Affairs de Londres), «cet indicateur permet de prendre le pouls de cette inflation réglementaire qui nous “veut du bien”». Il «inclut toutes les politiques qui visent à dissuader la consommation de produits légaux et imposent des coûts aux consommateurs.» Selon l’étude, la plupart des pays de l’UE ont durci leurs législations en matière de contrôle des modes de vie, qu’il s’agisse de législations sur la consommation d’alcool, de cigarettes, d’alimentation ou de boissons sucrées.
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Des services qui s’éloignent du public
Gaëlle Differ, secrétaire fédérale Sud-PTT
Didier Dubasque, ancien président de l'Anas, Étienne Lejeune, premier adjoint au maire PS de La Souterraine (Creuse), Nicolas Thirion, CGT finances publiques -
L'actualité des socialistes du 2 au 8 juin
Rendez-vous maintenant dimanche soir pour les résultats des législatives
RYTHMES SCOLAIRES
20 minutes - Education: Le retour à la semaine de quatre jours permis dès la rentrée
Benoît Hamon était l'invité de Gérard Davet, Fabrice Lhomme, et d'Éléments de Langage. C'est à réécouter.
Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde et auteurs d'"Un président ne devrait pas dire ça", interrogent les politiques tout au long de la campagne et tentent de les faire sortir des artifices de la communication.
La candidat socialiste à la présidentielle revient, avec un brin de tristesse, sur l'après-primaire à gauche et le manque de soutien des socialistes depuis la défaite.
Touché mais pas coulé, les traits à peine tirés. « C'est vrai que c'est un peu long », concède Benoît Hamon, dans un sourire. Voilà près de dix mois que le socialiste est en campagne ! Lancé dès août dernier dans la bataille pour la primaire de la gauche, il est désormais en pleine reconquête de sa circonscription des Yvelines.
Editorial. La transposition dans le droit commun de mesures techniques dont l’opinion publique ne se préoccupe guère ne rendra pas celle-ci plus indulgente envers le pouvoir si un attentat survenait après le 1er novembre.
La nouvelle ministre du travail Muriel Pénicaud a affirmé mercredi que « tous les pays européens » plafonnent les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. C’est faux.
C’est le retour d’un dossier qui suscite bien des clivages. La feuille de route remise, mardi 6 juin, aux partenaires sociaux rouvre le débat sur la législation qui encadre les licenciements. La ministre du travail, Muriel Pénicaud, a notamment évoqué, mercredi 7 juin sur France Inter, la question des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. Elle a ainsi fixé pour horizon la mise en place d’un barème des montants en jeu, une mesure déjà envisagée par le gouvernement précédent lors des débats sur la loi travail, mais qui avait été finalement abandonnée. Au prix d’un argument erroné.Les figures du « renouvellement » affiché par le mouvement d’Emmanuel Macron ont-elles hérité de circonscriptions favorables pour les législatives ?
Qu’ils soient novices en politique, jeunes, femmes… Emmanuel Macron assurait pendant sa campagne présidentielle que les candidats de La République en marche (LRM) incarneraient le renouvellement et le retour des citoyens dans la vie politique. Sur le papier, en effet, la liste des candidats du mouvement traduit cet engagement. Mais ces « nouveaux visages » ont-ils hérité de circonscriptions « gagnables », seule garantie de voir le « renouvellement » se traduire dans les faits une fois les résultats des élections législatives connus ? Ou ont-ils au contraire été investis là où ils n’auraient que peu de chances de gagner ?Le chef de file des Républicains continue les allusions à la rumeur d’une taxe sur les propriétaires, pourtant plusieurs fois démentie, que souhaiterait imposer Macron.
C’est une rumeur que le nouveau chef de file des Républicains, François Baroin, colporte pendant la campagne des élections législatives. Le sénateur de l’Aube et maire de Troyes a une nouvelle fois répété, mardi 30 mai au micro de France Inter, une intox pourtant maintes fois démontée à propos d’une pseudo-taxe sur les propriétaires prévue par Emmanuel Macron. Et l’a maintenue malgré les affirmations contraires de son intervieweur, Patrick Cohen.SONDAGESelon le sondage hebdomadaire LégiTrack réalisé par OpinionWay-ORPI pour « Les Echos » et Radio classique, le mouvement fondé par Emmanuel Macron consolide, à la veille du premier tour des législatives, sa première place dans les intentions de vote.CODE DU TRAVAILChantier prioritaire de ce début de quinquennat, la réforme du Code du travail est déjà controversée après la divulgation de différents documents dans la presse.Avec la consensuelle loi sur la moralisation de la vie politique, la réforme du Code du travail est "le chantier prioritaire" d'Emmanuel Macron. Bien que soumis à négociations, le texte que concocte le gouvernement d'Edouard Philippe risque bien de bouleverser vos droits, que vous soyez salarié ou employeur. Alors que différents documents ont déjà fuité dans la presse, franceinfo répond à cinq questions que vous êtes susceptible de vous poser.EDITO. Si la fexicurité n'est que "flex", si le gouvernement ne réfléchit pas aux conditions d'un dialogue social réussi, la réforme ne fera qu'aggraver les maux français..... Dans l'équilibre de la "flexicurité" proposé, on entend beaucoup de "flex" pour les employeurs, peu de "sécurité" pour les travailleurs. L'une sans l'autre, pourtant, est l'assurance d'un désastre, avec baisses de salaires, dégradation des conditions de travail, et tensions sociales accrues.«Libération» s’est procuré des documents du ministère du Travail qui détaillent les pistes auxquelles l’exécutif réfléchit. Bien plus inquiétant que la présentation livrée par le gouvernement mardi.Vous avez détesté - ou aimé - la loi travail ? Vous allez haïr - ou adorer - sa petite sœur. Alors que le gouvernement a présenté, mardi, les lignes très générales de la future réforme du code du travail (lire par ailleurs), Libération s’est procuré des documents qui détaillent les projets de l’exécutif sur le sujet. Et c’est peu dire que la loi El Khomri, en comparaison, paraîtra bien fade aux acteurs du dossier.Le gouvernement entend avancer vite sur la réforme du travail, un sujet qui a provoqué de fort remous sur le front social au printemps 2016. Les premières ordonnances, concernant le code du travail, devraient être adoptées à la fin de l'été.Les Echos - Code du travail : les principales mesures en discussionLa concertation avec les partenaires sociaux sur la réforme du code du travail va s’articuler autour de trois grands thèmes.Concernant la réforme du code du travail , le gouvernement a pris soin de découper le calendrier de la concertation avec les syndicats et le patronat sur les ordonnances en trois grandes parties.On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.Le code du travail n'est pas trop gros (675 pages de lois) et il était lisible, avant la loi El Khomri. On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.
C'est très simple. Cela signifie réaffirmer que les droits de la femme et de l'homme au travail doivent l'emporter sur les besoins de l'entreprise et non pas l'inverse.
Le droit du travail se conçoit comme un droit universel, planétaire, relevant de l'OIT, de ses principes et de ses conventions, il est attaché aux humains, pas à chaque entreprise. Le droit du travail doit devenir constitutif du droit de la concurrence.
par Cyril Camu
PARIS (Reuters) - Sonné par le faible score de Benoît Hamon, son candidat à la présidentielle, le Parti socialiste avance vers les élections législatives affaibli et plus divisé que jamais.
Contraint de se réinventer, sous peine de tirer un trait sur plus de 100 ans d'histoire, le PS se trouve pris en tenaille entre la tentation de nombreux socialistes de se revendiquer "majorité présidentielle" et une France insoumise qui entend le remplacer comme force principale à gauche.
C’est la débandade au Parti socialiste. Après la dérouillée reçue par Benoît Hamon à la présidentielle, les législatives s’annoncent tout aussi réjouissantes : entre 20 et 35 sièges à l’Assemblée selon les sondages, on est plus proche du PCF de George Marchais de 1993 que de la défaite historique du PS de Laurent Fabius à ce même scrutin.
Pendant que le bateau coule, le capitaine "Camba" tente de remobiliser les troupes, en public en tout cas. Parce qu’en interne, l’ambiance est, comment dire, trèèès tendue.
«Les mammouths, leur tête est mise à prix.» Il le dit sans hargne, presque à regret. Place de la Solidarité, entre bistrots, bagnoles et scooters, à Wazemmes, quartier populaire de Lille, Naïm résume ce qui pourrait arriver à François Lamy, proche de la maire socialiste Martine Aubry : perdre le fief imperdable. Même dans la 1re circonscription du Nord (1), celle de Pierre Mauroy et de Bernard Roman, et avant eux de Roger Salengro, les socialistes sont une espèce menacée.
Europe 1 - Législatives : le PS dans l'angoisse d'une raclée historique
Déboussolés par leur score à la présidentielle, les socialistes se souviennent avec effroi de leur défaite record aux législatives de 1993. Mais redoutent une défaite plus cuisante encore.
Il y a encore quelques mois, les socialistes pensaient pouvoir éviter le pire. Le pire, c'était 1993, ces législatives en forme d'hécatombe et ce groupe réduit comme peau de chagrin à 57 députés. A une semaine du premier tour, pour le même résultat, les socialistes signeraient des deux mains. Les sondages leur promettent entre 20 et 30 unités, soit dix fois moins que sous le quinquennat Hollande. Avec un sens prononcé de l'euphémisme, Benoît Hamon, qui doit lutter pour sauver son siège, parle d'une "configuration compliquée" quand Bernard Cazeneuve, lui, se démultiplie au chevet des candidats moribonds comme pour leur administrer l'extrême-onction.
Le Monde - Dix-huit jours après la passation des pouvoirs, François Hollande sort du silence
L’ancien président a rompu ses vœux de silence pour regretter la décision de Donald Trump de quitter l’accord de Paris.
Un bref communiqué, envoyé tard dans la soirée, jeudi 1er juin, et relayé par SMS par son ancienne attachée de presse, la sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques, Frédérique Espagnac. « Donald Trump a pris une décision funeste pour les Etats-Unis », y assène François Hollande, dans la foulée de la décision du président américain de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Pour l’ancien chef de l’Etat, qui a fait de la COP21 l’un des fleurons de son bilan, ce retrait « ne suspend pas l’accord ».MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUEFrançois Bayrou a présenté, jeudi, le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique », premier texte du quinquennat d’Emmanuel Macron.
La moralisation de la vie publique passera par une réforme de la Constitution, a déclaré, jeudi 1er juin, le ministre de la justice, François Bayrou, au cours d’une conférence de presse. Le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique » s’articulera autour de deux autres axes : une loi ordinaire et une loi organique, a détaillé le garde des sceaux.PSLe costume cintré et le verbe ciselé, ils se ressemblent presque tous. À mille lieues de la vraie vie, ils n’ont, pour la plupart, jamais posé un orteil dans une entreprise ou une administration. Contrairement à leurs aînés, ils n’ont pas fait leurs classes à l’ENA, mais auprès d’un chef de parti ou d’un député-maire. Des «apparatchiks» comme on dit, qui excellent dans les coups de billard à trois bandes et l’art du placement. De François de Rugy (En Marche !) à David Rachline (FN) en passant par Razzy Hammadi (PS) et Guillaume Peltier (LR), les professionnels de la profession squattent tous les bancs. Or certains d’entre eux multiplient les dérapages incontrôlés et précipitent la mort des partis traditionnels : salaires en or, emplois fictifs, business trouble... Extrait de "La République des Apparatchiks" de Jean-Baptiste Forray aux Editions Fayard (1/2).
HAMON
Politis - Benoît Hamon et Cécile Duflot unis dans l’adversité
L’ancien candidat du PS à la présidentielle est venu soutenir son ex-collègue écolo du gouvernement Ayrault sur sa circonscription. Les deux candidats s’affichent ensemble dans une opposition claire au gouvernement, esquissant un avenir partagé.
ISLAM
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Christophe Castaner a déclaré qu'il ne fallait plus parler d'État islamique parce que les « djihadistes » n'avaient rien à voir avec l'islam. Pour Pascal Bruckner, il s'agit pourtant d'un des visages, pas le principal et fort heureusement pas le seul, de la religion musulmane.
FIGAROVOX. - «Cessons de parler d'État Islamique, ils trahissent la religion qu'ils prétendent servir. Ce sont juste des assassins» a déclaré, sur Europe 1, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Faut-il cesser de parler d'État islamique?
Atlantico - Pourquoi les jeunes musulmans deviennent de plus en plus religieux
Le modèle d’assimilation français a-t-il encore un avenir ? La démographe Michèle Tribalat répond par la négative après une analyse en trois points. Tout d’abord démêler le vrai du faux dans les chiffres qui circulent sur l’immigration étrangère, ensuite examiner en quoi l’islam change la donne et enfin constater que les classes moyennes refusent désormais massivement le modèle multiculturaliste préconisé par l’UE. Extrait de "Assimilation : la fin du modèle français : Pourquoi l'Islam change la donne" de Michèle Tribalat aux Editions du Toucan (1/2)
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Arte - Le PS en lambeaux à l'approche des législatives