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observatoire des inégalités - Page 19

  • Observatoire des inégalités - Les milieux populaires largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur

    Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs, seulement un sur dix a des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat.

    Les enfants d’ouvriers représentent 11 % des étudiants selon le ministère de l’Éducation nationale [1], soit trois fois moins que leur part parmi les jeunes de 18 à 23 ans. À l’opposé, les enfants de cadres supérieurs représentent 30 % des étudiants mais seulement 17 % des 18-23 ans.

    Les écarts sont encore plus grands dans certaines filières. Pour comprendre ce phénomène, nous avons calculé le rapport entre la part d’enfants de cadres et celle d’enfants d’ouvriers selon le type d’études. Parmi l’ensemble des jeunes de 18 à 23 ans, on compte 0,6 enfant de cadres pour un enfant d’ouvriers. Cela veut dire que les enfants de cadres sont 40 % moins nombreux que ceux d’ouvriers mais en revanche trois fois plus présents qu’eux dans l’enseignement supérieur.

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  • Observatoire des inégalités - Les trois quarts des pauvres vivent hors des quartiers prioritaires

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville. Ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population aux faibles revenus. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Moins d’un quart des personnes pauvres vivent dans un quartier dit « prioritaire » de la politique de la ville [1]. C’est logique puisque ces territoires, si souvent mis en avant, ne rassemblent qu’une toute petite partie de la population : 4,8 millions sur 63,7 millions, soit 7,5 %. Dans ces quartiers, la part de personnes pauvres est très élevée : 42 % en moyenne, plus de trois fois la moyenne nationale. Certains quartiers prioritaires connaissent des situations bien pires, avec des taux de 60 %, voire 70 %. Au total, deux millions de personnes pauvres vivent dans ces quartiers, moins du quart de l’ensemble (23 %) des plus modestes, si on utilise le seuil à 60 % du niveau de vie médian. Pas moins de 6,8 millions de pauvres (77 %) vivent hors de ces territoires.

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  • Inégalités entre les femmes et les hommes : les leurres du 8 mars

    50 % de femmes députées ou dirigeantes d’entreprise, pour quoi faire ? L’égalité entre les femmes et les hommes passe par une remise en cause du fonctionnement de l’entreprise, de la famille ou de l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale des droits des femmes est devenue au fil du temps une fête de « la » femme aux relents commerciaux. Un rituel qui laisse un goût amer aux femmes les 364 jours restants, jours de « l’ » homme. Cette journée est dévoyée par des marques qui y voient la célébration de l’idéal féminin. De plus, une partie du discours de défense de la condition féminine occulte les inégalités sociales dont sont victimes les femmes les moins favorisées.

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  • Observatoire des inégalités - L’égalité n’a pas à être « performante »

    Plus de femmes ou d’immigrés, c’est « bon pour la croissance » ? Défendre l’égalité au nom de la « performance » est une démission politique. L’égalité doit rester un principe sans conditions, non soumis à la loi du marché. Une analyse de Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof.

    « Plus de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, c’est une valeur ajoutée. », « La diversité, c’est bon pour le business. », « Plus d’immigrés, ça améliore la croissance. ». Ces arguments sont de plus en plus fréquents, à gauche comme à droite. Peut-on encore, en France, défendre l’égalité sans conditions, comme un principe fondamental, sans avoir besoin de prouver son « utilité » ? Que se passera-t-il si le coût de l’égalité est prouvé ? Cela justifierait-il les discriminations sexistes, racistes et/ou la fermeture des frontières ?

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  • Observatoire des inégalités - Les classes sociales : permanence et renouveau

    Les classes sociales n’ont pas disparu. Elles se sont recomposées et restent une clé de lecture essentielle des inégalités. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite du site Telos.

    La communauté des sciences sociales s’agite régulièrement autour des classes sociales. Au tournant de ce siècle, des experts ont publié leur acte de décès. D’autres ont signalé leur retour.

    Le concept a été élaboré et discuté par des auteurs aussi éminents que Karl Marx et Max Weber, dans une société industrielle alors clivée entre groupes sociaux relativement homogènes, conscients de leurs différences et de leurs intérêts respectifs. La fin de ces classes sociales est en réalité annoncée ou prophétisée depuis des décennies, voire depuis que leur existence a été attestée en ces termes. Une fin annoncée, car elles n’existeraient plus vraiment dans des structures sociales plus centrées autour d’une vaste classe moyenne. Une fin prophétisée, car la lutte des classes aboutirait à leur disparition.

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  • Observatoire des inégalités - Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ?

    « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La bourgeoisie culturelle s’enflamme de façon aussi ardente qu’hypocrite contre les inégalités. Au fond, elle n’a pas grand-chose à faire des catégories populaires. Comment expliquer cette situation ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des catégories populaires [1]. Il ne suffit pas de dénoncer ce grand écart entre les discours et les actes, il faut aussi essayer d’en comprendre les raisons.

    « Voulons-nous vraiment l’égalité ? » s’interrogeait en 2015 le philosophe – et président de l’Observatoire des inégalités – Patrick Savidan [2]. Qui est ce « nous » ? Certainement pas les « libéraux-conservateurs » qui, fidèles à leur idéologie, estiment que la liberté prime sur tout et que l’égalité est au fond un sous-produit. Bien davantage les « progressistes » qui affirment que, sans l’égalité, la liberté ne peut se construire.

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  • Observatoire des inégalités - Les dix plus grandes fortunes de France

    Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, vaut 47 milliards d’euros, l’équivalent de 2,6 millions d’années de Smic. Les dix plus fortunés de France possèdent 241 milliards d’euros à eux seuls.

    Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault, l’homme le plus fortuné de France selon le classement 2017 du magazine Challenges [1], vaut 46,9 milliards d’euros. Il faudrait à un smicard 2,6 millions d’années pour gagner cette somme. Et encore, il ne s’agit que de son patrimoine professionnel. Tout ce qui relève du domaine privé ou qui ne repose pas sur un outil de travail n’est pas comptabilisé. Le montant cumulé de la fortune professionnelle des 500 personnes les plus riches de France représente 570 milliards d’euros. À eux seuls, les dix premiers du classement possèdent 241 milliards.

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  • Observatoire des inégalités - « Si on laisse les inégalités se poursuivre, il y a un risque de rupture du pacte républicain ». Entretien avec Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités

    La montée des inégalités attise les tensions sociales. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, défend l’importance d’avoir un acteur indépendant pour donner l’image la plus juste des inégalités sur les territoires, loin des discours partisans. Entretien extrait du site de laGazette.fr.

    Pourquoi une collectivité locale [1], aurait-elle recours à l’Observatoire des inégalités ?

    Pour les collectivités locales, qui sont des acteurs de la société tout comme les associations, les entreprises ou les citoyens en général, pour pouvoir comprendre et intervenir dans la société d’aujourd’hui, il y a un besoin de connaissance sur la mise en œuvre des politiques publiques. Pas seulement en ce qui concerne les inégalités, bien sûr, mais c’est au niveau des inégalités, aujourd’hui, que « cela coince », que les tensions sont alimentées.

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  • Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Analyses 16 janvier 2018

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    Avant impôts et prestations sociales, le revenu moyen des 20 % les plus aisés est de 4 566 euros par mois selon l’Insee (données 2015 pour une personne seule), huit fois le revenu des 20 % les plus modestes (553 euros par mois en moyenne). À l’extrémité de l’échelle, les 10 % les plus aisés (5 939 euros par mois) touchent 21 fois plus que les 10 % les plus modestes (281 euros). Une fois les impôts retirés de ces revenus et les prestations sociales versées, les écarts se réduisent très nettement : le rapport entre les niveaux de vie des 20 % les plus riches et des 20 % les plus modestes tombe à quatre. Entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, il se réduit de 21 à six. Dans le premier cas, les inégalités de niveau de vie sont divisées par deux. Dans le second, par près de quatre. Le modèle social français redistribue les cartes des revenus de façon importante.

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  • Observatoire des inégalités - La pauvreté ne frappe pas au hasard les catégories sociales

    8,2 % des ouvriers et 10,7 % des employés sont pauvres, contre 1,8 % des cadres supérieurs. 60 % des pauvres sont ouvriers ou employés. La pauvreté ne frappe pas au hasard les milieux sociaux.

    Dans les ménages dont la personne de référence est active [1], le taux de pauvreté est de 8,2 % chez les ouvriers, 10,7 % chez les employés, contre 1,8 % chez les cadres supérieurs (selon l’Insee, au seuil à 50 % du niveau de vie médian). Ces moyennes masquent des écarts encore plus grands quand on observe les données détaillées : le taux de pauvreté des ouvriers et employés qualifiés est de l’ordre de 6 %, mais il atteint 25 % chez les personnels de services aux particuliers (femmes de ménage notamment).

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  • Observatoire des inégalités - L’état de la pauvreté en France

    Combien compte-t-on de pauvres en France ? Comment leur nombre évolue-t-il ? Sur ce sujet très sensible, les polémiques sont fréquentes et les points de repère manquent. L’Observatoire des inégalités publie une note de synthèse sur la pauvreté en France, avec les dernières données disponibles.

    Quel est le niveau de la pauvreté en France ? Comment évolue-t-elle ? Sur ce sujet très sensible, les polémiques sont fréquentes et les points de repère manquent. Pour permettre à chacun d’y voir plus clair, l’Observatoire des inégalités dresse l’état de la pauvreté monétaire en France, en huit pages synthétiques. Nous présentons les principaux chiffres, leur évolution et cherchons à cerner au mieux le phénomène, sans l’exagérer, comme cela est trop souvent fait. Notre synthèse présente les principales caractéristiques de la population pauvre en France [1].

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