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Économistes atterrés

  • Les économistes atterrés - Un plein-emploi de qualité est possible !

    La réduction du chômage faisait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. On se souvient aussi qu’en 1993, François Mitterrand affirmait : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé. » Force est de constater que les politiques suivies avec constance et obstination en France depuis trois décennies, comme dans à peu près toute l’Europe, n’ont abouti qu’à l’installation dans la durée du chômage de masse et de la précarité du travail. Ces politiques se caractérisent par une aggravation des différentes formes de flexibilité, une multiplication des contrats atypiques et des emplois à temps partiels, responsables de l’aggravation de la pauvreté au travail. Alors, si on n’avait pas tout essayé ? Le fait est que des politiques alternatives existent, qui seraient porteuses de créations d’emplois stables et correctement rémunérés. La réduction du temps de travail (RTT) est l’une d’entre elles.

    A l'heure où des responsables politiques expliquent qu’il faudrait travailler plus (pour le même salaire), on se rappellera que les 35 heures, avec toutes leurs limites, sont la politique qui a créé le plus d’emplois en France. La réduction (défensive) du travail a permis d’amortir le choc de la pandémie sur l’emploi. Historiquement, le progrès social est toujours passé par une baisse du temps de travail. Renouer avec ce mouvement est nécessaire pour éviter que la période post-Covid soit un désastre pour l’emploi, et pour bifurquer vers une société égalitaire et soutenable. C’est aussi un moyen de restaurer une norme d’emploi à temps plein et de résister aux inégalités dont est porteur le temps partiel, notamment à l’encontre des femmes. L’emploi garanti, ou "Etat employeur en dernier ressort" est également une politique possible. Elle consiste à proposer à tous les chômeurs des emplois définis localement et démocratiquement, en lien avec les compétences des chômeurs, pour répondre à des besoins sociaux non satisfaits. L’idée est de prendre au sérieux le droit à l'emploi prévu par la constitution.

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, se proposent de répondre à la crise écologique, sociale et économique.

    Intervenant.es : Michel Husson, membre des économistes atterrés et du conseil scientifique d’Attac. Dany Lang, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignant-chercheur, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN). Stéphanie Treillet, membre du collectif d'animation des économistes atterrés, enseignante-chercheure, Centre d’Economie de l’Université Paris-Nord (CEPN).

  • Les économistes atterrés : En finir avec les idées reçues sur la dette publique le jeudi 28 janvier de 20h à 21h30.

    Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, la question de la dette publique est au cœur des débats de politique économique. A l’occasion de la sortie de leur nouveau livre, intitulé La dette publique. Précis d’économie citoyenne, les Économistes atterrés vous invitent à assister au webinaire qui se tiendra jeudi 28 janvier de 20h à 21h30.

    Cette conférence sera l’occasion de revenir sur les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet, afin de les déconstruire : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, seront abordés de nombreux thèmes : les modalités de financement du budget de l’État, les limites et les erreurs d’interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination.

    Seront également discutés les moyens qui permettraient aux États d’affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d’austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au cœur de la transition écologique.

    Ces propositions, que nous soumettons au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.

    Intervenants : Eric Berr (université de Bordeaux), Léo Charles (université Rennes 2), Arthur Jatteau (université de Lille), Jonathan Marie (université Sorbonne Paris Nord) et Alban Pellegris (université Rennes 2), membres des Économistes Atterrés et auteurs de La dette publique. Précis d’économie citoyenne, Paris, Seuil, 2021.

    Discutant : Benjamin Lemoine (université Paris-Dauphine), auteur de L’ordre de la dette. Enquête sur les infortunes de l’État et la prospérité du marché, Paris, La découverte, 2016.

     

    La conférence sera animée par Esther Jeffers (université de Picardie), membre des Économistes atterrés.

  • Le blog de Les économistes atterrés - D'autres politiques économiques sont possibles

    L’année 2020 s’achève sans qu’on puisse encore déceler le moindre signe d’éradication du coronavirus Covid-19. Mais ce n’est hélas pas le seul indice inquiétant. Le 12 décembre, la France et la Grande-Bretagne, sous les auspices des Nations unies, ont organisé une grande réunion par visioconférence pour « célébrer » le cinquième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat, lequel affirmait la nécessité de rester en dessous de 2 °C supplémentaires et si possible en dessous de +1,5 °C. Peut-on célébrer un quasi-fiasco ? Non pas que cet accord ne fût pas important, tant les engagements des pays étaient unanimement proclamés. Mais il n’a pratiquement pas eu d’effet. Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) estime que le monde est lancé sur une trajectoire d’au moins +3 °C à la fin du siècle[1].

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  • RFI - «Le premier facteur d’attractivité de la France, c’est sa main d’œuvre de qualité»

    Emmanuel Macron reçoit ce lundi à Versailles des patrons venus du monde entier, pour leur vanter les mérites économiques de l'Hexagone. Comme en 2018, la France demeure la deuxième destination pour les investisseurs étrangers en Europe derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, qui s'apprête à sauter dans l'inconnu en sortant de l'Union européenne. Pour en parler Anne Musson, professeure à l'ESSCA, chercheuse au Smart-Lereco et membre des « Économistes atterrés ».

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  • Sélection 2019 - Conférence : Pouvoir d’achat, fiscalité, écologie, services publics...Comment changer la donne?

  • Sélection 2019 - Les propositions des «Atterrés» pour le débat citoyen

    Le collectif des Économistes atterrés a public une quarantaine de propositions pour alimenter l'actuel débat citoyen. Explorations de quelques-unes avec Nathalie Coutinet, enseignante-chercheuse à l'Université Paris-13, et Léo Charles, enseignant-chercheur à l'Université Rennes-2.

  • Marianne - Les Économistes Atterrés La France respectera-t-elle ses engagements européens en 2019 ?

    La France pourra-t-elle respecter ses engagements européens en 2019 ? Voilà la question que m’ont posée plusieurs journalistes angoissé(e)s. Certes, ne pas respecter ses engagements, ce n’est pas bien. Mais, ces engagements sont-ils respectables ? Nous montrons ici que non.

    La situation des finances publiques

    En 2017, la France a eu un déficit public de 2,7 points de PIB. Selon le discours ambiant, là aussi, un déficit est un péché. Les finances publiques devraient être en équilibre ou même en excédent. Mais en 2017, l’économie française n’était pas en surchauffe, loin de là. Le taux d’inflation sous-jacent a été de l’ordre de 1 % ; la hausse du pouvoir d’achat des salaires a été de 0,5 %, inférieure aux gains tendanciels de productivité.

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  • Séléction été - Benjamin Coriat (économiste atterré) : "On ne peut pas faire confiance à l'investissement privé." (23/01/2018)

    Au lendemain de la grand-messe des patrons mondiaux réunis par Emmanuel Macron à Versailles et alors que le président se rend aujourd'hui au Forum économique de Davos, Benjamin Coriat, membre du collectif des Economistes Atterrés, est l'invité de la Midinale. Et il est assez dubitatif quant à la politique économique menée par l'actuel gouvernement...

  • Mediapart - Vers une nouvelle crise financière ?

    Bulles immobilières un peu partout, pics réguliers de volatilité sur les marchés, retour de la tension autour de l’Italie et de l’Argentine, ralentissement économique alors que les Bourses continuent à battre des records… La menace d’une nouvelle crise financière, dix ans après la précédente, reste plus que jamais d’actualité. Dany Lang, maître de conférence à l’université Paris XIII et membre des économistes atterrés, rappelle l’importance de la dette privée et de la réglementation bancaire faible dans la persistance de ce risque.

    Selon lui, le risque de crise financière lié à l’explosion d’une bulle immobilière est de plus en plus fort dans plusieurs pays, notamment européen, comme l’Irlande ou la Suède. Dany Lang donne également des pistes de réflexions pour en finir avec cette accélération des cycles financiers. Discussion avec ce chercheur qui vient de publier à ce sujet dans Libération un article en collaboration avec Steve Keen, professeur d’économie à la Kingston University et auteur de l’ouvrage Pouvons-nous éviter une autre crise financière ? aux éditions Les Liens Qui Libèrent.

  • Faut-il durcir les sanctions contre les fraudeurs fiscaux ? Henri Sterdyniak

    Priver de leur nationalité les fraudeurs fiscaux, c'est une des piste évoquée par le ministre des comptes publics Gérald Darmanin. Deux députés de la République En Marche viennent d'ailleurs de déposer un amendement en ce sens. Ce type de condamnation existe-t-il déjà ? En quoi consiste-t-il ? Faut-il aller plus loin ? Le point de vue d'Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE et membre des Economistes Atterrés. Ecorama du 7 novembre présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Retraites : le bel avenir est à portée de main. Contre les visions catastrophistes du COR par Christophe Ramaux et Henri Sterdyniak

    La France a l’un des systèmes de retraites les plus performants. Grâce à lui, le niveau de vie des retraités est similaire à celui du reste de la population. Grâce à lui, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir l’un des taux de pauvreté chez les retraités les plus faible au monde. Le cœur de notre système est simple : nous avons fait le choix social de prélever chaque mois, sous formes de cotisations, une fraction de la valeur ajoutée afin de payer les pensions. C’est le choix politique de la répartition : une part de la richesse produite est prélevée pour être répartie afin de financer les retraites (mais aussi les prestations santé, chômage, famille…). Nulle accumulation financière ici. Et c’est heureux. Les fonds de pension sont nocifs : ils alimentent la financiarisation de l’économie, enrichissent inutilement les intermédiaires financiers et soumettent les pensions aux aléas de la spéculation. Un peu partout dans le monde, des fonds de pension sont au bord de la faillite. C’est notamment le cas de ceux des collectivités locales aux Etats-Unis. Un système de retraite par capitalisation prélève aussi sur la valeur ajoutée, mais sans garantie sociale et de manière très inégalitaire via la possession de titres financiers.

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