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"Latifa a le cœur au combat" : le portrait émouvant de Latifa Ibn Ziaten
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France Inter - Gilles Kepel est l'invité de Ali Baddou
Le procès Merah est révélateur des failles des services de renseignement. Il nous plonge dans l'univers social et culturel des djihadistes. Gilles Kepel revient sur le "djihadisme de quatrième génération".
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Tariq Ramadan : Renaud Dély dénonce les idiots utiles du Ramadanisme (LCI,30/10/17,17h48)
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France Inter - Chahdortt Djavann au micro d'Alexandra Bensaid
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VLR 69 : Conférence de David Vallat et l'introduction de Céline Pina
Intervention de David Vallat: "Marianne, quels mots portent ce symbole ?", une réflexion argumentée sur les fondamentaux républicains incarnés dès 1792 par une femme émancipée, forte et nourricière. Pour David Vallat, il y a urgence à se réapproprier ce symbole puissant et riche de sens. Dans une société française qui tend à rompre avec ses principes fondateurs au profit de la reconnaissance de communautés multiples, Marianne représente la République, une et indivisible, portée par une femme.
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L'actualité des socialistes du 20 au 26 octobre
Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai
A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.
Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.
Un peu d'histoire, les vidéos de la semaine : Mai 68 et Jacques Sauvageot
A LA UNE
Libé - Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun
Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital.
Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération.
Le Figaro - Congrès PS : la nouvelle génération s'agace des manœuvres de Hollande
«Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire», assure le président des députés socialistes à l'Assemblée nationale Olivier Faure. Quant à l'ancienne ministre Delphine Batho, elle juge «qu'il n'y aura pas de retour au monde d'avant».
Les quadra socialistes se rebellent. L'idée que François Hollande s'active de plus en plus en coulisses pour influencer le prochain congrès du PS hérisse nombre d'entre eux. Jeudi, c'est Olivier Faure, le patron des députés «Nouvelle gauche», qui prévient que «ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire» de la rue de Solférino.
LA REVOLUTION D'OCTOBRE
Le 24 octobre 1917 au soir, à Petrograd, c’est un Lénine seul mais décidé qui saisit sa chance et part lever ses troupes pour s’emparer du pouvoir.
Lénine est méconnaissable. Sur son crâne chauve, il a posé une perruque blondasse surmontée d’une casquette défraîchie et il s’est entouré le visage d’une vieille écharpe… Courbé sous le vent du Nord, emmitouflé dans un antique pardessus, il marche à pas pressés dans les rues de Vyborg, le quartier ouvrier de Petrograd, décidé à rejoindre le quartier général bolchevique coûte que coûte malgré la police qui le pourchasse. Depuis des jours, mis hors la loi par le gouvernement, il se cachait chez Fofanova, une militante bolchevique qui lui a prêté son appartement. Mais l’attente était insupportable. Aujourd’hui, 24 octobre, il le sait, il le sent, le pouvoir est à portée de main.
La Vie des Idées - L’embarrassante mémoire de la Révolution russe
Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Cent ans après, la société russe reste toujours profondément divisée face à son passé. Le centenaire de la révolution sera-t-il ce grand moment de réconciliation nationale souhaité par le pouvoir russe ?
Présenté comme l’aboutissement de l’Histoire mais aussi comme le début d’une ère nouvelle, Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Seule la Victoire de la Seconde Guerre mondiale parvint non pas à détrôner la « Grande Révolution socialiste d’Octobre », mais à la concurrencer. Le 7 novembre, le jour où les bolcheviks prirent le pouvoir, resta néanmoins la plus importante fête officielle.
MAI 68
Le Point - L'Élysée envisage de commémorer Mai 68
Selon "L'Opinion", Emmanuel Macron voudrait sortir des discours "maussades" sur Mai 68, événement qui a participé à la modernisation de la France..... « L'Élysée souhaite donner une dimension internationale à 68, car ce fut l'année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l'université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l'Europe... » explique L'Opinion, qui précise que Daniel Cohn-Bendit, figure de Mai 68 qui a soutenu Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle, sera visiblement associé à la réflexion.
TAXATION DES REVENUS FINANCIERS
Le nouveau « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus financiers va faire gagner des dizaines de milliers d’euros aux plus aisés, selon notre évaluation. Une mesure lourde de sens politique. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.
Selon nos estimations, un ménage qui touche 400 000 euros de revenus financiers annuels va bénéficier d’un cadeau fiscal de 96 000 euros sous forme de baisse de son impôt sur le revenu avec le vote du « prélèvement forfaitaire unique ». Les hauts revenus financiers (intérêts d’obligation [1], dividendes [2] ou plus-values des cessions d’actifs financiers [3]) seront imposés à un taux forfaitaire de 30 %, alors qu’ils pouvaient l’être à un niveau atteignant près de 60 % auparavant.
HOLLANDE
Le Parisien - François Hollande, patron du PS malgré lui
Du 4e étage du 242, rue de Rivoli, avec vue lumineuse sur les jardins des Tuileries, à Paris, l'ex-président François Hollande surveille le PS pour contrôler ce qu'il s'y passe.
«C'est bordélique, comme toujours !» Tous ceux qui sont passés dans les bureaux de François Hollande décrivent un capharnaüm de papiers et journaux, au milieu de cartons entassés. Au point que Michel Sapin, détaché du Conseil d'Etat depuis le 1er octobre pour le conseiller, ne trouve pas de place pour s'installer. De l'Elysée, l'ex-président a ramené un casque à crinière des cavaliers de la garde républicaine, des voitures miniatures Dinky Toys dont il fait collection, et de nombreuses photos.
MACRON
Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite" inspirée des cénacles qui ont pris le pouvoir en France depuis de longues années : les promotions de l'ENA et les conseils d'administration du CAC40.
La Croix - Emmanuel Macron, le mystère s’épaissit
Chaque jour le mystère Macron s’épaissit et prend de l’ampleur. Voilà un jeune homme sympathique, mal connu jusqu’alors, un peu lisse, dont une majorité de Français a cru qu’il allait changer la politique et faire passer la France de l’ombre des vieux systèmes à la lumière de la modernité alléchante et joyeuse.
Six mois après, ceux-là mêmes qui avaient voté pour lui dès le premier tour sont désarçonnés, désemparés, déçus. Le gendre idéal a trahi leurs envies de modération et d’équité, le premier de la classe se moque des fainéants qui traînent au fond de la salle, près des radiateurs du RSA et du chômage indemnisé, le liseur insatiable n’a pas de mots trop prétentieux pour les largués de la culture. Le jeune homme doué se rit des incapables et des impotents qui semblent constituer à ses yeux l’essentiel de ceux qui s’opposent à lui.
Libé - Il y a du Ricœur dans Macron, le socialisme en moins
Le philosophe appartenait certes à une gauche non dogmatique, mais il soulignait l’urgence d’une critique du capitalisme en tant que système.
Paul Ricœur philosophe officiel du macronisme ? Je ne sais pas ce qu’en aurait pensé l’auteur de la Critique et la Conviction. Historien et biographe de Ricœur, qui a présenté le jeune Macron à celui-ci, François Dosse publie ces jours-ci un livre (1) qui entend montrer l’importance de cette rencontre pour l’actuel président de la République, pour sa compréhension de certains problèmes, pour son approche du politique.
HAMON
Le Point - Hamonistes : être ou ne pas être au PS
Le mouvement de Hamon entend "refonder la gauche". Mais certains de ses proches espèrent toujours peser sur le PS, quand d'autres ont sauté le pas.
Avec près de deux mois de retard, c'est la rentrée pour Benoît Hamon. À la radio, dans les journaux, dans les pureplayers, le candidat malheureux à la présidentielle est de retour sur la scène médiatique. Il revient sur sa défaite, sur « l'échec de la social-démocratie partout en Europe », sur la nécessité de s'adapter à un « monde en transition ». Et surtout, il présente son Mouvement du 1er juillet, qui revendique 30 000 adhérents.
Le Point - M1717 : Benoît Hamon passe à la vitesse supérieure
Le candidat malheureux à la présidentielle lance aujourd'hui une grande consultation sur Internet pour consolider les orientations de son Mouvement du 1er juillet.
Après la première pierre posée le 1er juillet dernier sur la pelouse de Reuilly, après la création d'environ 500 comités locaux en France et à l'étranger, il est temps pour le M1717 de Benoît Hamon d'édifier et de cimenter ses fondations. Loquace et très critique envers les premiers pas d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'ex-candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle s'est montré, depuis la rentrée, beaucoup moins prolixe concernant la construction de son mouvement, qui peine à se financer par les dons de ses sympathisants et, par conséquent, ne dispose pas encore de QG officiel.
ISLAMISME
Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes
Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.
PS
BFMTV - Le plan social du PS concerne 67 salariés sur 97
Selon des informations BFMTV, l'indemnité supra légale proposée aux salariés est de 5.000 euros, en plus du reste prévu par la loi.
Le plan social du Parti socialiste va finalement concerner 67 personnes sur 97, selon un document que BFMTV a pu se procurer, soit un peu plus que ce qui avait été annoncé par le trésorier du parti la semaine dernière.
Libé - PS: Batho dénonce «une génération qui veut toujours tirer les ficelles»
La députée Nouvelle Gauche Delphine Batho, ex-ministre de l’Ecologie, a dénoncé jeudi «une génération qui veut toujours tirer les ficelles» au parti socialiste, pointant «notamment» François Hollande, «mais aussi un certain nombre d’anciens ministres».
«Pour l’instant, tout est fait pour que rien n’émerge, il y a une espèce de léthargie organisée», a dit Mme Batho sur franceinfo, interrogée sur l’avenir du PS.
La Croix - Le Parti socialiste s’engage dans une longue refondation
Les socialistes ont lancé lundi 23 octobre une consultation en ligne sur le bilan du quinquennat et la reconstruction de la gauche, avant un congrès prévu en 2018.
La République en marche, la France insoumise et Les Républicains sont en pleine phase de structuration ou de renouvellement de leur organisation. Et le Parti socialiste ? Essoré par les défaites électorales et les difficultés financières, contraint de se séparer de son siège historique, rue de Solférino à Paris, et de plus de la moitié de ses salariés, en panne d’idées, de figures de premier plan et de militants, celui-ci ouvre à peine le chantier de sa refondation.
Le JDD - La nouvelle génération à l'assaut du PS
Officiellement, personne n'est candidat à la tête du Parti socialiste. Mais certains y pensent comme Luc Carvounas, Olivier Faure ou, plus inattendu, Carole Delga.
Si La France insoumise, La République en marche et Les Républicains vont changer leurs structures ou leur direction entre novembre et décembre, les socialistes, encore groggy, se réveillent peu à peu. La date exacte de leur congrès – fin février ou début mars – n'est toujours pas connue. Personne encore ne vise officiellement le poste de premier secrétaire mais certains font davantage qu'y penser, à l'instar des députés Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Luc Carvounas. Les hypothèses Matthias Fekl et Najat Vallaud-Belkacem s'éloignent. Dans ce brouillard, un autre nom émerge, plus inattendu, celui de Carole Delga.
Le JDD - Quand les salariés du PS racontent leur Solférino
La mise en vente de Solférino, le siège du Parti socialiste, fait remonter souvenirs et anecdotes dans les esprits des anciens salariés du PS. Ils racontent au JDD.
A peine les mots "vos années à Solférino" sont-ils prononcés que les souvenirs fusent. "Solfé, c'est l'Histoire et plein de petites histoires", sourit Valerio Motta, passé par différents postes à la communication du Parti socialiste (PS) pendant 10 ans. Pour tous ces salariés, chargés de la communication, permanents de fédération, directeurs de cabinet… le 10, rue de Solférino est un morceau de vie, dont il est difficile de se séparer, malgré l'officialisation mi-septembre de la mise en vente du siège de la formation.
LYON
Lyon Capitale - Lyon : le Gram prend ses distances avec Nathalie Perrin-Gilbert
Le 23 octobre dernier lors de l'assemblée générale extraordinaire du Groupe de Réflexion et d'Action Métropolitaine (Gram), le mouvement a élu une nouvelle équipe à sa tête, sans Nathalie Perrin-Gilbert, qui avait pourtant participé à sa création en 2011.
Dans un communiqué, le Gram a expliqué être "parti du constat que l'incarnation politique du GRAM s'est éloignée, ces derniers mois, de la raison même de ce mouvement avec une personnalisation du pouvoir, une confusion entre les priorités du collectif et un agenda électoral de court terme, des stratégies et des choix politiques discutables".
LES DECODEURS/DESINTOX
Le député LR «constructif» affirme, à tort, qu'un Français gagnant 10 000 euros par mois ne verrait pas sa facture fiscale baisser grâce aux mesures du gouvernement..... En conclusion, le gouvernement fait objectivement «des cadeaux aux plus aisés dans ce budget», contrairement à ce qu’affirme Thierry Solère. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Emmanuel Macron l’a assumé en direct lors de son interview, dimanche 15 octobre sur TF1, en développant sa théorie du «premier de cordée» (les riches tirent l’ensemble de la société derrière eux), qui remplace désormais celle, historique, du ruissellement (on arrose les plus riches mais, par ruissellement, l’ensemble de la société en bénéficie).Le Monde - Ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés
Inégalités hommes-femmes, renouveau parlementaire aisé, noyau dur de quinquas très fortunés : découvrez ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés.
Après notre article sur les revenus déclarés par les députés auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), ce second et dernier volet vous propose une analyse par sexe, âge et expérience politique, à partir des données collectées sur le site de la HATVP.Un internaute nous a demandé combien de lois françaises provenaient directement de l'UE. Le chiffre est très difficile à estimer, mais est très loin des 80% régulièrement cités..... Malgré ces difficultés, certains chercheurs se sont tout de même essayés à faire une estimation. Et même si leurs résultats sont différents, ils arrivent en moyenne tous au même ordre de grandeur : 20%, et non 80% des lois seraient d’origine européenne. L’ensemble de ces études est d’ailleurs résumé dans cet article.Le système de protection sociale français est plutôt le fruit d’un consensus partagé par tous les partis politiques et l’opinion publique à la Libération, selon les historiens Bruno Valat et Fabrice Grenard.
Chaque année, à l’automne, elle revient sur le devant de la scène, à l’occasion des débats sur le projet de loi de financement : la « Sécu », qui a fêté ses soixante-douze ans le 19 octobre, n’en finit pas de déchaîner les passions quant à ses prérogatives et à sa gestion. Pour Anne Bourdu, avocate et première vice-présidente du Parti libéral démocrate, la Sécurité sociale, qui assure le remboursement des soins de santé, mais aussi la gestion des retraites, des allocations familiales et des accidents du travail, « est un vestige communiste de 1945 ». Une allégation, prononcée le 23 octobre sur LCI, largement démentie par les faits historiques. -
Vivre la République 69 - Intervention de Céline Pina Lyon, octobre 2017)
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Tariq Ramadan accusé de viol : "J'étais au courant dès 2009", dit Caroline Fourest
La journaliste assure avoir entendu "des récits précis et glaçants" dès 2009 alors que l'islamologue suisse est accusé de viol par deux femmes.
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Cyril Chevrot : Tous les Français laïques, contre l'islamisme et les islamistes.
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L'actualité des socialistes du 29 septembre au 5 octobre
INEGALITES
Centre d’observation de la société - Revenus : les jeunes paient le prix de la crise
Toutes les catégories de population ne subissent pas la crise de la même façon. Les inégalités de revenus s’accroissent entre les plus riches et les plus pauvres, mais aussi entre groupes d’âges. Au cours des dix dernières années connues (2003-2013), nos calculs 1 montrent que le niveau de vie des 18-29 ans a stagné autour de 20 000 euros (1 700 euros mensuels) après impôts et prestations sociales. Pendant ce temps, le niveau de vie moyen annuel de l’ensemble de la population a augmenté de plus de 1 000 euros (un gain de 5 %) et celui des 60-69 ans de plus de 3 000 euros (+ 13 %).
Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres s’accroît. La quasi-totalité des enfants suivent la filière générale du collège, quelle que soit leur origine sociale. On y compte un peu plus d’un quart d’enfants d’ouvriers et un peu moins de 20 % d’enfants de cadres supérieurs (données 2016 du ministère de l’Éducation nationale). Ceux, déjà en difficulté qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total), sont orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve plus de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres. Les inégalités sociales se forment pour partie dans l’enseignement primaire.
UTOPIEMiguel Abensour a profondément renouvelé la réflexion sur la démocratie : attentive au désir d’émancipation, sa philosophie politique s’est organisée à partir d’une conception originale de l’utopie qui entend rompre avec la mythologie de la « cité idéale » ou de la « bonne société ».
Ce qui frappe d’emblée, lorsque l’on jette un coup d’œil rétrospectif à l’œuvre de Miguel Abensour, c’est la grande diversité des thématiques et des auteurs sur lesquels celui-ci travaillait, qu’on ne peut cependant appréhender dans toute sa richesse qu’à condition de prendre en compte la trame d’ensemble qui la sous-tend : que ce soit à propos de sa réflexion sur la démocratie sauvage, de son travail sur le lien entre mélancolie et révolution chez Auguste Blanqui et Walter Benjamin, de son interrogation sur la pensée d’Emmanuel Levinas, notamment à propos du rapport entre éthique et politique, Miguel Abensour se sera toujours efforcé de penser la possibilité de l’émancipation en donnant à l’utopie toute sa valeur, entendue non comme le balbutiement d’un projet révolutionnaire en bonne et due forme, mais dans un lien indissoluble avec la démocratie, comme la forme même de la politique.GUILLAUME DUVALAlors que le gouvernement met en place une politique de droite, prenant aux pauvres pour donner aux riches, ceux qui ont voté Macron restent silencieux. Sont-ils devenus des bourgeois thatchériens ?Pour être honnête, je n’ai jamais pour ma part été vraiment tenté par le macronisme, même si j’aurais très probablement voté moi aussi pour Emmanuel Macron dès le premier tour si le risque d’un duel Fillon-Le Pen était apparu sérieux.MELENCHONL’un des grands résultats de la séquence électorale de 2017 est la montée en force sans précédent du populisme. Les candidats qui s’y référaient d’une manière ou d’une autre, dans des directions politiques différentes – de Jean‑Luc Mélenchon à Philippe Poutou et de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau – ont en effet réuni 46 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle.Cette vague populiste repose sur des fondamentaux communs : réaffirmation de la souveraineté nationale, critique de l’Europe et de sa dérive capitalistique, rejet des élites politiques en place mais pas de toutes les élites (La France Insoumise défend ainsi vigoureusement les scientifiques), recherche d’une démocratie directe venant concurrencer ou amender la démocratie représentative.
DSKL’ancien patron du FMI qui s’exprimait au cours d’un hommage rendu à Nicole Bricq donnait son premier discours politique depuis l’affaire du Sofitel de New York, en 2011.
A leur manière, François Hollande, Emmanuel Macron et Dominique Strauss-Kahn ont marqué les engagements successifs de Nicole Bricq, ancienne sénatrice et ministre disparue brutalement début août. Rien d’étonnant donc à ce que les trois hommes se soient retrouvés ensemble au Conseil économique, social et environnemental où était rendu un dernier hommage à celle qui fut élue de Seine-et-Marne.
GUILLUY
53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisé. Pour Christophe Guilluy, le fait que le monde d'en haut ne prenne plus en charge les aspirations du monde d'en bas est une rupture historique.Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ?AUTO-ENTREPRENEURS
La Vie des idées - Exploite-toi toi-même
À propos de : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF
Au prisme de l’auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu’aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons.
Recensé : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF, 2017.Alors qu’il referme l’ouvrage de Sarah Abdelnour, le lecteur n’a pas seulement le sentiment d’avoir fait le tour de la question de l’auto-entreprenariat, et ce « de l’utopie à la réalité » comme l’indique le sous-titre du livre. Il a aussi la nette impression d’avoir effectué une plongée dans les transformations actuelles du travail et de leur traitement politique.
BUDGET
Libé - Budget: les députés LREM exhortés à «corriger le déséquilibre» par des PS
Les députés LREM, «à un tournant», ont «la possibilité de corriger le déséquilibre» d’un budget de «cadeaux» aux plus riches et «en trompe-l’oeil» pour le pouvoir d’achat, plaident des députés PS, dont leur président Olivier Faure, dans une lettre ouverte publiée mardi.
PARITE
Observatoire des inégalités - La part de femmes au Sénat progresse modestement
Avec 29 % de sénatrices, la parité progresse très lentement au Sénat alors qu’en juin dernier la part de femmes à l’Assemblée nationale avait fortement augmenté.
Avec les élections sénatoriales du 24 septembre 2017, la part des femmes dans la chambre haute du Parlement progresse mais à un rythme... de sénateur. Alors que le sénat a été renouvelé de moitié, les femmes occupent désormais 29 % des sièges, contre 25 % en 2014. À cette vitesse, il faudra attendre les années 2030 pour atteindre la parité. Représentées à quasi-égalité avec les hommes parmi les candidats au Sénat selon le Haut commissariat à l’Égalité entre les femmes et les hommes, les femmes sont beaucoup plus rarement en tête de liste.
ISLAMISME
Amine El Khatmi revient sur les propos de Sonia Nour, qualifiant de «martyr» le terroriste de Marseille. Un discours «islamo-indigéniste» qui se répand en banlieues avec la complaisance de certains élus.
Amine El Khatmi est adjoint au maire d'Avignon.
«Martyr». 6 lettres. 6 petites lettres ont suffi, hier, à déclencher l'une de ces mémorables polémiques dont Twitter a le secret.
«Martyr» donc. Sonia Nour était jusqu'alors l'une des collaboratrices du Maire communiste de La Courneuve, Gilles Poux.
Rue 89 - L’Université Lyon 2 annule son colloque sur l’islamophobie
Une journée sur le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité » devait se tenir le 14 octobre prochain. Mais face à la polémique, la présidence de l’Université Lyon 2 a préféré annuler le colloque.
Ce n’est pas le premier colloque sur l’islamophobie qui devait se tenir à l’université Lyon 2.
Une première journée d’étude avait été organisée en partenariat avec l’Institut supérieur d’Etude des religions et de la laïcité (ISERL) le 5 mars 2016. Le thème était « Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux ». À l’époque, nulle polémique.Un an et demi plus tard, la chaire « Égalité, Inégalité, Discriminations » de l’Institut d’Etude du Travail (IETL) devait organiser la suite de ce premier colloque le 14 octobre prochain, sous le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité? ».
PS
Chaque lundi d’octobre, un socialiste s’allonge sur le divan de «Libé». Aujourd’hui, le premier secrétaire sur le départ. Il revient sur la genèse d’un échec cuisant, dresse sa liste de coupables, tout en traçant des perspectives d’avenir.Un dernier verre. Ce lundi soir, Jean-Christophe Cambadélis, tout nouvel ex-premier secrétaire, organise son pot de départ à Solférino. Tous les dirigeants de sa famille sont invités. L’occasion de jeter un œil sur le passé douloureux. De bavarder de son livre, Chronique d’une débâcle, 2012-2017 (L’Archipel). Avant d’éteindre la lumière et d’enfiler son nouveau costume - celui de «spectateur désengagé» -, il s’allonge sur le canapé pour nous livrer ses confidences.RTL - Parti socialiste : comment tente-t-il de se relever après la débâcle ?
DÉCRYPTAGE - Samedi 30 septembre, le Conseil national a donné les clefs du Parti à la rose à une direction collégiale.
Il y a cinq ans, il était majoritaire à tous les échelons de la vie politique française. Les pétales du Parti socialiste ont depuis perdu de leur éclat. 2017 a été le point d'orgue d'une série de désillusions. Plongé dans les eaux profondes de l'impopularité, François Hollande a déclaré forfait avant la présidentielle et la ligne de Benoit Hamon, en contradiction avec la logique de gauche de gouvernement défendue par les ténors en place, n'a convaincu ni le parti, ni les électeurs.
Libé - Seuls 22% des Français pensent que le PS pèsera dans cinq ans
Seuls 22% des Français pensent que le Parti socialiste sera une force qui compte dans la vie politique dans cinq ans, selon un sondage Opinionway pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique publié jeudi.
Le Figaro - Les députés PS présentent leur "contre -budget" 2018
Maintien de l'impôt de solidarité sur la fortune, suppression de la "flat tax" sur les revenus du capital, taux réduit d'impôt pour davantage de PME, engagements à tenir à l'égard des collectivités: les députés socialistes ont présenté mercredi leur "contre-budget" pour 2018. "Il existe une autre voie que celle de l'injustice sociale", a déclaré leur chef de file Olivier Faure, entouré notamment de membres PS de la commission des Finances, lors d'une conférence de presse. La droite n'a pas présenté un tel projet alternatif, a relevé le président du groupe Nouvelle Gauche, estimant que les mesures gouvernementales "correspondent à ce qu'elle aurait proposé". "Notre boussole est la réduction des inégalités" et aussi "renforcer la reprise", a exposé Valérie Rabault, ex-rapporteure générale du Budget.
Que le PS veuille sortir de la phase de l’introspection et des recherches en paternité de son désastre électoral, qu’il entende retrouver une voix dans le débat public et qu’il s’organise à cette fin est une bonne chose. Qu’il jette les bases du débat tel qu’il le fait dans la Résolution votée par son Conseil national le samedi 30 septembre 2017 l’est beaucoup moins.
Les Inrocks - Portrait de Boris Vallaud, le dernier socialiste ?
Sur les ruines du Parti socialiste, rares sont les personnalités à émerger. Parmi elles, le tout nouveau député des Landes Boris Vallaud. Entre la bataille contre la loi travail et la recomposition socialiste, l'avenir du mari de Najat Vallaud-Belkacem s'annonce chargé.On a dû batailler un long moment avant que Boris Vallaud accepte notre demande d'entretien. Le nouveau député de la 3e circonscription des Landes, étiqueté "Nouvelle Gauche" n’y était pas forcément enclin. "Je comble un vide", répète-t-il à l’envi dans les nombreux articles que lui a consacrés la presse ces dernières semaines.
Le JDD - PS : 28 questions pour une direction à 28
Le Parti socialiste vient d'acter le départ de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, pour une direction collégiale de 28 personnes. D'ici à la "refondation" du mouvement, on s'est donc posé 28 questions sur l'avenir du parti.
Une "refondation" pour tirer un trait sur les échecs de 2017 et relancer un parti devenu moribond. Le PS a entamé ce week-end une nouvelle étape de sa reconstruction qui doit le mener jusqu'à un nouveau congrès. A sa tête depuis 2014, Jean-Christophe Cambadélis a officiellement quitté ses fonctions de premier secrétaire du Parti socialiste. C'est désormais une direction collégiale, déjà installée en juillet, qui va assurer la transition. Mais une direction avant tout pléthorique… puisqu'elle est composée de 28 membres. L'occasion pour nous de questionner l'avenir de la famille socialiste à travers 28 questions.
Slate - Le PS va-t-il disparaître à jamais du paysage politique? Gaël Brustier
Concurrencé à sa gauche par la France insoumise et à sa droite par La République en marche, le PS peine à se trouver un espace politique. Un premier pas vers la porte de sortie de l’histoire politique de notre pays?
Le Parti socialiste vient de remporter un relatif succès aux élections sénatoriales. Largement défait à la présidentielle puis aux législatives quelques mois plus tôt, le PS se retrouve néanmoins toujours dans la situation d’autres partis qui, dans le passé, ont connu le déclin et la marginalisation. Ce, après avoir joué un rôle central dans la vie politique de notre pays. À quelques égards, les socialistes ont subi en peu d’années ou de mois un déclin comparable à celui de l’antique Parti radical. Il existe encore, probablement pour longtemps mais sa mort politique possible signifie surtout qu’il ne pourrait demeurer qu’en tant que force mineure du système partisan qui prend forme depuis avril dernier.
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L'actualite des socialistes du 22 au 29 septembre
HARCELEMENT DE RUE
Marianne - Harcèlement de rue : quand les antiracistes stigmatisent... "les racisés"
Quand les féministes du verbe et les tenants de l’identitarisme anti Blancs se rejoignent, tout est possible. La preuve : des représentants de cette engeance, emmenés par l’ineffable Eric Fassin, se sont coalisés pour dénoncer la pénalisation du harcèlement de rue annoncée par Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes au prétexte qu’elle viserait… les hommes « racisés », comme on dit chez ces gens-là, autrement dit des non Blancs.
La joyeuse bande a signé dans Libération une tribune intitulée « Contre la pénalisation du harcèlement de rue ». Première surprise. Comme l’écrivent les signataires : «On pourrait se réjouir que le droit des femmes à la ville fasse l’objet de l’attention publique». On pourrait, en effet, même si les insultes et le harcèlement sexuel sont déjà considérés comme des infractions. Dans ces conditions, on peut se demander s’il est nécessaire d’en rajouter une couche, d’autant que l’agression en question ne sera guère facile à prouver. Passons.
CETA
L'Huma - CETA, avec son tribunal arbitral gare à nos droits sociaux, environnementaux et sanitaires
ENTRETIEN AVEC MATHILDE DUPRELe CETA qui prend effet ce jeudi 21 septembre amène dans ses bagages un tribunal arbitral qui va imposer la loi des lobbies d'affaires à notre droit. C'est ce que nous avait expliqué la juriste Mathilde Dupré dans un entretien... toujours d'actualité.
Entretien avec Mathilde Dupré, juriste à l’Institut Veblen réalisé le 23 février 2017 lors de la signature du CETA. Pour elle, ce type de tribunal qui existe dans de nombreux traités a permis à des investisseurs étrangers d’attaquer des régulations sociales, environnementales ou sanitaires.
Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada entre en application provisoire ce jeudi dans sa quasi-totalité. Un collectif de maires appelle Emmanuel Macron à refuser cette application provisoire, au nom du respect de l’accord de Paris sur le climat.
CAMBA
Libé - Livre de Cambadélis : la véritable histoire de Macron et du «pic à glace»
Dans son livre «Chronique d'une débâcle», l'ex-patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a livré une confidence sur un Macron ambitieux et pas encore ministre. En retouchant visiblement le texte à sa sauce.
Challenges - Hollande, Macron, Montebourg… Cambadélis dézingue ses anciens camarades dans un livre
EXCLUSIF Jean-Christophe Cambadélis publie mercredi "Chronique d'une débâcle", un essai "coup de poing" sur le quinquennat de François Hollande, dans lequel chacun en prend pour son grade. Un sommet dans la perfidie.
Jean-Christophe Cambadélis ne va pas se faire beaucoup d'amis avec son livre " Chronique d'une débâcle ". Sorti de son droit de réserve, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste signe mercredi un essai "coup de poing" sur le quinquennat raté de François Hollande aux éditions L'Archipel. L'ex-député de Paris, emporté par la vague macroniste au mois de juin, y règle ses comptes avec les ténors du Parti socialiste, responsables selon lui du "plus grand revers électoral de l'histoire du PS". Benoît Hamon, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et surtout François Hollande - président impuissant et incapable de dire non - passent sur le grill de l'ancien locataire de Solférino, qui ne se montre pas plus enthousiaste face à l'élection d'Emmanuel Macron, " l'homme qui vient de la gauche et qui convient à la droite ". Morceaux choisis.
Le Parisien - PS : «Hollande s'est fait piéger par Macron», affirme Cambadélis
Jean-Christophe Cambadélis, patron sortant du PS, était aux premières loges du quinquennat : des faiblesses de l'ex-président à l'ambition «brutale» de son successeur, il raconte la «Chronique d'une débâcle».
Jean-Christophe Cambadélis, qui quittera définitivement samedi ses habits — et son vaste bureau de Solférino — de premier secrétaire du Parti socialiste, se lâche dans cette «Chronique d'une débâcle»*. Comme patron du PS, il fut aux premières loges d'un quinquennat qui, très vite, tourna au vinaigre. Certaines scènes, dont « Camba » fut le témoin direct, possèdent une dimension comique.
GAUCHE RADICALE
Slate, Gaël Brustier - Hors des partis, la pensée de gauche (radicale) s'épanouit
À la marge des partis politiques traditionnels et des organisations syndicales, la «gauche hors les murs» s'appuie sur un solide réseau de médias et de maisons d'édition.
Les effets de la crise touchent chaque famille politique, chaque famille de pensée. À gauche, quelque part loin au-delà du PS, à l’extérieur des partis politiques mais sans jamais perdre le contact avec eux (avec le Front de Gauche, EELV ou le NPA), en lien avec de nombreux mouvements sociaux, existe un espace intellectuel et militant mis au défi par la crise de 2008.
ALSTOM
Europe 1 - Pour Montebourg, "il n’est pas trop tard pour nationaliser Alstom"
Dans une tribune publiée jeudi dans "Le Monde", l'ancien ministre dénonce une"politique anti-industrielle" et la "chronique d'un désastre national".
Arnaud Montebourg a réagi jeudi à la fusion d'Alstom avec Siemens. L'ancien ministre de l'Economie, dans une tribune publie dans Le Monde, y estime que la nationalisation peut encore être envisagée pour le groupe qui a fusionné ses activités du ferroviaire avec celles du groupe allemand.
ECONOMIEOFCE - L’effet des politiques économiques dépend-il de ce dont nous en savons ?
par Paul Hubert et Giovanni Ricco
Les effets de la politique monétaire dépendent-ils de l’information dont disposent les ménages et les entreprises ? Dans ce billet, nous analysons dans quelle mesure la façon dont la banque centrale surprend les acteurs économiques affecte les effets de sa politique, et dans quelle mesure la publication par la banque centrale de son information privée modifie les effets de sa politique.
Dans une économie où l’information serait parfaite et où les anticipations des agents privés sont rationnelles, les annonces de politique monétaire n’ont pas d’effet réel (sur l’activité) sauf s’il s’agit de « surprises », c’est-à-dire de décisions non anticipées. Dans la mesure où les agents privés connaissent les raisons économiques justifiant les décisions de politique monétaire, une surprise de politique monétaire correspond donc à un changement temporaire de préférence des banquiers centraux
DECENTRALISATION
Le Parti socialiste tire à boulet rouge sur la « casse territoriale ». Une manière pour le PS de se refaire une virginité girondine à la veille d’un scrutin sénatorial du 24 septembre prochain.
Le PS bouge encore. Lors d’une conférence de presse, le 21 septembre 2017, il a dit tout le mal que lui inspirait la politique du nouveau pouvoir en matière territoriale. Le patron de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains François Rebsamen, maire de Dijon et deux cadres du parti montés en graine ces dernières semaines, les conseillers régionaux Rachid Temal et Nadège Azzaz ont fustigé pêle-mêle « la baisse des contrats aidés », « la suppression de la taxe d’habitation » et l’effort financier supplémentaire de trois milliards d’euros au regard des engagements du candidat Macron…
REDISTRIBUTION
OFCE - Justice distributive, normes sociales et diversité des demandes de redistribution
par Gilles Le Garrec
Lorsqu’on étudie la préférence pour la redistribution au niveau individuel, on observe en premier lieu qu’une personne se déclarera d’autant plus favorable à la redistribution des revenus que son propre revenu est faible. Mais la perception que l’on a des revenus en général joue également un rôle crucial. En effet, si une personne pense que les revenus reflètent plus la chance que l’effort fourni, alors elle aura tendance à soutenir une plus forte redistribution. Ainsi, ce que révèlent les études empiriques c’est que les demandes de redistribution reflètent autant l’intérêt propre des individus que leur préoccupation pour la justice distributive. Il convient néanmoins de souligner que l’intensité de cette préoccupation peut varier fortement d’un pays à l’autre. Plus précisément, Corneo (2001) montre que les individus des pays ayant une forte redistribution du revenu, comme l’ex RFA dans son étude, se caractérisent par une préoccupation pour la justice distributive plus forte que les individus des pays à faible redistribution tels que les Etats-Unis. De ce point de vue, comprendre le rôle de l’environnement culturel dans le développement des préférences individuelles revêt un caractère crucial si l’on veut comprendre les demandes de redistribution et, par extension, la diversité des politiques redistributives dans les démocraties, comme illustré dans le tableau ci-dessous
ISLAMISME
Le Figaro - À l'Assemblée, Valls dénonce «les liens» de La France insoumise avec l'islam radical
En marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le député apparenté LREM de l'Essonne s'en est vivement pris à la gauche radicale. Il renoue ainsi avec l'un de ses angles d'attaque favoris.
Il n'entend pas baisser la garde. Engagé dans une lutte sans merci avec La France insoumise depuis plusieurs mois, Manuel Valls a une nouvelle fois durci le ton contre ceux qu'il appelle les «islamo-gauchistes». S'exprimant à l'Assemblée nationale vendredi, en marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le théoricien des deux gauches «irréconciliables» s'est estimé «mis en cause» par le député Alexis Corbière, qui l'a accusé de «parler comme le Front national». Il a tenu à lui répondre «avec la plus grande détermination».
PS
Le bureau national du Parti socialiste s'est accordé ce vendredi 29 septembre sur une solution de compromis concernant la succession du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, dans laquelle la direction collégiale mise en place en juillet se verra attribuer des compétences "pleines et entières", selon des participants interrogés par l'AFP.
Ouest-France - Parti socialiste. La succession de Jean-Christophe Cambadélis en question
Un parti socialiste moribond après ses échecs électoraux va tenter samedi lors d’un conseil national à Paris de redresser la tête en statuant sur la succession de Jean-Christophe Cambadélis et en donnant le coup d’envoi d'« ateliers de la refondation », cinq mois avant un congrès décisif.
L’ancien député de Paris, qui avait succédé à Harlem Désir en avril 2014, a annoncé son départ de la rue de Solférino au soir de la Bérézina des législatives. Une direction collégiale provisoire de 16 personnes a été mise en place le 8 juillet pour élaborer une feuille de route de la refondation, soumise au vote des militants jeudi.
Boursorama - Le Parti socialiste à la recherche d'un nouveau cap, par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Un premier secrétaire en partance, un siège historique mis en vente, des militants consultés sur une feuille de route, un congrès l'an prochain : le Parti socialiste poursuit sa lente refondation sur les cendres de ses échecs électoraux du printemps.
Les élections sénatoriales de dimanche ont un peu rassuré le parti désorienté par l'irruption de La République en marche et la percée des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
L'Obs - "L'appel des 200" à refonder le PS
EXCLUSIF. 200 socialistes publient, dans "l'Obs", les "10 commandements de la refondation du parti".
Ils sont secrétaires nationaux, secrétaires fédéraux, secrétaires de section ou simples militants. Ils disent représenter "la base" du PS. Ils sont 200 à publier ce jeudi, dans "l'Obs", leurs "10 commandements de la refondation du Parti socialiste".
Le sénateur Rachid Temal, numéro deux et porte-parole du PS, était l'invité de Yaël Goosz à J-1 de l'élection d'une feuille de route par les militants socialistes.
Jeudi 28 septembre, les quelque 90 000 adhérents du PS pourront se prononcer sur "le calendrier et les modalités" de "la refondation" du PS, explique Rachid Temal, sénateur du Val-d'Oise, numéro deux et porte-parole du Parti socialiste, sur franceinfo mercredi. Il y aura notamment la question d'un "débat ouvert dans le pays" sur l'avenir de la gauche ou encore la tenue d'un congrès en février 2018. Pour remplacer Jean-Christophe Cambadélis, dont le mandat à la tête du PS s'achèvera samedi, Rachid Temal est "pour qu'il y ait un collectif".
Pas facile de tourner la page en politique. Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis le prouvent, se déchirant encore aujourd'hui sur les raisons de l'échec socialiste à la présidentielle. Chacun se renvoyant soigneusement la balle.En politique, le temps n'efface jamais l'amertume. Surtout après une défaite électorale majeure. Et plutôt que d'en assumer la responsabilité, le jeu se résume souvent à refaire l'histoire en pointant les coupables. Les divergences entre Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis, les deux principaux acteurs de la campagne présidentielle socialiste, sur les raisons de la défaite historique du candidat du PS, en donnent un vibrant exemple.
L'Obs - Démissionnaire du PS, Cambadélis allume Hollande (et les autres) dans un livre
Jean-Christophe Cambadélis, façon Attila. Alors que le Premier secrétaire du Parti socialiste s'apprête à quitter ses fonctions - lors du conseil national du PS samedi prochain -, l'ancien député de Paris règle ses comptes. Dans "Chronique d'une débâcle" (à paraître ce mercredi 26 septembre aux éditions L'Archipel), Jean-Christophe Cambadélis - dont le bilan à Solferino est loin de faire l'unanimité - tire à boulets rouges sur le quinquennat de François Hollande.
Le JDD - Le prochain congrès du PS aura lieu à Paris
INDISCRET - Face aux difficultés financières, le Parti socialiste n'a d'autre choix que d'organiser son congrès, prévu pour février 2018, à Paris.
Le prochain congrès du Parti socialiste (PS), censé être organisé en février 2018, aura vraisemblablement lieu à Paris, ou du moins en région parisienne. Il s'agit moins d'une affaire de symboles que d'économies : le parti est financièrement exsangue depuis ses défaites aux dernières élections (législatives et présidentielle), au point de mettre en vente son siège historique de la rue de Solferino. Les subventions annuelles de l'Etat ont en effet chuté de 25 à 7 millions d'euros par an pour le PS après sa déroute aux législatives. Cela correspond à un manque à gagner d'une centaine de millions d'euros sur cinq ans.