____________________
Actualités socialistes - Page 656
-
Le meilleur de 2018/2019 - Jean Gadrey - Benjamin Griveaux recalé (lui aussi) au Bac ES : « toutes les autres grandes démocraties occidentales ont réglé le problème du chômage de masse. »
Emmanuel Macron n’est pas le seul à enchaîner des inepties économiques (voir mon billet précédent). Benjamin Griveaux fait partie de ses meilleurs disciples. La dernière de ses formules choc remonte à son « grand entretien » du 7 janvier matin sur France Inter (vers 19 minutes 30) : « Toutes les autres grandes démocraties occidentales, en mettant de côté l’Espagne et le Portugal, ont réglé le problème du chômage de masse, toutes. Nous sommes les seuls à avoir un taux de chômage à 9 % quand tous les autres sont entre 4 et 6 % ».Emmanuel Macron n’est pas le seul à enchaîner des inepties économiques (voir mon billet précédent). Benjamin Griveaux fait partie de ses meilleurs disciples. La dernière de ses formules choc remonte à son « grand entretien » du 7 janvier matin sur France Inter (vers 19 minutes 30) : « Toutes les autres grandes démocraties occidentales, en mettant de côté l’Espagne et le Portugal, ont réglé le problème du chômage de masse, toutes. Nous sommes les seuls à avoir un taux de chômage à 9 % quand tous les autres sont entre 4 et 6 % ».____________________
____________________ -
Le meilleur de 2018/2019 - Fondation Jean Jaurès - Pour une régulation économique internationale démocratique
Que pourrait – et devrait – être une régulation démocratique ? L’ancien ministre algérien Smaïl Goumeziane rappelle que le phénomène des « gilets jaunes » s’inscrit dans le contexte de la mondialisation néolibérale dont il examine la signification et les conséquences économiques, environnementales, politiques et sociales.
Au-delà des revendications immédiates, disparates et parfois contradictoires qu’il exprime, le mouvement dit des « gilets jaunes » est le signe, le plus récent, d’un mal profond qui touche l’ensemble des sociétés depuis l’avènement, puis la domination, de la mondialisation au cours des trente dernières années. Un mouvement qui, à bien des égards, est le « petit frère » des mouvements sociaux de type « émeutier » en vogue dans bien des pays pauvres, ou encore des « printemps arabes » qui ont fleuri, il y a quelques années, au sud de la Méditerranée. Car la misère, les questions de dignité et le déficit démocratique n’ont pas de frontières. Ils sont, eux aussi, mondialisés.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
Le meilleur de 2018/2019 - 2019 : Sauver les retraites et l'Europe [Thomas Porcher]
Xerfi Canal a reçu Thomas Porcher, professeur à la Paris School of Business, pour parler des retraites et de l'Europe en 2019. Une interview menée par Adrien de Tricornot.
-
Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des multinationales - Davos, ou comment les multinationales tentent de faire oublier leur impact désastreux
À l’occasion de Davos et du sommet « Choose France » organisé par Emmanuel Macron à Versailles avec 150 patrons de multinationales, un rapport d’Attac en partenariat avec l’Observatoire des multinationales rappelle à quel point les pratiques actuelles du CAC40 – et au-delà – nuisent gravement à la planète et à la société. Et font obstacle à toute action ambitieuse en termes de justice sociale, fiscale et climatique.
L’édition 2019 du Forum économique mondial de Davos s’ouvre le mardi 22 janvier dans les montagnes suisses. Une fois de plus, l’événement sera l’occasion pour les milieux d’affaires et les multinationales de faire étalage de leur engagement face aux grands défis de la planète. Et de proposer leurs propres « solutions » pour y faire face, qu’il s’agisse de sauvegarder le climat, de promouvoir la cause des femmes, de lutter contre la misère et la maladie, de mettre fin à la pollution des océans par le plastique ou de réduire les inégalités.
Lire la suite
___________________
___________________ -
Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - Pauvreté : qui arrive à s’en sortir (ou pas) ?
Pour comprendre la pauvreté, il faut s’intéresser aux parcours des personnes concernées. Quels sont les facteurs qui font que l’on s’en sort ou pas ? Le diplôme, l’âge et les évolutions familiales sont des éléments clés. L’analyse de Louis Maurin.
Pour connaître l’évolution de la pauvreté, on se contente trop souvent de comparer le nombre de pauvres entre deux dates. On oublie les parcours des personnes, ce qui fait que l’on devient pauvre ou que l’on s’en sort. Un taux de pauvreté peut correspondre à des formes très différentes de pauvreté, selon qu’elle est plus ou moins durable. Les associations qui soutiennent les plus démunis comme les travailleurs sociaux connaissent bien ces histoires de vie, faites d’avenirs meilleurs ou d’enfermements. On ne dispose que de très peu de données générales sur le sujet. Quelques études permettent cependant de comprendre un peu mieux le phénomène.
L’évolution du taux de pauvreté [1] est souvent mal interprétée car on oublie que d’une année sur l’autre les pauvres ne sont pas les mêmes. Prenons l’exemple de ce qui s’est passé entre 2009 et 2010, objet d’une étude de l’Insee [2]. Le taux de pauvreté est passé de 12,7 % en 2009 à 13,6 % en 2010, une augmentation de 0,9 point. Mais le nombre de pauvres de 2010 n’est pas l’équivalent de celui de 2009 auquel on aurait ajouté un surcroît de personnes dont les revenus sont tombés sous le seuil de la pauvreté en 2010. La hausse résulte de deux flux de sens inverse : 4,4 % de la population française est sortie de la pauvreté et 5,3 % y est entrée. Un tiers des pauvres de 2009 ne l’étaient donc plus en 2010.
Lire la suite
____________________
____________________ -
Le meilleur de 2018/2019 - La Vie des idées - Le rural et le populaire, Entretien avec Nicolas Renahy
En 2005 Nicolas Renahy a montré que les changements socio-économiques des dernières décennies, loin de ne concerner que les zones urbaines, ont aussi bouleversé le monde rural, ses classes populaires et en particulier sa jeunesse ouvrière. Retour sur l’enquête et sur ses principaux résultats.Sociologue, Nicolas Renahy est directeur de recherche au département sciences sociales de l’INRA et directeur du CESAER (Centre d’économie et de sociologie appliquées à l’agriculture et aux espaces ruraux). Il a notamment publié Les Gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale (La Découverte, 2005), Sociologie des classes populaires contemporaines (écrit avec Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant et Olivier Masclet, Armand Colin, 2015), et récemment dirigé Mondes ruraux et classes sociales (avec Ivan Bruneau, Gilles Laferté et Julian Mischi, EHESS, 2018) et Le Laboratoire des sciences sociales. Histoires d’enquêtes et revisites (avec G. Laferté et Paul Pasquali, Raison d’Agir, 2018). -
Le festival des idées - La Charité-sur-Loire : Podcast - Où est le peuple ? (et comment le retrouver ?)
Le Festival des idées, du 5 au 7 juillet 2019 à La Charité-sur-Loire.
Podcast du débat inversé sur : “Où est le peuple ? (et comment le retrouver ?)”
Intervenants : Laurent Baumel, Selma Djebbar, Frédéric Gilli, Vincent Jarousseau, Aïssata Seck
Animé par : Antoine CargoetUn peuple, des peuples ? Les voies d’une démocratie vivante, la réconciliation des classes populaires avec la politique.
-
KANNER : "LA FRANCE A BESOIN D'UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT"
-
Le monde sur un volcan financier et monétaire : quel risque de crise ? [Olivier Passet]
Taux d’intérêt atypiquement faibles, et même négatifs en zone euro et au Japon. Marchés des valeurs mobilières et immobilières en apesanteur, inflation qui se dérobe à nouveau, politiques monétaires incapables de maintenir le cap de la normalisation [...]
-
Le meilleur de 2018/2019 - Observatoire des inégalités - « La marge est partout », entretien avec Samuel Depraz, géographe
Existe-t-il une « France des marges » ? Est-elle homogène ou plurielle ? Et d’abord, qu’est-ce qu’être en marge ? Un entretien avec Samuel Depraz, géographe à l’Université de Lyon, réalisé par Vincent Riou. Extrait du magazine Society.
Vous parlez de « France des marges », au pluriel. Pourquoi ?
Samuel Depraz : Parce que les processus de marginalisation, de mise à l’écart, sont complètement différents en fonction de l’espace concerné. On entend beaucoup parler d’une France en marge, périphérique, qui serait une France rurale, des petites villes, et qui s’opposerait mécaniquement à une autre France, bien intégrée à la mondialisation, connectée, innovante et qui, pour l’essentiel, est la France des métropoles. Comme s’il y avait qu’une sorte de fracture territoriale.
Lire la suite
____________________
____________________ -
Le festival des idées - La Charité-sur-Loire : Podcast - Le nouveau destin du monde rural : comment le bâtir ?
Le Festival des idées, du 5 au 7 juillet 2019 à La Charité-sur-Loire.
Podcast du débat inversé sur : “Le nouveau destin du monde rural : comment le bâtir ?”
Intervenants : Anne Algret, Jean-Louis Bancel, Dominique Potier, Patrice Joly, Cédric Szabo
Animé par : Fabien BazinL’exode urbain a commencé. Le monde rural oscille entre optimisme et morosité. Comment faire naître le “droit au village” ? Comment construire les villages du futur ?