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  • Un peu d'histoire : Congrès des jeunes socialistes à Pau (INA, 1985)

    Reportage consacré au congrès des jeunes socialistes à Pau en présence de Lionel JOSPIN. Un plateau en situation du journaliste Olivier de MARLIAVE, depuis le congrès, alterne avec un extrait du discours de Lionel JOSPIN et avec les interviews deDavid HABIB, délégué national des MJS et de Lionel JOSPIN.

  • Fondation Jean Jaurès - Réconcilier l'entreprise et la société

    Lors de son intervention du 18 octobre dernier, le président de la République a ouvert le chantier du statut de l’entreprise – une demande faite de longue date par tous ceux qui, à l’instar de la Fondation Jean-Jaurès, proposent notamment d’élargir l’objectif de l’entreprise à l’intérêt général et à celui de l’ensemble de ses parties prenantes. Une nouvelle page dans la réconciliation entre l’entreprise et la société est-elle en train de s’écrire ? Allons-nous passer de la responsabilité sociale et environnementale – plus ou moins contraignante – à la vocation sociétale revendiquée par l’entreprise ? Cela rend-il inutile une régulation plus drastique des entreprises par la loi ou le règlement ?  L'Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès a organisé un débat avec :

    - Nicole Notat, secrétaire générale de la la CFDT de 1992 à 2002, années lors desquelles elle amplifie l'évolution réformiste de la confédération. Elle est aujourd'hui à la tête de la plus grande agence de notation extra-financière européenne, Vigeo-Eiris, après la fusion en 2015 de Vigeo qu'elle a créé en 2002 avec le groupe britannique Eiris. Nicole Notat est une actrice clef et engagée en faveur de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ; 

    - Dominique  Potier, député (Nouvelle Gauche) de Meurthe-et-Moselle ; rapporteur de la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre ; directeur de l’Observatoire de l’Agriculture de la Fondation Jean-Jaurès ;

    - Pierre Victoria, animateur du groupe de travail "À qui appartient l'entreprise ?" au sein de l'Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès ; directeur de développement durable de Veolia.

  • Fondation Jean Jaurès - Les révolutions silencieuses de la société française : débat avec Jacques Lévy

    Quelles sont les nouvelles lignes de force de l’espace français ? Quels changements durables et profonds depuis 1992 ? Dans son "Atlas politique de la France" (Autrement, 2017), le géographe Jacques Lévy présente ces « révolutions silencieuses » de la société française. Il en a débattu avec Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès, et Ana Povoas, docteure en sciences sociales et cartographe.

  • PS : « Il manque une volonté politique pour éradiquer le Sida » (JL Romero)

    Jean-Luc Romero est conseiller régional d’Île-de-France, maire adjoint du 12e arrondissement, et président d’ELCS (élus locaux contre le Sida).

    Où en sommes-nous aujourd’hui dans la lutte contre le Sida?

    37 millions de personnes dans le monde vivent avec le virus, ils sont 150000 en France. Et environ1,1 million de personnes meurent chaque année alors qu’il existe des traitements. À peine la moitié de ceux qui en ont besoin y ont accès.

    On est dans une situation paradoxale en 2017 car c’est une maladie dont on entend presque plus parler alors même que l’Onusida estime qu’on peut l’éradiquer en 2030! On a besoin d’une vaste mobilisation car cela nécessite d’atteindre certains objectifs d’ici 2020, notamment que 90% des séropositifs soient dépistés et que 90% des malades soient sous traitement.

    En France on estime que 25000 personnes sont séropositives sans le savoir. Il faut prendre des initiatives, comme celle de la ville de Paris menée par Anne Hidalgo, qui s’engage pour le dépistage et l’accès à la PrEP (traitement préventif pour empêcher la contamination).

    Ces initiatives régionales montrent qu’on a besoin de parole politique forte à tous les niveaux. Ce combat est un peu oublié alors qu’il doit se mener au niveau national et international et que la France doit en être l’un des fers de lance. La responsabilité des politiques est importante, or, la question du Sida n’a, pour la première fois, pas du tout existé pendant la dernière présidentielle. Lors du Sidaction, alors que les candidats portaient des rubans rouges, ils étaient sur des plateaux télé où personne n’a évoqué la question.

    Pourquoi a-t-on tendance à oublier la maladie?

    Dans nos pays riches, on a accès aux traitements. Du coup l’espérance de vie d’un séropositif est quasiment la même que celle d’un séronégatif, même si les deux n’auront pas la même vie. Ces gens sont vivants, donc on reste dans le confort de ne pas y penser. La France est pourtant marquée par de fortes disparités : un quart des malades vit à Paris. En Guyane ou en Guadeloupe, la situation est très difficile.

    Et comment accepter que si les malades des pays du Nord vivent, ceux du Sud, eux, soient condamnés à mort ? Les politiques ont une vraie responsabilité là-dedans car on ne parle plus du Sida.

    C’est d’autant plus dommage qu’être le président d’un pays sans Sida, c’est possible si on met les moyens, si on assure le dépistage des 25000 séropositifs qui ne le savent pas, si on permet un accès plus facile au traitement PrEP. Si on a toutes les années entre 6000 et 7000 nouvelles infections en France, c’est bien qu’il faut mener des campagnes de prévention, et que les gens concernés se sentent touchés par les argumentaires.

    On a un vrai espoir d’arriver à un monde sans Sida, c’est possible. San Francisco par exemple a quasiment éradiqué le Sida grâce à sa politique sanitaire. Il y a environ 12000 personnes sous traitement PrEP pour 850000 habitants. En France ils sont à peine 6000!

    Quelles sont les actions à mener ?

    L’accès aux traitements dans les pays pauvres, c’est une question d’argent. Les donateurs sont en baisse. Il suffirait de 25 milliards de dollars par an pour que ces malades continuent à vivre. Comment expliquer l’intérêt du dépistage si, une fois dépisté, on sait qu’on n’a pas accès au traitement ? Tout doit se faire en même temps.

    Il faut aussi agir auprès des populations vulnérables, homosexuels, usagers de drogues, travailleurs du sexe, car on sait que quand, dans certains pays, on les criminalise, ça empêche la prévention. Quand on doit se cacher, on n’est pas agent de prévention.

    En France, il faut aussi évoquer la question de la visibilité. Car les porteurs du virus sont, encore aujourd’hui en 2017, discriminés. On n’ose pas dire sa maladie, car on s’attaque d’abord au malade. La prévention marque le pas. Par exemple, à Paris, il y a 40000 personnes séropositives. Peu de Parisiens n’en connaissent pas au moins une. Et pourtant la plupart ne le savent pas car les malades n’en parlent pas. Il faut se cacher au travail, dans sa vie personnelle et même parfois intime. On est discriminés auprès par les assurances, les banques… et la discrimination oblige à être invisible.

    Alors qu’enfin, il existe un espoir d’un monde sans Sida, la mobilisation n’est pas à la hauteur. Ce monde ne sera possible que lorsque la volonté politique sera là. Le 1er décembre est un moment de mobilisation dans le monde entier qui doit faire bouger nos élus.

  • "Emmanuel Macron cherche à déstabiliser les partis" juge Stéphane Le Foll