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  • Marianne - Sondage : Macron se prend le boomerang du "en même temps"

    Moins 24 points de popularité en à peine un été. Le sondage Ifop publié par le JDD ce dimanche 27 août révèle qu'Emmanuel Macron n'a pas réussi à endiguer sa chute de juillet.

    Emmanuel Macron croyait pourtant avoir pensé à tout. Tirant les leçons des premiers étés désastreux de ses deux prédécesseurs, le nouveau Président a soigné ses 100 jours. Foin des vacances clinquantes ou pépères, lui ne s'est accordé qu'une semaine bien tardive et très discrète à Marseille, uniquement agrémentée de quelques selfies cools et sportifs avec les joueurs de l'OM. Pour le reste, c'est un président et une majorité au travail qui ont été montrés aux Français, votant sans attendre la loi de moralisation de la politique ainsi que celle préparant pour la rentrée les ordonnances de réforme de la loi travail.

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  • PS - Blanquer, la droite décomplexée pour une école du passé

    Le Parti socialiste exprime son étonnement et sa désapprobation à la suite des déclarations de Monsieur Blanquer, Ministre de l’éducation nationale, dans les colonnes du JDD.

    Pour le Ministre,  » l’ennemi du service public, c’est l’égalitarisme. Son ami, la liberté« . Comment peut-on vouloir la liberté sans l’égalité ? Pourquoi dévoyer ainsi l’égalité et la confondre avec l’égalitarisme ? La liberté dont se réclame le Ministre serait-elle le parangon du libéralisme à l’école ?

    Plus inquiétant, Monsieur Blanquer semble oublier que depuis des années notre système scolaire souffre d’abord d’être l’un des plus inégalitaire de l’OCDE, que les déterminismes sociaux y pèsent davantage qu’ailleurs dans le destin scolaire des élèves et qu’il est donc du devoir de l’Etat d’intervenir pour donner les mêmes chances de réussir à tous les élèves, quelles que soient leurs origines, dans tous les territoires. Pour les socialistes, puisqu’il s’agit d’élever le niveau général de savoir, de connaissances et de culture de notre pays, l’ennemi reste la reproduction, et même l’aggravation, des inégalités sociales et culturelles à l’école. C’était tout le sens de la Refondation de l’école qui aurait dû se prolonger et que le gouvernement détricote avec méthode pour faire des économies sur l’éducation, de la maternelle à l’université.

    Le Ministre déclare un peu plus loin  » Nous ne venons pas de nulle part, nos racines gréco-latines structurent notre vie « . Qu’avait-il besoin de rouvrir ce débat ? et avec autant de maladresse ? Le Parti socialiste reste en effet interdit devant de tels propos qui s’inscrivent dans une vision erronée et tronquée de l’histoire de France qui ferait passer Clovis pour un romain et les Celtes pour des hellénistes. Comment le Ministre peut-il parler de  » vivre ensemble  » en négligeant toutes les origines et influences qui se sont brassées sur notre sol pour constituer la France ? Monsieur Blanquer avait émis des doutes en mai dernier sur les programmes d’histoire, nous ne saurions trop lui conseiller de profiter de l’été, d’abord, pour les réviser.

    Il n’est donc pas étonnant que l’hebdomadaire Valeurs Actuelles ait affiché son soutien à Monsieur Blanquer, à la suite de ses déclarations qui empruntent très largement à la droite décomplexée. Pour le Parti socialiste, cette voie apparient au passé et l’expérience nous a montré que l’école n’avait rien à y gagner.

  • Libé - Valeurs Barcelone-Charlottesville : la crise des cultures Par Scott Atran

    L’extrémisme ethno-nationaliste et le terrorisme jihadiste transnational représentent non pas la résurgence de sociétés traditionnelles, mais leur démantèlement.
     
    Alors que l’on évacuait les derniers traumatisés, je me dirigeais vers les Ramblas, la fameuse promenade de Barcelone où, une fois de plus, un nouveau «soldat de l’Etat islamique» venait de lancer son véhicule sur la foule. A peine quelques minutes plus tôt, la nièce de ma femme devait rejoindre des amis et je l’avais déposée à peu près au point d’origine de l’attentat, près de la place de Catalogne. Une fois encore le déjà-vu, l’effroi, comme lors du massacre du Bataclan en 2015 à Paris, tout à côté de là où ma fille habitait à l’époque.
     
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  • Le Monde - La fin du travail, le nerf de la guerre

    Retours sur le futur (5/5). Des auteurs ont tenté d’anticiper la société à venir. En 1997, Jeremy Rifkin théorisait ce qui allait inspirer la gauche française lors de nombreux débats politiques : « La fin du travail ».

    Michel Rocard ne s’y était pas trompé : ce livre est « effrayant ». Dans la préface de l’édition française, il écrit qu’il est sidéré par l’ampleur du défi lancé par l’auteur : La Fin du travail (Jeremy Rifkin, La Découverte, 1997. Publication originale : The End of Work, 1995). Depuis plus de cinq mille ans, l’homme courbe l’échine sous le poids de ses obligations, et voilà que Jeremy Rifkin, spécialiste de prospective, annonce sa libération.
     
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  • Pour Arnaud Montebourg, Boris Vallaud est "meilleur qu'Emmanuel Macron"

    L'ancien ministre de l'Économie a loué les qualités de Boris Vallaud lors de la Fête de la rose tout en taclant publiquement Emmanuel Macron.

    Arnaud Montebourg ne tarit pas d'éloges sur Boris Vallaud. Lors du traditionnel regroupement de la Fête de la rose, l'ancien chantre du made in France a loué les capacités et le talent de son ancien collaborateur, qui était l'invité d'honneur de ce rassemblement dimanche 27 août à Frangy. Alors que l'ancien ministre de l'Économie arrête la politique, il semble avoir trouvé son successeur en la personne de Boris Vallaud.

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  • OFCE - N° 150 : Mobilité sociale et frustration

  • Centre d'observation de la société - Les trois quarts des pauvres vivent hors des quartiers prioritaires

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville 1. C’est logique : ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population : 4,8 millions sur 58,9 millions, soit 7,5 %. Dans ces quartiers, la part de personnes pauvres est très élevée : 42 % en moyenne, plus de trois fois la moyenne nationale. Certains quartiers prioritaires connaissent des situations bien pires, avec des taux de 60 % voire 70 %.  Mais, au total, deux millions de personnes pauvres vivent dans ces quartiers, moins du quart de l’ensemble (23 %). 6,8 millions de pauvres (77 %) vivent hors de ces territoires.

    Il y a quelques années, la mode (pas encore totalement dissipée) était à la pauvreté « périphérique », hébergée soi-disant par la France périurbaine, des petites villes et du milieu rural. L’Insee a mis fin à ces spéculations en publiant les données du nombre de pauvres par territoire. Encore ne faudrait-il pas inverser l’analyse : pour beaucoup, la pauvreté se concentrerait dans les quartiers dits « prioritaires » situés en banlieue des grandes villes, victimes d’un «apartheid urbain ». Une façon de réduire les politiques pour pauvres à des politiques territoriales sur un périmètre limité, le raisonnement étant identique pour les difficultés scolaires. Ce faisant, on oublie alors l’immense majorité des pauvres qu’ils vivent en ville, dans le périurbain ou en milieu rural.

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