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  • Environnement Magazine - Fermes « bas-carbone » : 391 élevages labellisés

    Lors de sa visite au Salon de l’agriculture, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a indiqué que près de 400 éleveurs laitiers étaient d’ores-et-déjà labellisés « bas-carbone ».

    Gagner de l’argent en diminuant ses émissions carbone. C’est le principe du "label bas-carbone" créé par le ministère de la Transition écologique et solidaire, avec la collaboration de l’Institut de l’Economie pour le Climat (I4CE). Cette certification permet aux fermes labellisées pour leurs efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre de vendre des crédits aux entreprises ou encore aux institutions qui souhaitent compenser leurs propres émissions. Aujourd’hui, 391 éleveurs dans 54 départements ont déjà obtenu la certification.
     
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  • #LaMidinale « Les Italiens sont dépassés par le coronavirus parce qu'ils pratiquent l'austérité depuis 10 ans »

    En pleine crise du COVID-19, les places financières vacillent. La Bourse de Paris a chuté de 8,39%. Du jamais vu depuis 2008. Thomas Porcher, économiste et auteur de Les Délaissés (Fayard) est l’invité de #LaMidinale.

  • Coronavirus : pourquoi il est vital de relocaliser !

    L'apparition du coronavirus a révélé les failles d'une mondialisation sauvage où la Chine a pris un rôle central. Selon Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne, il est plus que nécessaire de repenser la chaine de production pour produire en France ! Ecorama du 6 mars 2020

  • C News | Réaction d'Olivier Faure à l'allocution d'Emmanuel Macron

  • La marque du consommateur C'est qui le patron ?! Incroyable soutien de la part de Guillaume Canet pour CQLP :)

    Guillaume Canet, invité sur le plateau de Quotidien le mardi 15 octobre, est venu parler du film Au Nom de La Terre, qui cartonne actuellement au cinéma (+ d'un million d'entrées en 3 semaines) et explique pourquoi il est important de mettre en lumière à l’écran le mal-être qui ronge actuellement le monde agricole. Il partage aussi des solutions positives pour soutenir les producteurs et cite "C'est qui le Patron ?!" :)

  • France Culture - Coronavirus : une épidémie de la peur ?

    Le sociologue Gérald Bronner s'intéresse à l'épidémie comme à un"objet social total" révélateur, notamment, de nos modes de représentation. En outre, il compare les modes de lutte gouvernementale contre l'épidémie : basée sur la "vertu" en France, sur des moyens de coercition en Chine, aux des mesures, peut-être pas encore irrationnelles mais bien "maximalistes", en Italie... Spécialiste des croyances collectives et de la cognition humaine, il a participé à l'élaboration des centres de déradicalisation et est notamment l'auteur de "La démocratie des crédules" (PUF, 2013), "La planète des hommes. Réenchanter le risque" (PUF, 2014) ou encore de "La pensée extrême" (réed PUF, 2016).

  • France Culture - Coronavirus : une épidémie de la peur ?

    Le sociologue Gérald Bronner s'intéresse à l'épidémie comme à un"objet social total" révélateur, notamment, de nos modes de représentation. En outre, il compare les modes de lutte gouvernementale contre l'épidémie : basée sur la "vertu" en France, sur des moyens de coercition en Chine, aux des mesures, peut-être pas encore irrationnelles mais bien "maximalistes", en Italie... Spécialiste des croyances collectives et de la cognition humaine, il a participé à l'élaboration des centres de déradicalisation et est notamment l'auteur de "La démocratie des crédules" (PUF, 2013), "La planète des hommes. Réenchanter le risque" (PUF, 2014) ou encore de "La pensée extrême" (réed PUF, 2016).

  • Gauches Actus du 28 février au 5 mars

    MUNICIPALES

    La Tribune - Municipales 2020 : "Il est temps de produire un nouveau modèle, tout aussi attractif que l'ancien" Renaud Payre, La Gauche Unie

    Issu de la société civile, Renaud Payre a su rassembler les principales forces de gauche - Verts mis à part - de la métropole lyonnaise. Parti Socialiste, Parti Communiste Français, Génération.s, Manufacture de la Cité, Nouvelle Donne, Place Publique, Gauche Démocratique et Sociales, militants de la France Insoumise se retrouvent autour d’un projet commun qui fait de la future métropole "un outil de lutte contre toutes les inégalités". L’universitaire, par ailleurs directeur de Sciences Po Lyon, tête de liste de « La Gauche Unie » qui a "pris ses responsabilités une fois le rassemblement acté" détaille pour La Tribune ses grandes orientations économiques, non sans tirer un bilan sans concession des mandats précédents. Troisième volet de notre exploration des programmes économiques des candidats à la présidence de la Métropole de Lyon.

    GREEN NEW DEAL

    Jean Gadrey - Le Green New Deal en Europe : une appellation intéressante mais insuffisante 

    Ce billet est la suite du précédent, consacré au Green New Deal (GND) en Amérique. Une variante faible de ce GND, juste un Green Deal sans référence au New Deal de Roosevelt (que les néolibéraux détestent), est présentée comme le grand projet européen de la nouvelle commission européenne et de sa présidente Ursula von der Leyen : un « pacte vert pour l’Europe » ou « European Green Deal » faisant partie, comme il se doit, d’une « New Growth Strategy » : une stratégie de croissance verte. Cette variante, qui n’est pas à la hauteur des enjeux, n’est pas la seule en Europe. Intéressons-nous à des groupes d’élus plus ambitieux.

    LES VERTS ET LE PS

    Fondation Jean Jaurès - Les Verts, la gauche et le Parti socialiste : entre convergences et malentendus

    Alors qu’ils siégeaient jusqu’à présent dans la majorité municipale, les Verts parisiens nourrissent l’ambition pour les municipales de 2020 de ne plus être de simples supplétifs des socialistes, jusqu’à une prise de distance à l’égard d’Anne Hidalgo, décidée au niveau local mais encouragée au niveau national par Yannick Jadot, qui a surpris bien des observateurs. Pourtant, elle renvoie à des hésitations et à des questionnements solidement ancrés dans le mouvement écologiste depuis ses origines quant à son rapport à la gauche et au socialisme, décryptés ici par l’historien Sébastien Repaire.

    RETRAITES

    Jean-Marie Harribey - La retraite n'est pas une dette

    Une rumeur circule : la retraite serait une « dette sociale ». Une rumeur ne repose en général sur aucun fait avéré et est une pure construction idéologique, au sens de fausse conscience. Celle-ci n’échappe pas à la règle. Et elle a son corollaire : cette prétendue dette sociale serait parallèle à la dette écologique. Ces deux assertions sont des non-sens. Malheureusement, elles circulent, jusque dans les cercles très critiques.

    Les pensions de retraite respectent un contrat social  – un engagement politique – entre les générations. Mais elles ne sont pas un transfert dans le temps d’une dette. Elles sont toujours un prélèvement sur la valeur ajoutée par les travailleurs actifs, donc sur la production courante. Et elles ne peuvent être que cela, même dans le cas d’un système par capitalisation, via des canaux financiers non solidaires. Les pensions de retraite sont en tout temps une part du PIB et du PIN (et donc du revenu intérieur net). Parler alors de dette sociale est une transposition dans le champ des retraites d’un langage financier qui n’a rien à y faire, sauf à embrouiller la compréhension et y introduire une délégitimation pernicieuse à une époque où le mot d’ordre néolibéral est de diminuer toutes les dépenses publiques et sociales. Et la petite musique sur la dette publique tourne et agit comme une lobotomie.

    PRESIDENTIALISATION

    La vie des idées - La présidentialisation contre les partis, Frédéric Sawicki

    Institué pour permettre à l’exécutif de faire taire les divisions partisanes, le régime de la Ve République semble avoir atteint son paroxysme avec l’élection de 2017. L’examen des transformations du champ politique suggère néanmoins qu’il ne faut pas enterrer trop tôt les partis politiques.

    Que la place centrale prise par l’élection présidentielle au suffrage universel en France sous la Ve République ait transformé en profondeur les partis politiques est une idée déjà ancienne. Selon ses tenants, les partis se seraient mus en « machines présidentielles dont la fonction première serait d’être des tremplins pour une candidature présidentielle et subséquemment d’être une ressource organisationnelle pour le président ». La victoire d’Emmanuel Macron, homme sans passé partisan, porté par une organisation ad hoc créée quelques mois avant le scrutin, mais aussi la performance de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2017, ont été considérés par certains comme un nouveau seuil franchi dans ce processus de présidentialisation, un point de bascule dans une nouvelle ère qui se caractériserait par l’avènement d’entreprises politiques personnelles vouées à se former ou à se défaire à la veille de chaque élection présidentielle

    LA PARTICIPATION

    France Culture - Municipales : l'important c'est de participer

    De l'accumulation de listes dites participatives, au tirage au sort de certains candidats, en passant par les promesses de faire plus de place aux citoyens : l'effervescence démocratique qui règne autour des élections municipales semble témoigner d'une volonté populaire de reprendre le pouvoir.

    L'échelon municipal est-il le plus pertinent aujourd'hui pour pratiquer la démocratie participative ? C'est en tout cas à l'échelle des communes que les initiatives en la matière se multiplient. En ce sens, entre l'accumulation des listes dites citoyennes, le tirage au sort d'une partie des candidats et la multiplication des promesses de mise en place de budget participatif, les élections municipales de 2020 témoignent d'une certaine effervescence démocratique. 

    Dominé par le Massif des Trois Becs, cerné par les vignobles, les champs de lavande et les eaux de la Drôme, Saillans est un petit village tranquille. Mais en 2011, sa tranquillité a été rompue : le maire de l’époque a voulu installer un supermarché dans la commune. Une partie des habitants s’est rassemblée pour empêcher l’aboutissement du projet. "A la suite de cela, le projet a été abandonné, mais les élections municipales approchaient et _on s'est dit qu'on en avait un peu marre de voter une fois tous les six ans pour une personne qui, une fois élue, gérerait la commune un peu seule avec quelques adjoints_", se souvient Vincent Beillard, 47 ans, actuel maire de Saillans.

    LA BANQUE

    The Conversation - Le lobby bancaire a-t-il embobiné nos députés ? Conversation avec Jézabel Couppey-Soubeyran

    Le 7 janvier dernier, les députés ont voté une proposition de résolution, visant selon son intitulé à « protéger la compétitivité du financement de l’économie dans le cadre de la transposition de l’accord du Comité de Bâle de 2017 ». Ce type de texte a une très faible portée juridique, mais cela en dit long sur le degré de capture intellectuelle de nos parlementaires et gouvernants, comme l’explique dans cette interview Jézabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère éditoriale au Centre d’études prospectives et d’informations (CEPII).

    LES LOYERS

    Observatoire des inégalités - Comment la hausse des loyers enrichit les propriétaires

    Analyses 21 février 2020

    La hausse des loyers a produit un vaste transfert de richesses des ménages locataires vers les bailleurs privés, plus fortunés et souvent plus âgés. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    La hausse des loyers pèse lourdement sur le budget des ménages, en particulier les plus jeunes d’entre eux. Elle réduit leur pouvoir d’achat alors que les salaires n’augmentent guère. Ce phénomène est connu. L’argent des loyers n’est pas perdu pour tout le monde : c’est un revenu pour les propriétaires bailleurs [1]. Et celui-ci a nettement progressé au cours des dernières décennies. Entre 1984 et 2018, le montant des loyers perçus a été multiplié par 2,2 après inflation : rares sont ceux dont les revenus ont autant progressé. Les propriétaires bailleurs recevaient 23 milliards au milieu des années 1980, ils en tirent désormais plus de 50 milliards, selon le ministère du Logement. Cela signifie que les locataires du privé ont dépensé 27 milliards de plus pour se loger. Bien sûr, le nombre de logements et de propriétaires a augmenté. Exprimé par logement, le bénéfice est encore plus élevé. Entre 1984 et 2018, le résultat brut courant par logement (le profit une fois les charges [2] déduites) des bailleurs privés a été multiplié par trois, une fois l’inflation déduite. Une croissance quasiment ininterrompue sauf entre 2008 et 2015. Un logement rapportait en moyenne 1 100 euros par an en 1984 (exprimés en monnaie de 2015), il produit aujourd’hui un gain de 3 500 euros.

    SANDERS

    Le Vent se lève - Objection votre Excellence : Décryptage du portrait de Bernie Sanders sur France Inter

    Tous les vendredis, Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à Washington D.C. propose une chronique sur la primaire démocrate et l’élection présidentielle américaine sur France Inter. Après le portrait de Bloomberg la semaine dernière, cette semaine on décortique et complète son portrait de Bernie Sanders réalisé vendredi 28 janvier.

    Sanders socialiste qui n’aurait jamais été démocrate ? Bernie surfeur sur la radicalisation de l’électorat ? L’establishment démocrate, des gens sincèrement préoccupés par une défaite de Sanders ? Bernie, trop de gauche pour les États-Unis et opposant rêvé pour Donald Trump ?

    Quelle autre présentation peut-on proposer de l’actuel favori de la primaire démocrate ? Un podcast par Clément Pairot.

    LES CANCERS

    Observatoire des inégalités - Deux millions de salariés exposés à un produit cancérogène

    Données 25 février 2020

    10 % des salariés sont exposés à un produit cancérogène, soit 1,8 million de travailleurs. C’est le cas de 30 % des ouvriers qualifiés, de 2 % des cadres supérieurs et d’à peine 1 % des employés administratifs. Les salariés du secteur de la construction sont les plus concernés.

    Un salarié sur dix est exposé à des produits chimiques cancérogènes à son travail, par exemple le benzène, la silice ou des fibres d’amiante, selon l’enquête 2017 du ministère du Travail [1]. Un tel environnement concerne au total 1,8 million de travailleurs. Les ouvriers qualifiés sont trois fois plus soumis à ces produits dangereux pour leur santé que l’ensemble des salariés. 30 % de ces ouvriers sont dans ce cas, seize fois plus que les cadres supérieurs (2 %). Ces substances sont connues pour provoquer des cancers, ou au moins pour augmenter leur incidence, si elles sont inhalées, ingérées ou si elles pénètrent dans la peau. Le secteur de la construction est le plus concerné : 31 % des salariés (en majorité des hommes) qui y travaillent sont exposés à des produits cancérogènes, contre 7 % de ceux qui sont employés dans le tertiaire, les moins touchés par ce risque sanitaire.

    LES LYCEENS

    Observatoire des inégalités - Orientation scolaire : « Les lycéens ont intégré leur position dans la hiérarchie ». Entretien avec Bernard Lahire

    La confiance des lycéens dans leur choix d’orientation et leur réussite dans l’enseignement supérieur est le résultat d’un long processus, qui prend racine dès l’école primaire. Entretien avec Bernard Lahire, sociologue à l’École normale supérieure de Lyon. Extrait du quotidien Le Monde.

    Entre 2014 et 2018, un collectif de 17 chercheurs piloté par Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’École normale supérieure de Lyon, a mené une enquête sur la reproduction des inégalités, en dressant le portrait de 35 enfants de cinq ans. Si Enfances de Classe (Seuil, 2019), un travail sociologique d’une ampleur inédite, éclaire les déterminants de la réussite scolaire, il permet aussi de comprendre les inégalités d’accès et de réussite dans l’enseignement supérieur, comme l’explique Bernard Lahire.