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  • Le triomphe de l'hyper-capitalisme financier [Olivier Passet]

    On voudrait nous faire croire que la crise du la Covid solde un épisode du capitalisme et ouvre les portes du monde d’après et en accélère l’avènement. Le monde d’avant, qui se meurt sous nos yeux, c’est celui du productivisme carboné et financiarisé. [...]

  • Institut Rousseau - Illusions et impasses du budget 2021 et du plan de relance sur la question écologique : nos pistes pour faire autrement

    Le projet de loi de finances (PLF) pour 2021, comprenant le plan de relance, a été présenté le 28 septembre dernier. Malgré de grands effets d’annonce, dont les fameux 32 milliards supplémentaires « pour l’écologie », une analyse plus détaillée révèle que le compte n’y est pas et que ce budget est largement insuffisant pour amorcer une restructuration en profondeur de notre économie à la hauteur de nos engagements climatiques (seuls 6,6 milliards d’euros de crédits en faveur de l’écologie seront réellement décaissés en 2021). Si des progrès sont à souligner, tels que, entre autres, le plan hydrogène ou le renforcement du plan vélo, des incohérences subsistent puisque les activités polluantes demeurent largement subventionnées en parallèle des dépenses supplémentaires, quoique très insuffisantes, pour le verdissement de l’appareil de production et la maîtrise de nos dépenses d’énergie. En outre, sur le plan de la fiscalité et de la transposition des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), on constate peu d’avancées et quelques reculs.

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  • Gouverner à gauche : entre conquête et exercice du pouvoir ? Cent ans après le congrès de Tours

    Cette table-ronde, animée par Jean-Numa Ducange, professeur à l’université de Rouen, réunit Sophie Cœuré, professeure à l’université de Paris, Éloïse Dreure, doctorante à l’université de Bourgogne, Romain Ducoulombier, historien, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, Jean Vigreux, professeur à l’université de Bourgogne, et Serge Wolikow, président du conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri, dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire de Blois.

    Il y a un siècle, en décembre 1920 à Tours, la gauche française se déchire autour de la question de la solidarité avec la Russie bolchévique : socialistes et communistes se séparent. Dans les décennies qui suivent leur influence réciproque évolue. À plusieurs reprises ils s’affrontent, parfois avec virulence, pour être la première force à gauche. Mais se pose également la question des alliances entre frères ennemis pour gouverner le pays (1936, 1945, 1981, 1997). Par-delà la grande diversité des contextes (dans chaque situation historique), se pose à chaque fois la question de leur identité : que faire de l’internationalisme, de l’idéal révolutionnaire et plus généralement du changement social et politique lorsque socialistes et communistes occupent les plus hautes responsabilités ?