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Réflexions - Page 105

  • Déni des réalités, hold-up sur la démocratie Le Monde.fr | Par Jean-Michel Naulot (Ancien banquier)

    Manifestement très inquiets des dysfonctionnements structurels de l'euro et de l'approche des élections européennes, un collectif d'intellectuels vient de nous proposer une vraie fuite en avant, un basculement vers le fédéralisme (Le Monde daté du 18 février). Les signataires nous disent en quelque sorte : « Nous approchons du mur… Accélérons ! ». Le lancement de la monnaie unique avant même d'avoir tenté de rapprocher les politiques économiques, sociales, fiscales, énergétiques, des pays de la zone euro était déjà un pari insensé, une hérésie. Et voilà qu'il faudrait prendre un nouveau pari, avec en cas d'échec la perspective de conflits gravissimes !

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  • OFCE - L’obligation de résultat du pacte de responsabilité

    3 mars 2014

    Par Xavier Timbeau, @XTimbeau, OFCE

    Ce texte a été publié dans la rubrique « Rebonds » de Libération du 28 février 2014.

    Politique d’offre ou de demande ? Ce débat nous renvoie des décennies en arrière lorsque les tenants de la politique de l’offre, Ronald Reagan et Margaret Thatcher, voulaient mettre au placard les pratiques keynésiennes. A propos du pacte de responsabilité, le débat est sans objet. Le diagnostic est bien que les entreprises souffrent d’un taux de marge si faible qu’il en compromet leur survie. Que les pertes depuis les années 2000 de parts de marché ne peuvent pas s’expliquer par le seul passage à une société post-industrielle. Vouloir par n’importe quel moyen rehausser les marges des entreprises est donc une priorité. Mais la restauration des marges des entreprises ne sera pas la condition suffisante pour qu’elles se remettent sur une trajectoire de productivité croissante, garantissant leur compétitivité dans le moyen terme. Se remettre sur cette trajectoire passe par de nombreuses réformes allant d’un meilleur système éducatif à une fiscalité stable et la plus neutre possible en passant sur le jeu des effets d’agglomération et de spécialisation. Coordonner les projets de chacun autour d’une stratégie globale, réalisant la transition énergétique est aussi un instrument puissant. Mais sur tout cela, le pacte de responsabilité restera silencieux.

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  • Libé - Lui, président du renoncement, Louis Maurin Directeur de l’Observatoire des inégalités

    Quelles contreparties au Pacte de responsabilité ? Création d’emplois contre allègement du coût du travail? Négociation aujourd’hui entre partenaires sociaux.

    Lui, président de la République, aurait pu annoncer la construction de dizaines de milliers de logements sociaux. Lui, président de la République, aurait pu ouvrir des dizaines de commissariats de proximité et créer un minimum social pour les jeunes. Il en a décidé autrement. Lui, président de la République, préfère embrasser le représentant des «pigeons». Il va donner 30 milliards d’euros par an aux entreprises via son «pacte de responsabilité» qui va diminuer les cotisations patronales familiales. Les patrons applaudissent. Pourquoi une telle mesure fait-elle l’objet de si peu d’opposition ?

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  • Alain Duhamel : La déclaration de Copé est "pathétiquement maladroite"


    La déclaration de Copé est "pathétiquement... par rtl-fr

  • Non Fiction - Crimée - La Russie et l’Ukraine : la fragilité de l’empire

    Spirale hégémonique ou aveu de faiblesse ?

    La Russie est aujourd’hui lancée dans une inquiétante démonstration de force en Ukraine. L’Europe y voit à l’œuvre les ambitions impériales de Moscou en général et les méthodes de Vladimir Poutine en particulier. Et si le pouvoir russe était mû davantage par la peur que par un projet d’expansion ?

    En novembre 2013, la Russie se serait engagée dans une offensive économique et diplomatique décisive pour son "étranger proche" : l’inclusion de l’Ukraine à son union douanière. Aujourd’hui, elle brandirait aussi ses moyens militaires dans le but de restaurer son statut de grande puissance. La crise ukrainienne découlerait tout à la fois d’un regain de puissance russe, d’une faiblesse chronique de l’Europe et d’un désintérêt patent des Etats-Unis.

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  • Regards - La drôle de reprise

    « La reprise gagne du terrain ». C’est le message clé de la Commission européenne dans ses prévisions économiques 2014/2015. Une nouvelle et grave erreur de diagnostic, qui ignore l’engrenage mortifère des politiques d’austérité… tout comme les possibilités d’alternative.

    Selon les prévisions économiques de la Commission européenne récemment publiées, la croissance mondiale progresserait de 3,6 % en 2014. La croissance de la zone euro serait de 1,2 % en 2014 et 1,8% en 2015, la croissance française de 1% puis de 1,7%. Le ministre de l’Économie y voit une sortie progressive de la crise. « Après cinq années de crise, la reprise économique se renforce peu à peu » dans le monde, et « la zone euro devrait connaître une croissance cohérente avec un scénario de reprise plus équilibrée ». Ah ! Qu’en termes galants...

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  • L’Ukraine est déterminée à occuper sa place Marie MENDRAS Politologue au CNRS, responsable de l’Observatoire de la Russie au Centre d’études et de recherches internationales (Ceri) Sciences-Po

    27 février

    C’est un combat politique et humain que les Ukrainiens ont remporté. Ils ont choisi la non-violence et la posture politique, l’occupation de la Cité. «Nous y sommes, nous y restons», me disaient les manifestants sur Maidan en décembre. Il suffisait de les voir, de les entendre, pour prendre la mesure de leur tranquille détermination à tenir debout jusqu’au départ de Viktor Ianoukovitch. Jamais un mot de trop, pas de haine, et une bonne dose de dérision sur eux-mêmes. Le plus remarquable dans l’attitude des Ukrainiens est leur lucidité sur ce qu’ils ont manqué, sur les erreurs de la coalition Orange après 2005, sur leur coupable inertie face à un régime incapable et corrompu, sur le rôle nuisible du pouvoir russe.

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  • Elisabeth Guigou et Joachim Bitterlich, ancien conseiller diplomatique d'Helmut Kohl France Inter


    Elisabeth Guigou et Joachim Bitterlich, ancien... par franceinter

  • Quelle agriculture pour demain ? - Le débat


    Quelle agriculture pour demain ? - Le débat par publicsenat

    Plus de 50 ans après la mise en place de la Politique Agricole Commune, à quoi ressemblent les agriculteurs français ? Comment vivent-ils ? Comment se situent-ils dans la compétition mondiale ? Benoit Duquesne et ses invités dressent le portrait de l'agriculture française et des impacts de la PAC sur ses exploitations.

    Avec :
    Renée NICOUX, Sénatrice (PS) de la Creuse
    Jérôme CHAPON, Vice-président des Jeunes Agriculteurs, agriculteur dans la Manche
    Judith CARMONA, Secrétaire nationale de la Confédération Paysanne
    Philippe CHALMIN, Économiste, spécialiste du marché des matières premières

  • Gilles Finchelstein, Le FN, parti des ouvriers (suite)

    Le FN est-il, ou non, le parti des ouvriers ? Telle est la question à laquelle Hervé Le Bras a tenté de répondre dans le Huffington Post (1). La question est classique mais sa réponse est iconoclaste, donc stimulante. Le coeur de sa thèse tient en une donnée et une idée. La donnée : "qu'une proportion importante d'ouvriers vote FN ne signifie pas qu'une proportion importante des votes FN provient des ouvriers". L'idée : la focalisation sur le vote extrémiste des ouvriers trouve son origine dans "la peur ancienne de la classe ouvrière". Ma thèse, a priori paradoxale : la donnée est factuellement discutable (2) mais l'idée est politiquement juste.

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