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  • PS - Elections 2017 : Quelle évolution des clivages politiques en France ?

    Chloé Morin, directrice de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès, Hervé Le Bras, directeur de recherche à l’IHESS et stratégie à l’IFOP étaient réunis pour cette table ronde intitulée « Nouveau monde / ancien monde, clivage gauche/droite, et les socialistes ? », animée par Isabelle This-Saint-Jean, secrétaire nationale et membre de la Direction collégiale provisoire.

    L’année 2017 fut, pour notre parti, « une succession de difficultés lors des différentes échéances électorales » a rappelé Isabelle This-Saint-Jean. Ce fut également une année importante à différents titres pour Les Républicains, divisés, évincés de l’alternance à laquelle ils pensaient avoir droit, pour la France insoumise de Jean-Luc Melenchon, qui s’est installée dans notre paysage politique, pour le Front national, qui conforte sa place en France malgré un recul aux élections législatives, enfin, pour La République en Marche.

    Pour Chloé Morin, « nous sommes dans un processus de décomposition/recomposition loin d’être achevé, en tout cas sur le plan idéologique ». En effet, d’apparence, le Parti socialiste comme Les Républicains sont divisés en deux, faisant dire que le clivage gauche/droite n’est plus significatif.

    En réalité, le paysage est bien plus fragmenté qu’il n’y paraît. « Il reste des questions sur lesquelles le socle électoral d’Emmanuel Macron est divisé en deux, avec un clivage gauche/droite qui continue de fonctionner. Il existe des sujets sur lesquels les sympathisants socialistes sont proches de La France Insoumise et éloignés d’Emmanuel Macron, et inversement sur d’autres questions », ajoute Chloé Morin.

    Des propos approuvés par Hervé Le Bras, pour qui un deuxième clivage « ouvert/fermé » est apparu, sans toutefois faire disparaître le traditionnel clivage gauche/droite. Selon lui, malgré les divisions multiples à gauche et à droite, trois éléments montrent que le clivage gauche/droite reste pertinent. Tout d’abord, les sondages quotidiens de l’IFOP avant l’élection présidentielle, ont montré la constance de la somme des voix de Benoit Hamon et Jean-Luc Melenchon. Les différentes études montrent également qu’il n’y a pas eu de porosité entre les électorats de Jean-Luc Melenchon et Marine Le Pen. Enfin, à l’intérieur même de l’électorat d’Emmanuel Macron subsiste le clivage gauche/droite.

    Pour Hervé Le Bras, deux oppositions cohabitent désormais. Il existe bel et bien un clivage ouvert/fermé évident si l’on observe la cartographie des votes Macron et Le Pen. Mais, deux oppositions existent : ouvert/fermé qui correspond à Macron/Le Pen, et riches/pauvres, plus classique, que recouvre l’opposition Fillon/Melenchon. Pour Hervé Le Bras, « la première opposition a légèrement devancé la deuxième, mais la deuxième continue d’exister et pourrait repasser au premier plan ».

    L’électorat socialiste s’est homogénéisé sur de nombreuses questions, comme par exemple l’idée que la mondialisation est une opportunité, souligne Chloé Morin, mais reste divisé sur d’autres, notamment sur le rapport à l’avenir et l’idée que le pays serait en déclin, ou sur le rapport au parti et aux hommes politiques.

    Aujourd’hui, ce paysage n’est pourtant pas stabilisé. Hervé Le Bras rappelle qu’au 1er tour des élections législatives, La République En Marche n’a fait que 24%. Le débat sur l’insécurité en terme d’emploi, sur les étudiants et l’université, la baisse des APL, marque un retour « vers des problématiques qui me paraissent être plus proches de la coupure droite/gauche », estime Hervé Le Bras. Une analyse partagée par Chloé Morin pour qui, à l’heure actuelle, le débat est à gauche, « le mécontentement qui grandit est plutôt à gauche ». « Sur son flanc gauche, la question de la justice sociale commence à s’imposer comme étant vraiment problématique » ajoute-elle, ce qui ne signifie pour autant pas que « le Parti socialiste sera automatiquement bénéficiaire de ces débats-là ».

    L’espace politique pour une gauche sociale-démocrate, une gauche d’opposition, une gauche de gouvernement existe donc toujours bel et bien. Au PS, ses élus, ses cadres, ses militants, de continuer à la faire vivre !

  • Le JDD - Réforme du Code du travail : où est le Parti socialiste?

    Pourtant opposé à la réforme du Code du travail, le Parti socialiste se fait discret à l’aube d’une rentrée sociale agitée. De quoi laisser le champ libre à la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
     
    "Je n’ai, comme presque tout le monde je crois, pas eu le temps de lire les ordonnances." Il est 14h20 lorsque, suite à une sollicitation du JDD, un député socialiste déplore le fait de n’avoir pas pu, pour l’instant, réagir au contenu des ordonnances sur la réforme du Code du travail, faute de temps. L’annonce a pourtant été réalisée deux heures avant par le Premier ministre Edouard Philippe, accompagné de la Ministre du Travail Muriel Pénicaud. Pendant ce temps, le groupe de la France Insoumise a déjà organisé - et terminé depuis longtemps - sa conférence de presse où il rappelait sa vive opposition à la réforme, tout en appelant ses militants à descendre dans la rue le 23 septembre prochain.
     
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  • Observatoire des inégalités - « Les déserts médicaux se créent aussi là où on ne les attend pas ». Entretien avec Emmanuel Vigneron, géographe

    18 août 2017 - La désertification médicale est bien identifiée dans les zones rurales isolées. Mais l’accessibilité des soins n’est pas qu’une question de kilomètres. Comment enrayer le phénomène ? Entretien avec Emmanuel Vigneron, géographe, professeur à l’université de Montpellier.

    La quasi-totalité de la population française vit à moins de quinze minutes d’un médecin généraliste, selon l’Insee. Et 95 % de la population peut accéder à un hôpital en moins de 45 minutes, rappelait le ministère de la Santé en 2011. Les "déserts médicaux" sont-ils un faux problème ?

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  • Kamel Daoud revient sur sa chronique sur Cologne

    Ajoutée le 17 févr. 2017

    À l'occasion de la parution de «Mes indépendances, Chroniques 2010-2016» (Actes Sud), Kamel Daoud est l'invité de François Busnel. Le livre est une sélection de chroniques évoquant les printemps arabes, les attentats de Paris, Bamako et Tunis, les élections présidentielles algériennes, mais aussi la crise des réfugiés. A ses côtés, Eric-Emmanuel Schmitt évoque «Plus tard je serai un enfant», publié chez Bayard Culture. Mehdi Melkat publie quant à lui «Minute», au Seuil, avec Badroudine Saïd Abdallah, Sophie Divry «Rouvrir le roman», chez Notabilia, et Philippe Val «Cachez cette identité que je ne saurais voir», chez Grasset.

  • Naem Bestandji - Le Planning Familial soutient l'association Lallab, reniant son histoire et ses valeurs

    Aujourd'hui, le Planning Familial soutient une association qui s'inspire d'une idéologie sexiste et totalitaire, l'islamisme, que le mouvement a toujours combattue. Ce mouvement, qui a lutté contre tous ceux qui prônaient le voile à l'école, soutient à présent une association qui défend le voilement des enfants. Car Lallab se bat avec tous les islamistes pour la suppression de la loi de 2004 sur les signes religieux à l'école.

    Depuis quelques années, le mouvement vit une lente évolution de l'universalisme vers le relativisme. Une lutte interne existe au sein du Planning opposant, pour faire simple, l'ancienne et la nouvelle génération des militantes. Si les anciennes sont conscientes du danger de l'alliance avec des religieux, quelle que soit la religion, les jeunes y voient une forme d'intolérance, mais uniquement envers l'islam. Elles sont bercées par la stratégie des Frères musulmans qui consiste à récupérer nos termes et valeurs pour les retourner contre le féminisme. Lallab est l'association intégriste qui a réussi à perfectionner cette stratégie à l'extrême.

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  • Capital - La CFDT déçue par une réforme "pas à la hauteur"

    PARIS (Reuters) - La CFDT a fait part jeudi de sa déception sur les arbitrages du gouvernement dans le cadre de la réforme du Code du travail, à l'issue de la réunion de présentation par le gouvernement du contenu définitif des cinq ordonnances.

    "Cette réforme n'est pas là hauteur", a déclaré à la presse Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, à la sortie de cette réunion.

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