Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 1207

  • Non Fiction - L’État, une nécessité affective (F.Lordon)

    Avec Imperium, l’économiste Frédéric Lordon, égérie du mouvement Nuit Debout, renoue avec l’essai philosophique et s’attache à se poser la question de ce qui constitue le ciment de nos communautés politiques. Cheminant main dans la main avec Spinoza, il revient sur la constitution des corps politiques qui consacrent le point d’équilibre - le nexus, dirait le philosophe opticien - où se coordonnent et se modèrent les forces antagonistes que sont la convergence et la divergence. Dans un effort de fidélité rigoureuse aux recherches de Spinoza, Frédéric Lordon s’applique à en décliner les catégories au gré de son questionnement sur ce qui définit les communautés politiques, au regard, avant tout, des affects de la multitude : réputés être à l’origine de la formation du pouvoir, ces affects constituants seraient ensuite captés par un appareil bureaucratique qu’on désigne ordinairement du nom d’Etat.

    Dépasser la dichotomie entre dominants et dominés

    Lordon entreprend donc un travail audacieux aspirant à prendre du recul sur ce qu’est le pouvoir, et sur ses effets sur les individus inscrits dans des corps politiques infraétatiques. La considération selon laquelle le pouvoir politique est confisqué par une élite politique (qu’elle soit bureaucratique ou militante) se trouve alors remise dans la perspective du débat primordial agitant la pensée de gauche. A savoir, la passion de l’horizontalité au détriment de la verticalité, perçue comme le facteur essentiel de la captation du pouvoir par une frange de la communauté. C’est pourquoi, l’auteur réifie le concept de « l’imperium » qui peut être défini comme étant la puissance de la multitude sur elle-même. C’est là que se trouve toute la puissance de l’ouvrage : il dépasse la simple dichotomie opposant dominants et dominés. La multitude sécrète son ordre, sa propre normalité, par l’affect de ses membres d’une part, par l’institutionnalisation de cet ordre au gré des époques d’autre part.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Le Paris des barricades À propos de : Olivier Ihl, La Barricade renversée. Histoire d’une photographie, Paris 1848, Éditions du Croquant

    En analysant trois daguerréotypes représentant la rue du Faubourg-du-Temple les 25 et 26 juin 1848, l’historien Olivier Ihl dessine une « géographie barricadière » de Paris et retrace un moment d’histoire urbaine. Ces clichés donnent à voir la matérialisation d’une aventure collective au début de la Deuxième République.

    Recensé : Olivier Ihl, La Barricade renversée. Histoire d’une photographie, Paris 1848, Paris, Éditions du Croquant, 2016. 148 p., 15 €.
     
    Relatant les « batailles sanglantes » de l’été 1848, Maurice Agulhon remarque : « On a cent récits des journées de Juin. » [1] De nombreux écrits lui ont été précieux, en effet, pour revenir sur cette révolution « dépréciée », tout comme ils furent indispensables à Maurizio Gribaudi et à Michèle Riot-Sarcey qui, partis à la recherche de l’« esprit de 1848 » [2], souhaitaient remédier à l’amnésie de cette révolte. Pour pallier l’oubli de ces quatre jours de combat parisiens, ces derniers avaient également eu recours à toute une iconographie d’époque (dessins, lithographies, estampes, gravures et tableaux). C’est dans cette lignée que s’inscrit La Barricade renversée, court essai qui s’intéresse à trois daguerréotypes représentant la rue du Faubourg-du-Temple les 25 et 26 juin 1848, avant et après les attaques.
     
    Lire la suite
    ____________________
    ____________________
  • Montebourg candidat à la primaire PS ? Laurent Baumel sur Europe 1


    Montebourg candidat à la primaire PS ? "Je... par Europe1fr

  • Primaire PS - "Montebourg est celui qui a le plus de visibilité", selon son soutien Laurent Baumel

    Le député PS d'Indre-et-Loire, Laurent Baumel, était l'invité de la Matinale Info ce mercredi 17 août. Il s'affiche comme une soutien d'Arnaud Montebourg comme candidat de la gauche à la présidentielle. Il estime qu'"il faut offrir une alternative aux Français" et que l'ancien ministre en a le pouvoir.
    Interrogé sur les multiples arrêtés anti-brukini, il souhaite "laisser la liberté de décision aux maires", et évaluer la situation localement.

  • Benoît Hamon : "Il y a des choses positives dans ce quinquennat, mais nous avons échoué sur la question sociale"


    Benoît Hamon : "Il y a des choses positives... par franceinter

  • Benoît Hamon : Il faut abroger la loi travail mais continuer à négocier


    Benoît Hamon : Il faut abroger la loi travail... par franceinter

  • Observatoire des inégalités - Salariés au Smic : portrait d’une France populaire

    7 juillet 2016 - 95 % des salariés payés au salaire minimum sont ouvriers ou employés. Près des deux tiers sont des femmes. Les jeunes aussi sont surreprésentés.


    Qui sont donc les smicards ? Qui sont ces salariés payés au minimum syndical ? On dresse rarement le portrait de cette « France d’en bas » des salaires qui chaque année attend de savoir si elle aura droit ou pas à quelques euros de plus que l’inflation. Cette France a pourtant un visage : la quasi-totalité des personnes payées sur la base du salaire minimum sont des ouvriers ou des employés, comme le montre une enquête du ministère du Travail qui n’a pas fait grand bruit lors de sa publication tant le désintérêt médiatique est grand sur la question [1]. Plus de la moitié des salariés au Smic sont des employés (caissiers, vendeurs, etc. ), alors que ces derniers représentent 29 % de l’ensemble des salariés des entreprises de dix salariés ou plus. 38 % sont des ouvriers, qui rassemblent pourtant 30 % des salariés. 22 % des smicards sont des ouvriers non qualifiés, plus de deux fois plus que leur part parmi les salariés (9 %) [2]. À l’opposé, les cadres supérieurs et professions intermédiaires ne représentent que 5 % des smicards mais 40 % de l’ensemble des salariés. Au total, un quart des employés non qualifiés et un cinquième des ouvriers non qualifiés ne touchent que le salaire minimum, contre 0,1 % des cadres et 1,9 % des professions intermédiaires.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Présidentielle 2017 : Benoît Hamon se lance dans la primaire à gauche

    L'ancien ministre Benoît Hamon a annoncé mardi soir sa candidature à la primaire de la gauche lors du journal télévisé de France 2. Une candidature attendue et qui se veut représentative d'une alternative à gauche. Un créneau déjà revendiqué par Arnaud Montebourg, qui devrait officialiser sa candidature dimanche.

  • Cinq colonnes à la une - De nos envoyés spéciaux à Alger

    Reportage en 3 parties. La première est un retour sur les événements survenus lors des 2 dernières journées de l'insurrection de la semaine des barricades (samedi 30 et dimanche 31 janvier 1960). La seconde est un point fait en plateau par Jacques SALLEBERT qui commente des images sur la situation et l'ambiance qui règnent à Alger à l'issue de ces événements. Le reportage se termine par l'interview, à Alger, de Mr BENSALEM, conseiller municipal pour le quartier de la Casbah.