MARTIN SCHULZ
L’ancien président du parlement européen Martin Schulz a été élu à 100 % des voix à la tête du Parti socialiste (SPD) allemand. Le nouveau chef des sociaux-démocrates apparaît comme un challenger sérieux face à Angela Merkel.
Martin Schulz a été élu ce dimanche président du SPD. Le social-démocrate a réussi une prouesse : récolter 100% des voix, du jamais vu dans l’histoire du parti qui rêve aujourd’hui de détrôner Angela Merkel lors des élections de septembre. S’immisçant dans la campagne française, le SPD a clairement affiché sa préférence pour Emmanuel Macron, un pied-de-nez au candidat du PS, son parti frère.
LE REVENU UNIVERSEL
Benoît Hamon a renoncé à son projet de véritable revenu universel. Celui-ci aurait conduit à augmenter de 3000 euros par an l'impôt net d'un célibataire gagnant 3000 euros par mois. Le nouveau projet du candidat ne tient pas non plus la route. Par Henri Sterdyniak, économiste, OFCE
EN CAMPAGNE
Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon se rendra mardi à Berlin, où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que Martin Schulz, président du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD).
Benoît Hamon a connu un début de semaine compliqué alors que son meeting de Bercy, dimanche, lui laissait penser qu'il allait relancer sa campagne. Le voilà maintenant dépassé par Jean-Luc Mélenchon dans un récent sondage.
Le candidat PS Benoît Hamon mise sur un écroulement d'Emmanuel Macron pour augmenter son score et passer au second tour.
C'est l'un des grands enjeux de ces quatre prochaines semaines : Emmanuel Macron va-t-il s'effondrer dans les sondages d'ici au premier tour de la présidentielle ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les autres candidats pour se qualifier au second tour. Et si un effondrement de Macron se produisait, le candidat PS Benoît Hamon pourrait être l'un des grands bénéficiaires de sa chute, le leader d'En Marche ! ayant beaucoup séduit les électeurs du parti socialiste, et notamment plusieurs de ses élus.
Quelques heures plus tôt, après un entretien avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le socialiste était « bouleversé » par le décès d'Henri Emmanuelli.
Envoyée spéciale à Bruxelles
Comme aspiré par des vents contraires. Après un meeting réussi et un discours remarqué dimanche à Bercy, Benoît Hamon se retrouve une nouvelle fois pollué par l'actualité et les mauvaises nouvelles. Le candidat socialiste est aussitôt reparti en campagne, à Bruxelles, après sa prestation en demi-teinte sur le plateau de TF1, lundi soir.
En meeting à Bercy, le candidat socialiste a fait parler de lui, et même au delà de ses soutiens.
Le candidat du Parti socialiste à la présidentielle a tenu cet après-midi son plus grand meeting de campagne, espérant décoller entre les affaires Fillon et la tentation Macron.
Dans un discours très ancré à gauche, le candidat PS a dénoncé «le parti de l'argent».
Un Bercy bondé, une marée de drapeaux, français, socialistes ou écologistes, un Benoît Hamon survolté, efficace, faisant appel aux émotions du peuple de gauche. Le candidat socialiste a réussi son pari. Il était loin d'être gagné d'avance tant il semblait avoir du mal, jusqu'ici, à imposer sa stature présidentielle avec un PS profondément divisé. À 34 jours de la présidentielle et à la veille d'un débat télévisé crucial, Benoît Hamon s'est offert une profonde respiration. Et une forme de revanche face aux critiques de son camp.
VALLS
L’ex-premier ministre, qui a refusé de parrainer le candidat du PS après avoir perdu la primaire de la gauche, réagit aux accusations de trahison de son camp, dans une tribune au « Journal du dimanche ».
Manuel Valls réfute en bloc les accusations de « trahison » après son refus de parrainer Benoît Hamon en vue de l’élection présidentielle et appelle à « oublier les vieux clivages » partisans, dans une tribune au Journal du dimanche ce 19 mars.
MACRON
Influencé par François Bayrou, le candidat d'En Marche! réactive un vieux serpent de mer qui rompt avec la ligne du gouvernement.....
Les jeunes devront effectuer leur service dans les trois ans suivant leur majorité, a-t-il ajouté. Quelque 600.000 jeunes hommes et femmes, encadrés par des militaires ou des gendarmes, acquerront ainsi chaque année "une expérience directe de la vie militaire, de ses savoir-faire et de ses exigences"
Le candidat d’En Marche ! a notamment proposé, samedi, l’instauration d’un service national universel obligatoire pour les jeunes après leurs 18 ans.
L’objectif était d’affirmer la stature présidentielle d’Emmanuel Macron sur les grands domaines régaliens par excellence que sont la défense mais aussi la politique étrangère. De par la Constitution, le président de la Ve République est le chef des armées. « C’est une responsabilité politique sans équivalent, par ses implications morales, par les enjeux stratégiques et je dirai même historiques qu’elle recouvre », a d’entrée de jeu déclaré le candidat d’En Marche ! en présentant, samedi 18 mars à Paris, ses grandes options pour la défense et affirmant être prêt « à assumer pleinement ce rôle et celui – il en est inséparable – de responsable de la dissuasion ».
Emmanuel Macron livre au JDD sa vision de l’identité française et détaille ses propositions en matière de sécurité, de défense de la laïcité et de lutte contre l’islamisme.
MELENCHON
Le cortège de la « marche pour une VIe République » a défilé, samedi, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon entre les places de la Bastille et de la République, à Paris.
14 heures, place de la Bastille, à Paris. La foule se masse sur le bitume, la tête du cortège de la « marche pour une VIe République », organisée par le candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon, sous l’étiquette La France insoumise, se forme petit à petit à l’entrée du Boulevard Beaumarchais. Les camions musique, englués dans la masse de manifestants, avancent au pas. Équipés de mégaphones, les militants dévoués à l’organisation haranguent les « insoumis ». « Je dis Fillon ! vous dites ? - Dégage ! ».
ABDELGHANI MERAH