Intervention de Manuel Valls - Rassemblement "L... par PartiSocialiste
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Intervention de Manuel Valls - Rassemblement "L'essentiel c'est la République"
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Manuel Valls, vendredi 26 août 2016, Assumons le débat sur le burkini
Le Conseil d’Etat s’est prononcé sur l’arrêté du maire de Villeneuve-Loubet interdisant les tenues qui manifestent, de manière ostensible, une appartenance religieuse. Il a jugé que la mairie n’avait pas établi le risque de trouble à l’ordre public et qu’elle avait par conséquent excédé ses pouvoirs.Toute décision d’interdiction doit effectivement établir le risque d’atteinte à l’ordre public et être appliquée avec discernement – j’ai déjà eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises. Mais, comme vient de le rappeler le ministre de l’Intérieur, le Conseil d’Etat « ne prive pas les maires de ce pouvoir ; il en rappelle à nouveau les conditions de son exercice, dans un cadre juridique conforme aux principes constitutionnels. »Cependant, cette ordonnance du Conseil d’Etat n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société sur la question du burkini. Ce débat n’est pas anodin. C’est un débat de fond, qui vient après d’autres : il y a trente ans, la question du foulard dans les écoles, puis la loi de 2004 sur le port de signes religieux, et celle de 2010 sur le voile intégral dans l’espace public.Bien sûr, il ne faut pas être dupe de ceux, à droite et à l’extrême-droite, qui exploitent ce débat pour pointer du doigt les musulmans. Mais au-delà, une question fondamentale se pose : dénoncer cette tenue, est-ce stigmatiser les musulmans, ou bien est-ce justement le port de signes prosélytes de cette nature qui est un risque pour tous les musulmans de France, alors assimilés à l’islamisme politique militant ? -
Manuel Valls face à Jean-Jacques Bourdin en direct
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L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)
A LA UNEPromenade des anglais, Nice, Marc ChagallC’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.ANALYSES
David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…
Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.
Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.
FRONDEURS
Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?
Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.
Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.
Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.
Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?
Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.
Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.
BUDGET
Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.FRANCELes dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.BAPINTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".PSCe week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.
MACRON
Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.
Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron
PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".
Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017
Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».
Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.
La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !
A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.
Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de BordeauxDans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».
Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.
Libé - Rocard l’intellectuel,Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.
Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie
Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.
Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.
Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne
Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.
L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique
Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.
Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview
VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui
L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste
LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".
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L'actualité des socialistes du 17 au 23 juin
ANALYSES
La Vie des idées - Banques centrales et inégalités économiques par
Jean Gadrey - Le coût public du chômage : plus de 100 milliards d’euros par an ?
Dans une interview donnée à La Voix du Nord en janvier dernier j’avais estimé « à la louche », en m’appuyant notamment sur une remarquable étude d’ATD Quart Monde, que le coût public du chômage était de 70 à 80 milliards par an. J’étais en dessous de ce qui ressort d’autres études, rappelées fort opportunément dans le livre de Pierre Larrouturou et Dominique Méda dont j’ai rendu compte dans mon dernier billet. On est plutôt autour de 100 milliards annuels et de 20.000 euros par chômeur. L’estimation basse d’ATD (15.000 euros de coûts publics par chômeur) ne portait que sur les chômeurs non indemnisables, ce qui explique une partie de la différence, l’autre partie venant de la méthode de calcul du « manque à gagner » dont je parlerai.
PRIMAIRE
Slate - Avec la primaire, Hollande double ses chances de désaveu électoral
Il est tentant de voir la décision du PS d'organiser une primaire en janvier comme une manifestation de génie tactique. Et trompeur.
Si l'art de la politique consiste à déguiser la soumission à l'adversité en génie tactique, saluons comme un redoutable «piège de Hollande» la «primaire» décidée ce week-end par le Parti socialiste. Cet exercice démocratique était, jusqu'à présent, écarté avec mépris par les partisans de François Hollande. Soumettre le président sortant au vote des électeurs de gauche était presque considéré comme un crime de lèse-majesté.
Le Dauphiné Libéré - Cambadélis : « La primaire remettra les compteurs à zéro »
Le premier secrétaire du Parti socialiste répète, après François Hollande, que « ça va mieux ». Il assure que la primaire qui se tiendra fin janvier permettra de « tenir uni » le Parti socialiste et de repartir sur « des bases claires »
Le Point - Primaire PS : "Le seul moyen de tenir uni le PS", juge Cambadélis
Dans une interview aux journaux du groupe Ebra, le premier secrétaire du parti estime qu'une primaire va permettre de "repartir sur des bases claires".
Metro - Primaire de la gauche : qui sont les potentiels candidats ?
Samedi 18 juin, le Conseil national du Parti socialiste a voté à l'unanimité l'organisation d'une primaire ouverte à la gauche en vue de l'élection présidentielle 2017. François Hollande s'y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.
Le Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant prudent
Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte
HOLLANDE
Libé - Hollande empêtré dans ses hésitations
Mais à quoi joue François Hollande ? Que veut-il ? Finir de déchirer la gauche ou espérer encore gagner en 2017 ? Mardi en début de soirée, il avait donné son accord de principe à ce que la préfecture de police interdise la manifestation de jeudi contre la loi travail. Quitte à entrer dans l’histoire comme le premier président depuis 1948 à décréter illégal un défilé syndical. Et à soulever une bronca à la gauche de la gauche et un profond malaise au sein même du gouvernement. Le mercredi en fin de matinée, il rétropédale et donne finalement son feu vert à la solution de compromis arrachée par son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le Figaro - Laurent Bouvet : «Hollande doit dissoudre l'Assemblée ou organiser un référendum»
François Hollande joue dans la crise actuelle non seulement le bilan de son quinquennat mais aussi la trace qu'il laissera dans l'histoire de la gauche et, du pays, estime Laurent Bouvet.
LA MANIF
C’est une journée particulière sur le front syndical et pour le gouvernement. En l’espace de quelques heures, ce dernier a autorisé une manifestation contre la loi travail, qui venait d’être interdite par la préfecture de Paris. Les leaders syndicaux ont salué leur dialogue avec le ministère de l’intérieur et, ironie du sort, Marine Le Pen, parmi d’autres, s’est posée en gardienne des manifestationsAprès l’interdiction puis l’autorisation donnée, mercredi, par le gouvernement à la manifestation contre le projet de loi travail jeudi 23 juin à Paris, Michel Noblecourt, journaliste du Monde qui suit les organisations syndicales, a répondu, lors d’un chat, aux questions des internautes.Dans un chat, mercredi 22 juin, Nicolas Chapuis, chef du service politique du Monde, a répondu aux interrogations des internautes sur la stratégie du gouvernement, qui, après l’annonce de l’interdiction par la préfecture de Paris de la manifestation de jeudi à Paris contre le projet de loi travail, a finalement décidé de l’autoriser, autour du bassin de l’Arsenal, près de la place de la Bastille.PROJET FRANCECela fait trois semaines que Le Projet France existe et qu’il prend forme grâce à vos contributions.Depuis le 22 mai, une vingtaine de consultations ont été lancées autour des deux premières thématiques, « Changer la politique » et « Redémarrer l’économie ». Vous avez aussi été très nombreux à soumettre un thème au débat collectif pour en faire la prochaine thématique. Nous avons d’ailleurs de nouveau proposé au vote les 10 thèmes les plus populaires, parmi les plus de 1.000 propositions, afin que vous puissiez sélectionner les prochaines thématiques du Projet France.
RYTHMES SCOLAIRESLes écoliers sont-ils plus fatigués à cause des nouveaux rythmes scolaires ? C’est l’une des critiques récurrentes faites à la réforme depuis sa mise en place sur tout le territoire à la rentrée 2014. Interrogée à ce sujet vendredi 17 juin sur i-Télé, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé que non, les élèves de primaire et de maternelle ne sont pas plus épuisés qu’avant. A tort ou à raison ?PISANIAvec la disparition d’Edgard Pisani, mort lundi 20 juin, à l’âge de 97 ans, c’est une page d’histoire de la République qui se tourne, un demi-siècle d’action au cœur de l’appareil d’Etat et des institutions. C’est aussi une haute silhouette, un légendaire collier de barbe, une voix puissante, un regard passionné pour l’Europe, l’agriculture, l’Afrique et son développement, et un homme resté libre de sa parole, un brin utopiste. Mais son caractère hautain, ses manières tranchées, ses jugements catégoriques et une carrière dans les marges lui attirèrent de nombreuses inimitiés.
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Manuel Valls: "Cette sortie est le révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré"
Manuel Valls: "Cette sortie est le révélateur d... par BFMTV -
L'actualité des socialistes du 10 au 16 juin (revue de presse hebdomadaire)
PRIMAIRESouvent raillé jusque dans son propre camp, présenté comme un pur produit de l'appareil socialiste, le premier secrétaire est en passe de se sortir du bourbier de la primaire.Le conseil national du parti socialiste a approuvé samedi 18 juin, à l’unanimité, l’organisation en janvier 2017 d’une primaire ouverte à « la gauche de gouvernement », après une proposition de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier souhaite donner une suite à la « Belle Alliance populaire » créée en juin 2015 après le congrès socialiste de Poitiers. Celle-ci rassemble le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et les écologistes pro-gouvernement.A l'heure actuelle, la seule socialiste candidate est Marie Noelle Lienemann. Une frondeuse, pas vraiment pro-gouvernement donc."C'est une bonne avancée (...) On vit une crise politique majeure qui exige d'avoir un candidat de la gauche capable de rassembler"
Marie Noelle LienemannUn coup de pression sur les autres formations de gauche, pour qu'elles participent à cette primaire, espère le député frondeur Jérôme Guedj, membre du Bureau national du PS.
Le député socialiste frondeur Jérôme GuedjLe Point - Primaire du PS : Christian Paul salue une "avancée" tout en restant pruden
Malgré l'annonce de ce débat ouvert, le chef de file des frondeurs demande que cette élection soit irréversible, loyale et ouverte.Libération publie ce jour une interview de Jean-Christophe Cambadélis que vous pouvez retrouver en cliquant ici ou lire dans son intégralité ci-dessous.
Le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, défendra ce samedi lors du conseil national du Parti socialiste un vote de désignation du candidat à la présidentielle, François Hollande compris.
Tour à tour réclamée, promise, puis déclinée, la primaire à gauche n'aura vraisemblablement pas lieu. Retour sur un enterrement programmé.Le programme paraît bien vague. Le conseil national du PS, qui se réunit samedi 18 juin, doit plancher sur le "suivi de l'organisation et du calendrier des primaires de la gauche et des écologistes". Mais comment suivre l'organisation et le calendrier d'un scrutin dont la tenue est plus qu'incertaine ?
Le premier secrétaire du PS annonce à «Libération» que son parti organisera une primaire en vue de la présidentielle de 2017 avec (ou sans) l'ensemble de la gauche. Il dit souhaiter que François Hollande y participe.Le premier secrétaire du Parti socialiste a pris position. Après plusieurs mois de suspense, Jean-Christophe Cambadélis va proposer samedi 18 juin aux socialistes, en plein accord avec le président François Hollande, l'organisation, fin janvier, d'une primaire de la gauche de gouvernement en vue de 2017.Des militants socialistes assignent leur parti en justice pour l’obliger à organiser une primaire, avant la présidentielle. Les Verts et le PC ne veulent plus s’allier avec le PS. C’est le début de la fin ?BFMTV - Cambadélis préférerait "des primaires de toute la gauche à des primaires rabougries"
Le premier secrétaire du Parti socialiste a appelé dimanche le Parti communiste français et Europe Écologie-Les Verts à la raison, plaidant pour des primaires à gauche.
ANALYSES17 juin 2016 - Pour réduire les inégalités face à l’emploi, il faut mieux former les jeunes et sanctionner l’abus de recours aux contrats précaires. Rendre l’emploi encore plus flexible n’est pas la bonne solution. Par Denis Clerc, économiste, fondateur du magazine Alternatives économiques. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent ».
EUROPEPour neuf responsables socialistes européens, c'est le moment ou jamais de donner un coup d'accélérateur au projet, exhortant les gouvernements à placer l'intérêt des citoyens au-dessus de celui de la finance.FRONDEURSLibé - Les frondeurs lancent la consultation «marathon»
Avant le retour du projet de loi travail à l'Assemblée, députés socialistes, écologistes et communistes opposés au texte veulent démontrer qu'un «compromis est possible»
Le Figaro - La Haute autorité éthique du PS ouvre la voie à des sanctions contre les frondeurs
Le 12 mai dernier, la direction du PS avait promis des suites à la tentative ratée des députés frondeurs de déposer une motion de censure contre le gouvernement, deux jours plus tôt. Jean-Christophe Cambadélis a donc saisi la Haute autorité éthique (HAE) du PS pour statuer quant à de possibles sanctions, qui viseraient les 26 députés de la majorité qui avaient signé la motion, aux côtés de trente autres parlementaires de gauche. L'instance éthique a rendu ce lundi matin son avis et ouvre la voie à des «conséquences».
Le Figaro - Loi travail : la diplomatie parallèle des frondeurs auprès des syndicats
L'examen du projet de loi travail se poursuit ce mardi, alors que la France connaît une nouvelle journée de mobilisation syndicale. Si le gouvernement a fermé la porte à tout nouvel ajustement sur le texte, les négociations en coulisses continuent. Soucieux de ne pas apparaître comme des éléments bloquants sans proposition constructive, les frondeurs du PS, associés à plusieurs signataires de la motion de censure de gauche avortée en mai dernier, entendent bien démontrer que des évolutions restent possibles sur le texte. Objectif: renvoyer dans le camp du gouvernement l'accusation de «jusqu'auboutisme» régulièrement portée à l'encontre des opposants à la loi travail.
Le Figaro - Règlements de comptes au PS après le coup de pression des frondeurs
«Je ne souhaite pas m'associer à ceux qui défendent un tel programme. (…) Je m'oppose, aussi, et même encore plus, au risque de retour de la gauche au pouvoir». Ce lapsus, lâché ce jeudi matin par Christian Paul sur BFM-TV, traduit un état de tension persistant au sein de la majorité. L'échec de la motion de censure de gauche à deux signatures près ce mercredi à l'Assemblée, ne semble pas avoir calmé les esprits au Parti socialiste, toujours déchiré par les débats sur la loi Travail. Les frondeurs ne désarment pas et se préparent déjà à la suite des hostilités, alors que les soutiens de l'exécutif dénoncent le franchissement d'une «ligne rouge».
LOI TRAVAIL
Marianne - Loi Travail : le dalaï-Macron joue le contraste avec le caporal Valls
Invité ce vendredi 17 juin sur la matinale de RTL, le ministre de l'Economie a prononcé des paroles apaisantes envers la CGT, qui contrastent avec le ton martial adopté cette semaine par Manuel Valls. Macron métamorphosé ? Ou pas…
Le Parti socialiste se divise en deux catégories : ceux qui font une différence entre casseurs et manifestants contre la Loi Travail et ceux qui n'en font pas. Sans trop s'avancer, on peut considérer que Manuel Valls appartient vraisemblablement à la deuxième catégorie.
En cette journée de mobilisation contre la loi El Khomri, Romain Colas se dit favorable à une négociation sur l'article 2, autour duquel se focalise désormais le conflit. Alors que la loi travail fera l'objet d'un vote au sénat le 28 juin, c'est un autre texte qui mobilise le député PS. Rapporteur de la loi Sapin II, il défend la convention judiciaire d'interêt public pour les faits de corruption et le dispositif rendant public les données financières et commerciales des multinationales. Membre d'une gauche fracturée, il estime que ce texte peut réunir sa famille politique.HULOTSon premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, se dit "prêt à discuter" avec Nicolas Hulot. Il rend Cécile Duflot responsable de la "décomposition" d'Europe Ecologie-Les Verts .MACRONDéjà fini, la stratosphère sondagière pour Emmanuel Macron ! Selon le dernier baromètre Ifop-Fiducial pour "Paris Match" et Sud-Radio, les Français commencent à se lasser sérieusement du ministre de l'Economie. Et du côté de son tout jeune mouvement "En marche", les donateurs se font de plus en plus rares. Macron ne fait plus rêver, de quoi ravir chez Manuel Valls.PARTIELLELe Figaro - Départementale partielle au Mans : le PS battu par un tandem EELV-PCF
L'écart est infime mais le symbole est là. Avec 17 voix d'avance, un tandem EELV-PCF a remporté dimanche, au second tour, une élection départementale partielle dans la Sarthe, face à un autre binôme de gauche formé de socialistes. Elen Debost (EELV) et Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, (1.664 voix, soit 50,26%) ont gagné cette partielle, dans le canton du Mans 7, organisé après l'annulation par le Conseil d'Etat, en mars 2016, du précédent scrutin qui avait vu la victoire des deux socialistes qui se représentaient.
PS (communiqués)
Le Parti socialiste se félicite du vote de la loi portant sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. Sous l’impulsion de Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics, il s’agit d’une grande avancée pour la justice et la démocratie, une loi au service de valeurs que la gauche a toujours défendues.
Les électorats du FN
Que signifie voter Marine le Pen aujourd’hui ? Quels électorats attire-t-elle et pourquoi ? La dédiabolisation tant mise en avant par les journalistes et les membres du Front national lui-même a-t-elle eu l’effet escompté ? Son nouveau discours a-t-il convaincu ?
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Selon un sondage sur une primaire à gauche, sans Hollande, Macron et Valls sont en compétition
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L'actualité des socialistes du 3 au 9 juin
A LA UNE
Le blog de Thomas Piketty - Loi travail : un effroyable gâchis
Alors que les tensions sociales menacent de bloquer le pays et que le gouvernement s’obstine à refuser le dialogue et le compromis, la loi travail apparaît de plus en plus clairement pour ce qu’elle est : un effroyable gâchis, un de plus au sein d’un quinquennat raté, et peut-être le plus grave. Le gouvernement voudrait nous faire croire qu’il paie le prix d’être réformateur, et qu’il doit se battre seul contre tous les conservatismes. La vérité est toute autre : sur ce sujet comme sur les précédents, le pouvoir en place multiplie les improvisations, les mensonges et les bricolages.
MONTEBOUG
Boursorama - Montebourg (PS): sans primaire, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée"
L'ancien ministre de l'Economie (PS) Arnaud Montebourg a estimé mercredi que sans primaire à gauche, 2017 sera "la chronique d'une élimination annoncée", et a admis avoir commis des "erreurs" en soutenant François Hollande en 2011 et en aidant Manuel Valls à succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon.
Le Figaro - Montebourg propose de tirer au sort les sénateurs
Arnaud Montebourg lance une série de propositions pour bouleverser les institutions. Au programme : réforme du Sénat, limitation du pouvoir de nomination du chef de l'État et responsabilité individuelle des ministres devant l'Assemblée.
HOLLANDELe président, qui voulait rassembler à tout prix, a pris acte du fossé qui le sépare désormais des écologistes et des frondeurs du PS. A un an de la présidentielle, il n'a pas d'autre choix que de brandir le drapeau du « réformisme ». Quitte à faire éclater la gauche.MACRONLe ministre de l’Economie accuse une forte baisse de de popularité chez les Français et notamment les sympathisants de gauche, dans le baromètre Elabe pour « Les Echos ».PSLe premier secrétaire se bat pour préserver l'unité de son parti. Pour cela, il est persuadé de la nécessité d'une candidature présidentielle de François Hollande, l'organisation d'une primaire risquant d'entraîner une dislocation du PS.La recette n’est pas nouvelle, mais le Parti socialiste et le gouvernement ont décidé que le moment était venu de l’utiliser. La défense de la loi Travail, fortement contestée, a fourni le prétexte de cette tentative de contre-feu mise en scène au cours d’un meeting avec quatre protagonistes : Manuel Valls, Myriam El Khomri, Stéphane Le Foll et Jean-Christophe Cambadélis.Lors d’un meeting qui s’est tenu mercredi soir à Paris, les quatre orateurs - Valls, Le Foll, El Khomri et Cambadélis - ont voulu remobiliser leur camp avant l’examen du texte au Sénat et son retour à l’Assemblée nationale en juillet. -
L'actualité des socialistes du 27 mai au 2 juin (revue de presse hebdomadaire)
ANALYSES ET REFLEXIONS
La Tribune, Romaric Godin - - Quand le FMI critique le néolibéralisme...
Dans un article signé de trois de ses économistes, le FMI estime que les politiques "néolibérales" ont été "survendues", notamment l'ouverture des marchés de capitaux et les politiques d'austérité. Un tournant ?
Dans les années 1980, le FMI était le bras armé de la révolution libérale qui avait commencé sous l'influence des penseurs monétaristes lors de la décennie précédente. L'institution promouvait partout où elle allait les mêmes politiques : réduction de la taille de l'Etat, excédents budgétaires, déconstructions des politiques sociales, privatisations massives et ouvertures des marchés. Ces politiques ont même été connues sous le nom de « consensus de Washington » en référence au siège du FMI.
OFCE Département Analyse et prévision (Equipe France)- Chômage : ça va (un peu) mieux
Les chiffres du chômage du mois d’avril 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après la baisse exceptionnelle enregistrée au mois de mars (–60000), une nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 900 personnes en France métropolitaine[1]. Ces deux mois de baisse consécutifs interviennent après une séquence d’alternance de baisses et de hausses mensuelles depuis le mois d’août 2015. Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois sont habituellement volatiles, mais il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. En 3 mois cette baisse est de 41 500. Elle se monte à 22 500 sur un an, soit la première baisse observée depuis le mois de septembre 2008, mois de la faillite de la banque Lehman Brothers (cf. graphique).
Observatoire des inégalités - Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux
27 mai 2016 - Tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes. Près de 11 % des écarts de salaires entre les deux sexes sont inexpliqués et relèvent d’une discrimination « pure ».
Le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 389 euros pour un équivalent temps plein en 2013, celui des femmes de 1 934 euros, soit un écart de 455 euros, presque un demi Smic. Les hommes perçoivent donc, en moyenne, un salaire supérieur de 23,5 % (en équivalent temps plein [1]) à celui des femmes. Ou, ce qui revient au même, les femmes touchent en moyenne 81 % du salaire des hommes (1934 divisé par 2389), ou ont un salaire inférieur de 19 % (voir plus bas notre encadré méthodologique sur la façon de mesurer l’écart).
PRIMAIRE
Le Figaro - La Haute Autorité du PS n'a «aucun doute» sur la tenue de la primaire
Voilà qui devrait rassurer les militants... Il n'y a, selon la Haute Autorité éthique (HAE) du Parti socialiste, «aucune raison de douter» que le candidat à l'élection présidentielle sera désigné, conformément aux statuts du PS, par une «primaire citoyenne». Réclamée par l'aile gauche du parti, la tenue effective du scrutin interne inquiète un trio de militants qui a décidé d'assigner le parti en justice pour le rappeler à ses obligations. L'audience doit avoir lieu le 6 juin prochain.
LAICITE
Printemps républicain - Du bon usage de la laïcité (et du Printemps républicain)
Lors de la création du Printemps Républicain, nous avons posé un certain nombre de principes. Des polémiques récentes, que nous n’avons jamais provoquées mais auxquelles nous avons probablement trop peu répondu, montrent que nous n’avions pas exposé les choses assez clairement. Voici quelques rappels.
SONDAGES
François Hollande qui n’en finit pas de baisser, Alain Juppé qui continue de surnager, Nicolas Sarkozy se stabilise et Marine Le Pen qui se consolide : à dix mois de l’élection présidentielle, tels sont les principaux enseignements de la quatrième vague de l’enquête entreprise par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en collaboration avec Le Monde et réalisée par Ipsos-Sopra Steria. Cette enquête, commencée en novembre 2015 et prévue jusqu’en juin 2017, repose sur l’interrogation régulière d’un très large échantillon : pour cette quatrième vague, effectuée du 13 au 22 mai, 19 455 personnes ont été interrogées.Baromètre Harris Interactive / Délits d’Opinion : temps difficile pour l’exécutif
- Délits d’Opinion : François Hollande et Manuel Valls enregistrent une baisse de la confiance à leur égard ce mois-ci. Est-ce un échec de la stratégie de communication du « Ça va mieux ? »
Jean-Daniel Lévy : Ce qui apparait certain, c’est que – sur le court terme –cet axe de communication n’a pas d’impact positif sur la confiance exprimée à l’égard de l’exécutif. Avec respectivement 19% (-2) et 22% (-3) des Français leur accordant leur confiance, François Hollande comme Manuel Valls voient leur cotes décliner.
LOI TRAVAIL
La CGT est-elle en train de changer de stratégie dans son combat frontal contre la loi travail ? La question se pose depuis les déclarations de son secrétaire général, Philippe Martinez, lors d’un débat sur RTL, lundi 30 mai, avec Laurent Berger, le numéro un de la CFDT. Interrogé sur la question de savoir si le retrait du texte est toujours un « préalable » à l’ouverture de discussions avec le gouvernement, M. Martinez a répondu : « Il n’y a aucun préalable. On attend depuis trois mois pour pouvoir discuter ». Il ajoute qu’« une solution acceptable » est cherchée.Comment qualifier les stratégies des syndicats face à la loi travail ? Quelle est la représentativité des différents acteurs ? Quels sont les traits marquants de la contestation ?Alors que le Sénat a entamé l’examen du projet de loi de réforme du code du travail et que la mobilisation contre ce texte se poursuit, la sociologue Irène Pereira, co-présidente de l’Institut de recherche, étude et formation sur le syndicalisme et les mouvements sociaux (IRESMO) et auteure de Travailler et lutter (L’Harmattan, 2016), a répondu aux questions des internautes du Monde.fr.HOLLANDE«Il y a des fidélités qui ne sont pas dues au temps qu'il fait.» Frédérique Espagnac, ancienne attachée de presse de François Hollande désormais sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, en sait quelque chose. La fidèle du président de la République, invitée de l'Association des journalistes parlementaires, est «persuadée que François Hollande sera réélu». Frédérique Espagnac mise à la fois sur la «capacité de sursaut inattendue» du chef de l'Etat et sur l'embellie des indicateurs économiques pour renverser des sondages en berne. «Nous ne sommes pas nombreux à croire en cette réélection», reconnaît-elle volontiers, de même qu'ils n'étaient «pas nombreux à le soutenir avant 2012».En clôture du 99e congrès des maires de France, François Hollande a annoncé que la baisse des dotations (3,7 milliards d'euros prévus en 2017) sera divisée finalement par deux pour le bloc communal. Pour les communes, ce geste représente une limitation de la baisse à un milliard d'euros au lieu des deux milliards prévus initialement environ.MACRONC'est en véritable superstar que le ministre a été accueilli. L'hôtel de ville a fait tellement salle comble que des écrans géants ont dû être installés.Selon les informations de Mediapart et du Canard Enchaîné, mardi 31 mai, Emmanuel Macron vient de subir une réévaluation du patrimoine immobilier de son couple qui va le forcer à payer l'Impôt sur la fortune (ISF). D'après le site d'informations, le ministre de l'Économie estimait ne pas être redevable de l'ISF mais les vérifications fiscales déclenchées après sa nomination au gouvernement ont débouché, au terme d'un an et demi de discussions avec l'administration fiscale, sur cette régularisation.GRECEEn refusant de rétablir la dérogation sur le refinancement des banques grecques, la BCE a, ce jeudi, sanctionné une nouvelle volonté de résistance du gouvernement grec. Une décision logique au regard de l'attitude de la BCE depuis le début de la crise hellénique.PS
Le Figaro - Valls, El Khomri, Le Foll et Cambadélis organisent un meeting commun à Paris
Se serrer les coudes dans la tempête. Alors que la majorité traverse une crise profonde, et que plusieurs initiatives concurrentes ont déjà émergé en vue de 2017, le PS lance mercredi ce qui ressemble à un lancement de campagne présidentielle. Selon nos informations, Jean-Christophe Cambadélis, à la tête de la Belle Alliance Populaire, Stéphane Le Foll, l'instigateur de «Hé oh la gauche», Manuel Valls, qui a récemment initié des rencontres avec les Français, et Myriam El Khomri vont cette fois tenir un meeting sous la même bannière, mercredi 8 juin, au Salon de l'Aveyron dans le 12ème arrondissement de Paris.
Silicon - Sous la pression de la CNIL, le PS finit par colmater ses fuites
Il aura fallu lourdement insister pour que le Parti Socialiste daigne colmater une vulnérabilité de son site Web exposant rien moins que les données personnelles de ses adhérents. Le blog Zataz, spécialisé dans la sécurité, raconte comment les responsables du parti ont ignoré ses alertes à répétition. Voici environ 3 semaines, Zataz découvre une faille affectant « un sous-domaine du site Internet du Parti Socialiste ». Un lien vers le sous-dossier « Archives » du site permet d’ouvrir un espace d’administration sur le portail et d’accéder aux données de l’espace adhésion. Là, rangées dans des catégories (en attente de traitement, transmise, non finalisée, effective), figurent les données personnelles des adhérents (noms, prénoms, adresses, montants des cotisations…).Emmanuel Macron est-il trop éloigné de la ligne du Parti socialiste ? De nombreux électeurs socialistes dénoncent la position très à droite de l'actuel ministre de l'Économie. Ce dernier refuse de rentrer dans le moule et enchaîne les sorties quitte à créer de nouvelles polémiques. Alors que le trublion du gouvernement a officiellement lancé sa "Grande Marche" samedi 28 mai, ce dernier s'est une nouvelle fois fait remarquer la veille lors d'une visite à Lunel dans l'Hérault.
Le Parti socialiste salue l’Initiative des autorités françaises pour la paix au Proche-Orient
Le vendredi 3 juin 2016, s’ouvre à Paris et à l’instigation des autorités françaises « l’Initiative pour la paix au Proche-Orient ». Le Parti socialiste se félicite de cette initiative qui refuse que le processus de paix entre Israël et la Palestine demeure au point mort plus longtemps.
La rémunération de tous les enseignants revalorisée dès 2017
Le Parti socialiste se félicite de la hausse de la rémunération des enseignants annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. C’est une nouvelle étape dans la Refondation de l’école engagée depuis quatre ans par le président de la République.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social avec les organisations syndicales et fait suite aux annonces récentes du gouvernement relatives à l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle de leurs collègues du secondaire (1.200 euros par an) et au dégel du point d’indice des fonctionnaires.
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L'actualité des socialistes du 20 au 26 mai (revue de presse hebdomadaire)
A la unePar Dominique Méda, directrice de l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales de l’université Paris-Dauphine.
Quel paradoxe ! Alors même que l’un des principaux objectifs de la loi El Khomri était, nous disait-on, d’améliorer le dialogue social, la France est à feu et à sang. Alors qu’il restait encore un an au président de la République et à l’équipe gouvernementale pour fabriquer un semblant d’unité de la gauche, cette dernière est en miettes, et la division syndicale plus profonde que jamais. Alors qu’il était encore possible, une année avant les échéances, d’organiser de façon raisonnable une primaire des gauches et des écologistes au cours de laquelle les candidats auraient pu, sinon rivaliser d’inventivité en dessinant les contours de la démocratie continue que le juriste Dominique Rousseau appelle de ses vœux, au moins présenter un programme ambitieux de sortie de crise voire simplement rendre des comptes, une partie de la gauche semble avoir adopté comme seule ligne de bataille qu’avec elle le détricotage de notre modèle social sera un peu moins radical.
Le Monde - PS : Ce n’est pas à une instance éthique de régler un problème politique, Par un collectif de députés socialistesNous étions cinquante-six députés de gauche et écologistes à signer ce mercredi 11 mai un projet de motion de censure afin d’exprimer notre opposition à la loi Travail, élaborée à contresens de nos engagements et qui produit une profonde fracture dans notre pays.
REFLEXIONS ET ANALYSES
Le Monde - Pour un nouveau « pacte productif écologique et social » Par Christophe Ramaux (Centre d’économie de la Sorbonne, université Paris-I) et Henri Sterdyniak (OFCE)
La société française a besoin d’un sursaut. Au lieu de prendre appui sur ses valeurs fondatrices d’égalité et de solidarité pour proposer une alternative au modèle néolibéral, nos gouvernements ont pour seul horizon la soumission sans limite à ce modèle dont les ravages sont pourtant avérés.
A l’instar des autres pays, mais plus qu’eux, la France avait construit une économie mixte, combinant initiative privée et intervention publique prenant en charge ce que le privé ne sait faire (plein-emploi, stabilité financière, éducation, santé, retraite…). Avec ses limites, ce modèle « fonctionnait » : progrès du niveau de vie, réduction des inégalités. Au lieu de l’adapter par le haut, c’est son détricotage, la « loi travail » en témoigne, que nos élites organisent.
Le Monde - « Le futur doit gagner du poids politique » Par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l’université du Pays Basque (Espagne)Nous, êtres humains, devons avoir une relation avec notre futur si nous voulons réaliser des opérations qui aillent au-delà du moment présent. Cela vaut également pour les sociétés, qui doivent maintenir un rapport intelligent avec leur futur. Les difficultés actuelles de la société au moment de se penser en termes de finalité et de promesse collectives mettent précisément en évidence le fait que le futur n’est pas bien traité.
LOI TRAVAIL
« Peut-être qu’il faut toucher à l’article 2 » du projet de loi travail sur certains points, a déclaré le ministre des finances, Michel Sapin, jeudi 26 mai. Quelques minutes après, le premier ministre, Manuel Valls, assurait que le gouvernement « ne touchera [it] pas à l’article 2 ».
La cacophonie perdure au sein de la majorité. Déjà, la veille, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, s’était montré favorable à cet article clé de la réforme du code du travail, avant de se faire recadrer par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, puis par M. Valls. Des fausses notes qui illustrent les voix discordantes au sein même du Parti socialiste.
Alors que le conflit social se durcit autour de la « loi travail », opposant le gouvernement et les militants de la CGT, réflexions sur les raisons d’une contestation qui révèle les fractures de la société française.La sociologue du travail Danièle Linhart souligne que « ce qui semble le plus choquer dans cette loi, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes, qui prévoit que la négociation locale, où le rapport de force entre patrons et salariés est moins favorable peut prévaloir sur celle de branche et nationale ». Avec les risques de dégradation des conditions d’emploi, tirées vers le bas.
PSUFondé en 1960 pour lutter contre la guerre d’Algérie, dissous en 1989, le Parti socialiste unifié (PSU) a été précurseur à gauche sur de nombreuses thématiques écologiques et sociales. L’historien Bernard Ravenel, qui en a été membre du début à la fin, en retrace l’histoire dans un livre passionnant. Entretien.
FRONDEURS
Le Figaro, le 24 mai - Paul/Frondeurs PS: le pays s'enferme dans une un conflit «durable»
Le chef de file des députés socialistes "frondeurs", Christian Paul, a estimé ce mardi que le pays était "en train de s'enfermer dans un conflit durable", appelant à un "dialogue loyal" sur le projet de loi travail pour "faire retomber la tension". "On est depuis des semaines dans un climat de tension sociale très grave, qui se prolonge aujourd'hui dans différents secteurs: l'approvisionnement en carburant, les transports, la RATP demain...", a déclaré M. Paul aux abords de l'Assemblée.
Le JDD - Motion de censure : les frondeurs du PS disent "assumer leur démarche"
Dans une tribune publiée sur le site du Monde, 22 députés socialistes signataires du récent projet de motion de censure de gauche contre le gouvernement assurent lundi que "l'éthique" est de leur côté.
Le Figaro - Reconnaissance de l'Etat palestinien : Hamon reproche à Valls d'avoir «cédé» à Israël
Le premier ministre refuse d'évoquer par avance une reconnaissance de l'Etat palestinien malgré un vote en ce sens de l'Assemblée nationale.
CHOMAGE
Voilà une nouvelle fournée de chiffres qui va conforter François Hollande dans son idée que « ça va mieux ». En avril, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé de 19 900 (–0,6 %) en métropole, pour atteindre 3,511 millions, selon les statistiques publiées, mercredi 25 mai, par le ministère du travail et par Pôle emploi. C’est la première fois, depuis le début du mandat du chef de l’Etat, que cet indicateur recule deux mois d’affilée puisqu’en mars, déjà, une diminution, trois fois plus importante, avait été relevée (–60 000). Il faut remonter au premier trimestre 2011, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour retrouver la trace d’un reflux sur deux mois consécutifs. Plus loin même : les effectifs d’inscrits à Pôle emploi ont – très légèrement – fondu (–0,6 %) si l’on mesure la variation sur un an, ce qui ne s’était pas produit depuis 2008.INSTITUTIONS
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a présenté ce mardi un rapport sur les institutions de la Ve République. Le document présente 50 recommandations du Parti qui entendent renforcer la démocratie et équilibrer les pouvoirs entre le Parlement et l’exécutif.
Serpent de mer historique de la gauche, le droit de vote des étrangers revient sur le tapis. Proposé dans les 60 engagements de campagne de François Hollande en 2012 puis enterré par Manuel Valls trois ans plus tard - faute de majorité des deux tiers du Parlement pour une réforme de la Constitution- le projet refait son apparition dans une version light.
MONTEBOUG
Le Parisien - Montebourg : «Candidat à la primaire socialiste ? C'est réaliste»
Pas de doute, l’enfant terrible de la gauche est de retour. Primaire à gauche, loi El Khomri, mais aussi emploi et Europe… il donne ses recettes et n’épargne pas Hollande et Macron.
Attention, Montebourg revient ! Il y a deux ans, le remuant ministre du Redressement productif avait été viré par Hollande et Valls, ulcérés par ses provocations. Il s'était reconverti dans le business (Habitat, notamment), se découvrant entrepreneur. Mais le voilà ressaisi par le démon de la politique, bien décidé à se mêler à la bataille présidentielle.
GRECE
Libé (Guillaume balas, Emmanuel Maurel....)- Il faut lever le blocus économique de la Grèce
Ce mardi se tient la réunion de l’Eurogroupe qui va examiner la situation grecque. Plusieurs députés européens appellent la France et l’Allemagne à desserrer l’étau.
PS
Le Lab - Le gros coup de pression de Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents PS
La division, ça suffit. C'est, en résumé, le message adressé par Jean-Christophe Cambadélis aux adhérents du Parti socialiste. Évidemment, dans sa lettre envoyée ce vendredi 27 mai, le premier secrétaire du PS le dit un peu plus longuement. Mais l'idée est là : ou le parti arrive à s'unir et à dépasser les clivages avant les échéances de 2017, ou bien il ne sera plus rien.
Chiffres du chômage : des progrès qui se confirment
Le Parti socialiste salue la nouvelle baisse du nombre de demandeurs d’emploi, annoncée ce soir pour le mois d’avril. Avec près de 20 000 inscrits de moins en catégorie A, cela porte à 70 000 le nombre de personnes qui ont retrouvé un emploi depuis le début de l’année, soit une baisse de 1,9%.
Si cette tendance doit être consolidée et pérennisée, il faut noter, d’une part, qu’elle touche toutes les classes d’âge et, d’autre part, que le chômage des jeunes continue de diminuer à un rythme sensiblement plus élevé que celui du reste de la population (-1% contre -0,6% de baisse générale sur le mois).
Ukraine : libération de Nadia Savtchenko
Le Parti socialiste exprime sa satisfaction après la libération, mercredi 25 mai, de la pilote militaire ukrainienne, Nadia Savtchenko, injustement détenue par les autorités russes depuis presque deux ans et condamnée à 22 années de détention.