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  • Un Préfet qui mérite vraiment d’être remercié ! Par Jean-Paul Bourgès

    La caractéristique des Préfets c’est qu’ils ont un emploi intégralement soumis aux décisions du gouvernement. Cela date de Napoléon et récemment on vit un Préfet remercié du jour au lendemain par Nicolas SARKOZY parce qu’il n’avais pas été capable d’organiser la claque chargée d’applaudir le Chef de l’Etat avec des gens de taille suffisamment limitée pour que notre éminent Président n’apparaisse pas trop petit en venant serrer les mains qui se tendraient « spontanément » vers lui.

    N’ayant ni ce pouvoir, ni cette envie, ce sont des vrais remerciements que je veux, par ce billet, adresser à un Préfet que Manuel VALLS remercie, à sa façon, en mettant fin à ses fonctions.

    Il s’agit d’Alain RÉGNIER.

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  • Christian Chavagneux - Rapport Cnuced : les relations se tendent entre Etats et multinationales

    Le rapport 2014 de la Cnuced sur les politiques publiques vis-à-vis des entreprises étrangères et sur les conflits juridiques Etats-firmes montre une tension grandissante.

    Des Etats de moins en moins libéraux
    Le décret de patriotisme économique d’Arnaud Montebourg du 15 mai dernier visant à donne à l’Etat français plus de contrôle sur les investisseurs étrangers n’est pas une exception.

    Au contraire même, selon les dernières données de la Cunced, les nouvelles réglementations passées dans le monde concernant les investissements de firmes étrangères visent de plus en plus à les contrôler : les mesures de restriction/régulation ont représenté 27 % des mesures totales prises en 2013. Une part orientée sur une tendance croissante depuis le début des années 2000 où elle était de 6 %.

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  • OFCE - Pourquoi un taux d’intérêt négatif ? Christophe Blot et Fabien Labondance

    Comme anticipé, la Banque centrale européenne (BCE) a dégainé le 5 juin 2014 un arsenal de nouvelles mesures non-conventionnelles. Cela afin d’enrayer la dynamique déflationniste dans laquelle se trouve la zone euro. Parmi les mesures annoncées, la BCE a notamment décidé d’appliquer un taux d’intérêt négatif aux facilités de dépôts. Cette proposition inédite mérite une explication.

    Il faut rappeler que depuis juillet 2012, le taux des facilités de dépôts était de 0 %. Il passe dorénavant à -0,10 %, de telle sorte qu’une banque déposant des liquidités auprès de la BCE verra son dépôt réduit de ce taux d’intérêt négatif. Avant de voir quelles seront les répercussions de cette mesure, il est utile de préciser le rôle des facilités de dépôts. L’action de la BCE s’appuie sur les prêts octroyés aux établissements de crédits de la zone euro via les opérations principales de refinancement (MRO pour main refinancing operations) ou les opérations de refinancement à plus long terme (LTRO pour long term refinancing operations). Avant la crise, ces opérations étaient conduites à taux variables, suivant une procédure d’enchères. Elles sont réalisées à taux fixe depuis octobre 2008. Le taux des opérations de refinancement doit permettre à la BCE d’influencer le taux pratiqué par les établissements de crédits pour les prêts interbancaires (EONIA pour Euro overnight index average), puis, par ce biais, l’ensemble des taux bancaires et des taux de marché.

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  • J-C Cambadélis inaugure l'exposition «Jaurès, le parcours» par Parti socialiste


    J-C Cambadélis inaugure l'exposition «Jaurès... par PartiSocialiste

  • Henri Weber : "Juncker n'est pas un libéral fou" par Marianne


    Henri Weber : "Juncker n'est pas un libéral fou" par Marianne2fr

  • Non Fiction : Du passé (révolutionnaire) faisons table rase ?

    Résumé : La chercheuse Mélanie Lamarre confronte les romans d’Olivier Rolin et d’Antoine Volodine pour les inscrire, à partir d’une lecture sociocritique, dans une écriture de la perte et de la nostalgie de l’idéal révolutionnaire des années 1970.

    Le sociologue Henri Mendras nomme les années 1965-1984 la « seconde révolution française ». Il étudie les profondes mutations qui ont lieu en France pendant cette période : la croissance économique d’après-guerre et l’avènement de la société de consommation, la montée des classes moyennes, l’accès aux études supérieures, l’influence des médias : radios, télévisions. Depuis 1962, la fin de la guerre d’Algérie, le pays est en paix. Sous la constitution de la Ve République, instaurée en 1958, alternent avec régularité des présidences de droite et de gauche. La jeunesse a le sentiment de pouvoir décider de sa vie et se révolte, en mai 1968, contre les institutions de l’ancien modèle, dans les domaines des mœurs, du travail, de l’université, de la condition des femmes et des homosexuels. On entend parfois quelques faibles échos, les slogans de cette jeunesse en révolte : « Plus je fais l’amour, plus j’ai envie de faire la révolution, plus je fais la révolution, plus j’ai envie de faire l’amour », « Ne pas perdre sa vie à la gagner », « Les structures ne descendent pas dans la rue ». Ce sont des « années de rêve » qui donnent suite aux « années de poudre », si l’on reprend les deux tomes du livre Générations de Hervé Hamon et Patrick Rotman. La grève a été générale en 1968. Puis la roue a tourné, des réformes sont entérinées, les ouvriers et les étudiants reprennent le chemin des usines et des écoles… pour la plupart.

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  • Enseignante poignardée: "un acte odieux" pour Benoît Hamon par BFMTV


    Enseignante poignardée: "un acte odieux" pour... par BFMTV

  • Pierre-Alain Muet : Pour une politique économique qui marche sur deux jambes

    Dans mes interventions sur le projet de loi de finances rectificatif et sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, mais également à l'occasion d'un long entretien en tête à tête avec le Président de la république, j'ai plaidé pour rééquilibrer le pacte de responsabilité afin que notre politique économique marche sur deux jambes : aux mesures structurelles en faveur des entreprises dont les effets n'apparaîtront qu'à long terme et qui devraient être mieux calibrées, il convient d'ajouter des mesures conjoncturelles (accélération de l'apprentissage, développement des emplois d'avenir, soutien à l'investissement), seules susceptibles de sortir rapidement notre économie de 3 années de récession dues à l'effondrement de la demande en Europe.

    La situation conjoncturelle est très particulière : après avoir redémarré à la fin de l'année dernière, l'économie française connaît un replat qui risque, comme l'INSEE vient de le rappeler, de se prolonger du fait de la faiblesse persistante de la demande. Dans cette situation où la reprise dépend essentiellement du redressement de la demande, c'est l'emploi qui fait la croissance. Tant que la croissance n'est pas suffisante pour créer des emplois, c'est en effet la création volontariste d'emploi qui enclenchera le cercle vertueux où croissance et emploi se confortent mutuellement. Deux exemples passés, l'un à gauche, l'autre à droite, montrent la pertinence de ce type de politique. En 1997, sous le gouvernement de Lionel Jospin, ce sont les emplois jeunes qui ont déclenché la reprise économique, et quand la croissance est revenue, l'emploi du secteur privé a fortement augmenté. En 2006, une politique comparable a été mise en œuvre par Jean-Louis Borloo avec les mêmes résultats. C'est pourquoi il est indispensable de revenir à l'objectif d'inverser le plus rapidement possible la courbe du chômage par une action massive sur les emplois aidés. Un emploi d'avenir pour un jeune c'est un revenu supplémentaire et donc des débouchés pour les entreprises, et c'est de la confiance pour les familles.

    Dans le prolongement de ces réflexions, j'ai déposé deux amendements, l'un pour augmenter fortement les emplois d'avenir (vidéo ci-dessus), l'autre pour accélérer la montée en charge de l'apprentissage (vidéo ci-après). Leur financement - très modeste au regard de l'ampleur des allègements - pouvant être assuré par exemple par la suppression d'allègements parfaitement inefficaces tels que la suppression de la C3S.

    Ces amendements n'ont pas été adoptés. Il n'en demeure pas moins qu'un effort massif sur les emplois d'avenir et l'apprentissage reste le chaînon manquant de la politique du gouvernement et la clef de la reprise économique.

  • Intermittents : "Ce n'est pas régime de privilégiés", dit Aurélie Filippetti rtl.fr


    Intermittents : "Ce n'est pas régime de... par rtl-fr