Règlement de comptes au PS : une "télé-réalité... par lemondefr
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Alternatives Economiques - Marché du travail : Manuel Valls devrait se renseigner davantage
Le Premier ministre a relancé l'idée selon laquelle le marché du travail français protège trop les salariés en CDI. Les comparaisons internationales montrent que ce n'est pas le cas.
.... Le fait que l’économie française ne crée pas suffisamment d’emplois, ne fait, malheureusement, guère de doutes, mais contrairement à ce qu’à l’air de penser notre premier ministre, cela tient beaucoup plus à la politique macroéconomique inadaptée menée actuellement en France et en Europe, combinée aux problèmes structurels lourds de l’économie française concernant le niveau d’éducation, la capacité d’innovation, les difficultés de financement des entreprises…qu’à une supposée rigidité du marché du travail. Et certainement pas en tout cas à une protection excessive des salariés en CDI.
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Pour réussir par Martine Aubry
et les premiers signataires ayant participé à l’élaboration de la contribution : Christian Assaf, Jacques Auxiette, Philippe Baumel, Dominique Bailly, Francois Bonneau, Kheira Bouziane, Gwenegan Bui, Pierre Cohen, Romain Colas, Laurianne Deniaud, Marie Guite Dufay, Anne-Lise Dufour Tonini, Laurence Dumont, Olivier Dussopt, Jean-Marc Germain, Annie Guillemot, Daniel Goldberg, Chaynesse Khirouni, Matthieu Klein, François Lamy, Audrey Linkenheld, Philippe Martin, Klébert Mesquida, Pierre Alain Muet, Maud Olivier, Gilles Pargneaux, Christian Paul, Dominique Potier, Sylvain Robert, Pierre de Saintignon, Nicolas Soret, René Souchon, Fabrice Verdier, Frédéric Vigouroux, André Vézinhet … autres signataires
La France traverse une crise qui n’en finit pas. Les Français doutent de leur avenir, de notre force collective en tant que nation, de la politique en tant que solution. Ils ne voient plus nos atouts, ceux qui font encore de notre pays une destination pour la jeunesse du monde ou pour les investisseurs avisés. Nous ne nous résolvons pas à ce que l’espoir déserte les têtes et les cœurs.
La responsabilité écrasante de la droite dans la situation du pays est reconnue par tous. Après le crash de 2008, Nicolas Sarkozy a fui ses responsabilités en n’engageant pas les réformes de fond, tournées vers l’avenir, et en creusant les déficits et la dette à grands coups de cadeaux fiscaux.
Avec toute la gauche, nous avons travaillé à préparer l’alternance de 2012, et comme la majorité des Français, nous y avons vu le signal du changement. Cette espérance en grande partie déçue, comme l’ont exprimée deux lourdes sanctions électorales, il est de notre devoir de la faire renaître. A mi-parcours.
Nous croyons plus que jamais à l’action collective. Quand tout va bien, les choix politiques sont plus faciles. Par temps de récession partout en Europe, et de grandes transformations des modèles de développement dans le monde, la politique exige une vision et une méthode, pour entraîner et réussir. Si rien n’est écrit à l’avance, c’est bien à la volonté commune qu’il revient de faire pencher la balance, entre le redressement ou le déclin, entre la confiance ou la soumission.
Une raison profonde du malaise, même si nous pensons que les Français ont bien compris qu’il fallait réduire les déficits pour préserver l’avenir, est qu’ils ne comprennent pas quelle société nous voulons construire, sur quelles valeurs nous nous appuyons. Bref, nous donnons l’impression de ne plus porter un projet politique. Bien sûr, être de gauche, c’est bien gérer l’argent public, maîtriser dettes et déficits. Mais aujourd’hui, le moyen est devenu le but. Le cap est devenu une succession de courbes et de chiffres, 50 milliards, 41 milliards, 3%… Les Français ne voient plus à quoi servent leurs efforts. Quand on repense la politique familiale, au lieu de présenter une politique qui concilie vie familiale et vie professionnelle et qui réduit les inégalités, on aboutit à une succession de mesures budgétaires qui font perdre le sens. Même lorsque nous agissons utilement, comme en matière d’éducation, nous perdons le fil de notre projet. On ne transforme jamais le réel en renonçant à l’idéal.
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PS : les frondeurs fourbissent leurs armes par Europe1f
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Libé, Bruno Amable - Capitalisme ou démocratie, mais pas les deux à la fois
Dans un ouvrage récemment traduit en français (1), Wolfgang Streeck dresse un constat pessimiste des rapports entre le capitalisme et la démocratie. Cette dernière implique que les citoyens aient la possibilité d’imposer au capital des contraintes dont celui-ci, en tant que classe, n’a de cesse de vouloir se libérer. La période que le sociologue allemand appelle le «capitalisme démocratique» - qui débuta après la Seconde Guerre mondiale et se caractérisa par la création d’institutions (comme la protection sociale) ou l’imposition de réglementations sur le marché du travail (protection de l’emploi), les marchés de biens et services (nationalisations, encadrement de la concurrence et du commerce international) ou les marchés monétaires et financiers (restrictions à la circulation des capitaux, taux de change fixes, contrôle de la Banque centrale) - déboucha, dans les années 70, sur une véritable révolte du capital.
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Moscovici appelle la gauche à "faire sa mue réformiste" par France Info
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Déclaration de Jean-Christophe Cambadélis «Appel solennel à l’unité des socialistes» par Parti socialiste
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