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  • Idées d'été - Le Monde - Une vingtaine d’élus de gauche en appellent à un référendum sur l’hôpital

    Les élus de gauche demandent « un financement à hauteur des besoins » de l’hôpital, regrettant les faibles réponses du gouvernement à ce problème.

    Une vingtaine d’élus locaux, principalement socialistes, dont la maire de Paris, Anne Hidalgo, appellent à la tenue d’un « vrai débat sur la politique à mener pour l’hôpital » par le biais d’un référendum d’initiative partagée (RIP) déjà lancé, dans Le Journal du dimanche du 13 juin.

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  • Idées d'été - Fondation Jean Jaurès - En finir avec l’homogénéité !

    Dans nombre de situations, pourtant très diverses, c’est l’entre-soi, la consanguinité, qui est à l’œuvre. La philosophe Gabrielle Halpern appelle cela la « pulsion d’homogénéité » et plaide pour que nous combattons, dès aujourd’hui, partout où elle se trouve, dans tous les domaines, cette dangereuse tendance. Car le monde est hybride, et même de plus en plus hybride, et cette hybridation est créatrice. 

    Quel est le lien entre l’affaire de la traductrice hollandaise d’Amanda Gorman, jugée trop « blanche » pour traduire la poétesse américaine, l’impossibilité d’accéder à certains postes si l’on n’est ni énarque ni diplômé de certaines écoles de commerce, l’Union nationale des étudiants de France qui avoue organiser des réunions non mixtes réunissant seulement des personnes ayant la même couleur de peau, l’incapacité de départements ou services au sein des entreprises ou au sein des institutions publiques à travailler ensemble ou à partager des informations, les barrières à l’embauche si l’on est une femme, si l’on est trop âgé ou trop jeune, si l’on a une origine différente, si l’on vient d’un milieu socio-économique défavorisé ou si l’on a une formation hétéroclite, l’incapacité entre le politique, le scientifique, l’administratif et le secteur privé à travailler main dans la main pour apporter des solutions à la crise sanitaire et les actions menées en faveur d’horaires de piscine non mixtes ? Dans toutes ces situations, qui peuvent sembler a priori très diverses, c’est pourtant à chaque fois l’entre-soi qui est à l’œuvre. La consanguinité est leur dénominateur commun. Comment avons-nous fait pour en arriver là ? Quels sont les ressorts qui nous entraînent sans cesse dans les mêmes travers ?

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  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - De moins en moins de jeunes sans diplôme

    Données 16 avril 2021

    9 % des 18-24 ans quittent l’école sans aucun diplôme ou avec le brevet seulement. Ils étaient 41 % en 1978. La part des peu diplômés a été divisée par quatre en 40 ans.

    En 1978, 41 % des jeunes de 18 à 24 ans avaient quitté le système scolaire avec au mieux le brevet de fin de troisième et ne suivaient aucune formation selon le ministère de l’Éducation (ils sont qualifiés de « sortants précoces »). En quarante ans, cette proportion a été divisée par cinq et s’établit à 8,2 % en 2019 selon l’Insee [1]. L’évolution est considérable, même s’il reste encore une petite centaine de milliers de jeunes qui quittent le système scolaire chaque année avec un bagage faible. Parmi ces sortants précoces, une partie a continué au lycée sans toutefois obtenir le bac. La description souvent faite d’un système scolaire produisant en masse de l’échec est trompeuse : la proportion d’illettrés parmi les jeunes est inférieure à 5 % [2].

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  • Idées d'été - Institut Rousseau - Tout est perdu, fors l’honneur ? par Nicolas Dufrêne, Morgane Gonon et Damien Varenne,

    le 27 avril 2021

    Le 21 avril 2021, soit soixante ans jour pour jour après le « putsch des généraux » à Alger le 21 avril 1961, une vingtaine de généraux à la retraite ont lancé un appel au « retour de l’honneur de nos gouvernants » face aux « dangers mortels » qui menacent une France en « péril ». Même si le putsch n’est jamais évoqué dans la tribune, le choix de la date et de l’événement est lourd de sens : il s’agit à la fois d’un hommage et d’une menace.

    Car ceux-là même qui écrivent, et qui revendiquent le soutien de près d’un millier d’officiers, déclarent : « sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation » et encore « si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles ». Faut-il comprendre que l’armée active devrait intervenir sur le territoire national, contre ses propres citoyens, pour la « protection de nos valeurs civilisationnelles », dont on suppose que seuls ce quarteron de généraux et ses soutiens détiendraient le droit de les définir ?

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  • Idées d'été - Revue Sesame - [Méthanisation] Comment mettre les gaz ? Par Yann Kerveno

    La production d’énergie est-elle la condition de la survie des exploitations agricoles dans le futur ? En une dizaine d’années, la méthanisation à la ferme a fait preuve de son efficacité technique et économique. Mais son développement reste délicat et dépendant des politiques de soutien.

    Les agriculteurs n’ont cessé d’ajouter des cordes à leur arc ces dernières décennies. À leur mission première, nourrir les populations, se sont ajoutées d’autres compétences à mesure que l’on découvrait, ou faisait mine de découvrir, les aménités de leur activité. On les a vus aménageurs du territoire, cantonniers des campagnes, nouveaux acteurs du tourisme et plus récemment producteurs d’énergie. Si les huiles de tournesol, utilisables comme carburants, n’ont jamais franchi les frontières administratives de la légalité, la méthanisation pourrait aujourd’hui s’imposer comme une nouvelle diversification accessible. En France, c’est le modèle allemand qui a été dupliqué en premier lieu. On est à la fin des années 2000. Simple. Le digesteur produit des gaz qui sont brûlés et fabriquent de l’électricité. « On est probablement partis sur cette solution parce qu’elle avait le mérite d’exister ainsi que les matériels », justifie Pascal Peu, ingénieur de recherche à l’Irstea1, à Rennes. La production d’électricité fut, elle aussi, un choix par défaut.

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  • Idées d'été - Telos - EDF: pourquoi s'entêter sur Hercule? Dominique Finon

    Le très contesté projet Hercule de réorganisation d'EDF n'est pas du tout incontournable, parce que ses objectifs sont discutables. Se crisper dessus, comme le font les dirigeants d'EDF nommés pour procéder à ce plan, relève d'un entêtement d'autant plus coupable qu'il provoque un conflit majeur avec le personnel et les syndicats. Le gouvernement vient pourtant de réaffirmer, le vendredi 9 avril, son engagement à procéder au projet Hercule dans une lettre envoyée aux syndicats pour rechercher leur appui dans son conflit avec Bruxelles. Il leur donne des garanties sur la préservation de leur statut dans cette réorganisation, le maintien de l'entité privatisable dans la sphère publique et la poursuite du développement du nucléaire dont le financement serait facilité par cette réforme. Ce soutien du gouvernement contribue à l'entêtement à maintenir un projet totalement bloqué par le refus par Bruxelles de cette réorganisation jugée insuffisante pour accepter la nouvelle régulation du nucléaire plus favorable à EDF que l'ARENH actuel, et sans qu'il y ait de plan B.

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  • Idées d'été - Hémisphère Gauche - Pour une garantie à l’emploi vert  Par l’institut Rousseau et Hémisphère gauche

    Le chômage est une épreuve. Pour qui est privé d’emploi, sa prolongation constitue une expérience d’autant plus difficile que le travail utile à la société est inépuisable. Comment qualifier une société qui condamne des millions de gens à « l’inutilité » ? Comment accepter un phénomène de marginalisation sociale à grande échelle ? L’habitude du chômage nous fait parfois oublier à quel point il est une absurdité. Le chômage, au sens moderne du terme, est la privation d’un emploi salarié. Il naît avec l’essor du salariat et les premières crises du capitalisme industriel au XIXème siècle. Il se « massifie » au crépuscule des Trente Glorieuses, pour atteindre des taux oscillant entre 7 et 11 % de la population active française. Aucun gouvernement n’en est venu à bout.

    Nous nous accommodons trop souvent du chômage de masse. Il ne serait, finalement, qu’une variable d’ajustement douloureuse en période de crise, le pendant négatif d’un modèle économique par ailleurs vertueux. En dépit de sa nécessité, l’assurance chômage contribue à entretenir cette apparence de normalité. Comme son nom l’indique, elle assure les personnes contre un nouveau risque créé par la société industrielle. Pourtant, le chômage de longue durée provoque la dissolution du lien social. En France, il est plus élevé que la moyenne des pays développés.

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  • Idées d'été - 5 croyances économiques majeures démystifiées sous nos yeux [Olivier Passet]

    Au début de la crise sanitaire et du premier confinement, la stupeur face à l’inconnu a produit une fièvre spéculative sur le « monde d’après », comme un fantasme de navigateurs inquiets avant d’affronter la grande traversée. [...]

  • Idées d'été - LVSL - Agroécologie et PAC : l’impossible équation ?

    Le modèle agricole conventionnel est de plus en plus critiqué pour son impact sur le réchauffement climatique et l’environnement, mais aussi pour son incapacité à assurer des revenus suffisants aux producteurs. Les propositions en faveur d’un modèle agroécologique se multiplient, comme en attestent les mesures portées par la Convention citoyenne pour le climat relatives à l’alimentation et l’agriculture. La Politique Agricole Commune (PAC), qui alloue des fonds européens aux agriculteurs, continue quant à elle de promouvoir un modèle productiviste et agro-exportateur. Les gouvernements possèdent cependant une marge de manœuvre importante quant à l’utilisation de ces subventions. La France devra bientôt présenter un « plan stratégique national » définissant les interventions et les modalités de mise en œuvre de la PAC à l’échelle nationale.

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  • Idées d'été - Le vent se lève - Nouveaux visages de la guerre économique et impuissance volontaire de la France

    Guerre économique. L’expression fait florès depuis l’élection de Donald Trump, mais elle recouvre une réalité qui structure le monde occidental depuis des décennies. ONG, fondations privées et réseaux médiatiques sont autant de pions avancés par les grandes puissances, États-Unis et Chine en tête, pour asseoir leur domination économique. Dans cette guerre aux méthodes nouvelles mais aux objectifs anciens, la France se trouve en piteuse posture. C’est la thèse que défend Nicolas Moinet dans Soft Powers, deuxième volet des Sentiers de la guerre économique. Spécialiste de l’intelligence économique, professeur des universités à l’IAE de Poitiers, Nicolas Moinet a contribué au rapport Martre de 1994. Il a travaillé avec Christian Harbulot dans le groupe parapublic Défense Conseil International, qui a développé l’Intelligence économique de 1993 à 1998. Dans le sillage de cette structure appelée Intelco sont nées deux formations : le master Intelligence économique de l’Université de Poitiers et l’École de Guerre Économique. Les lignes suivantes sont extraites de son ouvrage.

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  • Ides d'été - Fondation Jean Jaurès - Les luttes de l’Unef : ne pas confondre le ressenti et l’interdit, Michel Debout

    La confirmation récente par la présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) de la tenue de réunions non-mixtes a provoqué plusieurs réactions condamnant les paratiques de ce syndicat. Michel Debout, professeur émérite de médecine légale et de droit de la santé, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental et membre fondateur de la Fondation, livre son point de vue dans cette tribune, témoignant en tant qu’ancien adhérent de l’Unef et président de l’Assemblée générale des étudiants de Lyon AGEL/Unef de 1964 à 1966.

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