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observatoire des inégalités - Page 37

  • Observatoire des inégalités : « Arrêtons de céder au lobby des élus ruraux », par Philippe Estèbe

    Le lobbyisme des élus ruraux débouche sur des transferts massifs de la ville vers le monde rural. Pour le géographe Philippe Estèbe, il faudrait s’intéresser davantage au sort des personnes qu’à l’égalité entre les territoires. Un entretien réalisé par Mathieu Deslandes de Rue 89.

    Couvrir tout le territoire en très haut débit en dix ans : tel est l’objectif affiché par le président de La République. L’opération coûtera 20 milliards d’euros – une facture à partager entre l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Est-ce un choix pertinent ? Le géographe Philippe Estèbe en doute. Pour lui, les pouvoirs publics ont encore cédé « au lobby des élus ruraux, pour qui l’espace compte plus que les gens ». Entretien.

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  • Observatoire des inégalités - 2008-2011 : premières estimations de l’impact de la crise sur les revenus

    Un gain de revenu de 7 900 euros pour les 1 % les plus riches entre 2008 et 2011 contre une perte de 24 euros pour les 5 % les plus pauvres. La crise frappe bien davantage les ménages les plus pauvres que les autres.

    Entre 2008 et 2011, selon les données Eurostat, le seuil des 5 % [1] a vu son revenu stagner (- 24 euros et - 0,3 %) [2]. Cela signifie que le pouvoir d’achat des plus défavorisés a subi une baisse de l’ordre de 6 % compte tenu de la hausse des prix au cours de la période. A l’opposé, le revenu des 1 % les plus aisés a progressé de 7 900 euros, soit + 9,7 % ; son pouvoir d’achat a donc continué à augmenter (+ 3 %) en dépit du ralentissement économique. Le revenu médian s’est accru de 1 000 euros sur l’année et le seuil des 10 % des plus riches de 2 000 euros ; en pourcentage, l’augmentation des revenus est assez similaire pour ces deux tranches de revenu, légèrement supérieure à 5 %, un niveau équivalent à la hausse des prix, soit une stagnation du pouvoir d’achat.

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  • Observatoire des Inégalités : Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?

    le 19 février 2013

    Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Entre la ville, l’habitat périurbain ou rural, où les niveaux de vie sont-ils les plus élevés ? Longtemps, la richesse des villes a attiré les populations démunies de la campagne, et entraîné un phénomène qualifié d’exode rural. La division de l’espace est devenue plus complexe, notamment du fait de l’étalement urbain. Les banlieues des villes se sont étendues, en particulier du fait de l’essor de l’habitat pavillonnaire périurbain.

     

    Le débat sur les niveaux de vie des territoires n’est pas nouveau. Les banlieues défavorisées, et en particulier les quartiers définis comme "zones urbaines sensibles", sont souvent présentés comme les territoires qui cumulent les difficultés [1]. Selon une thèse qui rencontre un certains succès médiatique [2] ce serait désormais loin de la ville, dans l’espace périurbain et rural que se localiserait la pauvreté. Pourtant, selon les données de l’Insee, l’espace périurbain, même s’il est très loin d’atteindre les niveaux de vie des quartiers aisés de centre-ville, reste, en moyenne, largement favorisé. Les personnes aux revenus les plus faibles vivent en partie dans le monde rural éloigné et vieillissant, mais surtout dans les quartiers d’habitat social.

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  • Observatoire des inégalités : Pourquoi le gouvernement renonce à réformer les impôts

    La réforme fiscale n’aura pas lieu. Essayer de comprendre le renoncement du gouvernement permet d’analyser les difficultés de la gauche à rendre l’impôt plus juste et plus efficace. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Je veux engager une grande réforme fiscale. La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG ». L’une des principales promesses des 60 engagements de François Hollande faite lors de la campagne présidentielle a fait long feu. La réforme fiscale n’aura pas lieu. On en restera à un patchwork de prélèvements portant sur les très riches (comme la taxation à 75 % d’une poignée de contribuables, qui sera éventuellement mise en place en 2014), une taxation des revenus financiers, des revenus des entreprises et une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée pour financer la baisse du coût du travail. Pour le budget 2013, l’augmentation totale des impôts est de 15,6 milliards, ce qui laissera, au minimum, un déficit de 61,6 milliards… [1].

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  • Observatoire des inégalités : Les pratiques culturelles selon les catégories sociales et les revenus

    70 % des cadres supérieurs ont visité un musée au moins une fois dans l’année contre 20 % des ouvriers. La catégorie sociale et le niveau de vie conditionnent toujours les pratiques culturelles.

    Les pratiques culturelles selon les catégories sociales

    Les pratiques culturelles (lecture, cinéma, musées, théâtre, etc...) se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie se sont conjugués avec la croissance de l’offre culturelle et sa meilleure mise en valeur (bibliothèques, patrimoine culturel, expositions...). Malgré tout, les écarts restent nets : 61 % des cadres supérieurs sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre 20 % des ouvriers. 81 % des premiers ont lu au moins un livre contre 28 % des seconds, soit 2,9 fois moins.

    Selon l’étude "La visite des musées, des expositions et des monuments" du Crédoc (juin 2012), si le patrimoine attire une population beaucoup plus grande (voir le succès des Journées du patrimoine), 67 % des cadres supérieurs contre 20 % des ouvriers visitent des musées ou des expositions.

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