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  • PS - Loi Mobilités : le Parti socialiste demande le retrait de l’article 20 écrit par les lobbies et de véritables droits pour les travailleurs « ubérisés »

    Les discussions parlementaires sur la loi d’orientation des mobilités (LOM) doivent reprendre mardi 10 septembre à l’Assemblée nationale ; le même jour, l’Institut Montaigne présentera à nouveau son rapport consacré aux travailleurs des plateformes. Mais les révélations de l’hebdomadaire Marianne ont jeté le trouble sur les intentions réelles de ce texte.

    Selon Marianne, son principal auteur a été jusqu’en 2018 responsable des relations publiques de la plateforme de livraison de repas Stuart et le rapport a très largement inspiré le nouvel article 20 de la loi, rédigé avec l’encre des lobbyistes de l’assurance et des dirigeants desdites plateformes.

    Sous couvert de garantir de nouveaux droits à ces travailleurs ubérisés à travers des « chartes de bonnes conduites » facultatives, cet article vise en réalité à protéger les plateformes contre le risque d’une requalification en contrat de travail : le gouvernement ayant clairement choisi de protéger ces entreprises plutôt que leurs travailleurs !

    Au regard du contenu et des conditions de rédaction de cet article, le Parti socialiste demande son retrait immédiat et le retour à des discussions et négociations permettant de faire émerger un texte spécifique plus équilibré et donc plus favorable aux travailleurs.

    Le Parti socialiste appelle à des mesures d’urgence visant à garantir aux travailleurs des plateformes une rémunération minimale et décente de leur travail (sur la base du Smic), un socle de protection sociale et davantage de sécurité dans leur relation à la plateforme (préavis de cessation d’activité et dialogue social). Nous demandons également de nouvelles mesures pour lutter contre le recours aux faux indépendants, notamment par le biais d’une régulation accrue du statut d’auto-entrepreneur.

    Le développement de l’économie numérique peut et doit se réaliser sans engendrer un nouveau sous-prolétariat du XXIe siècle et constituer ainsi un cheval de Troie dans notre modèle social.

  • Les Echos - « Les populistes n'ont pas encore gagné la bataille »

    Série d'été l'avenir du libéralisme

    Marc Lazar, spécialiste de l'Italie contemporaine, dirige le Centre d'histoire de Sciences Po à Paris. Avec le sociologue italien Ilvo Diamanti, il vient de publier « Peuplecratie La métamorphose de nos démocraties » (Gallimard 2019) pour se pencher sur la dynamique des populismes de cette deuxième décennie du XXIe siècle.

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  • La Vie des idées - La loi Blanquer : une révolution conservatrice ?

    Quelles sont les finalités réelles de “l’école de la confiance” que prône la loi Blanquer, élaborée hors de toute consultation des personnels de l’Éducation ? Selon P. Merle, cette loi obéit à une quadruple logique conservatrice.

    Adoptée début juillet, la loi Blanquer, « Pour une école de la confiance », a pour objet de créer un consensus éducatif susceptible de mobiliser les principaux acteurs de l’institution scolaire. Cet objectif est difficile à atteindre, tant l’école est un lieu privilégié de polémiques récurrentes (Merle, 2019). De surcroît, les organisations professionnelles représentatives des personnels de l’éducation n’ont pas été consultées lors de l’élaboration de la loi. Celle-ci n’a également pas fait l’objet ni de débats ni de vote au Conseil Supérieur de l’Éducation en octobre 2018. En affichant un objectif non poursuivi lors de son élaboration, le titre de cette loi occulte ses finalités effectives. Celles-ci sont difficiles à définir, tant la loi est composée de dispositions législatives éparses dont la logique d’ensemble échappe. L’analyse des articles de loi les plus significatifs permet de dégager des logiques d’action cohérentes susceptibles de défendre la thèse d’une révolution conservatrice.

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