Delphine Batho : le PDG d'EDF est le "ministre... par lemondefr
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Le Nouvel Economiste - Régulation bancaire : Lettre ouverte au Conseil général de la Banque de France
13 signataires, stupéfaits de la position du gouverneur de la Banque de France à l’encontre de la réforme bancaire de Michel Barnier, s’adressent au Conseil général de la Banque de France
Mesdames et Messieurs les Conseillers,
Après plus d’une année de travail, la commission européenne vient de proposer une directive sur la façon d’éviter que les difficultés d’une ou plusieurs grandes banques plongent à nouveau l’Europe dans la crise. Le travail de la commission est impressionnant : 60 pages de texte et 600 pages d’annexes techniques en anglais que la commission a pris soin de rédiger après avoir consulté toutes les parties prenantes, y compris les banques centrales ; et sur la base d’un rapport qui avait déjà recherché (et trouvé) le consensus entre ses membres.
Dans les heures qui ont suivi cette publication, M. le Gouverneur Noyer a déclaré : « Les idées qui ont été mises sur la table par le commissaire Barnier sont des idées, je pèse mes mots, qui sont irresponsables et contraires aux intérêts de l’économie européenne ».
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Christian Chavagneux - Baisser les dépenses publiques mais lesquelles ?
Le président de la République veut baisser les dépenses publiques pour compenser la baisse des prélèvements sur les entreprises. Il a évoqué deux pistes : réduire le millefeuille administratif et la politique de santé. L’une est-elle meilleure que l’autre ? Oui : la seconde.
Tailler dans le millefeuille territorial
Rationaliser l’organisation de nos territoires paraît une idée de bon sens. Nous sommes le seul pays d’Europe à afficher 36700 communes auxquelles s’ajoutent des départements, des régions, des intercommunalités, des métropoles… Du fait de leur multiplicité, nos communes affichent 1800 habitants en moyenne contre 5500 pour la moyenne européenne, rappelle l’OCDE.
Le premier à avoir eu l’idée de rationaliser tout ça est… Clémenceau, en 1906 ! Autant dire que ça ne date pas d’hier et que les obstacles ont été nombreux pour passer des paroles aux actes.
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Observatoire des inégalités - Les taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
28 janvier 2014 - De Neuilly à Roubaix, les taux de pauvreté s’échelonnent de 7 à 45 %. Le bureau d’études Compas publie les données des 100 plus grandes communes de France et des arrondissements de Paris, Lyon et Marseille. Extrait de Compas études.
Cette année, le bureau d’études Compas met un coup de projecteur particulier sur les arrondissements des trois plus grandes communes de France : Paris, Lyon et Marseille. Là aussi, les taux moyens masquent des inégalités considérables, avec des taux de pauvreté pouvant dépasser 40 % dans certains territoires.
45 % à Roubaix (Nord), 44 % à Saint-Pierre (La Réunion) et 43 % à Tampon (La Réunion). Le Compas publie des données exclusives sur les taux de pauvreté des plus grandes communes de France, pour l’année 2011. Les niveaux sont très semblables à nos premières estimations pour l’année 2009 publiées en 2012 [1] même si, la méthodologie ayant évolué (voir encadré), il n’est pas possible d’utiliser ces données pour en tirer des enseignements sur l’évolution de ces taux.
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Rythmes scolaires : réponse de Vincent Peillon au député Éric Straumann lors des questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale, le 12 février 2014
Rythmes scolaires : réponse de Vincent Peillon... par EducationFrance -
Le zapping des questions au gouvernement
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Terra Nova - La lutte contre les inégalités commence dans les crèches
Note le groupe de travail présidé par Olivier Noblecourt, et composé de Suzanne de Bellescize, Laurent Evenos*, Liem Binh Luong Nguyen et Arthur Muller
A la suite de la note "L'enfance : un investissement d'avenir" publiée en octobre 2013, le rapport du groupe de travail de Terra Nova présidé par Olivier Noblecourt propose une nouvelle vision de la petite enfance : les crèches ne doivent plus être conçues seulement comme un mode de garde au service des parents, mais avant tout comme des lieux d'éducation au service du développement des enfants, notamment les plus défavorisés.
Articulant études internationales et exemples de terrain, propositions concrètes et recul scientifique, ce rapport encourage le politique à agir dès cette période clé du développement de l'individu, où les inégalités sociales ont l'impact le plus lourd mais où l'action publique peut, justement, être la plus efficace et la plus pertinente.
A travers 10 recommandations, des pistes d'actions concrètes se dessinent pour les communes et intercommunalités, les conseils généraux, l'Etat ou encore la CNAF.
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David Assouline: «Ce qui différenciait la droite républicaine du Front national, c'était justement la République, ses fondements et ses valeurs»
David Assouline: «Ce qui différenciait la... par PartiSocialiste -
Jean Gadrey - « Il n’est pas normal que les cotisations famille soient assises sur le travail ». Vrai ou faux ?
C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le chef de l’Etat, au cours de ses vœux « aux forces économiques », pour justifier les quelques 30 milliards d’allègements (en grande partie supplémentaires) offerts aux entreprises. Les commentaires ont fleuri autour des contreparties en termes d’emplois, mais pas sur l’argument en question, qui ne manque pas d’une certaine logique. Or, il se discute, y compris sur le plan logique, et je vais le discuter en m’appuyant sur un article récent d’un vrai spécialiste de la protection sociale et de son financement, Antoine Math, économiste à l’IRES (institut de recherches économiques et sociales), que je remercie.
L’article n’est pas disponible gratuitement en ligne. Il a été publié en novembre dernier par l’excellente revue de droit sanitaire et social. J’en propose un résumé très succinct, mais la lecture intégrale est conseillée à ceux et celles qui le peuvent. Si je commets de petites erreurs dans ce résumé, je compte sur l’auteur pour les rectifier…
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Observatoire des inégalités - Les communes aux plus gros patrimoines
21 janvier 2014 - Avec un patrimoine moyen de 4,6 millions d’euros, Neuilly-sur-Seine arrive en tête des grandes villes qui comptent les patrimoines les plus élevés de France.
Avec un patrimoine moyen de plus de 4,6 millions d’euros par redevable à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en 2011, Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, arrive en tête du classement des 30 villes de plus de 20 000 habitants ayant plus de 50 redevables à l’ISF [1]. Une ville du Nord, Croix, arrive en seconde position avec un patrimoine moyen de 3,9 millions d’euros et Saint-Herblain (Loire-Atlantique) se classe troisième avec 3,6 millions. Il s’agit de patrimoines moyens : dans ces communes, on compte des fortunes beaucoup plus élevées. Et les données sur l’ISF ne prennent pas en compte les œuvres d’art ainsi que les fortunes professionnelles : elles comprennent surtout de l’immobilier et des produits financiers.
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Jean Gadrey - Notre gouvernement « de gauche » freine à nouveau la réforme des banques et la taxe « Tobin » en Europe
J’ai signé, avec douze autres « experts » (la plupart le sont bien plus que moi), une lettre ouverte parue hier sur le site de La Tribune, relayée par Challenges, le Nouvel économiste et Le Monde, entre autres. Il y est question de l’attitude selon moi inqualifiable de Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. Ce dernier se comporte en l’occurrence, mais c’est un multirécidiviste, comme le porte-parole médiatique du lobby bancaire français alors qu’il préside l’autorité « de contrôle prudentiel » supposée réguler les banques au nom… de l’intérêt général.
Il est peu probable qu’il ait consulté son Conseil avant de se lâcher en qualifiant « d’irresponsable » le projet européen de réforme bancaire porté par Michel Barnier. C’est la question que nous avons posée aux membres de ce Conseil. Il est certain en revanche qu’il avait l’aval (ou qu’il savait pouvoir compter sur l’accord) de « Bercy », c’est-à-dire de Pierre Moscovici, qui, comme l’écrit Challenges, « est furieux que Bruxelles ignore la loi qu’il a fait voter un an plus tôt. La réforme Barnier est plus sévère que la loi française. Le commissaire européen issu de la droite serait-il plus interventionniste contre le capitalisme financier qu’un gouvernement de gauche ? ». La question est bien posée, et ma réponse est évidemment : OUI.
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