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kalfon - Page 2

  • François Kalfon: «Le gouvernement doit assurer la rentrée malgré la baisse des contrats aidés»

  • France Info - Parti socialiste : "Nous serons amenés à changer de nom et à trouver des outils numériques pour changer nos pratiques"

    François Kalfon, conseiller régional Ile-de-France, membre de la direction collégiale du PS, assure que le Parti socialiste assumera son rôle "d'opposition républicaine" et doit "construire un projet alternatif".

    La direction provisoire du Parti socialiste va se réunir lundi 17 juillet dans la matinée. L'objectif, c'est d'avoir "une méthode, qui nous amènera à changer de nom", et de trouver "des outils numériques pour changer nos pratiques", a indiqué François Kalfon, conseiller régional Ile-de-France, membre de la direction collégiale du PS, lundi sur franceinfo.

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  • François Kalfon, conseiller régional PS IDF - avec Macron "rien de neuf sous le soleil"

  • François Kalfon, conseiller régional PS d'Ile de France - Macron "le masque se fissure"

  • François Kalfon : "Il est impossible de voter la confiance à Emmanuel Macron"


    François Kalfon : "Il est impossible de voter... par Europe1fr

  • Appel pour une Gauche Nouvelle

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l’ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire !  

    Mais les françaises et les français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du « ni droite ni gauche » qui affaiblit notre démocratie ? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle ? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

    Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l’a conduite dans l’ornière : la dérive libérale, la démagogie, l’outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.

    Qu’est-ce qui nous rassemble aujourd’hui ?

    Incontestablement nos valeurs. Celles qui nous font avoir le souci de la personne humaine, de sa dignité, de son intégrité, de son émancipation, de sa participation au destin commun. Celles qui nous font placer l’égalité au cœur de tout projet. Celles qui nous amènent à lutter contre les discriminations, à agir pour davantage de solidarités, en faveur de la laïcité, de la souveraineté populaire, de la cohésion sociale.

    Avons-nous un destin commun ?  

    Nous sommes fiers de toutes les avancées démocratiques, des progrès civiques, des conquêtes sociales que la Gauche a contribué à installer. Mais le passé ne nous exonère pas des efforts pour inventer notre avenir. Les défis sont immenses : bouleversements économiques, extrême mobilité des ressources financières, réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles, nouvelles circulations humaines, protection des libertés individuelles et publiques, sûreté dans un contexte de menace terroriste.  

    Quels sont les principes qui nous guident ?

    Nous sommes constamment attentifs à protéger les biens communs contre les lois du marché, à mieux partager le travail et les richesses, à défendre les plus fragiles, à créer de nouveaux droits plutôt que d’en détruire.

    Il nous appartient d’inventer de nouvelles protections. La libération de l’innovation  entrepreneuriale, sociétale, technologique, éducative doit se conjuguer avec la défense de notre modèle « Made in France » : un système de santé et de protection sociale efficace, un modèle de retraite solidaire, une exception culturelle affirmée, un savoir-faire de l’artisanat et des PME.

    Nous partons du principe que l’économie n’est pas nécessairement brutale, qu’elle gagne à être collaborative, circulaire, en circuit court. Nous voulons inventer une société qui a du sens en dehors de la valeur de l’argent. Nous avons la conviction que l’écologie doit être notre priorité. Être de gauche, c’est faire le choix de la croissance écologiquement soutenable pour les sociétés humaines : par souci de justice envers les générations futures, et parce que les tensions sur nos ressources aggravent les inégalités sociales .

    L’Europe est-elle compatible avec ce besoin de protections ?

    A Gauche, nous sommes fondamentalement européens mais pas à n’importe quel prix ! Notre préalable est de changer l’Europe. Nous ne voulons plus de cette Europe de l’austérité qui renonce à réguler la finance et les banques. Nous ne voulons plus de cette Europe des traités technocratiques où quand les citoyens disent « non » c’est malgré tout le « oui » qui l’emporte. Nous voulons une Europe de l’harmonisation sociale, fiscale et environnementale, qui intègre de véritables politiques de relance au profit du désenclavement des territoires et des transitions énergétiques et numériques.

    Avons-nous le désir de porter un projet fédérateur ?

    La Gauche doit être populaire. Elle doit renouer le dialogue avec toutes les couches de la société. Pour aller mieux, la France a besoin de tous les siens, des plus vulnérables comme des plus forts, de ceux qui vont bien comme de ceux qui décrochent.

    Dans les métropoles comme dans les campagnes, dans les banlieues comme dans les territoires périurbains, chacun partage le même espoir : un emploi, un logement à prix décent, une égalité des chances réelle, une cohésion sociale et territoriale qui passe notamment par la redynamisation des cœurs de ville, la  réindustrialisation, la présence forte des services publics et le déploiement d’infrastructures de transports suffisantes.

    Quelle rénovation démocratique et citoyenne ?

    C’est par l’alliance des territoires, par l’énergie des citoyens que nous repartirons du bon pied. Notre pays souffre de trop de verticalité, d’excès de centralisme. Un des combats de la Gauche sera de faire respirer notre démocratie, d’insuffler davantage d’horizontalité, de logiques collaboratives, d’innovations ascendantes. Il nous faudra plaider pour une nouvelle République, plus représentative, plus parlementaire, davantage à l’écoute et décentralisée.

    Inventer la Gauche Nouvelle, c’est refuser le conservatisme des positions sociales, économiques, politiques et culturelles. Voilà pourquoi nous lançons un appel à tous ceux qui souhaitent peser sur le destin de notre nation.

    Cinq chantiers sont prioritaires pour mettre fin à l’atomisation de notre société et de nos territoires :

    –           Les nouvelles protections dans le monde du travail dans tous ses états

    –           Une République unitaire plutôt que des territoires patchworks

    –           Une économie collaborative qui produise une croissance écologiquement soutenable

    –           LES nouvelles régulations internationales face aux lobbys

    –           Une 6ème République où les citoyens, tous les citoyens reprennent leurs droits.

    Ces ateliers seront décentralisés sur tous les territoires, participatifs et déboucheront notamment sur l’élaboration de livres numériques. Il y a urgence à inventer la Gauche Nouvelle. C’est ensemble que nous le ferons, forts de nos expériences multiples qu’elles soient politiques, professionnelles, associatives, syndicales, universitaires, entrepreneuriales…

    Rejoignez-nous !

  • Le Monde - Des proches d’Arnaud Montebourg veulent ramener le PS vers la gauche

    Dans une tribune, plusieurs dizaines de socialistes appellent à « tourner le dos à la dérive libérale » du Parti socialiste.

    L’objectif est clair : profiter de la reconstruction du Parti socialiste pour le ramener vers la gauche. A la veille d’un conseil national qui doit entériner le fait que le PS entre dans l’opposition au gouvernement, les anciens soutiens d’Arnaud Montebourg, derrière François Kalfon et Yann Galut, ont publié un long texte ayant pour ambition d’« inventer la gauche nouvelle ».
     
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  • François Kalfon – Débat: «Emmanuel Macron ne se plaçait pas en défenseur des décrochés»


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