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valls - Page 25

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Europe 1 - 2017 : l'idée du "candidat naturel" empoisonne le Parti socialiste

    Que ce soit François Hollande en premier choix ou Manuel Valls en second, personne n'est d'accord pour dire qu'une figure se détache pour représenter le PS à la présidentielle.

    "Il n'y a pas de candidat naturel" à gauche. Prononcée par un frondeur socialiste, Jean-Luc Mélenchon ou un communiste, cette phrase serait passée inaperçue. Mais elle émane de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement.

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    HAMON

    France Info - Pour Benoît Hamon, "Il y a une coupure entre une partie des élites et le peuple"

    Le député PS Benoît Hamon -candidat à la primaire de gauche- était l'invité de franceinfo samedi 12 novembre. Pour lui "les politiques libérales en Europe et aux USA conduisent toutes au même résultat."

    Le JDD - Primaire de la gauche : Benoit Hamon cherche sa place

    Candidat à la primaire de la gauche, le socialiste Benoit Hamon est officiellement en campagne depuis lundi. Grandes idées et communication 2.0, l’ex-ministre de l’Education cherche à se positionner à gauche, entre Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Mais la concurrence est rude.

    MONTEBOURG

    Le Progrès - Arnaud Montebourg : « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 »

    « La gauche est prévenue depuis le 21 avril 2002 », a répondu mercredi à Lyon l’ancien ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg (PS), interrogé par « Le Progrès » après un tweet diffusé le matin même par le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis.

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    MACRON

    Marianne - Un programme ? Quel programme ? Le jeune loup Macron s’enfonce dans le flou

    Dans un entretien fleuve à "L’Obs" de ce jeudi 10 novembre, Emmanuel Macron disserte sur son potentiel programme à coups de formules vagues et de "pourquoi pas". Accentuant l’impression que plus il parle, moins il en dit...

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 novembre

    TRUMP

    La Tribune - Quels "populismes" en Europe ? Par Romaric Godin

    En Europe, la victoire de Donald Trump a été saluée par les mouvements autoritaires d'extrême-droite qui espèrent profiter de ce précédent. De fait, ces mouvements ont actuellement le vent en poupe en Europe.

    ..... La crise débutée en 2007, la plus violente depuis 1929, a naturellement laissé des traces politiques. Dix ans après, les effets s'en font encore sentir, en termes d'inégalités de revenus et de territoire, mais aussi en termes de richesses créées. Partout, les classes moyennes se sentent menacées d'une paupérisation que les classes les plus modestes éprouvent déjà au quotidien. Ceux qui ont géré cette crise, et qui sont pour la plupart issus des grands partis traditionnels de l'après-guerre, sont naturellement sur la sellette. Dès lors, des partis alternatifs utilisent cet échec des élites en place pour tenir un discours contre « l'establishment » et promettent de « rendre le pouvoir au peuple » pour effacer les erreurs d'élites qui seraient coupées de la réalité. Ces mouvements sont souvent qualifiés de « populistes » en ce qu'ils opposent une élite qu'ils rejettent à un peuple qu'ils entendent incarner. Mais ils représentent aussi une alternative à un jeu politique traditionnel qui, en donnant l'impression de « tourner à vide », se montre incapable de répondre aux attentes de l'opinion.

    Jean Gadrey - Trump, Brexit : les naufragés du « libre-échange »

    La victoire de Trump annonce un futur recul des droits humains, des droits des femmes, des droits des minorités, des droits environnementaux et de la protection sociale dans un pays où cette dernière est déjà d’une grande faiblesse et où l’ère Obama n’a pas vu de recul des inégalités en dépit d’une croissance plus ou moins retrouvée. Mais à la question de savoir comment une majorité de votants a choisi ce candidat, il ne suffit pas de répondre en mettant en avant un réflexe « populiste » ou « anti establishment ». Il faut aussi se demander quels facteurs ont pu l’encourager.

    CHRISTIAN PAUL

    Le Parisien - Christian Paul : « Il faut tourner la page du PS »

    Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, le chef de file des frondeurs Christian Paul étrille François Hollande qui se « noie dans l'exercice du pouvoir ».

    Cette plume-là a été trempée dans le vitriol. Bien qu'il se défende d'avoir écrit un livre à charge, Christian Paul dresse un inventaire abrasif des années Hollande dans « les Iles et l'Archipel », qu'il publie ce mardi. Excepté de rares bons points (la priorité donnée à l'éducation, le mariage pour tous, le tiers payant généralisé), son réquisitoire est implacable.

    LCI - Le député frondeur Christian Paul pense déjà à la fin du Parti socialiste

    Le député PS frondeur Christian Paul publie mardi un essai dans lequel il appelle à une recomposition des forces de gauche. Actant l'échec du PS, il propose un nouveau mouvement politique.

    2017, et après ? Pour certaines voix à la gauche du Parti socialiste, le mouvement politique né à Epinay en 1971 ne sortira pas indemne du quinquennat écoulé et des élections à venir, quelqu'en soit le résultat. C'est notamment la position du député frondeur de la Nièvre Christian Paul, qui publie mardi un essai pronostiquant tout simplement... la disparition du PS.

    HOLLANDE

    L'Obs - L'erreur économique de François Hollande, par Daniel Cohen

    Bien que "la croissance et l'emploi aient fini par repartir", l'économiste estime que "les Français ont perdu leurs illusions sur le mérite des politiques menées."

    La publication d'une centaine d'heures d'entretiens entre le président et des journalistes du "Monde" a créé un sentiment étrange. Loin d'en éclairer l'action, elle en a épaissi le mystère. "Pourquoi cet homme, intelligent, affable et, jusqu'à preuve du contraire, intègre, a-t-il pu devenir le président le plus impopulaire de la Ve République ?" (Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça…") Pourquoi, en effet ?

    Le Point - Présidentielle : le PS cherche-t-il à dissuader Hollande d'y aller ?

    Les socialistes déboussolés, un président contesté, un Premier ministre qui prend ses distances... Et si Manuel Valls se lançait.

    L'idée fait son chemin. Un Premier ministre plus populaire qu'un président peut-il se présenter à la présidentielle et ainsi supplanter le chef de l'État ? Dans les couloirs du PS, cette hypothèse grandit : faire « prendre acte » à François Hollande qu'il n'est pas le meilleur candidat PS pour 2017 et qu'il doit passer la main à Manuel Valls.

    Le Figaro - Hollande aux députés PS : «Nous devons installer l'idée que c'est possible»

    Le chef de l'État s'est exprimé mardi soir devant une centaine de parlementaires réunis au ministère de l'Agriculture. Son discours n'a laissé aucune place au doute quant à ses intentions pour 2017.

    Il semble plus prêt que jamais. Malgré la véritable déflagration provoquée par le livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., et alors que les ambitions se libèrent peu à peu à gauche, François Hollande se place plus que jamais dans la perspective d'une candidature. Il a ainsi renoué avec le terrain ces derniers jours, multiplié les interviews dans la presse quotidienne régionale, mais aussi, et surtout, décidé de rétablir le dialogue avec les élus et parlementaires socialistes, longtemps délaissés pendant le quinquennat.

    MONTEBOURG

    Huffington Post - Comment Arnaud Montebourg pourrait profiter de la brouille entre le PCF et Jean-Luc Mélenchon

    Le parti communiste a refusé de s'allier avec le candidat de la "France insoumise", laissant ainsi du champ à l'ancien ministre.

    "Par délicatesse", Arnaud Montebourg s'est refusé de commenter le résultat de la conférence nationale du PCF ayant écarté samedi 5 novembre l'hypothèse d'une alliance avec Jean-Luc Mélenchon. Reste que depuis que les tensions sont connues entre le chantre de la "France insoumise" et les cadres de la place du Colonel Fabien, l'ancien ministre ne rate pas une occasion de se présenter comme celui qui œuvre à "l'union des gauches

    POLICE

    Terra Nova - Police et population : pour des relations de confiance

    La confiance que les citoyens ont dans la police est une condition de sa légitimité et donc de son efficacité. Présidé par Jacques de Maillard, ce groupe de travail propose quatre postulats et six axes de réformes qui pourront redonner du sens à l’action policière et réconcilier durablement les Français avec leur police.

    Ce rapport de Terra Nova, issu d’un groupe de travail présidé par Jacques de Maillard, porte sur la police du quotidien, la police de tranquillité et de sécurité publique. Il renvoie aux missions essentielles des policiers, celles qui, tous les jours, touchent la majeure partie de la population : assurer la protection des biens et des personnes, prévenir la délinquance et les troubles à l’ordre public, veiller à la tranquillité publique et à l’exécution des lois.

    CONTROLE AU FACIES

    Le Monde - Contrôles au faciès : après la condamnation de l’Etat, la police devra changer ses pratiques

    Les opposants aux contrôles d’identité abusifs, qui attendaient cette décision, espérent qu’elle fasse jurisprudence.

    C’est une décision de principe inédite que la Cour de cassation a rendue, mercredi 9 novembre, en matière de contrôle d’identité. C’est la première fois que la plus haute juridiction était amenée à se prononcer sur ce sujet, sur la base de recours contre l’Etat portés par treize personnes – d’origine africaine ou nord-africaine – qui estimaient avoir fait l’objet de contrôles « au faciès ».

    ECONOMIE

    Le Monde - L’économie française a créé 52 200 emplois au 3e trimestre, du jamais-vu depuis la crise

    Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3e trimestre 2007.

    L’économie française a enregistré un sixième trimestre d’affilée de créations nettes d’emplois marchands, avec 52 200 nouveaux postes (+ 0,3 %) au 3e trimestre, selon une estimation de l’Insee publiée jeudi 10 novembre. Il s’agit d’une performance inédite depuis la crise de 2008. Le secteur n’avait en effet plus créé autant d’emplois en un trimestre depuis le 3trimestre 2007.

    Le Monde - « L’investissement public » est la clé de la reprise économique Par Xavier Ragot, chercheur au CNRS et président de l’Observatoire français des conjonctures économiques

    Hausse d’impôts et réduction des déficits ont cassé la reprise. Une hausse de la dette peut être un signal positif pour les marchés... à condition d’en débattre, explique l’économiste Xavier Ragot.

    Le débat économique en France oscille entre deux positions, sans s’arrêter à un point d’équilibre : l’économiste s’inquiète du chômage massif et des dettes publiques, qui atteignent des sommets historiques ; le scientifique observe la nouvelle forme numérique du progrès technique, qui bouscule les entreprises et l’administration.

    Le Monde - « Il faut développer des indicateurs complémentaires qui appréhendent le bien-être et la qualité de la vie des citoyens » Par Martine Durand, chef statisticienne de l’OCDE

    Si le cadre conceptuel et comptable du PIB n’apparaît pas déficient, le numérique et l’internationalisation des activités économiques posent des problèmes de mesure auxquels il est important de répondre si l’on veut suivre les évolutions et comprendre les économies d’aujourd’hui, explique l’économiste Martine Durand.

    L’été dernier, l’Institut national de la statistique irlandais a publié les chiffres de croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) pour 2015, montrant que l’économie irlandaise avait progressé à un rythme de 26,3 % par rapport à 2014, de loin la plus forte croissance de tous les pays de l’OCDE.

    Le Monde - Il faut « refonder les institutions de sécurité sociale » Par Dana Filipova, cofondatrice de OuiShare, doctorante à TelecomParisTech et écrivain

    L’« ubérisation » contraint à revoir les instruments de la solidarité et de la protection sociale. La réforme n’aura pas lieu sans débat idéologique, selon l’économiste Dana Filipova.

    On pouvait espérer de l’irruption du concept d’« ubérisation » – c’est-à-dire le basculement de la création de valeur vers les utilisateurs non salariés d’une plate-forme – qu’il provoque une prise de conscience de la nécessité d’une véritable politique du travail adaptée aux enjeux du XXIe siècle.

     

  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 28 octobre au 3 novembre

    A LA UNE : ALAIN TOURAINE

    Bibliobs - Alain Touraine, cet optimiste qui veut réconcilier Manuel Valls et Nuit debout

    Dans son dernier essai, le sociologue dénonce le gauchisme autant que le capitalisme rentier. Et rêve d'un projet moderniste.

    « Le Nouveau Siècle politique», le dernier livre d'Alain Touraine, est une analyse en forme de plaidoyer. Le sociologue appartient aux fondateurs de la sociologie française de l'après-guerre, issue d'un savant mélange d'excellence académique, d'immersion sur le terrain et de fréquentation de la sociologie américaine. A 91 ans, il rappelle que sa génération a toujours son mot à dire sur les évolutions contemporaines.

    LAURENT BOUVET

    Le Figaro - La gauche survivra-t-elle à François Hollande ?

    Avec 4% d'opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l'abîme toute la gauche française de gouvernement.

    FIGAROVOX. - Avec 4% d'opinions favorables, le chef de l'État est en passe de redevenir «Monsieur 3%», comme en 2011. Au-delà du personnage de François Hollande, que dit ce chiffre sans précédent sur l'état de la gauche de gouvernement?

    Laurent BOUVET. - Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l'opinion qui était le sien avant qu'il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 - c'est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York - est un symbole très fort de ce qu'il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l'abîme, même s'il n'en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française. Il a sans doute aussi achevé le PS tel qu'il était jusqu'ici et dont il a été le premier secrétaire pendant 11 ans.

    PAUL ALLIES

    Paul Alliès- Les limites des Primaires

    Le débat en cours sur et dans la Primaire de la Droite porte sur leurs limites politiques: doivent-elles aller jusqu'à l'électorat de gauche et de l'extrême-droite ? Ce faisant ce débat occulte un autre type de limite, celle sociale, de la population qui s'intéresse à elle et y participe.
     
    La polémique sur l'espace politique est assez vaine. Les Primaires ouvertes partent du principe qu'elles ne sauraient se fonder sur une discrimination idéologique quelconque. Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales (et parfois quelques autres catégories) peuvent librement y participer. Les partis organisateurs ont trouvé une formule pour limiter les risques de leur instrumentalisation par leurs adversaires. C'est la déclaration de principe préalable au vote lui-même par laquelle l'électeur dit partager "les valeurs républicaines de la droite et du centre" ou se reconnaitre "dans les valeurs de la Gauche et des écologistes" (formulation officielle des deux Primaires de 2016).
     
    SONDAGE
     
     
    Selon notre sondage Kantar Sofres OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL, François Hollande est éliminé dans tous les cas de figure dès le premier tour de la présidentielle, systématiquement devancé par les candidats de la droite et du FN, mais aussi par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Manuel Valls, quant à lui, ne fait pas mieux que le chef de l'État.
     
    RASSEMBLEMENT
     
     
    Valls, Le Foll ou encore Cambadélis ont appelé leur famille politique à ne pas se diviser. Le refrain pourrait s’entendre si l’exécutif n’était pas le premier responsable de cet éclatement de la gauche à quelques mois de la présidentielle.
     
    MARIANNE
     
     
    Il a vu partir sa sœur pour les terres de l’Etat islamique (EI) et, après deux années de silence, Amine Elbahi prend la parole pour dire cette colère que la République n’a pas su ou pas pu retenir. Bonne élève, elle s’ennuyait à la faculté de droit et a choisi la radicalisation. Pourquoi Marianne n’a-t-elle pas su ou pas pu la retenir? La panne de l’ascenseur social, les barrières à franchir quand on vient des «quartiers» et que l’on porte un nom qui dit que l’on n’est pas «gaulois», la volonté de dénoncer clairement ou subrepticement «eux» par rapport à «nous», comme le soulignent Karim Amellal et Béligh Nabli ? Tout cela y concourt. L’EI mène une offensive idéologique violente et les valeurs de la République se trouvent menacées. Amine Elbahi, 20 ans, va dans les écoles expliquer aux enfants et adolescents les raisons pour lesquelles il faut aujourd’hui se battre pour défendre la liberté, l’égalité et la fraternité, auxquelles Karim Amellal et Béligh Nabli proposent d’ajouter la laïcité comme valeur fondatrice
     
    REVENU DE BASE
     
     
    Un revenu versé à tous, sans condition ni contrepartie ? Longtemps cantonnée aux débats intellectuels, l'idée séduit désormais de plus en plus de partis politiques ou de mouvements citoyens en Europe. La plupart des partis Verts européens la défendent, en Espagne, elle figure sur la plateforme de Podemos. En avril 2015, en Finlande, la victoire du parti du Centre aux élections législatives a amené au pouvoir une formation dont le programme prévoit l'expérimentation d'un revenu de base. En revanche, en Suisse, l'initiative populaire qui a conduit à un référendum sur la question en juin 2016 s'est soldée par un rejet, à 76,9%, du revenu inconditionnel.
     
    PIKETTY
     
     
    Le fondateur de la Nouvelle Gauche a interpellé l’économiste sur son intention d’aller voter Alain Juppé à la primaire de la droite. Ce dernier lui répond et l’interroge sur les intentions de Mélenchon, que Hoang-Ngoc soutient.
     
    NATHALIE PERRIN-GILBERT
     
    Libé - Réinventer l’accueil dans les métropoles Par Nathalie Perrin-­Gilbert, Élue du 1er arrondissement de Lyon et conseillère de la Métropole de Lyon (Groupe Gram) et André Gachet, Élu du 1er arrondissement de Lyon et conseiller de la Métropole de Lyon (Groupe Gram)

    L’évolution du sans-abrisme conduit à décloisonner la réflexion, à Lyon, comme ailleurs.

    Comme toutes les métropoles, Lyon est confrontée à la présence de personnes sans abri. La grande ville attire, elle concentre des opportunités sur lesquelles se fondent des espoirs parfois démesurés. Mais lorsqu’elle ne se donne pas les moyens d’un véritable accueil, la métropole devient alors le lieu de toutes les errances.

    CNIL
     
     
    La CNIL a épinglé le Parti socialiste en raison de manquements graves à la protection des données personnelles, après avoir constaté que les mesures élémentaires de sécurité n'avaient pas été mises en oeuvre sur la plateforme gérant les primo-adhésions au parti. Une faille du système pouvait entraîner une fuite sur les coordonnées de plusieurs dizaines de milliers d'adhérents.
     
    USA
     
     
    « Les changements démographiques de portée historique et l'évolution des mentalités de la jeune génération (les millennials) sont en train d'esquisser une Amérique jeune, multicolore et progressiste. D'ici une génération, cette Amérique sera majoritaire.» Ce n'est pas vraiment l'image que l'on a de ce pays, mais il va falloir s'y habituer : les Etats-Unis sont en train de changer. On le comprend grâce à la remarquable analyse des évolutions de la société américaine que propose, dans un récit limpide et passionnant, le journaliste Christophe Deroubaix, auteur du livre L'Amérique qui vient (Les éditions de l'atelier, 2016).
  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 octobre

    A LA UNE : ANDRE GORZ

    Télérama - “Sur le capitalisme et ses dégâts humains et écologiques, André Gorz était visionnaire”

    Décroissance, écologie, travail… Le philosophe et journaliste André Gorz, cofondateur du “Nouvel Observateur”, a proposé avant l’heure des alternatives au capitalisme. Un visionnaire, pour l’historien Willy Gianinazzi, qui publie une biographie de ce penseur.

    En 2006, sa Lettre à D. l’avait fait con­naître du grand public. André Gorz, le journaliste, le philosophe, signait un des plus beaux textes d’amour de la littérature. Soixante-seize pages poignantes et lumineuses sur son amour pour Dorine, absolu, fusionnel, « en deçà et au-delà de la philosophie ». C’était au soir d’une vie multiple et fantastique : un an plus tard, André, 84 ans, et Dorine, 83, se donnaient la mort ensemble.

    REVENU DE BASE

    Altereco, Guillaume Duval - Faut-il mettre en place un revenu de base ?

    En cet automne, la question d’un revenu de base (ou d’existence ou encore universel selon les préférences sémantiques) est au cœur du débat public. Le député socialiste des Yvelines Benoît Hamon en a fait la mesure phare de sa candidature à la primaire socialiste, tandis qu’en face Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi d’en faire elle aussi un marqueur dans la primaire de la droite. Les sénateurs de droite Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI) et de gauche Daniel Percheron (socialiste) viennent de leur côté de présenter un rapport sur le sujet. Plus concrètement encore, le département de la Gironde veut l’expérimenter en 2018, tandis que le Premier ministre Manuel Valls s’est lui aussi emparé de l’idée en septembre, suite à un rapport remis par Christophe Sirugue au printemps dernier. Et on ne compte plus les débats et écrits sur ce sujet tant dans la sphère citoyenne que chez les universitaires, comme par exemple la journée de travail que l’OFCE y a consacré le 13 octobre.

    CHOMAGE

    OFCE - Chômage : forte volatilité, faible baisse

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de septembre 2016, publiés par Pôle emploi, font apparaître une baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A (-66 300 personnes en France métropolitaine). Cette forte baisse fait plus que compenser la hausse tout aussi spectaculaire du mois dernier (+50 200). Au total, sur trois mois, le recul du nombre de demandeurs d’emplois atteint 35 200, troisième baisse trimestrielle consécutive, ce qui n’avait plus été observé depuis le début de la crise au début de 2008. Le chiffre de septembre confirme ainsi le retournement progressif de la courbe des DEFM sur un horizon de temps plus long : depuis le début de l’année, les effectifs en catégorie A ont baissé de 90 000 personnes et de 59 500 sur un an. Si l’on ajoute aux inscrits en catégorie A ceux ayant réalisé une activité réduite au cours du mois (catégories B et C), la baisse mensuelle est moins prononcée (-38 000 personnes), probablement parce qu’une partie des inscrits sans aucune activité a changé de catégorie après avoir retrouvé une activité réduite.

    HOLLANDE

    Slate - 4% de satisfaits de François Hollande? Ce sondage est incomparable aux autres

    Le président de la République n'atteint même pas la barre des 5% de satisfaits selon un dernier sondage. Un record historique? Pas vraiment.

    4% de satisfaits. Le résultat de la dernière enquête Cevipof, réalisée par Ipsos et Sopra Steria pour Le Monde, a de quoi calmer les ardeurs d'un président de la République dont on ne sait toujours pas s'il se représentera en 2017. C'est le score le plus faible de la courte histoire de la collaboration entre le centre de recherches politiques de Sciences Po et le quotidien du soir. Jusque-là, François Hollande était tombé à 5% en juin et juillet 2016, mais il avait légèrement rebondi à 6% de satisfaits en septembre. Avant donc de replonger ce mois-ci.

    VALLS

    Libé - Manuel Valls, côté recours

    Rester fidèle à une candidature de François Hollande ? Tout faire pour se présenter à la place du Président en difficulté au risque de se faire battre lui-même ? Plongée dans les tourments du Premier ministre, qui joue là son avenir politique.

    MONTEBOURG

    LCI - Arnaud Montebourg réactive le droit de vote des étrangers, promesse de François Hollande

    ENGAGEMENT - Candidat à la primaire du Parti socialiste, Arnaud Montebourg a réaffirmé mercredi sa promesse d'instaurer le droit de vote des étrangers s'il était élu. Une promesse oubliée de la campagne de François Hollande en 2012.

    C'était une mesure symbolique du candidat Hollande en 2011. Plus précisément, son engagement numéro 50. Le droit de vote des étrangers extracommunautaires aux élections locales, promesse oubliée du quinquennat, sera celle d'Arnaud Montebourg si ce dernier remporte la primaire socialiste.

    Mercredi soir, l'ancien ministre a confirmé son souhait de défendre cette mesure, lors des universités européennes de lutte contre le racisme et les discriminations organisées par la Maison des potes. Elle fera "partie de la réforme de la Constitution" souhaitée par le candidat.

    NANTES

    Revue Politique et Parlementaire, - Renouveau démocratique, l’expérience nantaise de « dialogue citoyen »

    Année après année, chaque mois de janvier, le Cevipof nous livre son baromètre1 de la confiance.

     Et année après année, chaque mois de janvier, les résultats du Cevipof montrent la solidité de la méfiance des Français vis-à-vis de la démocratie : « La défiance vis-à-vis du fonctionnement de la démocratie augmente nettement […] : en 2015, 67 % des personnes interrogées considèrent qu’elle ne fonctionne pas très bien ou pas bien du tout contre 49 % en 2009 (+18 points) ». La défiance est encore plus flagrante encore lorsqu’il s’agit d’évaluer le personnel politique : « L’opinion vis-à-vis des responsables politiques, si elle se situe déjà à un niveau très élevé en 2009, empire encore jusqu’en 2015 : 88 % d’opinions négatives contre 83 % (+5 points) »2.

    NOTRE DAME DES LANDES

    L'Express - Notre-Dame-des-Landes: ce que trahit le nouveau clash entre Valls et Royal

    Le Premier ministre a estimé que la ministre de l'Ecologie, en s'opposant à la construction de l'aéroport, avait "affaibli l'autorité de l'Etat" ce mercredi, sur France inter. Une critique frontale sur fond d'élection présidentielle.

    Entre Manuel Valls et Ségolène Royal, les désaccords sont publics et les accrochages nombreux. En témoigne l'épineux dossier de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Le premier veut faire évacuer la zone occupée par les zadistes "à partir de cet automne" pour mieux débuter les travaux, tandis que la seconde ne croit pas dans le projet.

    BUDGET

    Europe 1 - Un budget 2017 étiqueté aile gauche du PS ?

    Le vote des recettes du budget 2017, mardi à l'Assemblée, a ravivé les clivages qui minent le groupe socialiste.

    Le dernier budget du quinquennat porte-t-il plus la marque de l'aile gauche que les précédents ? Les députés ont adopté mardi après-midi, en première lecture, le volet recette du dernier projet de loi de finances du mandat de François Hollande, par 285 voix contre 242. L'ambiance délétère qui a régné lors des débats a notamment permis à l’aile gauche du PS de faire passer, parfois avec le soutien des écologistes, des communistes et même de quelques voix de la droite, plusieurs amendements contre l’avis du gouvernement. Des "allures de fin de règne", allait jusqu’à titrer lundi Le Monde. De son côté, l’exécutif tempère : "Les votes qui sont intervenus, parfois contre l’avis du gouvernement, ne dégradent pas le solde et ne remettent pas en cause nos engagements", a déclaré mardi aux Echos le secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert.

    Le Monde - Un budget aux allures de fin de règne

    Dans un climat de déliquescence de la majorité, le gouvernement a été mis en minorité à plusieurs reprises.

    Il flotte une drôle d’ambiance autour de la discussion de ce dernier projet de loi de finances du quinquennat, dont la première partie (les recettes) doit être votée mardi 25 octobre à l’Assemblée nationale. La droite s’est efforcée de démontrer que le gouvernement actuel allait laisser à son successeur « quantité de factures impayées dans son armoire », comme l’a dénoncé le président (LR) de la commission des finances, Gilles Carrez. « La marque de fabrique de ce projet de budget pour 2017 : on gonfle les recettes à encaisser en 2017 et on reporte au maximum les dépenses sur 2018 et au-delà », a-t-il expliqué.

    CAMBA

    Jean-Christophe Cambadélis : « Une primaire pour surmonter les désaccords »

    Retrouvez ci-dessous l’interview de Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, à la Nouvelle République, parue le 22 octobre.

    IDENTITE

    Le Point - Le PS se positionne sur la question de l'identité

    Jean-Christophe Cambadélis a présenté ce mardi le sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé "Être français au XXIe siècle".

    Ce mardi, le PS a avancé une série de propositions sur le thème de l'identité française. Son objectif : ne pas laisser la droite s'emparer seule de cette question « trop sérieuse » dans la campagne présidentielle. « Nous nous opposons frontalement avec la droite qui partage la même conception de la Nation que l'extrême droite », a fustigé le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, au siège du Parti socialiste à Paris, lors de la présentation du sixième Cahier de la présidentielle du PS, intitulé « Être français au XXIe siècle ».

    CAROLINE FOUREST

    Mon vrai désaccord avec Jean Baubérot

    Jean Baubérot se défend de prôner une « laïcité ouverte ». Formidable, mais ce n’est pas mon propos…  Je précise dans mon livre qu’il n’utilise plus cette expression depuis qu’elle est fortement critiquée.

    Mon reproche est ailleurs. Il concerne sa vision relativiste de l’histoire de la laïcité (où toutes les interprétations de 1905 se valent), sa volonté de renégocier la Séparation, son militantisme obstiné pour importer les accommodements religieux » et le modèle canadien, son soutien aux sectes, son vocabulaire caricatural et inversé minimisant le danger du radicalisme religieux tout en parlant de danger « laïciste » et d' »intégrisme républicain ».

    Une conception désarmante de la laïcité qui va jusqu’à la complaisance affichée envers les mouvements religieux radicaux, sexistes et homophobes, comme l’UOIF, qui l’invite presque chaque année à son Congrès.

    Jean Baubérot se défend de placer la liberté religieuse avant l’égalité, mais tous ses travaux et ses prises de positions militent dans ce sens…

    BOUALEM SANSAL

    Le Soir - Boualem Sansal sur l’islamisme: «En Occident, vous êtes dans le déni»

    Pour l’écrivain, les attentats sont le signe que l’islamisation se propage.

    Il se dégage de Boualem Sansal une sérénité, une douceur même, qui contraste avec l’univers aride, sombre et dur du roman 2084. La fin du monde, Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015. Cette œuvre, qui projette le lecteur en Abistan, empire entier régi uniquement par la loi de Yölah, révélée par son prophète Abi, où tout libre arbitre, toute pensée et tout doute se voient strictement interdits, vient d’être traduite en néerlandais.

    LEGISLATIVES

    Marianne - Terminer au moins devant Mélenchon en 2017 : le dernier objectif désespéré des élus PS

    De nombreux élus PS, inquiets pour leur réélection, affirment qu'ils choisiront le candidat le plus à même de rassembler en 2017. Pas pour passer au second tour, juste pour limiter les dégâts aux législatives qui suivront en restant devant un Mélenchon ou un Macron.

    Il n'y a pas de candidat naturel pour la présidentielle de 2017. A six mois du scrutin, ce constat dressé par un grand nombre de députés PS interpelle. Repartir avec Hollande, passer chez Valls, temporiser avec Royal ou renverser la table avec Montebourg ? Ceux qui ne font partie d'aucune écurie s'interrogent particulièrement. Plus que sur les orientations programmatiques, de nombreux responsables socialistes affirment aujourd'hui qu'ils feront leur choix en fonction des sondages. Faute de pouvoir s'appuyer sur un candidat susceptible de l'emporter, plusieurs élus affirment d'ores et déjà vouloir se ranger derrière l'homme qui leur assurera... la troisième place, pourtant synonyme d'élimination au premier tour

    MACRON

    Huffington Post - Les cadres socialistes de "En Marche!" vont-ils être exclus du PS?

    Ce mercredi 26 octobre, Emmanuel Macron dévoilait l'organigramme de son mouvement dans lequel figurent plusieurs membres du PS.

    Devant un parterre de journalistes venus nombreux au Pavillon Gabriel à Paris, Emmanuel Macron a présenté ce mercredi 26 octobre l'état-major de son mouvement "En Marche!". Un secrétaire général et neuf délégués issus du monde politique et économique parmi lesquels on retrouve trois élus socialistes: Richard Ferrand (député du Finistère), Stéphane Travert (député de la Manche) et Bariza Khiari (sénatrice de Paris).

    PAUL MAGNETTE

    Arnaud Montebourg - Hommage des Français à Paul Magnette

    Voici la version longue de la tribune d’Arnaud Montebourg dans le Monde du 26 octobre 2016

    La mondialisation, présentée comme irréversible, ne serait elle pas en train de rétrécir et de s’inverser ? Loin des prédictions des partisans de la mondialisation heureuse, il ne s’agit en rien d’un repli sur soi, mais du mouvement irrésistible des origines, et du retour de l’histoire et de la géographie. Voilà pourquoi il parait anachronique de signer ou ratifier les traités TAFTA et CETA de libre-échange avec les Etats-Unis et le Canada et de supprimer comme l’envisage, encore en toute discrétion, la Commission Européenne les dernières protections commerciales vis à vis de la Chine.

    La dernière décennie consacra le triomphe des marques : dans le moteur lancé de la division internationale du travail, on trouve les délocalisations, comme outil d’optimisation des marges des entreprises, la montée du low-cost comme outil d’exploitation des travailleurs au nord comme au sud, la financiarisation des entreprises, comme outil de domination de l’économie réelle, et la sacralisation du consommateur, comme objet de la toute puissance acquise du marketing. Pour réussir ce cycle de transformation culturelle de l’économie mondialisée derrière les marques, il convenait d’obtenir l’assentiment et une certaine complicité passive du consommateur.

    La Tribune - Ceta : la Wallonie, mauvaise conscience de l'UE

    La région wallonne n'a pas cédé et rejette toujours le traité de commerce euro-canadien. Un refus qui place l'UE devant ses contradictions et ses limites.

    Haro sur la Wallonie ! Jusqu'ici, la très discrète entité fédérale belge n'intéressait à peu près personne en dehors des frontières du Royaume des Belges. Mais depuis que son parlement a refusé d'accorder au gouvernement fédéral belge le droit de signer le traité de commerce entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), elle est devenue « l'ennemie public numéro un » des dirigeants européens. Ce lundi 24 octobre, l'ancien premier ministre belge Elio di Rupio, lui-même ancien ministre-président de Wallonie, a dénoncé les « pressions invraisemblables » sur l'actuel chef du gouvernement wallon, Paul Magnette.