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mélenchon - Page 15

  • Mélenchon - Hamon : 78% des électeurs de gauche favorables à une union

    A trois semaines de la présidentielle, le collectif "Une victoire, pas deux défaites" croit toujours possible un rapprochement entre les deux candidats de gauche.

    Malgré les lettres et les tribunes insistantes de militants ou d'artistes, malgré des points de convergence entre leurs programmes respectifs, malgré la menace de l'absence de candidat de gauche au second tour, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon n'ont toujours pas uni leurs forces en vue d'une candidature unique à l'élection présidentielle... Les électeurs de gauche, pourtant, y seraient plus que favorables, selon un sondage Ifop que "l'Obs" publie ce mardi en exclusivité.

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  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • Le JDD - Pour des proches de Hamon, "ce que fait Cambadélis n'est pas suffisant"

    INDISCRET - Chez Hamon, certains jugent que le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, n'en fait pas assez pour le candidat socialiste.

    L'équipe de Hamon scrute avec attention l'attitude du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis. "Il ne fait pas de trous dans la coque du bateau mais il ne rame pas. Il a pour seul agenda de rester à la tête du parti", lâche un soutien de Hamon. Son attitude envers les socialistes qui soutiennent Macron est jugée molle. "La situation ne pourra pas en rester là. Ce que fait Camba n'est pas suffisant", juge-t-on dans l'entourage du candidat socialiste.

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  • Le JDD - Le camp Hamon dénonce la "stratégie d'enfermement" de Mélenchon

    Face à la percée de Mélenchon, les proches du candidat PS veulent croire que ce dernier reste "central".

    La dynamique de la primaire, l'accord avec les écologistes, les mauvaises relations de Jean-Luc Mélenchon avec la direction du PCF… Il y a deux mois, la piste semblait dégagée pour l'envol de la candidature Hamon. Son équipe ambitionnait de grappiller des points au candidat de La France insoumise et à Macron pour passer devant Fillon. Finalement, c'est Hamon qui dévisse quand Mélenchon perce. "Nous sommes pris entre le marteau et l'enclume, entre le vote utile pour Macron et le vote plaisir pour Mélenchon. Les électeurs font aussi payer au candidat estampillé PS les années que l'on vient de vivre", analyse Régis Juanico, un proche de Hamon, qui estime cependant que la dynamique peut encore s'inverser.

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  • MediapartLive: Coquerel-Piketty et les fractures de la gauche

    L’Europe est l’un des nœuds de la campagne, au cœur du « désaccord » entre Hamon et Mélenchon. Thomas Piketty et Éric Coquerel en débattent et analysent les multiples fractures de la gauche.

  • Boursier - Pas de "Saint-Barthélemy des socialistes", dit Cambadélis

    PARIS (Reuters) - Il n'est pas question pour l'instant d'exclure du Parti socialiste Manuel Valls, qui votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, déclare le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, samedi dans un entretien à Ouest-France.

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  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

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  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 mars (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    OFCE - « RUE » : une ambition à financer, 29 mars 2017, par Pierre Madec et Xavier Timbeau

    Cette évaluation du Revenu universel d’existence (RUE), proposition phare de Benoît Hamon, met en lumière un impact potentiellement important du dispositif sur le niveau de vie des ménages les plus modestes et sur les inégalités de niveau de vie. S’il était mis en œuvre, le Revenu universel d’existence aurait pour effet de faire de la France l’un des pays les plus égalitaires de l’Union européenne. En contrepartie, le coût « net » du dispositif pourrait s’avérer élevé, de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros. Compte tenu du coût de la mesure, son financement par une réforme de l’impôt sur le revenu pourrait accroître encore la redistribution du système socio-fiscal français mais conduirait à une hausse considérable des taux marginaux supportés par les ménages les plus aisés.

    SONDAGES

    Ouest France - Présidentielle. Sondages: Le Pen et Macron stables, Mélenchon à fond ?

    Selon le sondage Pop2017 BVA-Salesforce pour la Presse régionale et Orange portant sur les intentions de vote, la dynamique de Marine Le Pen et Emmanuel Macron se tasse. François Fillon connaît un début de regain, et l'écart se maintient entre Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon. Un autre sondage, réalisé par Odoxa, donne lui un François Fillon toujours en baisse, et une dynamique encore plus forte pour Jean-Luc Mélenchon.

     
    Après avoir doublé le candidat socialiste, le leader de la "France insoumise" s'installe désormais solidement, dans notre sondage quotidien Présitrack, à la quatrième place des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. L’analyse de la semaine par OpinionWay et « Les Echos ».

    LA SOLIDARITE

    La Croix - Louis Maurin : « Notre culture de la solidarité est un ciment très fort »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE Semaine 3/3 Les fractures culturelles

    Selon Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, les Français restent très attachés aux valeurs de solidarité et d’égalité, mais il faut refonder le discours sur la solidarité.

    LE LOGEMENT

    Le Monde - «La politique du logement est la première des politiques de l’emploi que l’on devrait mener »

    Eric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et enseignant à Sciences Po, a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un tchat au Monde.fr, vendredi, sur le thème : « La France fait-elle moins bien que ses voisins européens ? » En voici les principaux extraits.

    LES INEGALITES

    La Croix - Daniel Cohen : « La France est fondamentalement inégalitaire »

    UNE FRANCE PLUS JUSTE (1/3) LES FRACTURES ÉCONOMIQUES Pour l’économiste Daniel Cohen, il faut mettre fin au système élitiste à la française.

    Avant la présidentielle, « La Croix » explore durant trois semaines les inégalités économiques, les ruptures sociétales, les fractures culturelles qui traversent la France.

    6EME REPUBLIQUE

    Convention pour la 6° République : Voter 6° République

    La question d'une République nouvelle s'est imposée tant bien que mal sur la scène de ces élections présidentielles. La Convention pour la 6° République en a examiné les contours. Elle en a tiré quelques conclusions.

    .... constate que la revendication d’une 6° République est devenue, pour la première fois dans l’histoire des élections présidentielles, un programme commun à l’ensemble des candidats de gauche. Ce programme appelle des procédures  inédites de démocratie participative.

    L'EUROPE

    La Croix - « Faut-il sortir de l’euro ? »

    Les débats de la présidentielle (2/4) Pendant quatre semaines, « La Croix » fait débattre des économistes. Aujourd’hui, Anne-Laure Delatte, directrice adjointe du Cepii, et Jacques Mazier, membre des « Économistes atterrés », discutent du bilan et de l’avenir de la monnaie unique.

    OFCE - Des inégalités européennes 30 mars 2017 par Guillaume Allègre

    Dans le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne, les chefs d’Etat et de gouvernement se déclarent « décidés à assurer par une action commune le progrès économique et social de leur pays en éliminant les barrières qui divisent l’Europe ». L’article 117 rajoute que « les États membres conviennent de la nécessité de promouvoir l’amélioration des conditions de vie et de travail de la main-d’œuvre permettant leur égalisation dans le progrès ». Soixante ans après le Traité de Rome, qu’en est-il des inégalités économiques et sociales en Europe ? Comment ont-elles évolué durant la crise ?

    LE PS

    Europe 1 - Laurent Bouvet : “Le PS, tel qu’on l’a connu depuis une quarantaine d’années, c’est terminé”

    Le politologue, auteur de La gauche zombie : chroniques d'une malédiction politique insiste sur le point de non retour atteint par le parti socialiste depuis la primaire.

    INTERVIEW

    Après le ralliement de Jean-Yves Le Drian, poids lourd du PS, à Emmanuel Macron, le refus de Valls de soutenir le vainqueur de la primaire, et la progressive avance de Jean-Luc Mélenchon sur Benoit Hamon selon plusieurs sondages, les difficultés au sein du parti socialiste s’accumulent. Invité dans l'émission C'est arrivé cette semaine, le politologue Laurent Bouvet répond à la question : que deviendra le PS à la fin de la présidentielle ?

    Libé - Remue-ménage de printemps au Parti socialiste

    Nombre de soutiens de Benoît Hamon se sont sentis trahis à l’annonce du revirement de Manuel Valls. Récit d’une journée ponctuée d’une conférence expresse et d’un meeting à Lille.

    Telos - PS, l’inéluctable scission, Gérard Grunberg

    Les scissions partisanes sont rares dans les grands partis, trop coûteuses en énergie et trop incertaines quant à leurs résultats. Elles sont le plus souvent le résultat d’un long processus où les raisons de long terme se mêlent aux accidents et aux hasards. Il en va ainsi aujourd’hui du Parti socialiste qui est entré dans la phase finale de la crise qui a débuté avec la décision de François Hollande de changer le cours de sa politique économique à la fin de l’année 2013. Depuis lors, une dynamique de rupture s’est enclenchée que la succession des événements a rendue de plus en plus inéluctable.

    Boursorama - Après la "trahison" de Valls, "l'explosion" du PS ?

    Certains parlent de "clarification", d'autres "d'explosion": la perspective d'une scission du PS, souvent annoncée, a en tout cas pris de l'épaisseur mercredi avec la décision de Manuel Valls de soutenir Emmanuel Macron.

    "Que Manuel Valls ne respecte pas les engagements pris devant des millions de Français pendant la primaire à gauche, je l'avais déjà intégré. Mais en annonçant qu'il votera Macron, il donne le signe qu'il n'y a plus de Parti socialiste", a déploré auprès du Monde le député des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci.

    Le choix de Valls pour Macron scelle l'implosion du PS, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Le choix de Manuel Valls, annoncé mercredi, de voter Emmanuel Macron à l'élection présidentielle entérine au Parti socialiste le divorce entre deux gauches irréconciliables, possible prélude à une scission du parti fondé en 1971.

    EN CAMPAGNE

    Libé - Hamon: «Bienvenue» aux socialistes qui se sont «trompés» chez Macron

    Le candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon, a laissé ouverte la porte aux socialistes qui se seraient «trompés» en soutenant Emmanuel Macron, en disant «bienvenue» à leur retour, jeudi soir lors d’un meeting près de Montpellier.

    Le JDD - Hamon veut tourner la page Valls et parler "projet"

    En meeting jeudi soir dans l'Hérault, Benoît Hamon a annoncé sa feuille de route pour la fin de campagne : parler uniquement de son projet, en ciblant ses rivaux sur la transparence.

    Avant son meeting, jeudi soir, à Montpellier, Benoit Hamon déambule dans les rues de Béziers. Le candidat socialiste a l'air détendu. Ses proches l'assurent, il est d'humeur blagueuse. A des lycéennes qui, carnet de correspondance à la main, l'accostent, il griffonne un petit mot. "J'autorise Lorine à réussir ses examens", écrit-t-il devant ces jeunes filles tout à leur joie.

    Libé - Aubry fustige Valls, Macron et tance Cambadélis

    La maire PS de Lille Martine Aubry, soutien de Benoît Hamon pour la présidentielle, a fustigé l’attitude des socialistes, à commencer par Manuel Valls, qui soutiennent Emmanuel Macron, qu’elle a qualifié de «candidat qui aime l’argent, pas les gens».

    Accueillant Benoît Hamon à sa descente du train, Mme Aubry a déclaré devant quelque 3.000 personnes selon les journalistes et 5.000 selon les organisateurs que le ralliement de M. Valls à M. Macron n’était «pas une surprise» car «qui se ressemble s’assemble, finalement».

    Le Figaro - À Berlin, Hamon ravit à Macron le soutien de Schulz

    Après François Fillon et Emmanuel Macron, c'était au tour de Benoît Hamon de venir jusqu'à Berlin. En difficulté, le candidat du PS a d'abord rencontré la chancelière Angela Merkel, qui a accepté de le recevoir comme les autres prétendants à la présidentielle, puis le social-démocrate Martin Schulz, qui lui a «exprimé son soutien et celui du SPD». «Benoît Hamon est un homme de convictions profondes, c'est une condition pour gagner des élections», a expliqué Martin Schulz, lui-même candidat face à Angela Merkel aux élections fédérales de septembre

    L'Opinion - Macron-Mélenchon, l’étau mortel pour Benoît Hamon

    La candidature du vainqueur de la primaire socialiste aurait dû s’imposer comme centrale à gauche. Aujourd’hui, dans les sondages, il se retrouve à la cinquième place de la campagne

    Un conseil politique restreint se retrouve lundi autour de Benoît Hamon. Le candidat socialiste a décidé se démultiplier dans les médias pour tenter de sauver sa campagne. Il sera mercredi en meeting à Lille, dans le fief de Martine Aubry, son principal soutien politique.

    Le JDD - Hamon lance son opération "mains propres"

    Conseillé par l’ancien procureur Eric de Montgolfier, Benoît Hamon présentera cette semaine une série de dispositions. "L'argent pollue la campagne", regrette le candidat socialiste auprès du JDD.

    A défaut de pouvoir enjamber la montagne d'hostilité de nombre de ses camarades socialistes, Benoît Hamon entreprend de s'attaquer au mur de l'argent. D'ici au premier tour, le candidat socialiste a la ferme intention d'insister sur ce point. "L'argent pollue la campagne, ce qui veut dire qu'il n'est pas à sa bonne place. On devrait s'occuper du pouvoir d'achat des Français, pas de celui des élus", indique-t-il au JDD

  • France Inter, Thomas Legrand : Le calvaire de Benoit Hamon

    Après le soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron faut-il se pencher sur la dépouille du PS ?

    Pas encore. Le PS ne disparaitra pas de sitôt. Si Benoit Hamon doit ne pas être au 2nd tour, les socialistes auront des candidats partout aux législatives et restent avec LR (quels que soient les résultats du 7 mai) bien ancrés dans les territoires. Mais c’est vrai que le PS n’est plus l’axe central autour duquel s’organise la gauche. Il est plutôt le point d’où partent militants et électeurs pour alimenter En Marche! de Macron ou la France Insoumise de Mélenchon

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  • Jean Gadrey - Voter utile pour Macron ou inutile pour l’un des deux losers de la gauche ? Mauvaise question, mais c’est quand même ainsi que certains nous la posent

    Si vous êtes résolument de gauche. Si, après avoir lu cette série de billets et les deux suivants sur Emmanuel Macron et ses œuvres vous voulez encore voter pour Macron et son néolibéralisme austéritaire. Alors, je ne vous jetterai pas la pierre : vous êtes probablement encore plus désespéré que moi par les deux camps de losers de la gauche.

    Je fais le pari : ils seront l’un et l’autre, sauf en cas d’entente de la dernière chance, entre 10 % et 15 %, et peu m’importe le classement entre eux. Ces deux camps sont en train de pousser une partie de leur propre électorat potentiel vers un vote Macron supposé « utile ». Quant à moi, je voterai pour l’un des losers, mais avec le moral dans les chaussettes. Ce sera un « vote inutile » en quelque sorte. Mais le « vote utile pour Macron » est bien pire, je le montrerai. Alors, de deux maux…

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