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observatoire des inégalités - Page 21

  • Observatoire des inégalités - Les pauvres vivent dans les grandes villes, pas en périphérie

    17 mai 2017 - 65 % des personnes pauvres vivent dans les grandes villes, là où habitent aussi les plus riches et où les inégalités de revenus sont les plus élevées.


    Les deux tiers des personnes dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté (fixé ici à 60 % du niveau de vie médian) vivent dans les grands pôles urbains qui regroupent 57,8 % de la population française. Ces personnes pauvres sont réparties de manière relativement équilibrée entre les villes-centres (31,4 %) et leurs banlieues (33,8 %). 16,6 % vivent dans le périurbain, 12,8 % dans les petites et moyennes aires urbaines ainsi que leurs couronnes et 5,3 % dans les zones rurales isolées.

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  • Observatoire des inégalités - Quelles sont les villes les plus inégalitaires de France ?

    19 mai 2017 - Le classement des villes les plus inégalitaires est composé pour l’essentiel de villes très aisées de la banlieue ouest de Paris. S’y ajoutent quelques communes où des personnes très pauvres cohabitent avec une population mieux lotie. Un article extrait du Centre d’observation de la société.


    Neuilly-sur-Seine, Paris, Boulogne-Billancourt : tel est le trio des villes les plus inégalitaires selon le rapport dit « interdécile » qui divise le revenu minimum des 10 % les plus riches [1] par celui maximum des 10 % les plus pauvres. Neuilly-sur-Seine, la ville la plus inégalitaire, surclasse les autres : le seuil d’entrée au sein des 10 % les plus riches y est presque huit fois supérieur au revenu maximum des 10 % les plus pauvres. Paris, seconde au classement, n’est « qu’à » 6,6 fois plus. Dans les villes qui suivent (Boulogne-Billancourt, Annemasse, etc.), le seuil des 10 % les plus riches est 5 fois supérieur au plafond des 10 % les plus pauvres, contre 3,5 fois en moyenne pour la France métropolitaine.

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  • Observatoire des inégalités - Grandes villes, le cœur des inégalités

    16 mai 2017 - Les zones rurales isolées affichent le niveau de vie le plus faible. Mais c’est dans les villes-centres que les inégalités de revenus sont les plus fortes. La grande richesse de quelques quartiers favorisés y côtoie l’extrême pauvreté.


    Les zones rurales isolées sont celles où le niveau de vie médian est le moins élevé : 1 495 euros par mois, selon les données 2012 de l’Insee [1]. Les territoires les plus aisés sont les banlieues des grands pôles urbains (1 718 euros) et leurs couronnes (1 748 euros). Avec 1 561 euros, les villes-centres occupent une position intermédiaire. Les couronnes périphériques des grandes villes sont le plus souvent occupées par des ménages des couches moyennes qui disposent d’un niveau de vie leur permettant d’accéder à la propriété individuelle. Le milieu rural isolé est, lui, en partie composé de ménages d’agriculteurs âgés avec de faibles retraites du fait notamment de l’inactivité (officielle) des femmes.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation : les politiques territoriales servent-elles à quelque chose ?

    11 mai 2017 - Comme souvent en France, la multiplication des annonces et des dispositifs masque une incapacité à agir. En matière d’éducation, les politiques territoriales n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait de la revue Constructif .


    La politique de la ville a-t-elle un impact en matière de réussite scolaire ? Soyons clairs : on ne sait pas vraiment le mesurer. La complexité des dispositifs, leur multiplication et l’enchevêtrement avec la politique d’éducation prioritaire [1] rend impossible une évaluation globale. « Programmes personnalisés de réussite éducative » (Éducation nationale) et les « programmes de réussite éducative » (politique de la ville) coexistent, avec les réseaux d’aides spécialisées, l’accompagnement éducatif, les parcours d’excellence, les internats de la réussite, etc. Seuls quelques experts peuvent comprendre quelque chose à cet enchevêtrement et savoir ce qui s’y passe [2].

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  • Observatoire des inégalités - Emploi : 7,7 millions de personnes fragilisées

    16 mars 2017 - Chômeurs, travailleurs précaires et découragés du travail : en France, près de huit millions de personnes, soit un quart du total des actifs, sont fragilisées face à l’emploi.


    La France compte 2,9 millions de chômeurs selon les données 2015 de l’Insee, soit un dixième de la population dite « active » (celle qui a un emploi ou en cherche un). Ce chiffre, à lui seul, reflète bien mal la situation du marché du travail. Selon nos calculs, on peut estimer le nombre de personnes fragilisées face à l’emploi à 7,7 millions au total. En effet, en plus de ses 2,9 millions de chômeurs, la France compte 3,4 millions de travailleurs précaires : principalement des personnes en intérim ou en contrat à durée déterminée, que ce soit dans le secteur privé comme dans celui du public, très friand lui aussi de précarité. On compte aussi 1,4 million de découragés, qui ne recherchent plus activement un travail tant la situation est dégradée. Ils ne sont donc plus comptés comme « actifs ». Mais quand l’Insee les interroge, ils répondent pourtant qu’ils souhaiteraient travailler. Parmi eux, des femmes qui n’ont aucun mode de garde pour leurs enfants, des adultes très peu qualifiés qui baissent les bras devant le type d’emploi et les rémunérations qu’on leur propose.

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  • Observatoire des inégalités - Les sports d’hiver, une pratique de privilégiés

    3 février 2017 - 40 % des cadres partent en vacances l’hiver au moins une fois tous les deux ans, contre 9 % des ouvriers. Seuls 8 % des Français partent au ski au moins un an sur deux.


    Les deux tiers des Français ne partent jamais en vacances l’hiver (de début décembre à fin mars) selon le Crédoc [1]. Moins d’un Français sur cinq (17 %) part au moins une fois tous les deux ans, un sur dix tous les ans. Partir skier est encore plus rare. 8 % des Français partent au ski au moins une fois tous les deux ans (voir encadré).

    Seuls certains groupes - les cadres (40 %), les hauts revenus [2] (31 %) ou les diplômés du supérieur (33 %) - plient bagages au moins un an sur deux à cette période de l’année. Et parmi ceux qui partent, moins de la moitié vont à la montagne.

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  • Observatoire des inégalités - Les adolescents des cités sont-ils enfermés dans des ghettos ?

    7 février 2017 - Les jeunes sont inégaux face à la faculté de se déplacer, comme le montre l’exemple des adolescents des cités. Encore faut-il se méfier de tout simplisme dans ce domaine : davantage que l’effet de quartier, c’est celui qui milieu social d’origine qui pèse sur leurs déplacements vers d’autres territoires que le leur. L’analyse de Nicolas Oppenchaim, sociologue, maître de conférences à l’université de Tours.

    Cet article s’appuie sur l’exploitation de l’Enquête globale transport de 2010 et d’une enquête de terrain dans des quartiers pauvres de banlieue parisienne.

    La mobilité hors de son quartier d’habitation constitue une expérience essentielle pour les adolescents [1], qui participe à leur socialisation [2]. Elle donne accès à des équipements urbains différents de ceux qu’ils connaissent déjà, elle permet de s’émanciper en partie de la tutelle des adultes et de découvrir de nouveaux univers. En explorant des espaces publics inconnus, les adolescents sont confrontés à d’autres citadins, à des comportements, à des architectures et à des équipements dont ils ne sont pas toujours familiers. Ces mobilités mettent à l’épreuve les habitudes qu’ils ont acquises dans leur famille, dans leur quartier ou à l’école. Les adolescents des quartiers les plus pauvres des villes [3] ont-ils alors les mêmes pratiques de mobilité que celles des jeunes de leur âge ? Sont-ils enfermés dans des « ghettos » ?

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  • Observatoire des inégalités - Hétérosexuels et homosexuels : histoire d’une lente évolution vers l’égalité

    3 février 2017 - Jusqu’en 1990, l’homosexualité était considérée comme une maladie mentale par l’Organisation mondiale de la santé. Histoire d’une lente évolution vers l’égalité.

    Le droit d’être homosexuel

    L’homosexualité n’a été supprimée qu’en 1990 de la liste internationale des maladies mentales par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Encore aujourd’hui, 72 pays sur 194 [1] condamnent les relations homosexuelles par des peines de prison, des travaux forcés ou encore par la torture [2]. Dans treize pays, l’homosexualité est même encore passible de la peine de mort. À l’inverse, de nombreux pays ont adopté des textes de loi qui protègent des discriminations en raison de l’orientation sexuelle. 22 pays ont légalisé le mariage des couples homosexuels.

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  • Observatoire des inégalités - Trois leviers pour réduire la pauvreté

    20 janvier 2017 - La pauvreté n’est pas une fatalité. Pour la réduire, notre pays peut actionner trois leviers : la formation, la qualité des emplois, les revenus des familles. Les propositions de Denis Clerc, économiste, fondateur du magazine Alternatives Economiques. Article repris d’Alternatives économiques.


    La pauvreté n’est pas une fatalité. Surtout dans un pays qui affecte un peu plus d’un tiers de son PIB (33,7 %) – record mondial – à la protection sociale. Or, les résultats ne sont pas à la hauteur : 14,3 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté [1]. On peut faire mieux, de sorte que la pauvreté ne soit qu’un passage temporaire et non une trappe dont on ne peut sortir. Notre pays dispose de trois leviers possibles, qu’il n’utilise pas au mieux actuellement.

    Miser sur la formation

    D’abord, la formation. Parce que la société bouge vite et, avec elle, les emplois et le niveau de compétences que les employeurs exigent de leurs salariés. Entre 2008 et 2015, le nombre d’employés et d’ouvriers en France métropolitaine a diminué d’un million, alors que celui de cadres, professions intellectuelles et professions intermédiaires (techniciens, infirmiers, instituteurs…) progressait de 800 000. Ceux et celles qui n’ont pas une formation (ou une expérience professionnelle) solide risquent fort de se retrouver au chômage et, si ce dernier dure, de basculer dans la pauvreté : un tiers des chômeurs disposent d’un niveau de vie   inférieur au seuil de pauvreté.

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  • Observatoire des inégalités - Non, l’école n’augmente pas les inégalités

    26 janvier 2017 - Même si elle privilégie largement les enfants de diplômés, l’école française n’augmente pas les inégalités et n’est pas la plus inégalitaire au monde. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Article extrait du magazine Alternatives Economiques.


    L’idée a pris racine et, désormais, c’est comme si elle allait de soi : l’école française « amplifie » les inégalités sociales, comme le dit d’ailleurs le dernier rapport du Conseil national de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) [1]. Une affirmation grave. Rares, pourtant, sont ceux qui se sont posé la question de sa signification, même parmi les chercheurs. Or, non seulement cette affirmation est fausse, mais ceux qui défendent une école plus juste n’ont aucun intérêt à forcer le trait de cette manière.

    Aucune donnée, dans le rapport du Cnesco comme ailleurs, ne montre que l’école accroît les inégalités. Hormis son titre, rien ne l’étaye. Le texte est beaucoup plus modéré. Il indique notamment : « Si l’école française ségrégue moins les élèves de façon flagrante qu’il y a 50 ans, elle tend cependant à maintenir de nombreuses inégalités sociales et migratoires en son sein, plus cachées, moins observables, mais pourtant bien présentes. » On peut y lire, par exemple, que la part d’enfants d’ouvriers qui sortent de l’école sans diplôme ou avec le brevet est passée de 80 % à 20 % entre 1946 et 2000.

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  • Observatoire des inégalités - Selon l’OCDE, la France est l’un des pays où le milieu social influe le plus sur le niveau scolaire

    26 janvier 2017 - La France est l’un des pays de l’OCDE où le milieu social influence le plus les compétences scolaires des élèves de 15 ans en mathématiques, comme en sciences.


    Pour étudier l’influence du milieu social sur les compétences des élèves, l’OCDE a construit dans son enquête dite « Pisa » un indice global, qui rassemble les niveaux de vie et de diplôme des parents ainsi que leur profession. Les jeunes Français de 15 ans ont obtenu un score de 495 lors de l’évaluation en sciences en 2015 (la moyenne OCDE était de 493). Une hausse d’une unité de l’indice du milieu social en France aurait pour effet d’élever le score de 57 points [1]. En Espagne, la même opération augmente le score de 27 points. Lors de la précédente enquête, réalisée en 2012, l’effet était le même pour les mathématiques. Dans les deux cas, la France apparaît comme le pays où le milieu social influence le plus les compétences scolaires dans ces domaines. En comparaison, l’augmentation est d’une quarantaine de points en Allemagne et au Royaume-Uni, d’une trentaine en Espagne et en Italie.

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