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observatoire des inégalites - Page 3

  • Observatoire des inégalités - Chômage : les non-diplômés en première ligne, et des diplômés déclassés

    Le taux de chômage des actifs sans diplôme est près de trois fois plus supérieur à celui des bac + 2. Mais le nombre de chômeurs diplômés du supérieur rattrape celui des chômeurs sans diplôme. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les inégalités face au chômage sont en grande partie déterminées par le niveau de diplôme. En 2021, 14,4 % des personnes n’ayant aucun diplôme étaient au chômage, contre 5,3 % de celles qui disposaient d’un niveau supérieur à bac + 2. Parmi les chômeurs, près de 20 % n’ont aucun diplôme et les trois quarts ont au maximum le baccalauréat.

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  • L'article de la fin de semaine - Observatoire des inégalités - Le recul du chômage profite aux jeunes et aux moins qualifiés

    Le chômage diminue depuis 2016, y compris pour les catégories les plus touchées : les ouvriers, les jeunes, les moins diplômés. Les inégalités restent fortes, mais les écarts se réduisent.

    Après avoir culminé à 10,3 % de la population active entre 2013 et 2015, le taux de chômage diminue depuis 2016 pour atteindre 7,3 % % en 2022 selon l’Insee. Les effets du ralentissement économique de 2020 ont été effacés. Il faut remonter au début des années 1980 pour observer durablement ce niveau.

    Cette bonne nouvelle vaut pour toutes les catégories de la population, y compris les plus touchées. Le taux de chômage des ouvriers peu qualifiés était de 22,6 % en 2015, il est de 16,7 % en 2021 (dernière année disponible).

    De même, les moins de 25 ans, dont le taux de chômage avait atteint 26,1 % en 2015, redescend à 17,3 % en 2022. Le taux de chômage des 15-24 ans sans diplôme a culminé à 47,1 % en 2015, deux fois plus que pour l’ensemble des jeunes actifs, tous niveaux de diplôme confondus. Ce taux reste à un niveau très élevé (33,9 %) en 2021, mais l’amélioration est nette.

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  • L'article de la semaine - Observatoire des inégalités - Une pauvreté toujours aussi intense

    La moitié des personnes pauvres gagne moins de 752 euros, un niveau inférieur de 18 % au seuil de pauvreté. C’est ce que mesure l’intensité de la pauvreté. Cet indicateur s’est stabilisé à un niveau élevé depuis quinze ans.

    Entre le sans-abri qui vit à la rue et une famille modeste qui dispose d’un logement social, la pauvreté regroupe des conditions de vie très différentes. Le seuil de pauvreté que nous utilisons se situe à la moitié du niveau de vie médian, soit 918 euros par mois en 2019 pour une personne seule, après prestations sociales. C’est un montant maximum en dessous duquel se situent des personnes qui ont bien moins que cela.

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  • Observatoire des inégalités - Les revenus des plus pauvres stagnent depuis 20 ans

    Les revenus des 10 % les plus pauvres n’augmentent plus depuis une vingtaine d’années. Ils ont même régressé, si l’on ne considère que les revenus du travail, avant redistribution.

    Le niveau de vie moyen des 10 % les plus pauvres a progressé de la fin des années 1990 jusqu’au début des années 2000. Depuis, il stagne. Entre 2002 et 2019, il a même perdu 10 euros mensuels en euros constants, c’est-à-dire après inflation. Le seuil des 5 % les plus pauvres (montant maximum que touche cette tranche de revenu) est de 785 euros, le même niveau qu’en 2007.

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  • L'article de la semaine : Observatoire des inégalités, Classe, âge, origine : quand les inégalités se cumulent

    Fracture sociale, sexisme, discriminations : les inégalités constituent un système dans lequel les facteurs se combinent. Démêler le poids des différents facteurs n’est pas facile. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La fracture sociale est vive en France. Comme le montrent de très nombreuses données, ouvriers et employés sont le plus souvent en position dominée, avec de bas niveau de revenus et des conditions de travail difficiles. Ils sont aussi en moins bonne santé, dans des conditions de logement défavorables, avec un accès restreint aux loisirs. Ces écarts, isolés quand on observe la situation d’une catégorie sociale par rapport à une autre, sont inscrits dans un ensemble d’autres inégalités. Par exemple, une jeune ouvrière d’origine sénégalaise a des risques de subir les inégalités liées à son milieu social, mais aussi celles liées à son âge, son sexe et ses origines. Les inégalités forment un système d’ensemble avec des facteurs qui se conjuguent, se renforcent ou, parfois, se compensent.

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  • L'article de la fin de semaine : Observatoire des inégalités - Budget et consommation : ce qui distingue les classes sociales

    Cadres et ouvriers ont des budgets différents, en montant et dans leur composition. Ces écarts permettent de comprendre où se niche la distinction sociale. On saisit aussi les effets différenciés de l’inflation. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Chaque année, un ménage français dépense 27 400 euros en moyenne, soit 2 300 par mois, selon l’enquête sur le budget des familles réalisée par l’Insee en 2017. Quand les cadres disposent de 3 600 euros mensuels à dépenser, les ouvriers n’ont que 2 000 euros par ménage.

    L’étude de la composition des dépenses est riche d’enseignements sur les modes de vie. Elle permet aussi de mieux comprendre l’impact de l’inflation aujourd’hui.

    Les postes qui occupent une place plus importante chez les ouvriers

    Les biens de base constituent une part plus importante du budget des catégories les moins favorisées. Le poste « alimentation et boissons non alcoolisées » est – en proportion de leur budget –plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres supérieurs (16,4 % contre 13,5 %). Ces derniers peuvent s’offrir de la nourriture de qualité supérieure, plus chère (des produits bios, par exemple), mais ne mangent pas dix fois par jour : leur budget alimentation plafonne donc, rapporté à leur revenu.

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  • Observatoire des inégalités - La jeunesse au travail : en finir avec les préjugés

    À l’opposé des idées reçues, les jeunes font ce qu’ils peuvent pour s’insérer dans la vie professionnelle dans un contexte marqué par une très forte précarité. Ils demeurent fortement attachés à la valeur travail. Une analyse de la sociologue Julie Couronné, extraite de Droits et Libertés, revue de la Ligue des droits de l’Homme.

    De plus en plus fréquemment, les médias se font le relai d’une littérature qui présente les jeunes d’aujourd’hui comme étant issus de la « génération Y » ou de la « génération Z ». Ces expressions renvoient à l’idée que le rapport au travail des jeunes aurait été considérablement modifié par les nouveaux outils technologiques, outils qu’ils maîtriseraient de manière instinctive. Ils seraient moins fidèles à l’entreprise et moins attachés à la valeur du travail. S’ajoute l’idée de plus en plus répandue que, sous l’effet de la crise sanitaire, les « jeunes ne souhaiteraient plus travailler », et qu’ils démissionneraient de leur emploi de manière massive. Des analyses très discutables.

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  • Observatoire des inégalités : Et si on changeait les règles ?

    Cette vidéo a été réalisée par Emilie HIENARD, Léa HE, Emma LI et Paloma LINERO (Lycée Bossuet Notre Dame, Paris) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2023, sur le thème "Changeons les règles du jeu !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été finaliste dans la catégorie "Vidéos" des 16-25 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités.

  • Observatoire des inégalités - Le temps est venu de moderniser et de démocratiser l’orthographe

    L’orthographe française est parmi les plus difficiles au monde. Cela produit d’importantes inégalités sociales dès l’école primaire. Nous pouvons moderniser notre langue sans la dénaturer. Les propositions du linguiste Christophe Benzitoun.

    En trois décennies, le nombre d’erreurs en orthographe a presque doublé en CM2, de 10,7 à 19,4 fautes en moyenne (pour 67 mots) pour une dictée comparable, selon une étude du ministère de l’Éducation nationale [1]. Ce constat est inquiétant et nécessite une réponse forte de la part des pouvoirs publics. Il est urgent de dépasser les clivages idéologiques, de moderniser et de démocratiser l’orthographe. Il est tout à fait possible de rendre l’orthographe française plus claire et régulière sans dénaturer notre langue.

    Les éléments qui posent le plus de problèmes aux jeunes sont les accords et la conjugaison, ce qui n’est guère étonnant étant donné leur complexité dans notre langue. En effet, l’orthographe française est l’une des plus compliquées au monde et nécessite un apprentissage long et fastidieux. Il est plus difficile d’apprendre l’orthographe du français pour des personnes nées dans des familles francophones plutôt que celle du finnois, de l’italien ou de l’espagnol pour des natifs respectifs de ces langues.*

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  • L'article de la semaine - Observatoire des inégalités : L’essentiel des inégalités de revenus dans le monde

    Les inégalités globales de revenus se réduisent et l’extrême pauvreté recule. Mais le niveau de vie d’un être humain dépend toujours en grande partie du pays où il nait. L’essentiel de nos données sur les inégalités de revenus dans le monde, en une synthèse à télécharger gratuitement.

    La moitié la plus pauvre de l’humanité – 2,5 milliards d’adultes – vit avec moins de 560 euros par mois en 2021 selon le World Inequality Database. Ils disposent de 230 euros mensuels en moyenne. 700 millions de personnes sont extrêmement pauvres : elles vivent avec moins d’1,90 dollar par jour.

    Dans la moitié la plus riche de l’humanité, les écarts sont immenses. On appartient aux 10 % les plus riches du monde quand on vit avec plus de 3 100 euros par mois avant impôts. 51 millions de personnes dans le monde disposent de plus de 10 000 euros par mois. Cette synthèse de l’Observatoire des inégalités rassemble les données essentielles pour mesurer l’ampleur des inégalités à l’échelle de la planète.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation, retraites, santé... quand l’efficacité passe par l’État

    Dans de très nombreux domaines, le marché répond mal aux besoins. L’État social est beaucoup plus efficace dans la santé, l’éducation ou les retraites. L’analyse de l’économiste Emmanuel Saez, extrait du magazine du Fonds monétaire international.

    Le périmètre de l’État et son poids dans la vie économique sont au centre du débat sur les politiques publiques. L’évolution la plus frappante a été son incroyable essor dans les pays avancés au cours du XXe siècle : la taille de l’État, mesurée par les recettes publiques rapportées au revenu national et qui était inférieure à 10 % au début du XXe siècle, oscillait entre 30 % et 50 % en 1980. Aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Suède, ce ratio était au-dessous de 10 % jusqu’à la Première Guerre mondiale et a augmenté jusqu’à la fin des années 1970 environ, avant de demeurer à peu près stable. L’évolution dans le temps et les niveaux finals diffèrent selon les pays, avec un ratio stabilisé aux alentours de 50 % en France et en Suède, de 30 % aux États-Unis et de 40 % au Royaume-Uni

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    France Culture - Gabriel Zucman : réinventer l'impôt pour combattre l'injustice

    Les riches paient moins d’impôts que le reste de la population. C’est le constat que livre notre invité, Gabriel Zucman, professeur d’économie à l’université de Californie à Berkeley, co-auteur de l’essai "The Triumph of Injustice", paru en octobre 2019 et publié en France au Seuil en février sous le titre "Le triomphe de l'injustice - Richesse, évasion fiscale et démocratie" ; un essai écrit à deux avec Emmanuel Saez. Dans la lignée de l’économiste Thomas Piketty, auteur du best-seller "Le Capital au XXIe siècle" (Seuil, 2013) et directeur de thèse de Gabriel Zucman à Paris, ils s’appliquent à modifier le paysage politique et économique américain pour lutter contre les inégalités.