Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mélenchon - Page 12

  • Législatives : l'alliance En marche !-MoDem obtiendrait 29,5% des voix, devant LR-UDI (22%), selon notre sondage Ipsos/Sopra Steria

    Selon ce sondage, 58% des Français se disent "satisfaits" de l'action d'Emmanuel Macron depuis son élection, et 65% de la façon dont il incarne la fonction présidentielle.

    Emmanuel Macron semble en bonne voie pour obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. Selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France* publié mardi 30 mai, l'alliance nouée entre La République en marche et le MoDem est créditée de 29,5% d'intentions de vote au premier tour des élections législatives des 11 et 18 juin. Elle devancerait largement l'alliance LR-UDI, créditée de 22%, et le Front national, qui obtiendrait 18%.

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • Le Monde - Qui est vraiment Jean-Luc Mélenchon ? Par Ariane Chemin

    Retour sur le parcours romanesque du leader des insoumis, qui a permis à la gauche de la gauche d’obtenir un score historique. Un homme romanesque, pour lequel vie politique et vie personnelle se confondent.

    Chambre 523 du St Christopher’s Inns, une auberge de jeunesse proche de la gare du Nord, dimanche 23 avril 2017. « Jean-Luc » s’est replié au dernier étage de cet hôtel pour routards, badges à tous les étages et tarifs spécial « backpackers », juste au-dessus du Belushi’s, le bistrot qui accueille les invités.

    Lire la suite
    _______________
    _______________

  • Slate, Gaël Brustier - Emmanuel Macron et Edouard Philippe construisent l’opposition de gauche

    Emmanuel Macron élu et son Premier ministre Edouard Philippe nommé, le système partisan de la Ve République apparaît en voie d’effondrement, nous assistons à une mutation plus ou moins rapide des différentes familles politiques. La gauche ne fait pas exception.

    Léon Trotski disait que «la révolution avance sous les coups de fouet de la contre-révolution». Emmanuel Macron, élu président de la République après avoir été ministre de François Hollande, a nommé Edouard Philippe, proche d’Alain Juppé, membre de l’UMP et de LR, successeur du très chiraquien Antoine Rufenacht à la mairie du Havre. Chacun incarne, à sa manière, les élites du pouvoir de la Ve République, issues de sa technostructure et partageant les grandes orientations du régime. En première ligne dans son sauvetage, ils sont aussi ceux qui, sous les coups de fouet de la politique qu’ils entendent mener, peuvent sauver la gauche de la déroute et faire avancer la gauche d’après. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes, tous peuvent profiter du front ouvert par Emmanuel Macron à droite de l’échiquier politique. 

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Le Monde - Législatives : la France insoumise cible les bastions de la gauche

    Jean-Luc Mélenchon lance la campagne des élections législatives à Villejuif (Val-de-Marne), lors de la convention nationale de son mouvement.

    Il en manque encore une dizaine pour arriver aux 577 circonscriptions mais La France insoumise n’a pas attendu la liste complète pour lancer, samedi 13 mai, sa campagne législative. Lors de la convention nationale des candidats de La France insoumise à Villejuif (Val-de-Marne), le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, a annoncé que le mouvement ne présentera pas de candidats face à des députés communistes sortants ayant parrainé la candidature présidentielle de M. Mélenchon. Ce dernier, lui-même candidat à Marseille face au sortant socialiste, Patrick Mennucci, devait prendre la parole en fin de journée.
     
    Lire la suite
    ____________________
    ____________________
  • Huffington Post - Législatives 2017: Mélenchon étrille les "crevards" du PS et la "tambouille de recyclage" du "président Macron"

    Lors de la convention législative de son mouvement, le chef de file de la France insoumise s'est posé en adversaire numéro un du président.

    "Méluche" repart à l'attaque. Ayant laissé passer le temps du deuil d'une victoire présidentielle qu'il croyait à portée de main, Jean-Luc Mélenchon a livré un brûlant discours de remobilisation ce samedi 13 mai devant ses candidats aux législatives réunis en convention à Villejuif, en région parisienne. Défendant le "gouvernement des braves gens" qu'il espère imposer au "président Macron" s'il parvient à remporter les prochaines élections, le chef de file de la France insoumise a tiré à boulets rouges contre les couacs des investitures En Marche! et le double-jeu de certains socialistes tentés par un ralliement à la majorité présidentielle.

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Mediapart - Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche

    La question divise parmi les abonnés, comme au sein de la rédaction de Mediapart. Voter Macron ou ne pas voter Macron au second tour de l'élection présidentielle, quand on est de gauche ? Le refus catégorique des uns d'entrevoir l'accession du post-fascisme à la présidence se fracasse contre celui d'une injonction à « faire barrage », que d'autres ne supportent plus.

    Pour tenter d'y voir plus clair, Mediapart donne la parole à des contributeurs du club, auteurs de récentes tribunes sur le sujet : Mathilde Larrère, historienne, moitié des Détricoteuses, Karl Ghazi, secrétaire de la CGT Commerce de Paris, Caroline de Haas, militante féministe, blogueuse sur Mediapart et Olivier Tonneau, enseignant-chercheur à l'université de Cambridge, auteur de deux billets remarqués dans Le Club : Face au FN: lettre aux Insoumis tentés par l’abstention et Face au Front National: réponse aux pompiers pyromanes qui ont voté Macron.

  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • L'actualite des socialistes du 14 au 20 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Présidentielle : Benoît Hamon décroche à la cinquième place

    La défaite du candidat socialiste, la plus lourde depuis 1969, fait peser le doute sur l’avenir de son parti.

    Il a bu le calice jusqu’à la lie. Benoît Hamon termine à la cinquième place du premier tour de l’élection présidentielle. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, il descend à un niveau que la gauche socialiste n’avait plus connu depuis Gaston Deferre en 1969 (5,01 %). « La gauche n’est pas morte, je sais que vous n’attendez pas une recomposition d’appareil, les arrangements d’un vieux monde politicien. Vous me l’avez dit, vous attendez une renaissance. Ce soir elle est douloureuse, demain elle sera féconde », a-t-il déclaré, peu après 20 heures, devant ses partisans réunis à la Mutualité, à Paris. Dans la foule, beaucoup sont sonnés, certains visages pleurent, d’autres expriment leur colère devant ce nouveau 21 avril.
     
     
    Vainqueur surprise de la primaire de la gauche, Benoît Hamon n'a pas su mobiliser les socialistes autour de lui ni imposer son rythme à la campagne, jusqu'à s'effacer derrière ses concurrents Macron et Mélenchon.
     
    C’est l’histoire d’une sirène d’alarme visuelle, le premier coup de semonce que veut bien entendre Benoît Hamon après six semaines de campagne sans se retourner. Vendredi 10 mars, le candidat du «futur désirable» débarque au Havre pour parler d’Europe. Aux Docks Océane, 2 500 chaises ont été installées mais à peine 1 000 ont trouvé preneurs. Prévenu à la dernière minute, l’ancien ministre de l’Education pique une énorme colère en coulisses.
     
     
    « J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait depuis plusieurs mois. » Hier, Benoît Hamon, le candidat du Parti socialiste, a récolté à peine 6,3 % des voix, le pire score socialiste depuis 1969. Une sanction « historique et légitime », a-t-il admis, avant d'appeler à battre « le plus fortement possible » Marine Le Pen, en votant Emmanuel Macron.
     
     
    Le candidat socialiste est arrivé en cinquième position, dimanche soir.
     
    Il a voulu y croire jusqu'au bout, mais les sondages ne lui laissaient guère de raisons d'espérer. Benoît Hamon s'est incliné, dimanche 23 avril, lors du premier tour de l'élection présidentielle, en ne recueillant que 6,3% des suffrages, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France*. Un score catastrophique pour le candidat socialiste, en deça de ce qu'il pouvait espérer, puisqu'il était crédité de 7,5% des intentions de vote dans notre dernier sondage publié vendredi 21 avril.
     
     
    Explosion en direct du PS, à la Mutualité, où Benoît Hamon a pris la pleine responsabilité de cette défaite historique.
     
    Seulement 6,3% pour Benoît Hamon. Dans la salle de la Mutualité, haut lieu de l'histoire de la gauche, où Benoît Hamon a été investi dans une ambiance électrique en janvier, l'abattement l'emporte. Certes, les militants venus ici, surtout des jeunes, savaient bien que leur candidat avait décroché. Mais 6,3% ? "Allez, on déprime ce soir, et après c'est fini", philosophe une jeune socialiste.
     
     
    Benoît Hamon, le candidat PS à l'élection présidentielle, a été éliminé dès le premier tour dimanche. Ses soutiens accusent les "trahisons" et le vote "tactique" des Français qui lui ont préféré Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. 
     
     
    Ce n’est pas la foule des grands soirs en mairie de Trappes, où le candidat (PS) Benoît Hamon a été élu député en 2012. A 19 h 55, une petite vingtaine d’habitants seulement sont réunis dans le hall de l’hôtel de ville. Pas l’ombre d’un militant en vue. Les visages sont fermés. Ils ne cillent pas quand les photos d’Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affichent, dans un silence de plomb. Pas d’avantage en découvrant le score historiquement bas du socialiste. Lorsque leur député prend la parole, il n’en reste déjà plus que la moitié devant l’écran de télévision. Les autres ont quitté la pièce sans se retourner et s’apprêtent à assurer le dépouillement.

    AVANT LE PREMIER TOUR

    L'Obs - De gauche mais indécis ? Le récap' pour vous décider

    Difficile de trouver votre gauche dans cette dernière ligne droite. Pour vous aider à prendre votre décision, "l'Obs" récapitule les différences entre Emmanuel Macron, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

    Politis - Les Économistes atterrés égratignent Macron et adoubent Hamon et Mélenchon

    Le collectif de chercheurs « hétérodoxes » publie deux notes analysant les propositions des candidats dans leur domaine. Rompre avec l’austérité constitue selon lui « un prérequis » pour amorcer la transition écologique.

    Les Économistes atterrés publient ce jeudi deux courtes notes analysant les propositions économiques de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Créée en 2010 autour d'une trentaine d’économistes partisans d’une plus grande régulation de l’économie, le collectif insiste sur l’importance d’un « changement de trajectoire » pour répondre à l’urgence climatique.

    Ouest-France - Présidentielle. "L'électorat de François Hollande a éclaté"

    La campagne présidentielle a permis une double émergence. Celle de mouvements hors partis traditionnels et d’un clivage idéologique fort prenant le pas sur le classique droite-gauche. Pascal Perrineau, politologue, professeur des Universités à Sciences Po, en décrypte les ressorts.

    Slate - Quel second tour est possible? par Laurent Bouvet

    Le paysage de cette présidentielle se présente divisé en quatre parties, dont les intentions de vote nous disent qu’elles sont à peu près équivalentes à ce stade de la campagne. Au centre de ce paysage, on trouve un «bloc libéral» et deux ailes antilibérales, tous assumés et revendiqués comme tels.

    Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste - B. Hamon l’européen, victime de ses soutiens académiques?

    Si l’on en croit tous les sondages publics disponibles à quelques jours seulement du premier tour de l’élection présidentielle de 2017, le candidat de la « Belle Alliance populaire », désigné par une primaire ouverte, Benoit Hamon, va connaître dimanche prochain son Waterloo. Il est en effet maintenant situé en dessous de 10% des suffrages. La présence dans ce maigre total mesuré par les sondeurs de deux électorats d’appoint, celui écologiste fidèle à EELV ou celui radical au PRG, signale s’il en était besoin l’ampleur de l’écroulement du candidat officiel du PS. Or, paradoxalement, ce candidat en grande difficulté  se trouve être sans doute celui qui bénéficie des soutiens les plus forts parmi les dominants du champ académique marqué à gauche (Thomas Piketty, Dominique Méda, etc.).

    MACRON

    Les économistes atterrés - Macron, en marche avec la science économique? La réponse des Atterrés aux 40 économistes qui soutiennent Emmanuel Macron

    Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 13 avril 2017, 40 économistes distingués ont annoncé leur soutien à Emmanuel Macron, dont le programme serait, selon eux, le seul susceptible de poser les bases de la croissance équitable dont la France a besoin. Pourtant, ce programme ne tire aucune leçon ni des déséquilibres économiques qui ont abouti à la crise financière de 2008, ni des politiques d’austérité/réformes structurelles qui, sous la férule des institutions européennes, ont maintenu les pays de la zone euro dans la récession. 

    DERNIERS SONDAGES

    Les Echos

    Paris Match

    LEGISLATIVES

    Le Monde - Législatives : EELV approuve l’accord négocié avec le PS

    Le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a approuvé mercredi soir l’accord négocié avec le Parti socialiste, qui lui réserve 42 circonscriptions pour les législatives.

    Le Parisien - Législatives: Cazeneuve dit sa "disponibilité" de vive voix aux députés PS

    Bernard Cazeneuve a fait part mardi de vive voix de sa "disponibilité" pour la campagne des législatives, lors d'une réunion des députés PS où a aussi été mise en avant "la nécessité de continuer à convaincre" avant le premier tour, selon des participants.

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, a rappelé que le nom du Premier ministre était évoqué "semaine après semaine" pour conduire la bataille des législatives. "Bernard Cazeneuve a répondu qu'il n'était demandeur de rien, mais qu'il était évidemment disponible et ne se déroberait pas si d'aventure on lui demandait de prendre une part active", selon M. Faure.

    Marianne - Législatives : le PS veut-il protéger En Marche à coups d'écolos ?
     
    Aux législatives, le PS a accepté d'investir huit écolos... contre des députés macronistes, jusqu'alors socialistes. Une manière de protéger En Marche. Les dirigeants d'EELV s'en contentent toutefois, conscients d'être face à un contexte pas vraiment porteur...

    Le Parti socialiste s'apprêterait-il à duper ses partenaires écologistes au profit d'Emmanuel Macron ? Selon Le Parisien de ce lundi 17 avril, l'accord entre le PS et EELV, signé le 11 mars dernier, prévoit l'octroi de 42 circonscriptions aux écologistes, dont 23 dans lesquelles un député de gauche a été élu en 2012. Sauf que dans huit d'entre elles*, le candidat écolo aura face à lui un député sortant, anciennement socialiste, désormais macroniste

    EN CAMPAGNE

    Libé - Pour Hamon, un dernier appel aux électeurs de gauche

    Sans jamais le nommer, le candidat Ps a surtout critiqué les positions de Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission de France 2.

    Se lâcher. Et, sans jamais le nommer, critiquer Jean-Luc Mélenchon pour stopper l’hémorragie de ses électeurs, avant dimanche, vers le candidat de la France Insoumise. C’est lui, notamment, que Benoît Hamon vise lorsqu’on lui demande, comme à tous les autres, s’il a «un regret», ce jeudi soir, lors de l’émission de France 2 15 minutes pour convaincre : «Oui, répond-t-il. Aujourd’hui se succèdent des monologues. Pas un débat démocratique».

    Le JDD - Benoît Hamon : "Espérez, démentez l’avenir"

    REPORTAGE - Mercredi soir, place de la République, Benoît Hamon a appelé les sympathisants de gauche à choisir leur avenir, "pas un nom sur un bulletin".

    A la recherche d’un nouveau souffle, d’un peu d’air place de la République à Paris. Mercredi soir, Benoît Hamon a tenu son dernier grand meeting d’avant premier tour. Alors que sa campagne s’essouffle depuis plusieurs semaines, le désormais cinquième homme des sondages d’intentions de vote joue gros dans cette dernière ligne droite : convaincre les indécis et ramener à lui ceux qui, à la faveur du vote utile, penchent pour Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron. "Je ne vous appelle pas à un vote utile. Au nom de quoi? Je déteste cette expression. Chaque vote est utile à exprimer le désir d’un citoyen", a étrillé le candidat socialiste.

    Libé - Benoît Hamon: «Je refuse de m’accrocher au monde ancien, je me projette»
     
    A une semaine du premier tour, le candidat socialiste, donné cinquième dans les sondages, réaffirme qu’il ira jusqu’au bout et entend préparer la reconstruction du PS. Il défend sa campagne qui «parle à l’intelligence des citoyens», tout en dénonçant «l’imposture» de Macron et le plan B européen «pas désirable du tout» de Mélenchon.
     
    CHANTAL MOUFFE
     
    Le Figaro - Chantal Mouffe, la philosophe qui inspire Mélenchon, se livre en exclusivité
     
    Chantal Mouffe, la théoricienne qui influence Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions du FigaroVox. Elle veut réorienter la stratégie politique de la gauche pour faire face à l'hégémonie néolibérale, et offrir au peuple une autre alternative que le populisme de droite.

    Et si Jean-Luc Mélenchon lui devait une partie de son succès dans les sondages? Chantal Mouffe, philosophe belge reconnue mondialement et déjà considérée comme la marraine de Podemos, a influencé le candidat de La France insoumise dans ses orientations stratégiques. Professeur de théorie politique à l'université de Westminster à Londres, elle refuse la dimension péjorative du terme «populisme» et défend l'idée d'un «populisme de gauche».

    MUSULMANS

    Le Monde - Musulmans de France : « L’abstention, c’est le mauvais choix, on ne pèse rien du tout »

    Lors de la 34e Rencontre annuelle des musulmans de France, le président de l’UOIF a appelé à « préserver la France de la menace de l’extrême droite »..... Hanan Zahouani a décidé d’aller plus loin. Cette femme de 40 ans, manageuse commerciale et militante associative, est candidate aux élections législatives de juin dans la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget). Elle tracte à l’entrée de la RAMF pour son parti nouveau-né, Français et musulmans, doté d’un « programme basé sur une éthique musulmane et en parfaite adéquation avec les valeurs républicaines ».

    ECONOMISTES ATTERRES

    Libé - Interview «La priorité, changer la répartition du pouvoir et des richesses»
     
    Les Economistes atterrés proposent dans un ouvrage collectif, «Changer d’avenir», des pistes de réflexion pour faire évoluer radicalement les rapports sociaux en croisant les initiatives de la société civile et les choix de politiques publiques. Explications avec deux de leurs membres, Mireille Bruyère et Benjamin Coriat.
     
    PS
     
    Slate - Le «vote utile», coupable trop parfait de la future défaite du PS
    Si l'étau formé par Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron fonctionne à ce point, c'est parce que la campagne de Benoît Hamon a été plombée dès le départ par les divisions du quinquennat et des primaires, qui l'ont privé des soutiens de grands élus, jusqu'à un président sortant devenu fantôme dans son propre parti. Illustration avec son dernier grand meeting, à Rennes.
     
    ZERO CHOMAGE
     
    Libé- La France qui… innove : Territoires zéro chômeur : «On fait des gens heureux»
     
    En Meurthe-et-Moselle comme dans neuf autres lieux, des chômeurs de longue durée sont recrutés en CDI dans des entreprises spécialement créées pour répondre à des besoins locaux. Ces sociétés sont financées avec les aides dont bénéficiaient jusque-là ces demandeurs d’emploi.
  • MediapartLive: et maintenant, comment va la gauche ?

  • Pascal Cherki: «Le PS sera à reconstruire après la présidentielle, il faudra discuter avec Mélenchon, EELV et le PC»


    Pascal Cherki: «Le PS sera à reconstruire après... par Lopinionfr